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Home/ Groups/ Capitalisme | la dictature du profit
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Valérie Pécresse : jusques à quand l'imposture ? Du Crédit d'impôt à l'autono... - 0 views

  • Au moment où le gouvernement envisage enfin de limiter les niches fiscales, deux bombes parlementaires viennent d’exploser sous le crédit d’impôt-recherche qui est la plus énorme des niches fiscales (4, 155 milliards d’euros en 2008). Il s’avère que ce Crédit d’impôt fait l’objet d’effets d’aubaine massifs de la part des grands groupes qui s’inventent des filiales dans le seul but de jouir de déductions plus avantageuses (cela s’appelle « optimisation fiscale ») et ce faisant absorbent 28,5% du CIR en 2008 : tel est, dans le rapport qu’elle vient de rendre public, le verdict de la Commission des finances de l’Assemblée nationale.
  • En vous arrogeant par décret le 16 juin le droit d’augmenter de 20% la prime de certains Présidents d’université par votre seule décision et sur des critères par vous seule fixés, vous avez démontré avec éclat ce que signifiait pour vous l’indépendance de l’enseignement supérieur et de la recherche.
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Et si on transformait EDF, GDF-Suez et France-Télécom en sociétés coopérative... - 0 views

  • EDF, dont l’Etat est encore le propriétaire de fait (84% du capital), redistribue 73% de ses bénéfices (3,4 milliards d’euros) à ses actionnaires. Idem pour GDF-Suez, où l’Etat pèse quand même plus d’un tiers du capital. La multinationale de l’énergie s’apprête à verser en dividendes les trois quarts de ses 6,5 milliards de recettes
  • Le géant des télécommunications se prépare à signer un chèque de 3,5 milliards à ses actionnaires, soit 90% de ses bénéfices. Une augmentation de 8% des dividendes alors que le chiffre d’affaires, lui, n’a pas bougé ! Cerise sur le gâteau : le leader des fournisseurs d’accès à Internet envisagerait de pousser vers la sortie entre 10.000 et 15.000 salariés dans les trois années à venir, selon la Confédération générale des cadres (CFE-CGC).
  • Selon les calculs du mensuel Alternatives économique, la répartition des bénéfices réalisés par l’ensemble des entreprises françaises en 2006 – soit 95 milliards d’euros après impôts - se déclinait ainsi : 75% pour les actionnaire, 16% pour les salariés via l’intéressement et la participation, 9% pour les investissements de l’entreprise [1]
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    " Par Ivan du Roy (13 mars 2009) Les PDG des trois anciennes entreprises publiques semblent prendre Sarkozy pour un sot. EDF, GDF-Suez et France-Télécom, dont l'Etat est pourtant un actionnaire dominant, vont redistribuer en dividendes les trois quarts de leurs bénéfices de 2008, très loin de la proposition présidentielle de les répartir à parts égales entre salariés, actionnaires et investissements. Si l'Elysée veut préserver un semblant de crédibilité, une seule solution : modifier les statuts des trois anciennes entreprises publiques et en faire des sociétés coopératives. "
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Qui sont les traders ? | Contretemps - 0 views

  • En revanche, quand l'activité est gagnante, ils en privatisent une part conséquente. L'effet pervers de ce type de structure de rémunération est qu'il conduit les opérateurs financiers à chercher exclusivement les gains, sans chercher à éviter les pertes. C'est une incitation à prendre des risques, en particulier si l'activité se situe dans la zone de perte.
  • En cas de pertes importantes, les salariés sont loin d'en payer le coût ; au pire, ils peuvent être licenciés, ce qui représente un coût pour eux en termes de carrière et de perte de rémunération équivalent à quelques mois de salaires, alors que les sommes perdues peuvent se chiffrer en centaines d'années de salaires. En revanche, quand l'activité est gagnante, ils en privatisent une part conséquente. L'effet pervers de ce type de structure de rémunération est qu'il conduit les opérateurs financiers à chercher exclusivement les gains, sans chercher à éviter les pertes. C'est une incitation à prendre des risques, en particulier si l'activité se situe dans la zone de perte.
  • En cas de pertes importantes, les salariés sont loin d'en payer le coût ; au pire, ils peuvent être licenciés, ce qui représente un coût pour eux en termes de carrière et de perte de rémunération équivalent à quelques mois de salaires, alors que les sommes perdues peuvent se chiffrer en centaines d'années de salaires. En revanche, quand l'activité est gagnante, ils en privatisent une part conséquente. L'effet pervers de ce type de structure de rémunération est qu'il conduit les opérateurs financiers à chercher exclusivement les gains, sans chercher à éviter les pertes. C'est une incitation à prendre des risques, en particulier si l'activité se situe dans la zone de perte.
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  • L’illégalité a toujours existé autour de l’activité financière. Avant 1987, dans le milieu très corporatiste des agents de change, la légalité était moins bien définie que maintenant. Une des tendances consistait à faire passer ses ordres personnels en s’appuyant sur ceux du client, ce qu’on appelle aujourd’hui le front running, une autre à pratiquer des délits d’initiés, ou encore les brown enveloppes, les bakchichs entre les courtiers et les banques. A partir de la fin des années 1980, avec la reprise en main du monde des agents de change par les bourses, on assiste au réveil des rémunérations dans la banque, et au passage d’un système de corruption externe à un autre, interne. Un système de régulation s’est néanmoins mis en place, qui engendre une course-poursuite entre les régulations et des salariés sommés de maximiser leur profit. S’ils sont dans l’impossibilité de le faire, ces salariés peuvent préférer maximiser l’indicateur de profit plutôt que le profit lui-même, y compris par des moyens illégaux.
  • D’un point de vue libéral, si les choses s’échangent équivalent contre équivalent comment comprendre que l’on obtienne par l’échange une très grande fortune ? Il faut bien que cet échange soit à un endroit déséquilibré. C’est la question que pose Marx au début du Capital : comment se fait-il qu’il y ait un cycle A-M-A’ où A’ est plus important que A ? Sa réponse c'est qu'on échange le travail au coût de sa reproduction et non au coût de sa force de production.
  • mes travaux invitent les salariés à dénaturaliser le caractère inéluctable de ces partages. Le plus souvent, les salariés ont des moments critiques, mais qui restent ponctuels, et très vite le discours méritocratique revient au galop avec l'illusion que le marché du travail rémunère des compétences. Ce que j'essaie de faire pour ma part, c'est déconstruire cette illusion pour reconstruire un discours alternatif qui soit cohérent.
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    "mes travaux invitent les salariés à dénaturaliser le caractère inéluctable de ces partages. Le plus souvent, les salariés ont des moments critiques, mais qui restent ponctuels, et très vite le discours méritocratique revient au galop avec l'illusion que le marché du travail rémunère des compétences. Ce que j'essaie de faire pour ma part, c'est déconstruire cette illusion pour reconstruire un discours alternatif qui soit cohérent. "
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Quand le lobby des pesticides empêche la commercialisation de produits nature... - 0 views

  • Le purin d’ortie en est devenu l’emblème quand, fin 2005, la Loi d’orientation agricole contraint ces produits à subir les mêmes tests, contrôles et procédures que les produits « phytopharmaceutiques » – un qualificatif juridique appliqué aux pesticides chimiques – en vue d’obtenir une autorisation de mise sur le marché national.
  • « Il y a eu un contrôle chez un revendeur d’huile de neem (utilisée comme insecticide bio), commente Guy Kastler de l’Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants. L’administration lui a demandé de le détruire comme un déchet industriel toxique alors que depuis des siècles les populations indiennes utilisent les graines et les feuilles de cet arbre comme cosmétique ou vermifuge pour les enfants. »
  • Première consommatrice de pesticides en Europe, la France continue aujourd’hui de classer les préparations naturelles dans les « phytopharmaceutiques ». D’autres pays européens, soumis aux mêmes directives et règlements, reconnaissent et classent ces préparations dans une catégorie à part. En Allemagne par exemple, les substances de base acceptées par le règlement européen bio n’ont pas besoin d’être inscrites sur la liste européenne. Plus de 400 préparations sont ainsi commercialisées dans ce pays.
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    " Par Sophie Chapelle (14 avril 2010)\n\nInsecticides naturels ou fertilisants bio s'échangent sans problème ailleurs en Europe. Pas en France. Se procurer un tel produit pour entretenir son potager ou protéger son champ y est puni par la loi. Le purin d'ortie ou l'huile de neem sont considérés comme des produits toxiques au même titre qu'un pesticide de synthèse. Qu'importe, particuliers et paysans pratiquent la désobéissance civile."\n
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Aide financière à la Grèce contre contrats d'armements : le "J'accuse" de Coh... - 0 views

  • Au cours d’une rencontre en marge du sommet de l’Otan à la mi-février, Nicolas Sarkozy et François Fillon auraient glissé à Georges Papandréou : "Nous allons lever des sommes pour vous aider, mais vous devez continuer à payer les contrats d’armements qu’on a avec vous, signés par le gouvernement Caramanlis".
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Le gouvernement des banques, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique) - 0 views

  • Dans ce pays, l’un des hommes les plus riches de la planète a non pas rejoint un parti avec l’espoir de l’influencer, mais créé le sien, Forza Italia, pour défendre ses intérêts d’affaires. Le 23 novembre 2009, La Repubblica a d’ailleurs établi la liste des dix-huit lois ayant favorisé l’empire commercial de M. Silvio Berlusconi depuis 1994, ou qui ont permis à ce dernier d’échapper à des poursuites judiciaires
  • De son côté, le ministre de la justice du Costa Rica, M. Francisco Dall’Anase, met déjà en garde contre une étape ultérieure. Celle qui verra dans certains pays l’Etat se mettre au service non plus seulement des banques, mais de groupes criminels : « Les cartels de la drogue vont s’emparer des partis politiques, financer des campagnes électorales, et ensuite prendre le contrôle de l’exécutif (5). »
  • Le mois qui suivit son départ de la Maison Blanche, M. Clinton gagna autant d’argent qu’au cours de ses cinquante-trois années de vie antérieures. Goldman Sachs le rétribua 650 000 dollars pour quatre discours. Un autre, prononcé en France, lui rapporta 250 000 dollars ; cette fois, c’est Citigroup qui paya. Pour la dernière année du mandat de M. Clinton, le couple avait déclaré 357 000 dollars de revenus ; entre 2001 et 2007, il totalisa 109 millions de dollars.
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  • « Aucun état d’âme » en revanche pour M. Yves Galland, ancien ministre français du commerce, devenu président-directeur général de Boeing France, une entreprise concurrente d’Airbus. Pas d’états d’âme non plus pour Mme Clara Gaymard, épouse de M. Hervé Gaymard, ancien ministre de l’économie, des finances et de l’industrie : après avoir été fonctionnaire à Bercy, puis ambassadrice itinérante déléguée aux investissements internationaux, elle est devenue présidente de General Electric France. Conscience tranquille également pour Mme Christine Albanel qui, durant trois ans, occupa le ministère de la culture et de la communication. Depuis avril 2010, elle dirige toujours la communication... mais celle de France Télécom.
  • La moitié des anciens sénateurs américains deviennent des lobbyistes, souvent au service des entreprises qu’ils ont réglementées. Ce fut également le cas de deux cent quatre-vingt-trois ex-membres de l’administration Clinton et de trois cent dix anciens de l’administration Bush.
  • « Dans les sociétés modernes, résume M. Alain Minc, ancien énarque, conseiller (bénévole) de M. Sarkozy et (stipendié) de plusieurs grands patrons français, l’intérêt général peut être servi ailleurs que dans l’Etat, il peut être servi dans les entreprises (8). »
  • « Une haute bourgeoisie s’est renouvelée, expliquait en 2006 M. François Hollande, alors premier secrétaire du Parti socialiste français, au moment où la gauche arrivait aux responsabilités, en 1981. (...) C’est l’appareil d’Etat qui a fourni au capitalisme ses nouveaux dirigeants. (...) Venus d’une culture du service public, ils ont accédé au statut de nouveaux riches, parlant en maîtres aux politiques qui les avaient nommés (9). »
  • 58 % des Américains ont un investissement direct ou indirect dans les marchés financiers, contre 44 % il y a six ans.
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    "L'insolence des spéculateurs suscite une vive opposition populaire et contraint les gouvernements à prendre quelques distances avec la finance. Le 20 mai, le président Barack Obama a qualifié de « hordes de lobbyistes » les banquiers qui s'opposaient à son projet de réglementation de Wall Street. Ceux qui signent les chèques vont-ils continuer à écrire les lois ? Par Serge Halimi"
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SLR - Tribulations de la LRU : quatre articles renvoyés devant le Conseil Con... - 0 views

  • Le Conseil d’Etat a rendu sa décision le 9 juin. (documents sur SLU). Sont effectivement renvoyés devant le Conseil constitutionnels les quatre articles épinglés par le rapporteur, qui portent sur : le droit de veto du président de l’Université lors du recrutement d’un enseignant-chercheurles comités de sélection (rôle du Conseil scientifique et du président lors de la constitution des comités de sélection)la fixation par le Conseil d’Administration des principes généraux de la répartition des services des enseignants-chercheurs (un des aspects de la fameuse modulation de service) dans lequel est impliqué aussi l’article concernant les Responsabilités et les Compétences élargies (d’où un total de 4 articles).
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