« A part la tarte à la crème balancée par les opérateurs, y a-t-il eu une étude sur les risques de congestion du réseau dits “de plus en plus importants” ? »
« Quand les opérateurs se tirent sur la nouille pour se plaindre de la saturation due à Dailymotion ou Youtube, ils sont en train de se chatouiller pour 1 euro par mois et par abonné ! »
« L’argument de congestion est valable sur le mobile, mais n’autorise pas la discrimination »
Le développement actuel des univers virtuels interactifs est le prolongement de travaux de recherche menés dès l’apparition de l’ordinateur autour d’un mythe célèbre : « l’ordinateur c’est l’homme ». Ce mythe apparu aussi bien avec Türing qu’avec la cybernétique ou encore les théories de l’apprentissage de Skinner (enseignement programmé). C’est donc dire qu’il est ancré dans l’esprit humain à l’égal des grands mythes qui traversent l’humanité et déclinés de manière proche au travers des cultures
Si l’ordinateur c’est l’homme, alors l’homme est-il une machine ?
En d’autres termes, en libérant le cerveau des tâches répétitives ou consommatrices d’énergie mentale, il suppose qu’il est alors possible de développer les capacités du cerveau qui vont vers le « plus de complexité »
Le cerveau humain, complexe en lui même aurait commencé à projeter cette complexité dans les techniques (et pas seulement les machines) qu’il développ
Regardons des usagers en activité au long d’une journée, d’une semaine voire davantage et nous pouvons nous apercevoir que l’objet lui même s’est installé dans le prolongement direct de l’activité mentale, qu’elle soit sociale, professionnelle ou affective…
L’homme en externalisant certaines de ses fonctions humaines serait obligé de se « machiniser », en d’autres termes d’utiliser de plus en plus de prothèses pour faire face à la complexité.
En développant les univers virtuels et en les fusionnant de plus en plus avec le réel (de la simulation à la réalité augmentée), nous allons nous retrouver avec un problème éducatif nouveau : situer la part de l’humain dans notre environnement !
L’espace classe est en train lentement d’éclater comme espace-temps d’apprentissage.
Certes le TBI (tableau blanc interactif, ndlr) donne encore du fil à retordre car il est bien centralisateur (de par sa forme même : un écran pour plusieurs). Mais le portable (ordinateur ou smartphone) dans la classe relié au reste du monde va inévitablement questionner la forme scolaire.
Comme de plus ces techniques permettent de plus en plus le lien individuel « homme machine » elles posent aussi au système scolaire la question de sa forme collective.
L’élève est-il une machine ? Va-t-il le devenir dans nos classes ? L’expérience des Landes (rappelons nous l’enquête de l’an passé après huit années de pratique) nous montre que les choses vont lentement, que la technicisation de l’enseignement est un phénomène lent.
Le système scolaire est fortement confronté à la demande de la société au service de laquelle il a été créé
Le pessimiste pourra opter pour la première hypothèse et tenter de freiner, l’optimiste pourra opter pour la deuxième en pensant qu’il peut créer du sens
Or mettre en route ce rôle de questionneur c’est inviter chacun à se mettre en réflexion sur ces évolutions, à accepter la confrontation, la discussion, la co-construction.
Génial, j'en cherchais justement hier, punaise! Vous tapez l'intitulé d'un icône, Twitter par exemple et zou, le générateur vous sort une série d'icônes! Super pratiques!
«Le Web 1.0 désigne les pages en code HTML et le Web 2.0 est celui des sites interactifs comme les blogues, les pages Wiki ou les sites de réseautage personnel tel Facebook, explique Alexandre Cayla-Irigoyen. Le Web 3.0 sera quant à lui sémantique, c'est-à-dire que, au lieu de simplement montrer le contenu de la page, il pourra en comprendre le sens et faire des liens avec de l'information de même nature se trouvant ailleurs sur le réseau Internet.»
Le travail réel des enseignants reste mystérieux, dans la mesure où bien peu de classes s'ouvrent aux observateurs. Certes, la recherche en éducation produit une abondante littérature et, à l'autre bout de la chaîne, les enseignants eux-mêmes n'hésitent pas à livrer leurs "recettes" à leurs collègues, surtout depuis la généralisation de l'utilisation des outils de publication numériques.
Ils ont effectivement découvert que la réflexion collective pouvait, dans certains cas, se montrer supérieure à celle des individus. Mais cela n’est pas automatique ; les performances des groupes peuvent connaître jusqu’à 30 à 40% de variations.
Première surprise, la “bonne ambiance” importe peu. La motivation des participants n’est pas non plus fondamentale, ni le niveau intellectuel des individus impliqué
Autre paramètre important : dans les groupes les plus efficaces, les participants tendaient à se partager plus ou moins équitablement le temps de paroles. On n’y trouvait pas une monopolisation de la parole par une minorité des membres.
la “sensibilité sociale” des participants, sensibilité sociale qui a été calculée en soumettant chaque sujet au test de “lecture de l’esprit dans les yeux”. Autrement dit, la facilité qu’à un sujet à déduire l’état émotionnel d’autrui en observant son regard
Les trois facteurs qui auraient effectivement joué sont
Enfin, troisième facteur, et non le moindre : le succès d’un groupe était corrélé au nombre de femmes y participant.
C’est donc bel et bien l’intelligence émotionnelle de ses membres qui apparait comme l’ingrédient fondamental au succès d’un groupe. Cette recherche nous montre à quel point la nature de la collaboration est avant tout physique, incarnée dans le corps.
L’intelligence collective, de même, devrait beaucoup au corps. Elle ne saurait se réduire à une pure communion platonicienne des esprits…
Qu'entend-on généralement par "intelligence collective" ? Pour le monde du web, la messe est dite : c'est le produit émergent de l'interaction entre plusieurs milliers, voire millions d'individus, certains ne partageant avec les autres qu'une quantité minimale de leur réflexion (c'est la théorie du surplus cognitif chère à Clay Shirky, comme il l'a développe dans on livre éponyme ou chez TED). Et bien entendu, c'est le web lui-même qui est le média de choix de cette intelligence collective.
Donc, comme les autres dépendances potentielles, l'école doit agir pour tenter de les prévenir.
Communiquer avec ses proches
Les TIC ne sont pas LA seule source au problème.
«Netiquette»
Comme pour toutes les technologies, l'utilisation responsable des TIC doit être une autre cible. Mais ça ne tombera pas du ciel, ça doit être appris, expliqué, régulé, alouette...
TIC = oxygène pour les jeunes
Selon moi, dépasser les limites pour éduquer aux limites est une mauvaise stratégie
Le jeu augmente l'engagement des élèves dans la tâche.
Les TIC (la technologie) ne sont pas bonnes ou mauvaises. Elles sont puissantes.
Et comme pour tout outil puissant, ça prend des humains préparés/formés pour les utiliser adéquatement. L'école doit absolument prendre sa place dans cette formation, car sinon ce sont des ti-zamis qui s'en occuperont.
Une des bonnes fonctions des TIC est de pouvoir les éteindre.
"extrait des travaux de thèse (en cours) de Paola Costa " Le cahier de textes numérique dans l'enseignement secondaire français : entre gestion et pédagogie, les enjeux d'un objet frontière » sous la direction de D.Peraya et C.Rizza"