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Jon Snow

Que se passe-t-il au Japon ? - Le blog de Fukushima - 0 views

  • Après la catastrophe de mars 2011, le gouvernement japonais a discrètement augmenté les normes de la radioactivité de l’eau potable : le taux limite précédent était de 10 Bq/litre pour le césium et l'iode. Les nouveaux niveaux sont de 200 Bq/litre pour le césium et 300 Bq/litre pour l'iode. Pour comparaison, alors que le taux recommandé par l'OMS est de 1 Bq/L, l'Allemagne applique 0,5 Bq/L et les Etats-Unis 0,111 US Bq/L. (1)
  • Au lieu de rassembler les déchets radioactifs dans une zone et une seule afin de ne pas contaminer plus le pays, les Japonais ont semble-t-il décidé de répandre ces déchets radioactifs dans le pays entier. La ville de Tokyo a ainsi décidé d’acheminer des déchets radioactifs dans le site de la baie de Tokyo.
  • Le gouvernement nippon veut envoyer les denrées contaminées par la catastrophe de Fukushima comme aide humanitaire dans les pays du tiers-monde
Jon Snow

Au Japon, les antinucléaires se radicalisent - Les blogs du Diplo - 0 views

  • Jusqu’alors, les rares Japonais qui protestaient n’occupaient que la moitié de la rue, en maigres files de quatre à cinq personnes par rangées, s’arrêtant à chaque feu rouge pour ne pas gêner la circulation ; ils formaient un défilé avec des bannières, certes, mais découpé en tronçons, et sans le moindre excès. Au moindre geste imprévu, la police intervenait de façon musclée, bastonnait, emprisonnait. Le lendemain, on lisait, au mieux, quelques lignes en troisième page dans certains journaux – hormis bien sûr les gros titres du Drapeau rouge, le journal du Parti communiste japonais. Et rien sur d’éventuelles interventions policières. Ce qui se passe aujourd’hui tient donc du changement radical. Un bouleversement. Il est vraisemblable que cette mobilisation nouvelle, facilitée par Internet et les réseaux sociaux, soit liée à l’inscription dans la mémoire collective des expériences traumatisantes du nucléaire et de ses conséquences avec Hiroshima et Nagasaki, ainsi que de la manière dont l’Etat gère les catastrophes de contamination, avec en particulier le cas de Minamata (pollution au mercure).
  • Dans cette petite ville du sud-ouest du Japon, à partir de l’année 1932, des rejets de mercure ont été déversés dans la mer par la firme chimique Chisso et se sont accumulés dans la faune marine, avant d’être transmis à la population par le biais des poissons dont elle se nourrissait. Cette pollution et ses conséquences sont connues dès 1956 : une partie de la population est atteinte de troubles moteurs et de déformations physiques qui s’aggravent avec le temps. Les gouvernements successifs ont laissé la firme poursuivre librement ses activités, accordant ponctuellement quelques mesures de façade. Ainsi, en 1959, un purificateur fut inauguré en grande cérémonie alors qu’il n’était pas placé sur le lieu principal des déversements. De même, le gouvernement incita Chisso à verser de l’argent – au compte-gouttes – « en sympathie » à l’égard des personnes atteintes d’intoxication et reconnues comme telles, évitant ainsi toute mise en cause de l’entreprise ou du gouvernement. Les dix années de revendication des victimes, de 1959 à 1968, n’ont abouti à rien – ce qui leur vaudra l’appellation d’ « années du silence ». Les réclamations ont également buté sur un ostracisme à l’égard de Minamata et de ses survivants.
  • Beaucoup, même parmi les victimes de Hiroshima, ne savaient qui blâmer après les bombardements : ceux dont ils étaient les otages ou ceux qui les ont libérés dans un bain de sang et de souffrances ? Les Japonais ont préféré regarder vers l’avenir : essayer d’obtenir des soutiens pour adoucir le quotidien des survivants et militer pour la disparition des arsenaux nucléaires. Par sa Constitution, le Japon s’interdit de mener des guerres et d’accéder à l’armement nucléaire. Et pourtant le pays est devenu une puissance nucléaire civile. Il a fallu pour cela tromper le peuple. Le fasciner par les perspectives de la croissance économique et engager des dépenses considérables de communication pour le convaincre que l’atome pour la paix proposé par les Américains était une bonne option, parfaitement sécurisée. Alors que se mettait en place le nucléaire civil, malgré des protestations passées sous silence, un certain nombre de Japonais étaient victimes de pollutions industrielles extrêmement graves, en particulier à Minamata.
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  • Il a été invité par M. Masahiro Sadako, le frère de la petite Sasaki qui, jusqu’à sa mort à l’âge de 12 ans, confectionna inlassablement des grues en origami, grues devenues l’emblème de l’espoir d’un « plus jamais Hiroshima ».
  • Pour les Japonais, à « plus jamais Hiroshima » il faut désormais ajouter « plus jamais Fukushima ». Pour cela, mieux vaut quitter le nucléaire civil. Les discours sur la sécurité se voudront rassurants et péremptoires, comme ils l’ont été par le passé.
  • C’est avec tout cela en tête que plus de deux tiers des Japonais veulent en finir avec l’énergie d’origine nucléaire, et s’efforcent de faire entendre leur voix avec une persévérance et une ténacité qui devraient forcer les autorités à prendre en compte cette réalité. Il faudra certainement continuer et amplifier encore le mouvement pour que des décisions allant dans le sens souhaité par le peuple soient prises. Le premier ministre a promis de recevoir des représentants des manifestants – chose unique dans l’histoire du Japon – mais il a prévenu qu’il écouterait aussi ceux qui réclament la relance des centrales, campant sur ses positions. Bien que le Japon soit une démocratie, le peuple, ici non plus, n’est pas vraiment souverain
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    C'est avec tout cela en tête que plus de deux tiers des Japonais veulent en finir avec l'énergie d'origine nucléaire, et s'efforcent de faire entendre leur voix avec une persévérance et une ténacité qui devraient forcer les autorités à prendre en compte cette réalité. Il faudra certainement continuer et amplifier encore le mouvement pour que des décisions allant dans le sens souhaité par le peuple soient prises. Le premier ministre a promis de recevoir des représentants des manifestants - chose unique dans l'histoire du Japon - mais il a prévenu qu'il écouterait aussi ceux qui réclament la relance des centrales, campant sur ses positions. Bien que le Japon soit une démocratie, le peuple, ici non plus, n'est pas vraiment souverain.
Fabien Cadet

Dans ma petite boîte à anomalies | Blog de Paul Jorion - 0 views

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    « Qu'est-ce que cela signifie ? Cela veut dire que quelqu'un quelque part a à sa disposition des sommes colossales destinées à lancer sur les marchés boursiers des signes d'optimisme forcé. »
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    « La première, c'est le parlementaire américain Alan Grayson, qui demande le 5 mai à Mme Elizabeth Coleman, Inspecteur Général de la Federal Reserve, la banque centrale américaine, qui a reçu la somme dépassant le trillion de dollars (en français : billion) ajouté au bilan de la Fed depuis septembre 2008 ? »
Fabien Cadet

Le scandale des banques qui créent - effectivement - de l'argent | Blog de Pa... - 0 views

  • Aujourd’hui, le système monnaie participe d’un système économique général dont aucune des tendances n’est soutenable à long terme (ni l’augmentation rapide des inégalités, ni l’accroissement monétaire, ni la croissance économique infinie, ni la disparition de la biodiversité, ni l’exploitation des ressources naturelles, ni…). Il est même possible qu’il soit un des moteurs de cette évolution dangereuse, en instituant par le mécanisme de la dette des promesses sur l’avenir…
  • e me demande donc comment faire pour que la monnaie soit une institution humaine reconnue comme telle et comme elle pourrait servir l’intérêt collectif de la société… Il ne suffit donc pas qu’elle soit “solide” (vis-à-vis de l’inflation par ex.) mais aussi “adéquate” vis-à-vis des objectifs que se donnerait la société humaine, en termes sociaux ou environnementaux par ex. Je n’ai pas de réponse à cette question aujourd’hui…
  • A partir de la monnaie centrale qu’elles contrôlent (sous forme électronique à son compte à la BC, ou en stock via les dépôts de ses clients) ces banques de premier niveau peuvent créer autant de monnaie bancaire que leur permet le « coefficient de réserves obligatoires » fixé par la BC.
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  • En accordant un prêt, la banque crée à son tour, ex-nihilo, de la monnaie bancaire électronique qui s’appelle euro, dollar ou pesos mais qui n’existe pas. Ou plutôt, elle n’en possède sous forme matérielle (billets) que ce pourcentage.
  • ne banque peut donc créer 12 fois plus de monnaie bancaire qu’elle n’a de monnaie centrale !
  • Conclusion intermédiaire : dans un système bancaire à réserves fractionnaires toute banque est en permanence en faillite potentielle !!!
  • un « bank run »
  • Pour conclure ce mot de Henry Ford, au début du 20ème siècle, alors que la FED venait d’être créée (1913) : « si le peuple comprennait comment fonctionne la monnaie fiduciaire et le système bancaire à réserves fractionnaires, il y aurait une révolution avant demain matin ».
  • la monnaie bancaire est la contre-partie de dettes ou plutôt d’emprunts.
  • Le vice du système est que cette monnaie bancaire peut être retirée au guichet sous forme de monnaie centrale fiduciaire, des billets, alors que ceux-ci sont en nombre insuffisant. Et qu’elle utilise la même unité, le même nom.
  • eule la dernière transaction définit le prix d’une chose, donc besoin marginal de monnaie.
  • Si tous les propriétaires de ces choses voulaient vendre pour obtenir de la monnaie, alors les cours (prix) s’effondreraient :
  • il y aurait assez de monnaie pour faire face. Mais la représentation intellectuelle qu’ils en ont est fausse, « l’effet richesse » ne joue que si peu de personnes cherchent à la concrétiser sous forme fiduciaire ; la mauvaise compréhension vient de l’amalgame entre prix et valeur qui utilisent les mêmes unités et pour lesquels l’esprit humain ne fait plus la différence car en situation statistiquement normale, on peut passer facilement de l’un à l’autre. Mais que survienne un accident et la différence se sent, souvent douloureusement.
  • Quant à la garantie de l’Etat, ce n’est que le fait qu’un gouvernement (en général non élu directement !) engage … le contribuable, c’est-à-dire socialise la faillite en allant chercher la monnaie dans la poche du contribuable.
  • Ron PAUL a introduit l’année derière une proposition de loi pour abolir la FED, proposition toujours en attente.
  • Les Américains, et le monde, se retrouvent dans la situation juridique suivante : une monnaie ayant cours légal, mais non convertible en or, l’actuel USdollar, mais … inconstitutionnelle ! En effet la constitution US dispose que seuls ont cours légal le gold-dollar et le silver-dollar (convertibles à vue contre une once de métal fin). La Cour Suprême n’a jamais eu à se prononcer sur ce problème (ou elle a évité d’avoir à se prononcer). C’est la base de l’argument de Ron PAUL.
  • mais plutôt sur le fait que des mécanismes aussi instables aient justement été choisis comme mode d’organisation de la vie en société.
  • Ainsi les banques vont avoir des besoins énormes en monnaie centrale …
  • le système bancaire CREE dans son ensemble de la monnaie ex-nihilo de par le système de réserves fractionnaires
  • en 2002 les seules transactions annuelles sur produits dérivés (dont on parle tant actuellement) étaient 21 fois supérieures au PIB mondial, soit (700 Tdollars pour 33 Tdollars de PIB mondial).
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    Pour conclure ce mot de Henry Ford, au début du 20ème siècle, alors que la FED venait d'être créée (1913) : « si le peuple comprennait comment fonctionne la monnaie fiduciaire et le système bancaire à réserves fractionnaires, il y aurait une révolution avant demain matin ».
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    Mea culpa ! Vous m'avez convaincu que je me suis trompé : si des intérêts sont bien perçus sur de sommes créées de manière ad hoc par les banques commerciales - même si celles-ci sont neutralisées ensuite - il y a bien création d'argent ex nihilo. Comme le dit alors très justement Armand dans son commentaire au billet précédent [...]
Fabien Cadet

Les oligarques montent en puissance, par François Leclerc | Blog de Paul Jori... - 0 views

  • Qu’est-ce, dans ces conditions, que l’oligarchie ? Un système structuré de pouvoir économico-politique, restreint à un nombre limité d’individus et de familles, qui peut s’apparenter à une classe sociale d’un type nouveau, dont le recrutement fonctionne essentiellement par cooptation (ou à la faveur d’évènements créateurs de richesse comme les guerres, les changements de régime), et qui ne s’affirme pas sous son véritable jour. Planqué derrière la façade de la démocratie politique représentative, nourri par une rente développée dans la démesure, productrice de déséquilibres majeurs et de nuisances incontrôlées, assis sur l’opacité de l’activité financière qu’il contrôle.
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    Leur cause paraît entendue. Au sortir de cette crise, si toutefois aucune rechute n'intervient, un petit nombre de méga-banques va disposer d'une force de frappe financière colossale et d'une influence politique allant de pair. La concentration bancaire qui est en cours est une donnée majeure du paysage financier de demain. Ce monde plus resserré essaye de progressivement sortir ses pieds de la glaise, sachant que cela va prendre du temps, mais qu'il a le champ libre pour y parvenir et en sortir encore plus fort qu'avant la crise.
Fabien Cadet

[livre] L'argent dans l'histoire ("L'argent mode d'emploi") | Blog de Paul Jorion - 0 views

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    « L'argent mode d'emploi » [...] Le problème avec l'argent ne vient pas de lui mais de nous : de notre tolérance infinie pour la manière grotesque dont il se répartit au sein de nos sociétés.
Fabien Cadet

L'imaginaire révolutionnaire - Le Monolecte - 0 views

  • Ça va péter, ça va péter !
  • Tu sais ce que m'a le plus marqué dans le pays où je viens d'être détaché ? C'est Gabriel qui m'a appelé pour me souhaiter un joyeux anniversaire, le premier janvier dernier. Gabriel que je connais depuis le berceau, mon vieux cousin, mon vieux pote, pas encore assez près de la quille pour échapper à son ultime délocalisation dans un pays où la vie est décidément bien moins chère. Non, mais je sens que tu vas me le dire. Pour aller à l'aéroport international, ma voiture blindée et mon escorte armée doivent traverser des quartiers d'une pauvreté que tu n'imagines même pas. Hé bien les gens te saluent au passage. En fait, tous les habitants de ce pays sont terriblement gentils. Pour bien te résumer le truc, ce pays a le cul sur d'immenses richesses pétrolières et 90 % de la population vit avec moins d'un euro par jour. 90 % d'une population où il y a plus de 50 % de jeunes, 90 % de la population d'un pays plus de deux fois plus peuplé que la France. Et tu sais ce qui se passe ? Non. Ben rien. Il ne se passe rien. 90 % de la population est dans la misère et il ne se passe rien, si on excepte le fait que l'enlèvement d'expat' est la deuxième industrie du pays...
  • J'adore mon cousin, mais pour le coup, il vient de bien me ruiner le moral pour l'amorce de la nouvelle année. Les mauvaises nouvelles se sont empilées toute l'année dernière et le puits sans fond de la saloperie antisociale ordinaire n'a pas l'air d'être prêt de se tarir cette année, les gens que je croise ont le budget encore plus tendu que l'élastique d'un slip de sumo à la fin du réveillon,
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  • la vraie crise est devant nous, l'exaspération monte et il ne se passe rien.
  • Ne serait-ce que parce que tout le monde n'attend que ça. Que ça pète. Que ça dégaze un bon coup. Que toutes les tensions, les frustrations accumulées au fil des ans, des déceptions, des reculs, des reniements, que toutes ces petites lâchetés sociales soient subitement effacées, compteur remis à zéro par un gigantesque et imprévisible raptus social. Et plus tout le monde attend quelque chose que l'on serait bien en peine de définir de quelque manière que ce soit et plus il ne se passe rien. Logique.
  • L'homme blanc modérément instruit par une bonne quinzaine d'années de présence dans l'école républicaine, l'humain occidental autosatisfait, crispé dans ses petites miettes de confort et ses habitudes de self-pensée, la créature civilisationnelle ethnocentrée que nous sommes tous, engluée dans son univers pavlovien rassurant et surassuré n'a absolument pas la moindre idée de ce que le bordel insurrectionnel signifie réellement.
  • Plus sûrement que toutes les polices de la pensée du monde, c'est la pauvreté de notre imaginaire révolutionnaire qui rogne les ailes de nos désirs et nous empêche de prendre notre essor.
  • Sauf que le peuple n'est pas une bouteille de cola dans laquelle on jette, un beau matin, une pastille de Mentos. Son inertie n'a d'égal que le produit de toutes les lâchetés cumulées de tous ces membres. Et c'est pratiquement sans fond, sans limites. Comme l'illustre le triste exemple rapporté par mon cousin.
  • Et nos gouvernants le savent bien : au jeu du bouchon, on peut aller très loin, tout n'est qu'une question de progressivité, de doigté. On peut tout nous prendre, on peut nous foutre à poil sur le trottoir, ce qui compte, c'est de le faire tout en douceur, presque avec tendresse.
  • Il ne se passe rien, parce que nous ne faisons rien.
  • La Révolution avec un grand R, c'est exactement comme la Main Invisible des autres : ça ne surexiste pas à nos volontés et à nos actes. Ça se fait. Ça se lance. Ça se catalyse sur le microévénement à la marge que personne n'a vu venir.
  • Ça explose parce que le terrain a été préparé pendant des mois, des années, par des personnes organisées et déterminées.
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    Il ne se passe rien, parce que nous ne faisons rien. La Révolution avec un grand R, c'est exactement comme la Main Invisible des autres : ça ne surexiste pas à nos volontés et à nos actes. Ça se fait. Ça se lance. Ça se catalyse sur le microévénement à la marge que personne n'a vu venir. Ça explose parce que le terrain a été préparé pendant des mois, des années, par des personnes organisées et déterminées.
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    -_- merde faut se bouger le cul alors ? Je pensais attendre la lame de fond, et surfer sur la vague le moment venu, monter sur les barricades un sein à l'air, le poing levé tandis que j'urlerai « RooooaaaaaAAAAAAAhhh @#!$+*#$* !!! ».
Jon Snow

LA DETTE PUBLIQUE… OU LE PARTAGE DU BUTIN ?, par Jean-Luc D. - 0 views

  • Fort de la lecture de ce blog dont la 1ère qualité est de nous dessiller l’esprit en levant  le voile sur une réalité financière nébuleuse et donc complexe, mon daimôn me soufflait à l’oreille que ce discours sur la dette publique était trop insistant pour être vrai, trop simpliste pour décrire une réalité complexe, trop accusateur pour ne pas cacher derrière son index pointé une éventuelle autre cause à nos supposés malheurs d’aujourd’hui. Bien sûr, la dette existe, elle est réelle, mais qu’en est-il de sa cause ? Les néolibéraux vous répondront à l’unanimité et dans un chœur harmonieux que l’État dépense trop, qu’il gaspille ses recettes dans des investissements non productifs (entendu récemment dans la bouche de J.-C. Trichet), en d’autres termes que le social lui coûte ses deux bras et ses deux jambes. Par contre sur les recettes, pas un mot, rien, nada… Ils y ont bien sûr tout intérêt quand vous verrez les  graphiques ci-dessous. D’autant plus d’intérêt que dans le monde doré et angélique qu’ils nous proposent – un monde capitonné d’« épanouissement au travail », de « développement personnel », de « plan de sauvegarde de l’emploi » et j’en passe -, moins-disant social rime avec moins-disant fiscal.
  • La propagande bat son plein œuvrant sans cesse à la manipulation des opinions publiques et à la fabrique des consentements. Edward Bernays, neveu de Freud et 1er grand théoricien de la propagande, n’hésitait  pas écrire au tout début du 1er chapitre de son livre Propaganda ou Comment manipuler l’opinion en démocratie : « la manipulation consciente, intellectuelle, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique » et de conclure dans une formule derrière laquelle perce un cynisme à peine voilé :  « les esprits intelligents doivent comprendre qu’elle (la propagande) leur offre l’outil moderne dont ils doivent se saisir à des fins productives, pour créer de l’ordre à partir du chaos ». Le message étant clair et le décor bien planté, il nous appartient d’en déjouer les rouages et de proposer, dans un au-delà prospectif et constructif, à partir de toutes vos contributions, un contre-modèle syncrétique.
Jon Snow

Blog de Paul Jorion » « L'arbre, le maire et la médiathèque », d'Éric Rohmer - 1 views

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    Ces deux extraits résument tout. Le monde s'agite autour de faux problèmes et en crée d'autres. Pourquoi ne peut-on vivre dans la simplicité? Ou plutôt pourquoi sommes-nous subjuguer par les extravagances d'imbéciles?
Fabien Cadet

ET SI ON ESSAYAIT PLUTÔT LA DÉMOCRATIE ?, par Olivier Berruyer | Blog de Paul... - 0 views

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    tres parlant ces graphiques!
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    « [..] Où comment les représentants de moins de 10 % des Français s'arrogent à eux-seuls la majorité... ». On serait représenté par 70% de 50+ ans, dont presque 2 tiers sont d'un parti (UMP) ne représentant même pas 10% de la population, un truc dans ce genre du moins. ... et ce serait pareil avec le PS
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