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"Les discussions entre Rome et la Fraternité Saint-Pie-X se poursuivent en vue d'une pleine réconciliation. Le point avec le secrétaire de la commission pontificale Ecclesia Dei, en charge du dossier au Vatican."

"Trois ans après l'annonce de sa renonciation, le Pape émérite Benoît XVI coule des jours paisibles aux cœurs des Jardins du Vatican, dans la résidence Mater Ecclesiae, toujours assisté par les laïques consacrées de la communauté des "Memores Domini", et par son fidèle secrétaire, Mgr Georg Gänwein, qui est aussi le préfet de la Maison pontificale. Le Pape émérite a gardé toute sa place dans la vie du Vatican et de l'Église, et il est apparu plusieurs fois en public auprès de son successeur François, notamment lors de la messe de canonisation de Jean-Paul II et de Jean XXIII, en avril 2014, et lors de l'ouverture de la Porte Sainte, le 8 décembre dernier."

"Selon les données récemment publiées par l'Annuaire Pontifical 2019 et l'Annuarium Statisticum Ecclesiae 2017, le nombre de catholiques baptisés est en légère augmentation dans le monde, tandis que les prêtres et les candidats au sacerdoce sont moins nombreux qu'en 2016. "

"Il y a tout juste dix ans, Benoît XVI publiait le Motu proprio Summorum Pontificum sur la forme extraordinaire du rite romain (messe de Saint Pie V). Premier bilan, avec S.E. Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei, en charge de ces questions au Vatican."

"Un lecteur m'a sélectionné quelques morceaux choisis du récent Motu Proprio de notre Pape Benoît XVI, concernant la charité. A se demander si ce texte n'est pas un recadrage du CCFD, tant vanté dans nos diocèses, alors même que son action, par certains aspects (avortement, contraception…), contredit la doctrine de l'Eglise."

"Alors qu'elle a été condamnée par l'Eglise, le CCFD promeut dans le dernier numéro de son journal, sur 3 pages, les théologiens de cette doctrine, et notamment Leonardo Boff et Jon Sobrino (dont 2 ouvrages ont aussi été condamnés par la Congrégation pour la doctrine de la foi). En faisant, sans nuance, la promotion de ces thélogiens qui ne sont pas en phase avec la doctrine de l'Eglise, le CCFD confirme sa volonté de refuser le Motu Proprio Au service de la Charité. Voilà une information qui rejoint notre mise en garde, dans ce post publié le 10 février."

"Le Motu Proprio Au service de la Charité, du 11 novembre 2012, doit aider à dissiper les ambiguïtés. Et notamment le §3 de l'article 10. (...) Chaque Carême, le "Comité catholique contre la faim et pour le développement" (CCFD) invite les chrétiens au partage et quête pour ses œuvres. Mais un publiciste, Jean-Pierre Moreau a démontré naguère l'incompatibilité grave de beaucoup d'actions internes et externes du CCFD avec la Foi et la Mission de l'Église. Ce qui justifie une défiance"

"Entre François et François, rien ne va plus. Entendez, entre le pape François et François d'Assise, ou plus exactement une branche de ses frères : les Franciscains de l'Immaculée. A la faveur du Motu proprio de 2007 rendant sa visibilité à la forme extraordinaire du rite latin, les Franciscains de l'Immaculée ont adopté la liturgie tridentine en raison de son caractère contemplatif. Si l'on en croit les récents événements, ce choix n'a pas fait l'unanimité dans la communauté. Certains frères ont fait appel à la Congrégation pour les religieux, invoquant notamment le problème que l'adoption des livres liturgiques antéconciliaires posait par rapport à «l'unité ecclésiale» de la communauté. Résultat : depuis le 11 août 2013, à la suite de la décision prise par la Congrégation des religieux, les Franciscains de l'Immaculée doivent célébrer ordinairement dans la forme ordinaire (Missel de Paul VI), et extraordinairement dans la forme extraordinaire."

"Faudra-t-il bientôt ajouter «médiatique» aux «quatre notes» de l'Eglise définies par le Credo du concile de Nicée («une, sainte, catholique, apostolique») ? Je pose la question en souriant, mais le pontificat du pape François pourrait le donner à penser. On se souvient des motifs invoqués par Benoît XVI pour expliquer le geste de sa renonciation. Parmi ceux-ci, le pape émérite avait invoqué les moyens techniques de communication. Depuis lors, le pape François encourage l'Eglise à évangéliser les réseaux sociaux ; lui-même donne l'exemple. Avant - ou plutôt : en même temps que d'être doctrinale ou pastorale, sa parole s'impose d'abord à l'attention du monde (pas seulement catholique) par son caractère médiatique."

"C'est une question que l'on entend posée, ici et là. Par exemple à l'occasion de la récente prise de position du pape Français face aux licenciements massifs provoqués par le rachat par un trust allemand d'une usine italienne. On sait l'implication du pape dans la cause de la défense des pauvres, et d'une manière générale pour la dimension sociale impliquée par la foi. A beaucoup d'égards, le pape François défend la doctrine sociale de l'Eglise comme ses prédécesseurs - durant le temps que Benoît XVI appelait l'âge des « confessions de foi » - défendaient la doctrine tout court. Est-ce bien là le charisme propre du Successeur de Pierre ? Même s'il est nouveau - ou plutôt si la manière de l'exercer est plus visible -, n'oublions pas qu'à côté de la Lex credendi et de la Lex orandi existe la Lex agendi : la loi de l'agir est inséparable de ses deux consœurs. En quoi, me rétorquera-t-on peut-être, une ingérence dans une affaire comme celle du rachat d'une société a-t-elle réellement à voir avec la Lex agendi ainsi comprise ? La réponse est moins facile à donner. On pourrait répondre sous la forme d'un syllogisme : Dieu se mêle de tout (c'est le principe) ; or le pape est le lieu-tenant de Dieu sur terre; donc le pape se mêle de tout."

"Walter Kasper d'un côté, les cardinaux « frondeurs » de l'autre : avec le Synode qui approche, on se croirait être revenu aux premières années de l'après Concile. L'encyclique Humanae vitae avait été alors l'agent révélateur des clivages postconciliaires ; aujourd'hui, c'est la question de l'accès à la communion eucharistique des divorcés remariés. Ou plus exactement, ce que cet accès semble remettre en question - à savoir l'indissolubilité du mariage. Derrière cette problématique, c'est la difficulté de l'articulation de la théologie pastorale avec la théologie dogmatique qui est posée. Peut-on modifier la théologie pastorale sans toucher à la dogmatique. Autrement dit, dans le cas qui va occuper (en partie) le Synode, peut-on autoriser la communion eucharistique aux divorcés remariés sans remettre indirectement en cause le dogme de l'indissolubilité du mariage ? Commençons par rappeler l'essence du sacrement de mariage."

"Vous vous souvenez de ces premières images de Benoît XVI sur le balcon du Vatican. C'était il y a 10 ans, le 19 avril 2005. Le soleil déclinait sur Rome quand le cardinal que les médias disaient «de fer» prononça ses premiers mots en tant que successeur de Pierre. «Je suis un humble ouvrier dans la vigne du Seigneur». On s'attendait à tout, mais pas à ces paroles. Pourtant le ton du pontificat était donné. On peut le résumer par deux mots : humilité et humiliation. Les deux sont à l'origine de sa renonciation. On profita de l'humilité pour rendre possible l'humiliation causée par le scandale des dossiers confidentiels volés dans l'appartement même du pape. Elle explique aussi le coup de balais entrepris par le pape François depuis son arrivée. L'après Benoît XVI, c'est la continuation de l'après Jean-Paul II. Joseph Ratzinger, trop affaibli, et aussi répondant à un appel à servir l'Eglise que Hans Urs von Balthasar aurait qualifié de «johannique» plutôt que de pétrinien, a laissé à son successeur la mission de poursuivre la réforme intérieure de l'Eglise. S'attendait-il au choix des cardinaux ? «Ce n'est pas ce qui était prévu» ; Loisy a pu écrire que les apôtres attendaient le Royaume et que c'est l'Eglise qui est arrivée ; peut-on dire la même chose de Benoît XVI ? Attendait-il, par exemple, le cardinal Scola (nommé idoinement, par lui, sur le siège de Milan disait-on, tremplin naturel - ou presque : Charles Borromée n'est pas arrivé - pour le Vatican), et c'est José-Maria Bergoglio qui est venu ? Peut-être. Quand le pontificat présent sera achevé, avec un peu de distance, tout le monde reconnaîtra que c'était le bon choix"

"Que retenir de l'encyclique du pape François sur l'«écologie intégrale» ? Beaucoup de choses, mais avant tout et en premier lieu ceci : c'est par l'émerveillement que l'homme se rapporte à la nature qui l'entoure. Avant de connaître, avant de maîtriser, avant d'utiliser les biens de la nature, l'homme admire ; et quand son cœur est éclairé par la lumière de la foi, cette admiration s'épanouit en louange : «Je te loue» - «Laudato si'». La nature se découvre alors création. A partir d'elle, «les invisibles en Dieu deviennent visibles» (cf. Rm 1, 20). La création se découvre comme signe - comme sacrement : «Nous chrétiens, écrit le pape citant le patriarche Bartholomée, nous sommes appelés à « accepter le monde comme sacrement de communion, comme manière de partager avec Dieu et avec le prochain à une échelle glo­bale. C'est notre humble conviction que le divin et l'humain se rencontrent même dans les plus petits détails du vêtement sans coutures de la création de Dieu, jusque dans l'infime grain de poussière de notre planète » (n. 9)."

"- Entretien - La deuxième édition du rassemblement national étudiant "Ecclésia Campus" vient de se tenir à Grenoble, en France. Ce rendez-vous, qui s'apparente à des « mini-JMJ », a rassemblé les étudiants des aumôneries de toute la France autour du thème de la confiance. "