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"A la demande de Marlène SCHIAPPA, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, en charge de la Citoyenneté, la MIVILUDES a rédigé un rapport sur les liens entre les "thérapies de conversion" et les dérives sectaires. Ce rapport expose les méthodes de conversion utilisées, explique les phénomènes d'emprise mentale observés et a permis d'enrichir la réflexion législative sur la proposition de loi interdisant ces "thérapies". A cet égard, il doit être noté que l'Assemblée nationale a voté ce texte en première lecture le 5 octobre 2021. Dans ce contexte, la MIVILUDES avait été entendue en septembre par la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, dont Madame la députée VANCEUNEBROCK était la rapporteure. La Mission interministérielle a pu y formuler ses remarques et son analyse au regard des cas auxquels elle a été confrontée. Similairement, la MIVILUDES a été auditionnée par Madame la sénatrice Dominique VERIEN, rapporteure du texte au Sénat. Certaines des remarques formulées par la Mission interministérielle ont d'ailleurs contribué à l'amendement du texte voté en commission le 1er décembre 2021."

"Objet d'une proposition de loi portée par la majorité présidentielle, les thérapies de conversion, qui ont vocation à réorienter la sexualité de ceux qui y participent, vont faire l'objet d'une mission d'étude confiée à la Miviludes, chargée notamment d'examiner sa « dimension de dérive sectaire »."

"Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, a les « séminaires de guérison » de l'identité sexuelle dans le collimateur depuis qu'elle a saisi la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), le 31 octobre 2012. « Cette saisine ne cible pas une organisation ou une association en particulier, précise la Miviludes, mais des programmes à prétention thérapeutique "visant à proposer aux homosexuels un parcours vers l'hétérosexualité" et qui sont susceptibles de mettre en danger la santé des participants »."

"Depuis décembre, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) « exerce une action d'observation » sur les « stages » ou « séminaires » religieux censés « guérir » de l'homosexualité, dispensés en France."

"L'association Unadfi, qui œuvre auprès des proches et des individus victimes de sectes, a réussi à conceptualiser récemment cette équation grâce aux nombreux témoignages des familles."

"Dans une tribune à TÊTU, l'association HES LGBTI+, dénonce un "art de gouverner" sur les sujets LGBTQI+ qui s'apparente à de l'opportunisme, à sept mois de l'élection présidentielle 2022."

"Les députés s'apprêtent à examiner en deuxième lecture une proposition de loi punissant les "thérapies de conversion". Elle prévoit des sanctions pouvant aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende."

"Une proposition de loi veut interdire les pratiques ou discours visant à «guérir» l'homosexualité. Mais des associations s'inquiètent des contours encore très flous donnés à cette notion, qui risquerait d'attenter à la liberté de conscience."