Le pape François l'a dit clairement dans l'interview programmatique qu’il a accordée à "La Civiltà Cattolica" : les batailles publiques à propos de questions telles que l'avortement ou le mariage homosexuel ne sont pas prioritaires pour lui.Mais cela ne change rien au fait que le prochain synode sera consacré précisément au thème de la famille. Et, par conséquent, à des questions qui comptent actuellement parmi celles qui provoquent le plus de discussions, y compris sur le terrain politique.Généralement, on considère que le pape Jorge Mario Bergoglio demande aux évêques d’intervenir sur la scène publique, selon des modalités adaptées à chaque pays.Mais il y a de l’incertitude même parmi les évêques. En Italie, aux États-Unis, en Espagne - c’est-à-dire dans les pays où l'engagement public des épiscopats sur les thèmes de la vie et de la famille a été le plus combatif au cours de ces dernières années – certains insistent pour que l’on s’éloigne davantage de l’arène politique, à l'exemple – disent-ils – de ce que fait le pape.Or quel exemple a donné Bergoglio lorsque, étant archevêque de Buenos Aires, il a été confronté à l'approbation d’une loi permettant à des personnes du même sexe de se marier et d’adopter des enfants ?