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Les organisations à but non-lucratif [NdT: "non-profit" en anglais] font face à des défis similaires aux autres organisations : les vieilles structures ne fonctionnent pas à notre époque, et les nouvelles restent encore à trouver.
Sous cette bannière se regroupe l’ensemble des phénomènes capables de s’organiser spontanément de manière très élaborée, sans intervention d’une intelligence extérieure.
Les 17e, 18e et 19e siècles, époque du triomphe de la mécanique newtonienne furent essentiellement consacrés à l’analyse de la simplicité. Les sciences et les mathématiques de l’époque se chargeaient de comprendre les choses prévisibles, constantes, comme les mouvements des objets sous l’influence des forces physiques.
Le 20e siècle s’est intéressé à la complexité désorganisée : le hasard, les statistiques…
Le 21e siècle, lui, se heurte à la complexité organisée. Celle justement qui se caractérise par la constitution des réseaux.
la théorie des réseaux, notamment l’idée des “petits mondes” qui montre comment un certain type de connectivité peut très facilement permettre une mise en relation globale de tous ces éléments (la fameuse notion des “six degrés de séparation”)
“Le cerveau est un réseau constitué de neurones reliés par des axones ; la cellule est un réseau de molécules reliées par des produits chimiques ; les sociétés humaines sont constituées d’individus reliés par des relations amicales, familiales, professionnelles ; les écosystèmes entiers sont des réseaux d’espèces connectées par diverses interactions comme la chaine alimentaire
la conviction qu’il existe un “Monde des Idées” donnant forme à l’ensemble des phénomènes
Cette croyance selon laquelle la productivité et l’isolement sont importants dans le travail ne remonte pourtant qu’à la révolution industrielle avec l’invention des lieux de production spécialisée, “quand nous sommes passés du moment où les gens étaient payés pour le produit qu’il fabriquait au temps passé à le fabriquer”. “Cette transformation a introduit le problème de l’attention au travail”, explique Stefana Broadbent. “C’est à partir de là qu’on a inventé des systèmes de contrôle de l’attention des gens, en transformant les environnements de travail, en introduisant des superviseurs, des agents de maîtrise chargés de contrôler le travail des autres.”
On a la même chose dans le système éducatif : on apprend aux enfants à se concentrer , ce sur quoi se concentrer, ce qui vaut la peine de se concentrer. Il y a beaucoup de discussions et de confusions sur la question de l’attention, estime la chercheuse. “La façon de gérer la complexité et l’attention s’appuie sur l’idée que les gens peuvent la gérer de façon individuelle, que c’est un processus individuel qui s’appuie sur la volonté de chacun. Or, j’aimerais vous montrer que l’attention est un processus social plus qu’individuel.”
A l’opposé, l’encyclopédie Wikipédia, ou encore le Couchsurfing (ce site par lequel des gens prêtent leurs canapés à des voyageurs du monde entier), montre à quel point les gens ont envie de partager, et besoin de s’entraider.
on ne surveille pas comment ils gèrent leur temps. Il y a une rupture sociale considérable dans la gestion de l’attention, liée à la confiance.
Le contrôle de l’attention des gens est pourtant voué à l’échec, même si beaucoup d’entreprises continuent à le faire
L’environnement de travail réduit le niveau d’implication des gens. L’automatisation implique des travaux de plus en plus dénués de sens avec des fonctions limitées. On demande à bien des employés de concentrer leur attention sur des tâches sans sens et répétitives et on sait qu’on a du mal à concentrer son attention quand on s’ennuie…
“on peut se demander si la division arbitraire entre le monde privé et professionnel est une si bonne chose. Chacun sait qu’il est important d’avoir des moments de contacts avec les siens dans la journée. Ce n’est pas un choix indivuel, mais bien souvent un choix social imposé par nos représentations
“La multiplication des caméras de surveillance et des politiques de surveillance augmente plutôt qu’elle ne diminue le problème. Or, les gens trouveront toujours une colonne pour se cacher et faire ce qui est interdit. Le problème n’est pas tant d’utiliser un dispositif électronique pour se distraire, mais de concevoir des environnements qui évitent un ennui massif et qui limitent les distractions. Les mobiles, comme l’internet, ou la nicotine peuvent être un bouc-émissaire facile. mais au final, le véritable défi est de savoir comment concevoir des environnements de travail plus chargé de sens
“la collaboration de masse va bouleverser l’organisation des gouvernements”. Aujourd’hui, il continue à tracer cette voie mêlant entraide mutuelle, socialisation et participation à la vie de la communauté.
Les supermarchés ne sont pas aussi sociaux que les marchés, et les écrans de télévision, les lotissements, les immeubles, ont souvent tendance à isoler les gens, à les anonymiser, à casser les mécanismes d’entraide, d’apprentissage et d’échanges d’antan.
Ceux qui ont un statut plus élevé s’attendent à recevoir l’attention des autres et ceux qui ont un statut plus bas doivent porter de l’attention. Mon expérience d’observation des gens sur leurs lieux de travail montre qu’on contrôle la gestion de l’attention des employés de bas niveau, alors qu’on fait confiance aux cadres et dirigeant
L’internet est un formidable vecteur de socialisation, estime Ivo Gormley, pour qui “nous avons besoin de nouveaux formats d’entraide mutuelle, et de faire revivre les anciens, nous devons remettre ça dans le courant mainstream” :
Lorsqu’un système donne aux gens la possibilité d’agir de manière positive, ils le font avec plaisir, s’y connectent sur la base de similitudes importantes, pas seulement pour faire le bien, mais aussi de manière très individualiste, parce qu’ils ont besoin d’aide, de trouver des gens dans la même situation.
Pour Ivo Gormley, si le 20e siècle semble avoir donné raison à Thomas Hobbes, les nouvelles formes de sociabilité et d’entraide mutuelle que l’on voit poindre, notamment via le Net, nous renvoient plutôt à Kropotkine. Et nous aurions probablement beaucoup à gagner à tenter de reconcevoir nos relations, et nos actions, afin de remettre l’entraide mutuelle au coeur des processus.
La veille, qui consiste globalement à mettre en
surveillance des sources afin d’obtenir des informations nécessaires à la prise de décision, est un processus dont l’appellation est devenue générique, englobant un ensemble d’autres processus
parfois distincts. Même si complémentaire, la recherche d’informations ne nécessite pas les mêmes approches (méthodologies, outils, processus) que la veille. Nous allons ici voir les différences
entre ces deux concepts/processus.
Il est de plus en plus courant de lire et d’entendre parler de méthodologies de veille, qui souvent font allusions au fameux cycle du
renseignement, à savoir la définition des besoins, la collecte, l’analyse et la diffusion de l’information
l’un des objectifs d’une veille est la collecte (automatisée)
d’informations
stocker de manière efficace les résultats afin de pouvoir ensuite s’y reporter en
analyse, et/ou répondre à une question précise quelques temps après
Sources statiques VS Sources mouvantes
: dans une veille
concurrentielle (par exemple) il est utile de repérer les sources intéressantes (sites des concurrents) pour les mettre en surveillance
le blog qui aura le lundi traité d’un sujet en rapport avec votre organisation ne sera peut-être pas le même que celui qui en parlera le mercredi
Chercher un signal dans les résultats VS Chercher des résultats à partir d'un signal
la veille permet donc de collecter et de stocker un certain volume d’informations. Sans revenir sur la définition même de la veille, l’objectif de cette collecte est de pouvoir ensuite rechercher
des signaux pouvant bousculer la stratégie de l’organisation
A l’inverse, la recherche d’informations part souvent d’un signal précis (qui peut
d’ailleurs être issu de la veille) et qui nécessite un approfondissement
Provoquer le
questionnement VS Répondre à une question
lorsque l’on met en place un système de veille automatisée il est courant (et conseillé) de mettre en place un
ensemble de filtres (sur les mots-clés, les sources, etc.)
Réduire avant
d'analyser VS Analyser
pour réduire
En recherche d’informations, au contraire, il
faut tout d’abord analyser le résultat que l’on a trouvé (même rapidement) avant de le sélectionner pour une analyse plus poussée ou pour répondre à la question posée
Long terme
VS Court terme
Technologie de
collecte et d'indexation VS Technologie de crawl/recherche
Pour la veille, il sera utile d’avoir
un outil d’agrégation de flux RSS, qui permet d’affiner sa collecte (filtres), et qui surtout permet une indexation rapide et ergonomique (tags, filtres de recherches internes, etc.) des
résultats
Pour la recherche d’informations, ce sera la capacité de recherche (de « crawl ») de l’outil, le volume et la diversité des sources qu’il peut scanner qui seront le plus
important
Google, Twitter Search, etc.), tandis qu’il faut souvent aller chercher dans des plateformes payantes pour obtenir
une technologie de collecte, de tri et d’indexation efficac
Méthodes
documentaires VS Méthodes d'investigation
la veille nécessite plus de méthodes issues des sciences de la documentation que la recherche d’informations.
En e-réputation, la veille est nécessaire pour surveiller des mots-clés précis, ou
des sources (sites, communautés, comptes, etc.) actives sur les thématiques liées à l’organisation. De même, la veille permet de repérer des signaux qui seront les déclencheurs d’actions de
communication (ou autre).
La recherche d’informations est quant à elle nécessaire dans un processus de
veille : avant la mise en surveillance pour repérer les sources sur lesquelles veiller (sourcing), ensuite lors de l’analyse pour approfondir certains résultats, intégrer de nouvelles
sources, etc.
des veilleurs qui cherchent on en trouve, mais des veilleurs qui trouvent on en cherche