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tangi bertin bertin

Embrasser la complexité « InternetActu.net - 1 views

  • Sous cette bannière se regroupe l’ensemble des phénomènes capables de s’organiser spontanément de manière très élaborée, sans intervention d’une intelligence extérieure.
  • Les 17e, 18e et 19e siècles, époque du triomphe de la mécanique newtonienne furent essentiellement consacrés à l’analyse de la simplicité. Les sciences et les mathématiques de l’époque se chargeaient de comprendre les choses prévisibles, constantes, comme les mouvements des objets sous l’influence des forces physiques.
  • Le 20e siècle s’est intéressé à la complexité désorganisée : le hasard, les statistiques…
  • ...18 more annotations...
  • Le 21e siècle, lui, se heurte à la complexité organisée. Celle justement qui se caractérise par la constitution des réseaux.
  • la théorie des réseaux, notamment l’idée des “petits mondes” qui montre comment un certain type de connectivité peut très facilement permettre une mise en relation globale de tous ces éléments (la fameuse notion des “six degrés de séparation”)
  • “Le cerveau est un réseau constitué de neurones reliés par des axones ; la cellule est un réseau de molécules reliées par des produits chimiques ; les sociétés humaines sont constituées d’individus reliés par des relations amicales, familiales, professionnelles ; les écosystèmes entiers sont des réseaux d’espèces connectées par diverses interactions comme la chaine alimentaire
  • la conviction qu’il existe un “Monde des Idées” donnant forme à l’ensemble des phénomènes
  • Cette croyance selon laquelle la productivité et l’isolement sont importants dans le travail ne remonte pourtant qu’à la révolution industrielle avec l’invention des lieux de production spécialisée, “quand nous sommes passés du moment où les gens étaient payés pour le produit qu’il fabriquait au temps passé à le fabriquer”. “Cette transformation a introduit le problème de l’attention au travail”, explique Stefana Broadbent. “C’est à partir de là qu’on a inventé des systèmes de contrôle de l’attention des gens, en transformant les environnements de travail, en introduisant des superviseurs, des agents de maîtrise chargés de contrôler le travail des autres.”
  • On a la même chose dans le système éducatif : on apprend aux enfants à se concentrer , ce sur quoi se concentrer, ce qui vaut la peine de se concentrer. Il y a beaucoup de discussions et de confusions sur la question de l’attention, estime la chercheuse. “La façon de gérer la complexité et l’attention s’appuie sur l’idée que les gens peuvent la gérer de façon individuelle, que c’est un processus individuel qui s’appuie sur la volonté de chacun. Or, j’aimerais vous montrer que l’attention est un processus social plus qu’individuel.”
  • A l’opposé, l’encyclopédie Wikipédia, ou encore le Couchsurfing (ce site par lequel des gens prêtent leurs canapés à des voyageurs du monde entier), montre à quel point les gens ont envie de partager, et besoin de s’entraider.
  • on ne surveille pas comment ils gèrent leur temps. Il y a une rupture sociale considérable dans la gestion de l’attention, liée à la confiance.
  • Le contrôle de l’attention des gens est pourtant voué à l’échec, même si beaucoup d’entreprises continuent à le faire
  • L’environnement de travail réduit le niveau d’implication des gens. L’automatisation implique des travaux de plus en plus dénués de sens avec des fonctions limitées. On demande à bien des employés de concentrer leur attention sur des tâches sans sens et répétitives et on sait qu’on a du mal à concentrer son attention quand on s’ennuie…
  • “on peut se demander si la division arbitraire entre le monde privé et professionnel est une si bonne chose. Chacun sait qu’il est important d’avoir des moments de contacts avec les siens dans la journée. Ce n’est pas un choix indivuel, mais bien souvent un choix social imposé par nos représentations
  • “La multiplication des caméras de surveillance et des politiques de surveillance augmente plutôt qu’elle ne diminue le problème. Or, les gens trouveront toujours une colonne pour se cacher et faire ce qui est interdit. Le problème n’est pas tant d’utiliser un dispositif électronique pour se distraire, mais de concevoir des environnements qui évitent un ennui massif et qui limitent les distractions. Les mobiles, comme l’internet, ou la nicotine peuvent être un bouc-émissaire facile. mais au final, le véritable défi est de savoir comment concevoir des environnements de travail plus chargé de sens
  • “la collaboration de masse va bouleverser l’organisation des gouvernements”. Aujourd’hui, il continue à tracer cette voie mêlant entraide mutuelle, socialisation et participation à la vie de la communauté.
  • Les supermarchés ne sont pas aussi sociaux que les marchés, et les écrans de télévision, les lotissements, les immeubles, ont souvent tendance à isoler les gens, à les anonymiser, à casser les mécanismes d’entraide, d’apprentissage et d’échanges d’antan.
  • Ceux qui ont un statut plus élevé s’attendent à recevoir l’attention des autres et ceux qui ont un statut plus bas doivent porter de l’attention. Mon expérience d’observation des gens sur leurs lieux de travail montre qu’on contrôle la gestion de l’attention des employés de bas niveau, alors qu’on fait confiance aux cadres et dirigeant
  • L’internet est un formidable vecteur de socialisation, estime Ivo Gormley, pour qui “nous avons besoin de nouveaux formats d’entraide mutuelle, et de faire revivre les anciens, nous devons remettre ça dans le courant mainstream” :
  • Lorsqu’un système donne aux gens la possibilité d’agir de manière positive, ils le font avec plaisir, s’y connectent sur la base de similitudes importantes, pas seulement pour faire le bien, mais aussi de manière très individualiste, parce qu’ils ont besoin d’aide, de trouver des gens dans la même situation.
  • Pour Ivo Gormley, si le 20e siècle semble avoir donné raison à Thomas Hobbes, les nouvelles formes de sociabilité et d’entraide mutuelle que l’on voit poindre, notamment via le Net, nous renvoient plutôt à Kropotkine. Et nous aurions probablement beaucoup à gagner à tenter de reconcevoir nos relations, et nos actions, afin de remettre l’entraide mutuelle au coeur des processus.
tangi bertin bertin

Analyse des recherches sur les TICE - 1 views

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    6) Conclusions a) Quel est l'impact de l'usage des TICE au collégial ? Si l'on adopte exclusivement le critère de la hausse des taux de réussite, la recherche fondée sur des données quantitatives, effectuée dans les 7 dernières années, n'a pas établi un lien de causalité entre TICE et hausse des notes au bulletin. b) Les chercheurs en pédagogie s'entendent généralement pour dire que ce sont les stratégies pédagogiques qui devraient retenir l'attention quand il est question de l'usage des TICE. Le véritable problème consiste à déterminer quelles sont les conditions d'une intégration réussie des nouvelles technologies, le concept de réussite comportant plusieurs dimensions. c) La réflexion sur les nouvelles méthodes d'inspiration socioconstructiviste ou d'apprentissage actif et collaboratif (active learning) semblent produire des résultats spectaculaires sur la réussite et la motivation, et, pour cette raison, elles méritent de faire l'objet d'une large débat dans la communauté collégiale. d) Il faut éviter, en ce qui concerne les enseignants déjà acquis à l'usage des TICE et fort enthousiastes, qu'ils deviennent technocentristes, c'est-à dire « des personnes qui peuvent difficilement s'empêcher de conclure que les TIC sont le " remède " à la majorité des maux que connaît l'école de nos jours » (Viau 2005, p. 3). e) Compte tenu de l'environnement numérique dans lequel les élèves évoluent, la problématique de l'usage pertinent des TICE devra sans cesse faire l'objet de recherches, de discussions, de réflexions et les expériences novatrices devraient être soutenues par le collège. Le constat du CEFRIO doit interpeller la communauté collégiale : « Les TIC sont omniprésentes dans la vie des élèves et des étudiants du Québec : ceux-ci s'en servent continuellement pour se divertir, pour communiquer avec leurs amis ou pour faire leurs devoirs. En fait, les T
gruet isabelle

Blog enseignant des maths » Problèmes ouverts et d'estimations - 0 views

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    des pbs "vacances"en vidéo
Emilie Bouvrand

Analyse des recherches sur les TICE - 0 views

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    Dans le cadre d'un projet de recherche et de développement pédagogique, réalisé au cours de la session d'hiver 2011, le problème de l'impact des TICE au collégial a été examiné. Au début de la recherche, c'est l'existence démontrable ou non d'un lien causal entre l'usage des TICE par les enseignants et le taux de réussite des élèves qui a d'abord retenu l'attention
tangi bertin bertin

«L'homo interneticus» restera-t-il «l'homo sapiens» ? - 9 views

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    super intéressant. J'ai lu un livre de Jack Goody : la raison graphique qui m'a servi pour cette fiche de lecture : http://www.calameo.com/read/000303169844880b38775. Une idée intéressante est que grâce à l'écriture l'humain se trouvant libéré du problème de mémorisation a vu accroitre son champs d'activité critique et à évolué lentement vers la rationalité, l'attitude sceptique vers : la pensée logique... Aujourd'hui je pense que le web2.0 nous libère notamment de contraintes organisationnelles et temporelles pour accroitre nos compétences collaboratives...
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    Mais j'ai l'impression que ça mène à quelques problèmes de mémoire ... et d'approfondissement :)
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    Oui, c'est d'ailleurs ce qui inquiète Nicolas Carr dans son ouvrage. On délègue la mémoire à nos machines. On délègue même nos capacités d'orientation (gps...). J'ai l'impression qu'aujourd'hui l'enjeu est plus de savoir ou trouver l'info qd on en a besoin plutôt que de la stocker dans nos petites têtes, on travail à flux tendu. A l'extrême ca peut être dangereux, mais finalement il nous faut qd même de la mémoire ne serait ce que pour savoir ou chercher l'info, mais cette mémoire ne concerne plus la donnée elle-même, elle concerne le support de stockage...a méditer...
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    Je me demande si cela à long terme ne va pas changer notre structuration du cerveau au niveau des terminaisons et des neurones...à méditer...
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    Justement c'est ce dont parle Nicolas Carr ;), le livre est en anglais mais l'auteur du blog fait un bon résumer ;).
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    En effet notre petit cerveau semble un autre article sur le sujet : http://www.mikiane.com/node/2010/06/19/comment-le-web-a-chang-mon-cerveau
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    Merci Tangi, c'est vraiment un sujet passionnant cette histoire de cerveau en évolution...j'adore ;)
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    Moi j'ai peur un peu... :-)
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    le multitasking rendrait idiot : ...http://www.slate.fr/lien/26085/multitasking-rend-idiot.
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    je comprend mieux le comportement des filles :) [troll off]
tangi bertin bertin

Management intergénérationnel et Spirale dynamique | Generation Y 2.0 - 1 views

  • L’évolution de l’Humanité peut-être décomposé en plusieurs « niveaux d’existence ». Chaque niveau d’existence repose sur une valeur profonde adoptée par l’Homme pour s’adapter aux conditions de vie qu’il rencontre.
  • La transition d’un niveau d’existence à un autre se fait généralement lorsque la solution devient le problème, lorsque ce qui était du confort devient de l’inconfort (le problème, c’est l’excès de la solution précédente !)
  • L’évolution des niveaux d’existence se produit par un effet de balancier qui se fait sur deux axes : l’un est « centré sur soi », l’autre est « centré sur le collectif ».
  • ...10 more annotations...
  • Le niveau Bleu :
  • Apparu il y a environ 6.000 ans, ce niveau d’existence repose sur une vision qui est que « le monde est contrôlé par une vérité ultime qui punit et éventuellement récompense ».
  • Le niveau Orange :
  • Apparu il y a environ 600 ans, ce niveau d’existence repose sur une perception du monde comme étant « un endroit plein de ressources et d’occasions de se créer une vie plus prospère ».
  • Conscient des limites des périodes Bleu et Orange, l’être humain accepte donc de nouveau de se  « centrer sur le collectif», mais il veut en revanche en avoir le bénéfice tout de suite et il pense le trouver sous la forme de relations harmonieuses pour soi au sein d’une communauté… (Deviens mon ami Facebook, consulte un psy, protège la planète !…)
  • Le niveau Vert :
  • Apparu il y a environ 90 ans, ce niveau d’existence est basé sur une vision du monde comme étant « un habitat commun de l’humanité ».
  • La pertinence et l’originalité de ce modèle multiculturel et multidimensionnel peut s’appliquer à  Une nation, une organisation : une entreprise, une personne.
  • La connaissance de ce modèle offre de nouvelles perspectives d’analyse : les comportements attribués à une génération ne seraient  pas exclusivement liés à l’appartenance à une classe d’âge mais à un système de valeurs sociétales qui évolue en fonction de nouvelles conditions de vie.
  • Aussi, ce qui semble porté par la génération Y peut constituer un apprentissage pour les plus anciens qui doivent apprendre à désapprendre ou relativiser les croyances et valeurs ancrées lors des niveaux d’existence bleu et orange.
Emilie Bouvrand

Thinking Blocks - Addition and Subtraction Tutorial - 0 views

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    Modéliser ses problèmes en mathématique (primaire).
Emilie Bouvrand

Les plates-formes : une réponse aux problèmes de l'enseignement/apprentissage... - 0 views

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    Un compte-rendu de recherche sur l'usage des plate-formes dans les universités pour l'enseignement de langue.
tangi bertin bertin

Les vraies ruptures d'Internet, par Serge Soudoplatoff - Fabrique de sens - 0 views

  • Quand on partage un bien matériel il se divise, je prends une pizza je la divise en quatre chacun a un quart de pizza. Quand on partage un bien immatériel, il se multiplie.
  • Pour moi la plus belle analogie à Internet, c’est l’invention de l’alphabet
  • Mettez-vous à -2000, -1500 quelqu’un arrive et vient vous expliquer qu’il faut arrêter de dessiner un arbre et qu’il faut passer par une horrible abstraction, qui est un ensemble de symboles : A R B R E ou l’équivalent de l’époque. Est-ce que vous vous imaginez la résistance au changement ?
  • ...32 more annotations...
  • Socrate qui en rajoute une couche : « L’écrit ne véhicule pas la connaissance mais l’illusion de la connaissance »
  • Internet, pour comprendre sa naissance, c’est plutôt ce que l’on appelle l’innovation par percolation
  • C’est-à-dire que des gens font des papiers, inventent des choses, puis dans un autre coin d’autres personnes sont quelque part un peu sur les mêmes idées, inventent aussi d’autres choses et puis un jour ces gens se rencontrent et disent : tiens, c’est amusant, on est sur les mêmes idées
  • 1961, un papier extrêmement théorique d’un étudiant du MIT, Kleinrock, qui dit : si je veux que deux ordinateurs communiquent entre eux, quel protocole dois-je utiliser ?
  • Vous voyez, déjà, on abandonne l’idée d’une certaine forme de centralisation et déjà on passe tout de suite par une descente de l’intelligence dans le conducteur du camion
  • 1962, un autre article du MIT, celui-ci très sociologique, d’une espèce de galaxie interconnectée où les gens s’échangeraient des documents, des informations etc
  • 1964, un autre étudiant qui fait sa thèse sur justement la construction d’un réseau, qui serait maillé, qui ne serait pas du tout centralisé et qui montre qu’un réseau maillé est beaucoup plus résistant à une attaque qu’une autre forme de réseau
  • « Nous rejetons les rois, les présidents et le vote, nous croyons au consensus grossier et aux bouts de codes qui marchent »
  • le troisième niveau : tout le monde sait que les autres savent
  • Il ne faut pas s’étonner si aujourd’hui il y a des gens qui écrivent dans Wikipédia entre 10h du soir et 2h du matin, ce sont des passionnés en réseau.
  • premièrement Al Gore, vice-président des États-Unis fait son « Livre blanc », dans lequel il dit : nous allons interconnecter les écoles, les hôpitaux, les administrations
  • Tim Berners-Lee à Genève invente le web. Et le web prend tellement d’importance qu’aujourd’hui tout le monde confond Internet le web
  • Le web n’est qu’une partie d’Internet. Quand on fait du Skype, on ne fait pas du web. Mais pourtant aujourd’hui, c’est tellement important que tout le monde confond Internet et le web
  • Donc, on peut se poser la question, finalement un mode de gouvernance en réseau, sans chef, avec des passionnés qui s’échangent entre eux, a réussi à interconnecter un quart de la population en moins de 20 ans, je pense que le résultat mérite que l’on s’y arrête quelque peu.
  • Internet, il n’y a pas de chef. Internet, il faut comprendre que c’est des conglomérats de passionnés en réseau qui finalement font ça, je ne vais pas dire pour la beauté du geste, mais par passion
  • Premier thème, la valeur est dans le réseau aujourd’hui
  • Il y a trois niveaux de connaissance, quand on fait de l’informatique théorique. Premier niveau, la connaissance individuelle, je sais. Quelqu’un sait, un ingénieur savait qu’il y avait un problème.
  • Le deuxième niveau, c’est la connaissance collective, tout le monde sait, et ça, c’est la grande force des médias, la presse, la radio, la télévision, de monter du niveau 1 au niveau 2
  • Moi, ce que je dis c’est qu’Internet n’a rien inventé. En revanche, Internet a permis à des formes sociales qui préexistaient de se développer.
  • dans le domaine économique
  • Deuxième domaine
  • « Le mendiant et le restaurateur ». Le mendiant arrive prêt d’un restaurant, ça sent bon mais il n’a pas d’argent, il ne peut pas rentrer. Le restaurateur est furieux, commence à vouloir jeter le mendiant et lui demande de payer. L’affaire va devant le juge. Le mendiant dit : monsieur le juge, je n’ai pas mangé, donc je n’ai pas à payer. Le restaurateur dit : il n’a pas mangé mais il a humé, or l’odeur comme la saveur est le résultat de mon expertise, donc il doit payer.
  • . La chute, vous la connaissez peut-être, elle est magnifique : le juge écoute les parties, se tourne vers le mendiant et lui dit : as-tu pièce de monnaie ? Le mendiant dit : j’ai perdu, j’en ai une. Donne-là moi, dit le juge. Il prend la pièce de monnaie, se tourne vers le restaurateur, fait tinter la pièce, ding-ding-ding, tu as entendu, tu es payé. Il rend la pièce de monnaie au mendiant. Quelque part, je me dis qu’il a fait l’équivalent d’un fichier MP3, il a mis de la valeur dans un son.
  • Je vous annonce qu’il existe une entreprise américaine qui donne son cœur de métier et qui ne se rémunère qu’à la marge, sur des produits annexes. Si je vous dis que cette entreprise fait 21 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 6 milliards de dollars de marges, vous aurez compris qu’il s’agit de Google. Si demain Google fait payer son cœur de métier, Google disparaît. Donc, vous voyez, on est dans des modèles économiques qui sont très innovants.
  • Aujourd’hui, Internet c’est la valeur d’usage qui fait le prix.
  • Et troisième forme, qui est très intéressante, c’est ce que j’appelle le co-design, le client, le citoyen, le consommateur ne veut plus consommer bêtement les produits et les services et veut de plus en plus faire partie de la conception de ces produits et de ces services
  • Finalement, un modèle où les clients sont en réseau, les frontières de l’entreprise sont poreuses et où l’entreprise reste sous une forme verticale, ce n’est pas un modèle soutenable. Et ce qui se passe dans le monde de l’entreprise et vrai aussi dans le monde de la politique, est vrai dans tout un tas d’autres modèles.
  • Donc, finalement, qu’est-ce que c’est qu’Internet ? D’abord, ce n’est pas la télévision, c’est un réseau, c’est une communauté
  • Avec Internet, nous retrouvons la place du marché du villag
  • Avec Internet, nous retrouvons les phénomènes tribaux, la tribu devient quelque chose d’important, la marque devient quelque chose d’important sauf que jusqu’à présent nous n’avions pas la technologie qui nous permettait finalement d’échanger et d’avoir cette espèce de gigantesque réseau qui unit un peu tous les individus
  • Donc, finalement le RER ne sert pas du tout à raccourcir le temps de trajet, le RER sert à agrandir la ville
  • En revanche, ce qui a énormément changé depuis le Moyen-âge, c’est que la quantité d’interactions, pendant cette 1h30, a explosé. Nous avons des textos, nous regardons nos E-Mails, nous avons des télévisons, nous voyons plein de choses.
tangi bertin bertin

Entre réel et virtuel, les limites de la vie… à l'école » Article » OWNI, Dig... - 0 views

  • Le développement actuel des univers virtuels interactifs est le prolongement de travaux de recherche menés dès l’apparition de l’ordinateur autour d’un mythe célèbre : « l’ordinateur c’est l’homme ». Ce mythe apparu aussi bien avec Türing qu’avec la cybernétique ou encore les théories de l’apprentissage de Skinner (enseignement programmé). C’est donc dire qu’il est ancré dans l’esprit humain à l’égal des grands mythes qui traversent l’humanité et déclinés de manière proche au travers des cultures
  • Si l’ordinateur c’est l’homme, alors l’homme est-il une machine ?
  • En d’autres termes, en libérant le cerveau des tâches répétitives ou consommatrices d’énergie mentale, il suppose qu’il est alors possible de développer les capacités du cerveau qui vont vers le « plus de complexité »
  • ...11 more annotations...
  • Le cerveau humain, complexe en lui même aurait commencé à projeter cette complexité dans les techniques (et pas seulement les machines) qu’il développ
  • Regardons des usagers en activité au long d’une journée, d’une semaine voire davantage et nous pouvons nous apercevoir que l’objet lui même s’est installé dans le prolongement direct de l’activité mentale, qu’elle soit sociale, professionnelle ou affective…
  • L’homme en externalisant certaines de ses fonctions humaines serait obligé de se « machiniser », en d’autres termes d’utiliser de plus en plus de prothèses pour faire face à la complexité.
  • En développant les univers virtuels et en les fusionnant de plus en plus avec le réel (de la simulation à la réalité augmentée), nous allons nous retrouver avec un problème éducatif nouveau : situer la part de l’humain dans notre environnement !
  • L’espace classe est en train lentement d’éclater comme espace-temps d’apprentissage.
  • Certes le TBI (tableau blanc interactif, ndlr) donne encore du fil à retordre car il est bien centralisateur (de par sa forme même : un écran pour plusieurs). Mais le portable (ordinateur ou smartphone) dans la classe relié au reste du monde va inévitablement questionner la forme scolaire.
  • Comme de plus ces techniques permettent de plus en plus le lien individuel « homme machine » elles posent aussi au système scolaire la question de sa forme collective.
  • L’élève est-il une machine ? Va-t-il le devenir dans nos classes ? L’expérience des Landes (rappelons nous l’enquête de l’an passé après huit années de pratique) nous montre que les choses vont lentement, que la technicisation de l’enseignement est un phénomène lent.
  • Le système scolaire est fortement confronté à la demande de la société au service de laquelle il a été créé
  • Le pessimiste pourra opter pour la première hypothèse et tenter de freiner, l’optimiste pourra opter pour la deuxième en pensant qu’il peut créer du sens
  • Or mettre en route ce rôle de questionneur c’est inviter chacun à se mettre en réflexion sur ces évolutions, à accepter la confrontation, la discussion, la co-construction.
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    l'"homme" devient il un "homme machine" ? Laine, Breton,asimov et deusX inside
tangi bertin bertin

les tic dans la vie Blogue du RECIT - Article complet: Documentaire sur les TIC - 0 views

  • technologies et de leurs effets dans notre société
  • Les TIC peuvent distraire de la tâche.
  • Le cerveau travaille plus fort lors d'une recherche sur le Web que lors de la lecture d'un livre.
  • ...10 more annotations...
  • Donc, comme les autres dépendances potentielles, l'école doit agir pour tenter de les prévenir.
  • Communiquer avec ses proches
  • Les TIC ne sont pas LA seule source au problème.
  • «Netiquette» Comme pour toutes les technologies, l'utilisation responsable des TIC doit être une autre cible. Mais ça ne tombera pas du ciel, ça doit être appris, expliqué, régulé, alouette...
  • TIC = oxygène pour les jeunes
  • Selon moi, dépasser les limites pour éduquer aux limites est une mauvaise stratégie
  • Le jeu augmente l'engagement des élèves dans la tâche.
  • Les TIC (la technologie) ne sont pas bonnes ou mauvaises. Elles sont puissantes.
  • Et comme pour tout outil puissant, ça prend des humains préparés/formés pour les utiliser adéquatement. L'école doit absolument prendre sa place dans cette formation, car sinon ce sont des ti-zamis qui s'en occuperont.
  • Une des bonnes fonctions des TIC est de pouvoir les éteindre.
Emilie Bouvrand

Lancement de quatre fascicules Web sur la génération C | GénérationC - 1 views

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    La génération C, ça vous parle?
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    Pour moi la génération C c'est vraiment du Pipeau. Autant peut être que les personnes de cette générations sont amateurs de technos, mais c'est surtout pour moi, un concept marketing. En effet, quand on voit dans un environnement professionnel, hors monde du loisir, la difficulté des gens de cette génération à utiliser des outils informatiques professionnels, je me dis que c'est un vrai mirage cette notion. Sans parler de la nouvelle fracture numérique, chez les 16-25 ans.
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    Ton point de vue est très intéressant. Je partage le fait que cela peut être et est utilisé en concept marketing. Néanmoins, l'envisager comme un concept peut être intéressant aussi. Le problème avec ce genre de concept, aucunes études sérieuses sont menées et le concept est souvent posé dans le vent sans sources fiables.
tangi bertin bertin

"L'Internet, c'est fini" : la technologie est devenue le soubassement de nos ... - 0 views

  • le web 3.0, c’est le moment où ils oublient qu’ils sont en train de le faire. Quand le GPS, dans votre téléphone, relaie votre localisation à tous les services que vous aimez, quand Facebook utilise la reconnaissance faciale sur les photos qu’on y poste, quand vos transactions financières sont pistées. Là, quelque chose a changé qualitativement
  • “Le web devient le monde, explique Tim O’Reilly. Toute chose, et tout être humain deviennent des ombres informationnelles, projettent des données qui, si elles sont bien captées et intelligemment agencées, offrent d’extraordinaires possibilités
  • La “gamification”. Par ce mot, explique Burkeman, on désigne l’utilisation de procédés ludiques, provenant du jeu vidéo, pour garder l’attention et l’engagement de l’usager.
  • ...9 more annotations...
  • le dilemme du dictateur
  • L’état ultime de la connectivité, explique Shirky, est ce qui fournit aux citoyens un plus grand pouvoir.
  • Le biomimétisme arrive. Le biomimétisme, c’est chercher dans la nature les solutions qu’elle a trouvées à certains problèmes.
  • Nous sommes faits pour l’impulsion
  • l’Internet nous distraie s’il nous empêche de faire ce que nous voulons vraiment faire. Si tel n’est pas le cas, il ne nous distrait pas.
  • ce danger, c’est la tendance que nous avons à nous considérer comme des ordinateurs, en travaillant des heures d’affilée, sans pause et à grand renfort de café.
  • nous ne sommes pas faits pour fonctionner comme des ordinateurs, dit Schwartz, nous sommes faits pour l’impulsion. En ce qui concerne la manière de gérer notre énergie, nous devons remplacer la perspective linéaire par une perspective cyclique
  • Nous vivons sur le mythe que la meilleure façon de travailler est de travailler des heures durant.
  • Quoique vous étiez imaginé de l’infiltration de la culture numérique dans tous les aspects de nos vies, au final, nous ne sommes pas des ordinateurs.
tangi bertin bertin

L'équilibre positif de la technologie - 0 views

  • est de proposer une théorie relative à la technologie, un cadre qui donne une logique et un contexte à ce défilé d’innovations
  • la technologie inclut des inventions anciennes, comme les montres ou les leviers, et du matériel qui fonctionne très bien, comme le béton et les briques
  • La grande majorité des technologies ont été inventées bien avant notre naissance
  • ...14 more annotations...
  • A ces choses matérielles, il faut ajouter ce qui est intangible : le calendrier, les principes de la comptabilité, les lois, les logiciels. Mais aussi l’organisation sociale, les villes. La technologie, c’est tout cela.
  • la somme de ces technologies forme un tout qui interagit un peu à la manière d’un écosystème
  • Ce super système d’inventions interdépendantes, je l’appelle “technium”.
  • e la même manière qu’il n’y a rien de la ruche dans une seule abeille, le comportement du technium n’est pas visible dans un iPhone, un couteau ou un réfrigérateur. C’est dans le système dans son ensemble que l’on peut ressentir la vraie influence de la technologie.
  • Et, aussi surprenant que cela puisse paraître, le technium suit les mêmes modèles que ceux que Darwin a identifiés pour la vie : à savoir “l’évolution”
  • Chaque nouvelle invention apporte autant de solutions qu’elle créé de problèmes. [...] De là on pourrait conclure que le technium est neutre
  • Quand nous avons inventé un nouvel outil, mettons le marteau, nous avons en même temps créé un nouveau choix : s’en servir pour détruire, ou pour créer, pour tuer quelqu’un, ou pour construire une maison. Cette décision était une option, une chance, une possibilité, que nous n’avions pas avant que cette invention n’existe.
  • Cette dose supplémentaire de libre arbitre [...] est bonne en elle-même [...]. Avoir le choix est en soi une bonne chose. Et cela fait pencher l’équilibre de la technologie du côté du bien, d’un degré. Mais ce degré est tout ce dont nous avons besoin [...].
  • quand nous créons une nouvelle technologie, il y a accroissement des choix, des possibilités et des différences
  • Mozart avait besoin des technologies du piano et du clavecin pour découvrir et développer son génie musical. Imaginez si Mozart était né 2 000 ans avant l’invention du piano et de la symphonie
  • Quand nous créons des technologies, nous participons en fait à quelque chose qui nous dépass
  • Nous déployons les mêmes forces que celles qui font la vie, nous accélérons l’évolution vers l’avenir et nous augmentons les possibilités pour nous, nos enfants, et le monde en général. C’est “ce que veut la technologie”.
  • l s’agit de la notion de libre accès à la technologie. En effet, l’inventeur du piano aurait interdit l’utilisation du piano, Mozart aurait été obligé de se mettre à la peinture.
  • La technologie en soi ne veut rien dire. C’est la capacité de la technologie à se diffuser dans les usages populaires qui est fondamentale.
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    Vision optimiste des technologies centrée sur la notion de technium, sorte d'écosystème des technologies qui est également sujet à la loi de l'évolution de Darwin. Quand on cré des technologie on augmente nos possibilités. "Mozart ne serait pas Mozart sans l'invention du piano...".
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