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En avril 2014, les ministres africains des sciences se sont réunis afin d'adopter la Stratégie décennale de l'UA pour la science, la technologie et l'innovation (STISA, 2014-2024) - en préparation du sommet ordinaire de l'UA qui se tiendra du 20 au 27 juin 2014 à Malabo, en Guinée équatoriale. Ce plan succède au Plan d'action consolidé (CPA) pour la science et la technologie, qui avait orienté la politique continentale au cours de la dernière décennie. La STISA remédie aux faiblesses du CPA, trop radicalement axé sur la R&D et les activités de financement, plutôt que d'avoir recours à la science pour régler les problèmes de l'Afrique. Élaborée après examen du CPA par un panel de haut niveau piloté par Calestous Juma, cette stratégie met davantage l'accent sur l'innovation et « la science au service du développement ». Elle est axée sur six domaines d'action prioritaires, comprenant « l'éradication de la faim et la sécurité alimentaire ». Aggrey Ambali, du pôle science, technologie et innovation de l'UA et du NEPAD (NSTIH), a présenté la STISA lors de la première conférence scientifique régionale de Bio-innovate (Éthiopie, février 2013).

"La culture du vivrier et du maraîcher, selon la technologie hydroponique ou la technologie hors sol, pourrait connaître une expansion d'ici peu. Un projet portant sur une exploitation de 124.000 hectares sur 5 ans, dans les départements de Bouaké, Abengourou, Katiola, Korhogo, Mankono, Daoukro, Bassam et Daloa, a été lancé, vendredi dernier, à l'Agepe Plateau, par l'Ong " Jeunes au travail ", une structure de lutte contre la pauvreté. Ce projet est soutenu par l'Agence d'études et de promotion de l'emploi (Agepe) qui se chargera de faire l'encadrement et la formation des entreprises agricoles locales à créer et de sélectionner les bénéficiaires."

Le Forum international du CTA intitulé « La science, la technologie et l'innovation au service de la sécurité alimentaire et nutritionnelle », qui se tiendra à Arnhem, aux Pays-Bas, du 15 au 17 octobre 2014, réunira d'éminents chercheurs, des universitaires, des décideurs politiques, des spécialistes du développement, des innovateurs et des représentants du secteur privé, dont des agriculteurs, pour : · évaluer la pertinence et l'efficacité des politiques et programmes actuels d'innovation et de recherche agricoles visant à relever le défi d'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; · analyser et fournir des preuves objectives sur les innovations introduites dans l'agriculture ACP afin d'éclairer le processus de formulation et de mise en œuvre des futures politiques de ST&I, et ce en vue d'améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; · convenir de la meilleure façon de cibler davantage les activités ST&I, de renforcer les systèmes nationaux d'innovation et d'accroître les investissements publics et privés en vue de lutter efficacement contre l'insécurité alimentaire et nutritionnelle à l'avenir. Le Forum devrait avoir une influence sur le développement des futurs programmes dans les domaines de la recherche agricole, de l'enseignement supérieur et de l'innovation au service de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

"Les technologies de l'information aident les agriculteurs africains à être plus efficaces et ils en demandent toujours plus. Telle est la conclusion d'un chapitre spécialement consacré à l'agriculture dans le rapport eLearning Africa de cette année et offrant un examen annuel de l'impact de la technologie sur l'éducation et le développement."

"La réunion rassemblera les ministres africains en charge de l'éducation, de la science et de la technologie et les hauts fonctionnaires compétents; les Communautés économiques régionales et les partenaires au développement en qualité d'observateurs."

La feuille de route pour libérer la science, la technologie et l'innovation (ST&I) en vue de promouvoir la sécurité alimentaire et nutritionnelle, avec comme point central l'Afrique, les Caraïbes et le Pacifique, est le résultat direct du forum international du CTA 2014 sur ce thème. Le forum a examiné quatre questions stratégiques, à savoir : ouvrir de nouvelles voies pour l'innovation ; optimiser les ressources (humaines et physiques) ; instaurer un environnement politique et institutionnel favorable ; et identifier une voie à suivre pour relever le défi mondial de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

"Flash Info - Tunis - 22 août 2013. Le nouveau commissaire des ressources humaines, de la science et de la technologie de l'Union africaine, Son Excellence Monsieur Martial de Paul Ikounga, a été reçu au Secrétariat de l'ADEA à Tunis pendant qu'il était de passage à la Banque africaine de développement."

Dans le cadre des événements organisés en marge du deuxième Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes et de l'Union européenne (CELAC-UE), qui se tiendra à Bruxelles début juin 2015, est organisé les 8 et 9 juin le deuxième Sommet Académique CELAC-UE. Cette deuxième édition fait suite au premier Sommet organisé à Santiago (Chili) en janvier 2013. Il a objectif de poursuivre la réflexion engagée et de contribuer à mettre en œuvre les accords et propositions élaborés en vue de développer un espace euro-latino-américain et caribéen pour l'enseignement supérieur, la science, la technologie et l'innovation. Il vise en particulier à encourager les communautés académiques et scientifiques des deux régions à œuvrer conjointement à l'atteinte de cet objectif. Le fruit des échanges et travaux produits lors de ce deuxième Sommet académique sera transmis aux chefs d'Etat et de gouvernement réunis lors du Sommet CELAC-UE, sous forme d'une déclaration comportant des propositions de la communauté académique et scientifique pour avancer dans la constitution d'un espace commun euro-latino-américain et caribéen de l'enseignement supérieur et de la recherche, et contribuer ainsi à la concrétisation de l'alliance stratégique entre les deux régions.

15 October, 2014 to 17 October, 2014 Accueillie par le Gouvernement du Royaume de Maroc, la Banque africaine de développement (BAD) organise le deuxième Forum ministériel sur la science, la technologie et l'innovation en Afrique. Le Forum sera co-organisée par la Commission de l'Union africaine (CUA), l'Association pour le Développement de l'Education en Afrique (ADEA), le Gouvernement de la Finlande et la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA).

"WASHINGTON, le 4 mars 2013 - Selon un nouveau rapport publié aujourd'hui par la Banque mondiale, les agriculteurs et le secteur agroalimentaire africains pourraient générer un marché de 1 000 milliards de dollars à l'horizon 2030, s'ils parvenaient à élargir leur accès à des fonds supplémentaires, à l'électricité, à une meilleure technologie et à des terres irriguées en vue d'y cultiver des aliments à haute valeur nutritionnelle et sous réserve que les gouvernements africains puissent travailler plus étroitement avec les exploitations agricoles afin de nourrir la population urbaine croissante de la région. Selon le nouveau rapport - « Growing Africa: Unlocking the Potential of Agribusiness » (Croissance de l'Afrique : libérer le potentiel du secteur agroalimentaire), les systèmes alimentaires de l'Afrique, actuellement évalués à 313 milliards de dollars annuels à partir de l'agriculture, pourraient tripler si les gouvernements et les chefs d'entreprise procédaient à une refonte radicale de leurs politiques et de leur soutien au secteur, aux agriculteurs et aux exploitations agricoles, qui représentent ensemble près de 50 % de l'activité économique africaine. "

La série d'accords signés à Hanoï en Décembre 2012, entre le Gouvernement d'Haïti et du Vietnam, sont la preuve que la coopération Sud-Sud, peut conduire à l'échange fructueux de ressources, de la technologie et des connaissances.

"L'ADEA a participé à une réunion des partenaires contribuant au développement de l'éducation en Afrique organisée par la Commission de l'Union Africaine pour les ressources humaines en science et technologie (RHST). La réunion s'est tenue le 15 janvier 2014, au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba."

La coopération entre l'Ecole Polytechnique Paris Tech et l'Institut de Technologie du Cambodge a été lancée en 2007. Rappelons que selon les classements et sa notoriété, l'Ecole Polytechnique est considérée comme la meilleure école d'ingénieur française ainsi que comme une des plus sélectives. Le concours international d'entrée à Polytechnique est organisé chaque année au Cambodge à l'ITC. Par ailleurs, des stagiaires polytechniciens sont accueillis à l'ITC en stage longue durée de 6 mois pour renforcer l'enseignement en sciences de base (mathématiques et physique). En plus des 2 futurs polytechniciens, 10 étudiants de l'ITC ont déjà été reçus en formation à l'Ecole Polytechnique. 4 autres étudiants de l'ITC ont été admis dans les autres grandes écoles du groupe ParisTech (ESPCI et ENSTA). Certains de ces polytechniciens cambodgiens diplômés poursuivent actuellement des recherches de haut niveau en doctorat dans de grandes institutions françaises (Commissariat à l'Energie Atomique, Electricité de France).

"Le service pour la science et la technologie (SST) et le service de coopération et d'action culturelle - institut français de Chine (SCAC-IFC) lancent la première édition du programme « Découverte Chine »... Ce programme a pour objectif de permettre à des chercheurs français d'approfondir leur connaissance des recherches menées en Chine continentale dans leurs domaines d'expertise, tous les domaines scientifiques, sciences exactes et sciences humaines et sociales, étant concernés. Calendrier du processus de sélection : Ouverture de l'appel à projets : début décembre 2013 Date limite de dépôt des dossiers de candidature : 1er mars 2014 Date de publication des résultats : début avril 2014 Début des missions en Chine : avril 2014 Pour déposer vos projets : http://www.campusfrance.org/fr/decouvertechine"

"La Commission européenne organise ce jour un évènement à Bruxelles, qui rassemble des praticiens de premier plan, des gestionnaires de l'éducation, des universitaires et des professionnels de la technologie. Cette rencontre permet à tous ces acteurs de l'enseignement, de partager leurs expériences et des exemples de nouvelles pratiques pour soutenir et promouvoir l'innovation dans les systèmes d'enseignement supérieur européens. Les résultats d'une nouvelle étude sur « L'innovation dans l'enseignement supérieur » seront également présentés. Pour en savoir plus, consultez le site de l'événement (en anglais)."

"La collaboration avec l'Afrique dans le domaine des sciences, de la technologie et de l'innovation s'est renforcée ces dernières années. Toutefois, la recherche reste encore souvent financée au titre de la coopération au développement et le dernier mot revient en fin de compte aux bailleurs de fonds extérieurs. L'intérêt augmente dès lors, en Afrique, en faveur du financement d'activités de recherche correspondant à des stratégies et priorités propres au continent. Le projet ERAfrica (European Research Area Network for Africa - Developing African-European joint collaboration for Science and Technology) de l'Union européenne répond à cette préoccupation. Il facilite la mise en réseau de bailleurs de fonds européens et africains en faveur de la recherche et encourage les appels à projets conjoints pour promouvoir des collaborations sur le long terme entre des États membres et/ou associés de l'UE et des Etats africains. "

"Le présent projet (PROPAQ) vise comme son nom l'indique le renforcement du partenariat entre institutions de recherche et les organisations de producteurs pour une amélioration de la qualité et une meilleure mise en marché des produits transformés des filières agricoles prioritaires au Sénégal, au Togo, au Niger et au Bénin. Il appuiera les unités de transformation développées par les OP à travers une meilleure valorisation des nouveaux procédés et technologies de transformation mis au point par les institutions de recherche afin d'accroitre en qualité l'offre des produits agroalimentaires transformés (produits halieutiques, niébé, ananas et soja) en Afrique de l'Ouest. Collaborateurs : Bénin : Plateforme Nationale des Organisations de Producteurs et Professionnelles Agricoles du Bénin (PNOPPA) et Institut National de Recherche Agronomique du Benin (INRAB) Niger : PFP et Institut National de la Recherche Agronomique du Niger Sénégal : Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) et Institut de Technologie Alimentaire (ITA) Togo : Coordination Togolaise des Organisations Paysannes et de Producteurs agricoles (CTOP), Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA) et Organisation d'Appui à la Démocratie et au Développement Local."

La Banque mondiale va financer 19 centres d'excellence dans des universités africaines dont l'Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, a-t-on appris de bonne source. ''Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale vient d'approuver le financement de 19 centres d'excellence au sein d'universités localisées dans sept pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale, pour une enveloppe de 150 millions de dollars''. ''Les centres sélectionnés sur concours bénéficieront d'un financement visant à soutenir des filières d'enseignement spécialisées dans les domaines de la science, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STIM), mais aussi de l'agriculture et de la santé'', ajoute la même source.

"La Banque du Développement des logements du Delta du Mékong (MHB) vient de signer un accord de coopération avec le groupe français ALAIN GLON HOLDING dans les secteurs de l'élevage et de l'alimentation animale, afin de nouer les opportunités d'affaires entre les entreprises bretonnes et celles du Delta du Mékong. L'accord consiste à s'appuyer sur les points forts de la région bretonne en termes de technologie, d'investissement et de savoir-faire, afin de répondre aux besoins des entreprises vietnamiennes dans le domaine agricole. Cette coopération créera des opportunités commerciales dans le domaine de la transformation et de la conservation des produits agricoles, dans l'industrie agroalimentaire, et dans bien d'autres secteurs. "

Le Ghana a commencé à tester un nouveau programme en ligne sur l'agriculture destiné à permettre aux agriculteurs de consulter des données vitales pour eux. Quelque 35 000 agriculteurs ayant accès à un smartphone ont souscris à la plateforme en ligne introduite par le gouvernement pour permettre aux producteurs agricoles, chercheurs et autres parties prenantes de partager leurs informations et leurs opinions sur les prix du marché, la météo, la technologie, les politiques, les programmes et autres sujets phares. Financé par la Banque mondiale dans le cadre du Programme de productivité agricole ouest-africaine (WAAPP), ce système de données agricoles en ligne est considéré comme complémentaire aux services traditionnels de vulgarisation qui souvent n'atteignent pas les petits producteurs les plus vulnérables.