Internet a encore frappé ! Aux Etats-Unis, après avoir ravagé l'industrie du disque, la presse écrite et le trafic aérien, voilà qu'on l'accuse d'ôter aux jeunes l'envie d'utiliser une voiture. Car ceux-ci passent de moins en moins leur permis de conduire. Un comble au pays de James Dean !
Il s'agit des supports des formations organisées chez les opérateurs de formation.
Cependant, les modules de formation sont librement accessibles en complément aux formations ou pour entretenir ses compétences.
Le développement actuel des univers virtuels interactifs est le prolongement de travaux de recherche menés dès l’apparition de l’ordinateur autour d’un mythe célèbre : « l’ordinateur c’est l’homme ». Ce mythe apparu aussi bien avec Türing qu’avec la cybernétique ou encore les théories de l’apprentissage de Skinner (enseignement programmé). C’est donc dire qu’il est ancré dans l’esprit humain à l’égal des grands mythes qui traversent l’humanité et déclinés de manière proche au travers des cultures
Si l’ordinateur c’est l’homme, alors l’homme est-il une machine ?
En d’autres termes, en libérant le cerveau des tâches répétitives ou consommatrices d’énergie mentale, il suppose qu’il est alors possible de développer les capacités du cerveau qui vont vers le « plus de complexité »
Le cerveau humain, complexe en lui même aurait commencé à projeter cette complexité dans les techniques (et pas seulement les machines) qu’il développ
Regardons des usagers en activité au long d’une journée, d’une semaine voire davantage et nous pouvons nous apercevoir que l’objet lui même s’est installé dans le prolongement direct de l’activité mentale, qu’elle soit sociale, professionnelle ou affective…
L’homme en externalisant certaines de ses fonctions humaines serait obligé de se « machiniser », en d’autres termes d’utiliser de plus en plus de prothèses pour faire face à la complexité.
En développant les univers virtuels et en les fusionnant de plus en plus avec le réel (de la simulation à la réalité augmentée), nous allons nous retrouver avec un problème éducatif nouveau : situer la part de l’humain dans notre environnement !
L’espace classe est en train lentement d’éclater comme espace-temps d’apprentissage.
Certes le TBI (tableau blanc interactif, ndlr) donne encore du fil à retordre car il est bien centralisateur (de par sa forme même : un écran pour plusieurs). Mais le portable (ordinateur ou smartphone) dans la classe relié au reste du monde va inévitablement questionner la forme scolaire.
Comme de plus ces techniques permettent de plus en plus le lien individuel « homme machine » elles posent aussi au système scolaire la question de sa forme collective.
L’élève est-il une machine ? Va-t-il le devenir dans nos classes ? L’expérience des Landes (rappelons nous l’enquête de l’an passé après huit années de pratique) nous montre que les choses vont lentement, que la technicisation de l’enseignement est un phénomène lent.
Le système scolaire est fortement confronté à la demande de la société au service de laquelle il a été créé
Le pessimiste pourra opter pour la première hypothèse et tenter de freiner, l’optimiste pourra opter pour la deuxième en pensant qu’il peut créer du sens
Or mettre en route ce rôle de questionneur c’est inviter chacun à se mettre en réflexion sur ces évolutions, à accepter la confrontation, la discussion, la co-construction.
Comment continuer à faire appel à la main d’œuvre créative de la seconde économie, tout en tirant partie de la création de valeur propre à l’économie commerciale
«Ces travaux sont protégés par une licence Creative Commons Attribution-Non commerciale. L’attribution signifie que vous devez mettre un lien en dur sur ce billet, partout où cela est possible. Une licence commerciale est également disponible auprès de l’auteur»
La seconde économie pense cela différemment : certains usages devraient être libres, d’autres soumis à autorisation.
Certaines productions culturelles peuvent se faire de façon collaborative dans un mode identique à celui adopté par le logiciel libre – Wikipedia. Mais prouver que cela s’applique à tous les contenus est autrement plus difficile. Reste a prouver qu’il existe véritablement une différence, mais il est important d’avoir cette discussion.
« A part la tarte à la crème balancée par les opérateurs, y a-t-il eu une étude sur les risques de congestion du réseau dits “de plus en plus importants” ? »
« Quand les opérateurs se tirent sur la nouille pour se plaindre de la saturation due à Dailymotion ou Youtube, ils sont en train de se chatouiller pour 1 euro par mois et par abonné ! »
« L’argument de congestion est valable sur le mobile, mais n’autorise pas la discrimination »