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Fred L

Enquête IBM CEO Global Study PME L'innovation comme effet de levier du change... - 0 views

  • Enquête IBM CEO Global Study PME L’innovation comme effet de levier du changement
Fred L

Innovation le journal : Des ingénieurs formés à l'innovation - 0 views

  • Formation : Des ingénieurs formés à l’innovation
  • Le pôle méditerranéen de l’Innovation (PMI) des Arts et Métiers ParisTech (Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers) a mis en place, il y a 7 ans, un Mastère Spécialisé (MS) de management stratégique du changement par l’innovation. Peu connue, cette formation se situe au cœur de l’évolution de la société et de l’entreprise.
  • Le PMI, implanté par l’ENSAM à Bouc-Bel-Air, entre Aix et Marseille, a pour vocation de positionner l’école d’ingénieurs sur les thèmes de l’innovation et du développement durable.
  • ...2 more annotations...
  • Dirigé par Vincent Fabreguettes, du CEA de Cadarache, le Mastère Spécialisé de management stratégique du changement par l’innovation a trois axes de formation. Il apporte, en premier lieu, les moyens d’observer l’immensité des champs de l’innovation, à travers une synergie entre les bases de données des brevets et les outils de recueil de l’information. Afin de créer une dynamique de l’innovation, il apprend à sortir des situations organisationnelles classiques de l’entreprise en organisant la conduite du changement. Enfin, l’innovation étant l’objectif de l’entreprise durable, il inscrit le chef de projet dans une vision d’entreprise afin d’élaborer une stratégie de management.
  • L’innovation comme valeur d’entreprise durableLe recrutement des jeunes diplômés d’Arts et Métiers ParisTech se fait au niveau international. Cette année, parmi la douzaine d’inscrits au MS innovation, deux chinois et un roumain suivront la formation. Le Pôle Méditerranéen de l’Innovation, qui exerce un partenariat très fort avec des écoles comme l’IAE, accompagne aussi les chefs de projet des entreprises. Rémy Gautier, son directeur, étudie depuis une vingtaine d’années la problématique des projets d’innovation de rupture, inscrivant dans le management le rôle des risques liés à l’innovation.
François Bertrand

gbe03100-usen-03-making-change-work.pdf (Objet application/pdf) - 0 views

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    Conclusion While the Enterprise of the Future is indeed hungry for change, our Making Change Work study shows that executing change well remains the exception, though certainly an achievable goal. Our research with practitioners revealed practical insights about closing the change gap - including the insight that soft, people-related factors typically present greater challenges than hard, technologyrelated factors that are typically easier to identify and measure. Companies can no longer justify or afford an ad hoc approach to change management. We discovered that change management is at a turning point from an art to a professional discussion, from improvisation to a richer, more systematic approach, based on clear empirical perspectives on what works and what does not.
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    Une étude faite par IBM qui semble intéressante pour notre sujet.
Fred L

Bâtir l'administration avec et pour le citoyen - Localtis.info - 0 views

  • Bâtir l'administration avec et pour le citoyen
  • Les acteurs européens du secteur public se réunissent tous les deux ans pour promouvoir l'innovation et les meilleures pratiques de qualité en Europe. Dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne, la cinquième conférence sur la qualité des services publics en Europe (5QC) s'est tenue à Paris du 20 au 22 octobre et avait choisi pour thème "Le citoyen au coeur de la qualité publique".
  • Quelques 59 bonnes pratiques exemplaires et innovantes dans la prise en compte des attentes et des besoins de citoyens ont été présentées autour de sujets tels que l'évaluation et la performance des services publics, l'utilisation des méthodes formelles d'ingénierie de la qualité telle que la méthode CAF ("Commun Assesment Framework", ou cadre d'auto-évaluation des fonctions publiques, méthode d'évaluation du management), l'intégration des groupes défavorisés, la gestion de la diversité et l'intégration des minorités, l'implication du personnel et des citoyens dans l'action publique, etc. Alors que la première conférence de Lisbonne, en 2000, mettait l'accent sur la qualité du service à l'usager, placer le citoyen "au coeur" entraîne un changement de posture.
  • ...5 more annotations...
  • De technique, la  question devient politique : la qualité vise non seulement l'amélioration d'un service, mais il s'agit in fine d'améliorer la vie des citoyens et de répondre à leurs attentes, d'intégrer des enjeux collectifs (tel que le développement durable), "de considérer le citoyen comme moteur de la qualité" et d'associer l'ensemble des acteurs à la démarche. La démarche suppose de repenser les modes de fonctionnement de l'administration.
  • La clé, c'est l'innovation
  • Comme l'a indiqué Geoff Mulgan, directeur de la Fondation des jeunes (Londres), dans l'une des tables-rondes de clôture : "La qualité dépend du public. Quand le public l'exige, les services sont très bons ; quand il n'est pas impliqué, les services restent médiocres. Pour réaliser des services de qualité, il faut connaître l'attente des usagers et mobiliser les citoyens pour qu'ils s'impliquent." Cela suppose aussi de nouveaux modes de gestion : "La clé, pour tout gouvernement, c'est l'innovation, internaliser la capacité d'innover", a-t-il poursuivi. Il faut  entrer dans un processus de co-création entre les professionnels et les citoyens. Et d'insister : "Il faut une méthode complètement différente qui démarre par le citoyen.
  • Il faut  observer comment nos concitoyens vivent, être des ethnographes au jour le jour (voir comment le patient vit le service à l'hôpital, par exemple) et s'appuyer sur les initiatives des citoyens."  Et de nombreuses bonnes pratiques vont déjà dans ce sens dans plusieurs pays. A titre d'exemples, on peut citer les "brigades Kafka" en Belgique et en Hollande qui permettent aux citoyens de proposer des solutions quand ils se retoruvent en butte  à des procédures administratives rigides ; l'utilisation de Google Map pour communiquer sur les dégradations sur la voie publique, avec possibilité de déposer des plaintes, de faire des suggestions, d'obtenir des réponses ; la mise en place de plateformes permettant de recueillir l'avis des patients et de les diffuser aux médecins ; la transformation des plaintes des citoyens en chansons diffusables dans le monde entier en Finlande ; la campagne pour une Inde propre s'appuyant sur les adolescents pour surveiller l'environnement et faire pression sur le gouvernement pour qu'il prenne les mesures nécessaires, etc.
  • Comment faire concrètement ? Il est significatif que l'une des sessions plénières s'intitulait "Bâtir l'administration de demain, avec, pour et autour des usagers". "Il faut faire confiance aux personnes. Le politique a aussi un rôle moteur dans l'innovation et doit définir les priorités, consacrer un budget à la Ret D. Les bonnes structures sont celles qui sont capables de bien mobiliser les réseaux [...] Il faut aussi aller très vite dans ce domaine, apprendre beaucoup plus rapidement et voir ce qu'il se passe ailleurs : à chaque fois qu'il y a un problème, il faut aller regarder qui a trouvé la solution dans un autre pays. La récession, loin d'être un frein, est un accélérateur de l'innovation, car elle permet de lâcher la bride à la créativité autour des problèmes d'exclusion", a conclu Geoff Mulgan.
Fred L

Innovation dans les services - 0 views

  • Innovation dans les services mardi 07 octobre 2008 Laurent Hermel , Gérard LouyatAFNORCollection : 100 questions pour comprendre et agir 172 pages 25,00 EUR     La maîtrise de l'innovation est aujourd'hui un des leviers majeurs de la compétitivité des entreprises ! L'innovation procure un avantage concurrentiel certain dans ce paysage économique changeant.   Mais par quel bout prendre ce concept d'innovation, comment le rendre clair dans tous les esprits ? Comment en faciliter l'implantation ? Comment réussir son innovation pour les services apportés à la clientèle, pour rendre les offres produits et systèmes plus compétitives ? Voilà 100 questions / 100 réponses pour remettre tout ça au clair ! Quel soutien les pouvoirs publics apportent-ils dans l'innovation en France ? Quel est l'intérêt d'innover sur le service de base et les services périphériques ? Comment développer la créativité dans l'entreprise de service ? Quelles stratégies marketing convient-il d'utiliser pour innover dans les services ? Comment assurer la pérennité de l'innovation au sein de l'entreprise de service ? Qu'est-ce qu'une communication efficace en activité de service ? Quels sont les indicateurs de performance à mesurer lors du lancement d'un nouveau service ? Comment le benchmarking peut-il développer l'innovation des services ?         Sommaire     - Innovation : généralités     - Innovation dans les services : enjeux et concepts-clés     - La démarche d'innovation     - La créativité au service de l'innovation     - Le marketing et l'innovation     - Le développement de l'innovation dans l'entreprise de service     - L'innovation et le management du changement dans l'entreprise de service     - La commercialisation de service innovant     - Le tableau de bord de l'innovation et de la mise en marché de l'offre innovante     - L'apport du benchmarking à l'innovation
Fred L

Bourse, cours des actions, CAC 40 - La bourse en ligne - LCI - Actualites - 0 views

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  • Société Générale signe la charte de l'innovation participative
  • a charte de l'Innovation participative lancée par l'association Innov'acteurs*
  • Cette Charte vise à développer une large culture de l'innovation et permettre à chacun d'être reconnu comme acteur de changement à travers ses initiatives et ses innovations, quelle que soit sa place dans l'organisation. Elle sera présentée lors du Carrefour de l'Innovation Participative qui se tiendra les 2 6 et 27 novembre à Paris.
  • ...2 more annotations...
  • L'innovation, une des trois valeurs du groupe Société Générale, est illustrée par la démarche mondiale " Innovons à tous les étages " qui permet à tous les collaborateurs de soumettre leurs idées innovantes ; les " Trophées Innovations Groupe "qui récompensent les meilleures innovations réalisées dans l'année ; et la stimulation permanente des échanges de bonnes pratiques innovantes entre les services.
  • L'association Innov'acteurs regroupe plus de 240 membres représentant une centaine d'entreprises en France. Lieu d'échange, de réflexion et de professionnalisation, son objectif est de soutenir et encourager l'innovation à tous les niveaux des organisations.
François Bertrand

EasyBourse : Société Générale signe la charte de l'innovation participative - 0 views

  • Société Générale a signé la charte de l'Innovation participative lancée par l'association Innov'acteurs*. Cette Charte vise à développer une large culture de l'innovation et permettre à chacun d'être reconnu comme acteur de changement à travers ses initiatives et ses innovations, quelle que soit sa place dans l'organisation. Elle sera présentée lors du Carrefour de l'Innovation Participative qui se tiendra les 26 et 27 novembre à Paris.
  • * L'association Innov'acteurs regroupe plus de 240 membres représentant une centaine d'entreprises en France. Lieu d'échange, de réflexion et de professionnalisation, son objectif est de soutenir et encourager l'innovation à tous les niveaux des organisations.
Fred L

Créer une culture de la communication - 0 views

  • Créer une culture de l’innovation
  • Quelles sont les principales caractéristiques d’une culture d’entreprise qui favorise l’innovation? Et celles qui inhibent l’innovation?
  • Selon un colloque qui a planché sur le sujet (aux Etats-Unis) les huit facteurs clés sont, dans l’ordre d’importance: La communication interne - Surmonter les réticences. Admettre le droit à l’échec et éliminer la culture du blâme. Permettre à quiconque de remettre en question quoi que ce soit. Le développement d’une attitude positive face au changement - surmonter la peur et la complaisance. Le développement d’une attitude positive pour la gestion des risques. Encourager les personnes à essayer de nouvelles voies même sans approbation explicite. Accueillir les idées venues de l’extérieur - refuser le prétexte du «pas inventé ici». Encourager les idées nouvelles.
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    8 facteurs clefs par ordre d'importance selon étude US
Fred L

[S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques | Mediapart - 0 views

  • [S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques 15 Janvier 2009 Par HerveLeCrosnier
  • Le mouvement pour le libre-accès aux publications scientifiques est né de ces contradictions. Comment valoriser la recherche en la diffusant le plus largement, et ce faisant augmenter le potentiel global de la «société de la connaissance» ?
  • La publication dans les revues, surtout dites «de haut niveau», est une nécessité pour le chercheur. C'est le syndrome «publish or perish». Les publications permettent de faire évoluer la carrière de chaque chercheur, de valoriser le laboratoire ou l'université, et donc lui permettre d'obtenir de meilleures conditions de recherche. Mais pour une large fraction des chercheurs, la dissémination des résultats apparaît aussi comme un débouché normal de la recherche.
  • ...9 more annotations...
  • À l'inverse de cette démarche de partage, l'édition de revues scientifiques est devenu un business très bénéfique, appuyé sur des achats publics (bibliothèques) et la fourniture gratuite de la matière intellectuelle par la recherche... publique.
  • «Au cours des cinquante dernières années, les éditeurs sont parvenus à transformer les revues scientifiques - traditionnellement, une forme de publication considérée comme secondaire et peu profitable - en un commerce lucratif.» souligne Jean-Claude Guédon.
  • Ce système s'étend maintenant des publications imprimées vers la diffusion (payante) en ligne des articles. Pour accéder aux services électroniques des éditeurs les chercheurs doivent se décrire, ce qui induit un profilage des chercheurs. Officiellement, ceci est destiné à leur servir les articles les plus susceptibles de les intéresser. En réalité, l'éditeur obtient des informations sur les recherches en cours (les équations de recherche documentaire, les commandes d'articles) qui ont un double intérêt: anticiper sur les secteurs à venir (veille technologique) et produire les journaux qui pourraient devenir leader de ces nouveaux secteurs revendre les listings à des annonceurs ciblant les secteurs de la recherche en fonction de ces profils. C'est cyniquement le justificatif donné par Elsevier pour ouvrir en septembre 2007 OncologySTAT, le premier site d'articles médicaux en accès gratuit financé par la publicité.
  • L'Appel de Budapest a défini deux voies pour obtenir un libre-accès le plus large possible aux publications scientifiques : «L'accès libre à la littérature des revues à comités de lecture est le but. L'auto-archivage (BOAI - I) et une nouvelle génération de revues alternatives en libre accès (BOAI - II) sont les moyens d'atteindre cet objectif. Ils ne constituent pas seulement les moyens directs et efficaces à cette fin, ils sont à la portée des savants eux-mêmes, immédiatement, et ne nécessitent pas d'attendre des changements quelconques apportés par les marchés ou la législation.»   On retrouve la volonté des nouveaux mouvements sociaux du numérique d'agir dès maintenant et par eux-mêmes pour développer des solutions praticables, inventives et ouvertes.
  • Pour Stevan Harnad, principal promoteur de BOAI-1, l'archivage est une décision individuelle qui doit être poussée par les institutions. Celles-ci doivent rendre obligatoire le dépôt en archive ouverte pour les recherches qu'elles financent. Ce faisant, l'archivage ne change rien au circuit traditionnel, ce qui rend cette stratégie opérationnelle. Inlassable débatteur, Stevan Harnad a su donner une vision globale à cette stratégie et la voir adopter, même si au passage elle fut affaiblie par une trop longue durée avant la libre-publication. Les grands organismes nationaux de recherche (NIH aux États-Unis, RCUK en Grande-Bretagne, CNRS, INSERM et INRIA en France... ) et les trusts finançant les recherches (Wellcome Trust par exemple) exigent dorénavant la mise à disposition dans des archives ouvertes.
  • Dans le même temps, bénéficiant de financements importants et s'appuyant sur de nouveaux modèles économiques comme le paiement à la source, la deuxième voie, dite BOAI-2, a décollé avec la création de nouveaux journaux respectant d'emblée la définition du libre-accès. Alors qu'il dirigeait le NIH (National Institute of Health), le prix Nobel Harold Varmus a proposé en 1999 l'ouverture d'une vaste archive pour les publications bio-médicales. Or l'opposition des éditeurs des revues existantes est devenue manifeste, notamment en obtenant du Congrès un délai de 12 mois avant la mise en accès libre. C'est donc sur leur terrain que Harold Varmus est allé remettre en cause le système des revues. Avec Michael Eisen et Patrick Brown, il crée PloS (Public Library of Science) qui va rapidement lancer des revues en libre-accès (PloS Biology, PloS medecine, ...) qui sont devenues des revues de référence majeures.
  • C'est un moment important pour le mouvement pour le libre-accès à la recherche qui se joue actuellement. Car la cible de l'affrontement, et les éditeurs ne s'y trompent pas, est déplacée dans l'univers politique. Au fond, c'est la relation de la recherche à la société qui se discute. On trouve deux logiques contradictoires, mais qui aboutissent à cette même re-politisation de la question des publications scientifiques : le refus de l'intervention publique de la part des éditeurs le désir d'ouverture des recherches à la société civile pour mieux comprendre ce qui se joue dans les laboratoires et l'impact de la science sur la société.
  • Car avec les publications en libre-accès, les chercheurs ont non seulement modifié l'équilibre interne de leur profession, ouvert des débats politiques sur le financement de la recherche, mais aussi et peut être surtout pour ce qui nous intéresse ici, ouvert la porte à un nouvel usage par un public élargi.
  • Il se profile une autre relation du «public» à la science. Les groupes concernés veulent accéder à l'information de plus haut niveau pour évaluer les enjeux scientifiques avant même qu'ils ne deviennent «technoscience». Une des première manifestation de ce phénomène a été l'implication des groupes de malades dans la recherche médicale, pour faire pression, analyser les avancées, ou diffuser les résultats des recherches. Les malades du SIDA sont souvent devenu des co-experts de leur maladie, en égalité avec l'équipe médicale.
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    [S&D-5] Libre-accès aux publications scientifiques 15 Janvier 2009 Par HerveLeCrosnier
Fred L

Toute l'Europe: Comparatif : l'innovation en Europe - 0 views

  • Comparatif : l'innovation en Europe Le palmarès de l'innovation 2008 a été rendu public : Etats-Unis, premier. Japon, deuxième. Europe, troisième. Aucun changement dans le trio de tête des régions les plus innovantes au monde, mais l'écart se resserre dans la course à l'innovation.
François Bertrand

Retranscription de notre débat avec Robert Boyer (Autisme-Economie.org) - 0 views

  • Ce n’est donc pas dans le secteur marchand que les NTIC vont apporter un changement important. En revanche, d’importantes évolutions sont à attendre dans les administrations publiques qui, fondamentalement traitent de l’information et jusqu’à présent n’ont pas mis à profit le potentiel offert par les TIC.
    • François Bertrand
       
      Clair !
  • Au demeurant les modalités institutionnelles de réalisation de ce modèle ne sont pas claires ; l’alternative entre une marchandisation totale ou une mutualisation dépendra de la capacité des groupes sociaux à défendre un financement sur fonds publics et à ne pas céder à la croyance en l’efficacité absolue du marché, alors que pour la production des biens publics on connaît de longue date les limites de ce mécanisme. L’un des attraits de ce modèle est de pouvoir constituer un modèle universel de développement, avec comme principe fondateur l’accès aux biens premiers que sont l’école, la connaissance, la santé, comme le propose Amartya Sen. C’est un modèle de développement très différent du modèle dominant aujourd’hui, qui est fondé sur l’extension du libre-échange.
  • dans quelle mesure l’infrastructure technologique vous semble-t-elle déterminante, dans l’histoire économique ? en particulier, le développement aujourd’hui des nouvelles technologies vous semble-t-il porteur de gratuité et d’une subversion de la logique marchande traditionnelle ? (bref, quel regard portez-vous sur les théories du capitalisme cognitif ?)
  • ...9 more annotations...
  • Le keynésianisme comme pratique, mais pas comme idéologie, n’est pas mort pour celles des économies qui ont les moyens de décider de façon autonome leur politique. Le problème de la France est que ses élites interprètent comme un dépérissement général de l’État sa perte d’efficacité et l’incapacité à le réformer. Alors que dans beaucoup d’autres pays, y compris en Europe bien sûr, comme au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas, l’État joue un rôle déterminant dans la redistribution du revenu, la couverture sociale et le droit du travail, et plus généralement dans la renégociation des compromis institutionnalisés. Finalement, on peut dire que l’État est plus présent que jamais…à l’époque même d’un libéralisme encore triomphant.
  • Autrement dit, la technologie est fille des compromis institutionnalisés aboutissant, soit du rapport capital-travail (pour l’organisation du travail), soit des rapports de concurrence (pour les brevets). Bien sûr, une fois qu’une innovation est faite par une firme et dans un pays, elle se propage ensuite par le jeu de la concurrence à l’échelle nationale et internationale, mais elle ne conditionne jamais complètement les solutions adoptées.
  • On peut illustrer cette thèse par un exemple, en partant d’un titre issu de l’hebdomadaire The Economist : « l’Internet va faire advenir le marché parfait », par exemple parce qu’il permettra un mécanisme d’enchère en temps réel et surtout réduira les asymétries d’information. Or, si l’on étudie l’usage d’Internet aujourd’hui chez deux grandes firmes automobiles, Toyota et Ford, on constate qu’elles utilisent l’outil Internet dans des sens très différents, correspondant à des stratégies de profit contrastées (cf. Robert Boyer, Michel Freyssenet, 2000 « Les systèmes productifs », Repères, La découverte, Paris).
  • Toyota s’en sert pour faire le co-développement de ses nouveaux modèles en un temps deux fois plus faible que les constructeurs américains, grâce au développement simultané de la conception via l’Internet. Les gains correspondants sont partagés en fonction d’une règle négociée sur une période pluriannuelle.
  • Ford utilise, lui, l’Internet pour extraire tout le surplus de ses sous-traitants de premier rang, exacerbant la concurrence entre eux, puisque Internet lui permet de comparer en permanence les prix proposés par chacun. Autrement dit, Toyota l’utilise pour optimiser le temps de création de ses produits alors que Ford cherche à maximiser la rente qu’il extrait de ses sous-traitants, pour réduire au mieux les coûts de production.
  • partir de la même technologie, on aboutit ainsi à deux modèles productifs très différents, qui reposent chacun sur un principe d’efficacité différent. Contrairement à ce que l’on aurait pu attendre, ce n’est pas le modèle productif reposant sur l’optimisation du surplus (celui de Ford) qui s’avère le plus performant. Actuellement, Toyota réussit une meilleure combinaison du nouvel outil technologique que constitue l’Internet avec les rapports sociaux existants, c’est-à-dire un compromis salarial en vertu duquel on ne licencie pas les salariés, et le rapport de sous-traitance bâti sur le principe du donnant-donnant.
  • En conclusion, il apparaît clairement que la technologie est relativement neutre par rapport aux choix sociaux. Les travaux de Pascal Petit depuis trente ans sont très éclairants à ce sujet : l’hypothèse d’exogénéité de la technique, si commode pour la théorie néoclassique, n’est pas fondée et obscurcit les degrés de liberté ouverts aux choix organisationnels et de société.
  • Ainsi, les nouvelles technologies ne conduisent pas par elle-même à la gratuité et à la subversion de la logique marchande : encore faut-il que des acteurs s’en emparent pour faire prévaloir un tel modèle. Dès lors, c’est un discours en fait idéologique, qui présente comme inévitables les contraintes technologiques. Plusieurs solutions sont souvent envisageables face à la même pression concurrentielle.
    • François Bertrand
       
      Robert Boyer fait partie des économistes "hétérodoxes", tout comme Orléan et Amable dont je n'en finis pas de lire le bouquin. En général, ils ont des thèse qui concluent que les marchés ne sont pas efficaces sans une bonne dose d'institutions (je caricature un peu).
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    Réflexions de l'économiste Robert BOYER en 2004 sur le potentiel d'innovation que recèle la nouvelle économie, en marge d'une analyse retour sur la théorie de la régulation
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    Réflexions de l'économiste Robert BOYER en 2004 sur le potentiel d'innovation que recèle la nouvelle économie, en marge d'une analyse retour sur la théorie de la régulation
Fred L

Repenser l'innovation et les bureaux d'études - RECHERCHE SCIENCES ET TECHNOL... - 0 views

shared by Fred L on 26 May 08 - Cached
  • Repenser l'innovation et les bureaux d'études 
  • Pour faire baisser cette pression préjudiciable, faisons un peu de prospective et essayons d'imaginer ce que seront l'ingénierie de demain et l'introduction de l'innovation dans les services, les produits et les processus et voyons comment elles pourront contribuer à la croissance de notre pays. Inspirons-nous de quelques modèles pertinents qui nous enseignent que l'on peut pratiquer l'ingénierie autrement. Voici quatre solutions pour réhumaniser cette activité et améliorer sa performance.
  • Premièrement, il faut distinguer les processus de développement industriel des phases amont de conception, dans lesquelles il faut de la liberté. On peut considérer que développer un produit, ça se gère comme une usine. Mais à condition que tous les degrés d'incertitude aient été levés auparavant et qu'on ait bien pris la précaution de vérifier que l'on arrivera à faire du premier coup tout ce que l'on veut développer. Les indicateurs qui servent à piloter le gros des troupes sont totalement inadaptés pour piloter les phases amont
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  • Dans ces dernières, il faut s'attacher à vérifier qu'on ne produit que des exigences réalisables et qu'on est parfaitement en ligne avec le marché, en termes d'introduction d'innovations.
  • Le modèle ici, c'est Michelin. Chez le numéro un mondial du pneu, on évite de « cherlopper ». Ce néologisme veut dire : mélanger la recherche et le développement. On s'est aperçu que le mixage des deux ne donne pas de bons résultats
  • Deuxièmement, il faut réhabiliter le savoir. Aujourd'hui, en France, on est très mauvais dans la gestion des connaissances parce que les bureaux d'études produisent les connaissances une fois le projet terminé : c'est le retour d'expérience.
  • Les connaissances produites sont au mieux considérées comme une aide, au pire comme un boulet. Il faut radicalement changer de point de vue.
  • Est-ce que je peux pousser à telle puissance tel module électronique, est-ce que je peux réduire autant la masse de cette pièce ? Voilà les questions que le chef de projet doit se poser avant d'engager le développement... Et toutes les réponses doivent être justifiées par les connaissances qui deviennent la matière première de la conception. On est là dans le modèle Toyota.
  • Troisièmement, virtualiser le bureau d'études. Car le modèle Toyota possède ses propres limites. C'est Toyota City. Quand on a des bureaux d'études un peu partout dans le monde, qu'on achète des sociétés et qu'on les intègre, il faut partager au moyen d'outils informatiques toutes les informations et les connaissances nécessaires aux projets. Les systèmes de PLM (« product lifecycle management ») qui gèrent les données produites par l'ingénierie devront devenir communicants et permettre le partage entre partenaires engagés dans un codéveloppement. Il convient d'établir des correspondances entre structures et formats de données mais également entre significations et utilisations de données. De nouvelles technologies comme le Web sémantique vont acquérir demain leurs lettres de noblesse. Des outils du savoir comme le wiki ou l'e-learning vont se développer en entreprise. Boeing est un modèle en la matière. L'avionneur américain a totalement refondu ses systèmes d'information pour développer son nouvel avion, le Dreamliner 787.
  • Enfin, quatrièmement, il est absolument nécessaire de reconsidérer la dimension humaine. Quand un service d'ingénierie ou de recherche et développement (R&D) est composé de plusieurs milliers de personnes, il est difficile de mettre tout ce monde à l'unisson, même quand son directeur est un bon chef d'orchestre.
  • Et puis, l'exigence de performance qui pèse sur les épaules des collaborateurs les a parfois déstabilisés au point de leur faire perdre confiance dans le management.
  • Il faut à tout prix introduire dans l'ingénierie de demain du changement durable. On peut rétablir cette confiance en supprimant les indicateurs inadaptés, en revalorisant le savoir, en redonnant du sens au management. Et cette confiance retrouvée engendrera des succès en matière de développements technologiques, qui eux-mêmes contribueront à la croissance du pays. Ne croyez pas que ce cercle vertueux soit une utopie. Les TGV, AGV et les Airbus de demain ne peuvent croître que sur ce nouveau terreau.
  • MICHEL MAURINO est PDG de Vinci Consulting, spécialiste du management de la technologie et de l'innovation.
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