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"Mutations numériques (Éditer, un nouveau métier, partie 2) : une journée professionnelle conçue par Guénaël Boutouillet pour le CRL Pays de Loire, à la BU d'Angers, le 15 décembre 2011. Captations vidéos et montages par Olivier Heinry." Toutes les informations nécessaires suite à cette journée.

"Pour faire suite aux premières rencontres proposées de novembre 2011 à janvier 2012, de nouveaux rendez vous auront lieu entre le 22 novembre 2012 et le 14 février 2013 pour continuer d'explorer les mutations induites par le numérique dans l'univers du livre et de la lecture." Programme complet à cette adresse : http://fr.calameo.com/read/0004181164e7f23dfc34c

"Jean-Michel Salaün propose d'observer le web d'une manière inédite, en le replaçant dans une histoire plus longue, celle du document. Un petit livre court, sans bavardages et extrêmement bien construit. On suit l'histoire du document, d'abord dans l'univers des bibliothèques, puis les mutations au XIXème et XXème siècle quand l'afflux des documents et l'importance du classement s'est posé. Les propos visionnaires de Paul Otlet en 1934 sont assez saisissants. Vu, lu, su, c'est les trois dimensions du document qu'il propose, Vu/ la forme, Lu/ le texte, Su/le médium. Le livre est la continuité de la réflexion autour du groupe de travail Pedauque (voir le livre publié chez C&F Editions). Avec le web et sa courte histoire (moins de vingt ans), deux moments qui se superposent, dans un premier temps le web des documents et des données avec les documents traditionnels issus de la numérisation, puis les néo-documents issus d'un web sémantique, qui sont les documents en mouvement perpétuel."

Le Bouillon des Bibliobsédés évolue ! "Le Bouillon des Bibliobsédés est destiné à tous ceux qui s'intéressent aux apprentissages en réseaux et qui souhaitent mieux comprendre les mutations engendrées par le numérique. Il est proposé par des professionnels de l'information et de la documentation (documentalistes, archivistes, bibliothécaires, journalistes, informaticiens, consultants)."

Conférence de Pascal Desfarges le jeudi 7 juin 2012 à Tours : "Les cultures numériques opèrent des mutations profondes au sein des pratiques et des compétences du bibliothécaire et redéfinissent l'espace même de la médiathèque. A l'heure des nouveaux supports, de la numérisation des contenus en réseau, du web contributif où l'internaute s'organise au sein des médias sociaux, la bibliothèque en tant qu'espace de médiation de contenus se doit d'inventer de nouvelles formes d'interaction avec le lecteur, de nouveaux dispositifs de diffusion du savoir et se positionner dans l'éducation et la sensibilisation aux médias numériques."

"Plus que jamais, la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image vit à l'heure numérique. S'adaptant rapidement aux mutations technologiques, elle fait évoluer ses modes de diffusion, de commercialisation et de communication en fonction des nouveaux outils."

Podcast de la journée du jeudi 7 juin 2012 au CDDP à Tours. "Les cultures numériques opèrent des mutations profondes au sein des pratiques et des compétences du bibliothécaire et redéfinissent l'espace même de la médiathèque. À l'heure des nouveaux supports, de la numérisation des contenus en réseau, du web contributif où l'internaute s'organise au sein des médias sociaux, la bibliothèque en tant qu'espace de médiation de contenus se doit d'inventer de nouvelles formes d'interaction avec le lecteur, de nouveaux dispositifs de diffusion du savoir et se positionner dans l'éducation et la sensibilisation aux médias numériques."

Bref retour de la journée Mutations numériques à Angers, par François Bon. "La complexité, Olivier Tacheau a su nous y embarquer : Un bibliothécaire qui ne serait pas intime avec le numérique aujourd'hui, c'est comme un bibliothécaire qui n'aurait pas aimé les livres il y a 20 ans, ou bien : La bibliothèque peut et doit se faire la Cantine numérique de sa ville."

Commentaires du livre Manuel de la numérisation. "le concept de « numérisation durable » est d'une certaine façon au cœur du manuel. L'idée de ce concept est de fournir les bases pour construire une bibliothèque numérique capable de survivre aux mutations rapides des technologies et usages."

"Les cultures numériques opèrent des mutations profondes au sein des pratiques et des compétences du bibliothécaire et redéfinissent l'espace même de la médiathèque. A l'heure des nouveaux supports, de la numérisation des contenus en réseau, du web contributif où l'internaute s'organise au sein des médias sociaux, la bibliothèque en tant qu'espace de médiation de contenus se doit d'inventer de nouvelles formes d'interaction avec le lecteur, de nouveaux dispositifs de diffusion du savoir et se positionner dans l'éducation et la sensibilisation aux médias numériques." Le jeudi 7 juin 2012 à Tours, journée gratuite sur inscription.

Retour de Thomas Chaimbault sur son intervention lors de la journée "Politiques documentaires jeunesse à l'heure du numérique", en trois parties : un contexte en mutations ; panorama des ressources numériques ; stratégies de mise en œuvre.

"Le gouvernement britannique a lancé, ce 26 septembre, une commission sur la thémathique du prêt de livres numériques au sein des bibliothèques. L'objectif annoncé est de définir une politique nationale pour ce qui concerne une mutation, jugée nécessaire, mais qui ne devrait à terme pas être sans incidences sur les divers acteurs de l'édition littéraire."

"Si la mémoire désigne le phénomène physio-psychologique du souvenir, on entend aussi le terme de « mémoire » dans le sens de trace : l'écrit, l'image sont de la mémoire. La nature du support sur le lequel est inscrit le contenu à mémoriser conditionne l'existence de ce contenu, en détermine les modes d'organisation et les modalités pratiques d'accès. La première fonction de la mémoire est de durer, elle n'est utile à la constitution des savoirs et des connaissances que si elle remplit cette fonction essentielle. L'informatique, notamment l'informatique en réseau, est-elle un bon moyen de mémoriser et de conserver pour l'avenir la mémoire des hommes ? Les actuels développements des réseaux sociaux, des services de stockage et d'accès distants (le cloud), des sources et ressources éphémères soulèvent des problèmes de préservation : comment garantir l'intégrité des données et un accès immuable à ces mêmes données ? Quel(s) rôle(s) les bibliothèques devront-elles, pourront-elles avoir dans les processus techniques de stockage et de communication ? Comment peuvent-elles participer à la réflexion qui nourrit aujourd'hui le débat public sur les données numériques ? Quelle place peuvent-elles avoir également dans le débat citoyen ? Ce sont là des interrogations d'une actualité pressante qu'il convient de préciser et d'examiner."

"J'avais pour ma part été chargé de traiter un sujet directement impacté par ces évolutions : celui du livre numérique en bibliothèque et de la notion problématique de droit de "prêt numérique". Si un équilibre avait pu être trouvé pour la mise à disposition de supports analogiques sur la base d'une licence légale, il peine fortement à se reconstituer pour le livre numérique pour lequel le cadre juridique incertain renvoie les acteurs sur le terrain contractuel."

"Après une orthophoniste et un psychiatre, que l'arrivée des objets connectés a poussés à certaines mutations, c'est au tour d'une bibliothécaire de nous raconter son métier, lui aussi en pleine révolution."

"En 2014, le Web a 25 ans et il est l'un des principaux vecteurs de diffusion des données scientifiques qu'elles soient issues notamment des bibliothèques numériques, des bases de données, ou de publications électroniques. Il est en constante évolution depuis sa création. En effet, s'est superposé à un Web de documents (Web 1.0), devenu plus interactif ou « social » (Web 2.0), un Web de données où les informations sont devenues directement accessibles. Sa dernière grande mutation est en cours et touche l'ensemble des secteurs qu'il irrigue : le Web de données, aussi nommé Web sémantique, est l'utilisation du Web comme espace de partage mais aussi comme lieu de stockage des données. Sa mise en œuvre réinterroge les savoir-faire et les métiers de la recherche scientifique, en particulier en SHS."

Le lundi 4 juin 2012, au Pôle de Lanaud, à Boisseuil (87). Où il sera question de : modèle économique et écosystème du livre numérique ; speed dating entre prestataires, créateurs et éditeurs ; vente de livres sur Internet ; valorisation des fonds des bibliothèques par la numérisation.

"En Norvège, on ne rigole pas avec la conservation du patrimoine. Et comment! Le pays qui a fait naitre la Réserve mondiale de semences du Svalbard - une chambre forte souterraine pour protéger jusqu'à la nuit des temps, ou presque, les semences du monde entier - se lance désormais dans une opération similaire pour son patrimoine littéraire national: une loi vient en effet d'être adoptée pour encadrer la numérisation de l'ensemble des livres en norvégien composant la collection de la Bibliothèque nationale de Norvège. Le tout pour une dématérialisation totale de millions de bouquins, datant du Moyen Âge à aujourd'hui, prévue pour le milieu de 2020. D'ici 6 ans donc, la Norvège souhaite que sa littérature nationale soit accessible numériquement sur n'importe quel outil de lecture et soit également préservée, en format binaire, dans le nuage informatique, tel qu'il existera à ce moment dans l'histoire de l'humanité."

"Nous sommes allés à la bibliothèque Louise Michel, Paris XXème, rencontrer Julien Prost et parler avec lui des bouleversements que subissent ces établissements publics face à l'avènement du numérique. Comment continuer à faire de cet espace un lieu de convivialité, ouvert sur la cité et au service du quartier à l'heure où le livre numérique est rentré dans les foyers ? Quelles sont les transformations du métier même de bibliothécaire aujourd'hui ?"

"En Grande-Bretagne, une étude montre que les nouvelles technologies ne représentent en rien une menace pour les métiers du livre, encore moins pour les bibliothèques. Ce rapport, rendu public le 13 janvier par Roly Keating, directeur général de la British Library lors de l'annonce du plan stratégique de l'institution, avance que "plus nos vies sont basées sur des écrans, plus nous prenons conscience de la valeur des rencontres humaines et des objets manufacturés". Le livre n'aurait donc rien à craindre des smartphones ou tablettes, au contraire. "A une époque où l'accès à la connaissance et à la culture est de plus en plus numérique et virtuel, l'importance des espaces et des expériences physiques de qualité n'a de cesse de s'accroitre", poursuit le document. La British Library, bibliothèque nationale du Royaume-Uni, a ainsi enregistré une hausse de 10 % de fréquentation entre novembre 2013 et octobre 2014, passant de 1,4 million à plus d'1,6 million d'entrées."