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Fabien Cadet

Le scandale des banques qui créent - effectivement - de l'argent | Blog de Pa... - 0 views

  • Aujourd’hui, le système monnaie participe d’un système économique général dont aucune des tendances n’est soutenable à long terme (ni l’augmentation rapide des inégalités, ni l’accroissement monétaire, ni la croissance économique infinie, ni la disparition de la biodiversité, ni l’exploitation des ressources naturelles, ni…). Il est même possible qu’il soit un des moteurs de cette évolution dangereuse, en instituant par le mécanisme de la dette des promesses sur l’avenir…
  • e me demande donc comment faire pour que la monnaie soit une institution humaine reconnue comme telle et comme elle pourrait servir l’intérêt collectif de la société… Il ne suffit donc pas qu’elle soit “solide” (vis-à-vis de l’inflation par ex.) mais aussi “adéquate” vis-à-vis des objectifs que se donnerait la société humaine, en termes sociaux ou environnementaux par ex. Je n’ai pas de réponse à cette question aujourd’hui…
  • A partir de la monnaie centrale qu’elles contrôlent (sous forme électronique à son compte à la BC, ou en stock via les dépôts de ses clients) ces banques de premier niveau peuvent créer autant de monnaie bancaire que leur permet le « coefficient de réserves obligatoires » fixé par la BC.
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  • En accordant un prêt, la banque crée à son tour, ex-nihilo, de la monnaie bancaire électronique qui s’appelle euro, dollar ou pesos mais qui n’existe pas. Ou plutôt, elle n’en possède sous forme matérielle (billets) que ce pourcentage.
  • ne banque peut donc créer 12 fois plus de monnaie bancaire qu’elle n’a de monnaie centrale !
  • Conclusion intermédiaire : dans un système bancaire à réserves fractionnaires toute banque est en permanence en faillite potentielle !!!
  • un « bank run »
  • Pour conclure ce mot de Henry Ford, au début du 20ème siècle, alors que la FED venait d’être créée (1913) : « si le peuple comprennait comment fonctionne la monnaie fiduciaire et le système bancaire à réserves fractionnaires, il y aurait une révolution avant demain matin ».
  • la monnaie bancaire est la contre-partie de dettes ou plutôt d’emprunts.
  • Le vice du système est que cette monnaie bancaire peut être retirée au guichet sous forme de monnaie centrale fiduciaire, des billets, alors que ceux-ci sont en nombre insuffisant. Et qu’elle utilise la même unité, le même nom.
  • eule la dernière transaction définit le prix d’une chose, donc besoin marginal de monnaie.
  • Si tous les propriétaires de ces choses voulaient vendre pour obtenir de la monnaie, alors les cours (prix) s’effondreraient :
  • il y aurait assez de monnaie pour faire face. Mais la représentation intellectuelle qu’ils en ont est fausse, « l’effet richesse » ne joue que si peu de personnes cherchent à la concrétiser sous forme fiduciaire ; la mauvaise compréhension vient de l’amalgame entre prix et valeur qui utilisent les mêmes unités et pour lesquels l’esprit humain ne fait plus la différence car en situation statistiquement normale, on peut passer facilement de l’un à l’autre. Mais que survienne un accident et la différence se sent, souvent douloureusement.
  • Quant à la garantie de l’Etat, ce n’est que le fait qu’un gouvernement (en général non élu directement !) engage … le contribuable, c’est-à-dire socialise la faillite en allant chercher la monnaie dans la poche du contribuable.
  • Ron PAUL a introduit l’année derière une proposition de loi pour abolir la FED, proposition toujours en attente.
  • Les Américains, et le monde, se retrouvent dans la situation juridique suivante : une monnaie ayant cours légal, mais non convertible en or, l’actuel USdollar, mais … inconstitutionnelle ! En effet la constitution US dispose que seuls ont cours légal le gold-dollar et le silver-dollar (convertibles à vue contre une once de métal fin). La Cour Suprême n’a jamais eu à se prononcer sur ce problème (ou elle a évité d’avoir à se prononcer). C’est la base de l’argument de Ron PAUL.
  • mais plutôt sur le fait que des mécanismes aussi instables aient justement été choisis comme mode d’organisation de la vie en société.
  • Ainsi les banques vont avoir des besoins énormes en monnaie centrale …
  • le système bancaire CREE dans son ensemble de la monnaie ex-nihilo de par le système de réserves fractionnaires
  • en 2002 les seules transactions annuelles sur produits dérivés (dont on parle tant actuellement) étaient 21 fois supérieures au PIB mondial, soit (700 Tdollars pour 33 Tdollars de PIB mondial).
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    Pour conclure ce mot de Henry Ford, au début du 20ème siècle, alors que la FED venait d'être créée (1913) : « si le peuple comprennait comment fonctionne la monnaie fiduciaire et le système bancaire à réserves fractionnaires, il y aurait une révolution avant demain matin ».
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    Mea culpa ! Vous m'avez convaincu que je me suis trompé : si des intérêts sont bien perçus sur de sommes créées de manière ad hoc par les banques commerciales - même si celles-ci sont neutralisées ensuite - il y a bien création d'argent ex nihilo. Comme le dit alors très justement Armand dans son commentaire au billet précédent [...]
G Hald

CADTM - Islande : NON et encore NON ! - 0 views

  • Le 9 avril 2011, les Islandais ont refusé, à près de 60%, de payer pour assumer les erreurs de ceux qui ont conduit leur pays dans l’abîme. Ils ont une nouvelle fois refusé par référendum l’accord Icesave, qui prévoit que l’État indemnise les centaines de milliers d’épargnants britanniques et néerlandais ayant perdu de l’argent lors de la faillite de cette banque en ligne en 2008. Ils ont donc confirmé le premier « non » prononcé en mars 2010,
  • Le jour même du déclenchement de la crise, le FMI envoie une mission sur l’île. Le 24 octobre 2008, il fait son retour en Europe de l’Ouest avec un accord de prêt de 2,1 milliards de dollars (ratifié le 19 novembre), faisant de l’Islande le premier pays occidental à recourir à une telle aide depuis un quart de siècle. Le financement s’étalera sur deux ans, avec un versement immédiat de 830 millions de dollars. Huit autres tranches de 160 millions de dollars suivront. Le prêt sera remboursé par les Islandais entre 2012 et 2015. Le chef de la mission du FMI précise que l’Islande devra trouver quatre milliards supplémentaires : « Pour la période de deux ans, le paquet d’aides est d’environ six milliards de dollars dont quatre milliards provenant d’autres pays ». Les pays du Nord de l’Europe (la Finlande, la Suède, la Norvège et le Danemark avec 2,5 milliards de dollars) et la Pologne complètent cette somme.
  • Comme toujours avec le FMI, en contrepartie, l’Islande s’engage à appliquer un « programme de redressement » de son économie, par des mesures immédiates, à court et moyen terme. Ce programme très contraignant implique des efforts significatifs de réduction des dépenses, autrement dit une cure d’austérité. Le geste le plus humiliant pour les Islandais est, dès le début de la crise, le gel des avoirs des banques islandaises par le Royaume-Uni dans le cadre juridique d’une « loi anti-terroriste », mettant l’Islande dans la liste des pays « terroristes » pour Londres. Le pays sera retiré de cette liste le 15 juin 2009.
  • ...8 more annotations...
  • en septembre 2008, le gouvernement islandais se trouve obligé de reprendre 75% de la banque Glitnir. Le mois suivant, il renationalise Kaupthing et Landsbanki. En février 2009, Glitnir est totalement renationalisée sous son ancien nom « Islandsbanki ». Le processus est très clair : avant 2003, comme ces banques faisaient des profits colossaux, il fallait qu’elles soient privatisées, mais dès qu’elles ont plongé dans le rouge, l’État a été sommé de les récupérer, d’assumer leur charge, d’emprunter lourdement pour faire face aux échéances, puis de les reprivatiser au plus vite sans oublier de réformer son économie dans un sens néolibéral pour faire payer la facture par la population islandaise.
  • Tous les samedis, durant plusieurs mois, la population a manifesté contre les mesures d’austérité qui impliquent notamment des attaques très dures contre le système de protection sociale et contre les retraites, entraînant par exemple la fermeture d’hôpitaux. Sous cette pression, le Premier ministre annonce en janvier 2009 la tenue d’élections anticipées pour le 9 mai. Les Islandais ne se satisfont pas de cette proposition. Le samedi 24 janvier, rassemblés comme chaque week-end depuis seize semaines, ils réclament le départ du gouvernement. Deux jours plus tard, le Premier ministre, issu du parti de l’Indépendance, formation de centre-droit qui partageait le pouvoir avec le parti social-démocrate depuis mai 2007, annonce la démission immédiate de son gouvernement.
  • Le 30 décembre 2009, l’Althingi (Parlement islandais) vote de justesse la loi dite « Icesave », en accord avec les exigences des pays demandeurs, qui entérine le remboursement de 3,9 milliards d’euros à la Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. Cela revient à payer environ 100 euros par habitant et par mois pendant huit ans pour la faillite d’une banque aux investissements très hasardeux. La population manifeste son désaccord en exigeant, par une pétition et plusieurs jours de « casserolades » devant le parlement, que le président Olaf Ragnar Grimsson ne promulgue pas la loi.
  • Devant la pression de la rue, démontrant que les peuples en mouvement peuvent se faire entendre, le président refuse de signer, appelant, dans le cadre de l’article 26 de la Constitution islandaise, à un référendum contraignant pour le gouvernement. Le 6 mars 2010, avec une forte mobilisation, 93% des Islandais rejettent l’accord, ce qui oblige les ministères des Finances des trois pays concernés (Islande, Royaume-Uni et Pays-Bas) à reprendre les négociations.
  • Les négociations avec Londres et La Haye aboutissent, le 8 décembre 2010, à un nouvel accord, supposé plus acceptable par la population. Le taux d’intérêt est ramené à 3,3% pour la part britannique et 3% pour la part hollandaise, au lieu de 5,5%, et la durée de remboursement allongée de huit à trente ans (entre 2016 à 2046, au lieu de 2024). La liquidation des actifs de Landsbanki est mieux prise en compte.
  • Mais, le 20 février, le président de la République décide l’organisation d’un nouveau référendum populaire, faisant suite à une nouvelle pétition de plus de 40 000 signatures. La Première ministre islandaise, Johanna Sigurdardottir, se permet alors de déclarer : « C’est décevant. Nous avions anticipé que le président allait signer l’accord sur Icesave […] L’accord a été approuvé à la majorité au Parlement et ce n’est pas commun qu’un président s’oppose à un accord adopté à une telle majorité », ajoutant que, selon elle, il y a « peu de chance que la Grande-Bretagne et les Pays-Bas soient prêts à renégocier cet accord ». Pourtant, et heureusement, le peuple se prononce donc une deuxième fois pour le non.
  • Le Parlement décide alors, en accord avec le programme électoral, la création d’une Assemblée constituante en vue de mener ce projet à terme. Le 27 novembre 2010, vingt-cinq membres sont élus par vote populaire parmi plus de cinq cents candidats.
  • Les banquiers et les hommes d’affaires islandais, sous investigation criminelle en Islande, sont encore actifs dans le monde bancaire, certains sont même devenus conseillers financiers à Londres, au Luxembourg ou au Canada. Les Islandais n’acceptent pas qu’un banquier puisse amasser une fortune considérable en faisant prendre des risques démesurés à la société entière puis en fasse payer le prix à l’État et aux citoyens. Comme le disait William K. Black : “La meilleure façon de voler une banque est d’en posséder une”. |2| Ils sont convaincus que l’on peut trouver suffisamment d’argent dans les avoirs des banques pour payer les dégâts occasionnés. Ils ne comprennent pas pourquoi les responsables de la crise n’ont pas été mis hors d’état de nuire : la plupart des dirigeants des grandes puissances et des grandes banques ayant mené l’économie dans cette impasse n’ont pas été inquiétés, même s’ils sont parfaitement identifiés.
Jon Snow

Adieu la République… Vive l'Oligarchie ! (Episode 2) - Qui veut gagner des mi... - 0 views

  • 5 % de l’ensemble des foyers fiscaux qui font jouer le bouclier reçoivent à eux seuls les trois quarts des sommes reversées par le Trésor public. En 2008, le bouclier fiscal a permis à 14.000 familles de soustraire de l’impôt 458 millions d’euros. 14.000 joueurs, 14.000 gagnants ! Le hasard des loteries, c’est bon pour les ouvriers, les chômeurs et les familles monoparentales banlieusardes. « La moyenne de remboursement croît au fur et à mesure que la valeur du patrimoine augmente, ce qui montre le lien structurel existant entre le bouclier et l’impôt sur la fortune », remarque-t-on au Syndicat national unifié des impôts (Snui/Sud-Trésor).
  • La perplexité nous gagne. Le sauvetage des banques par les fonds publics se justifiait-il vraiment ? Ce plan était soumis à conditions : que les banques augmentent de 3 à 4 % le volume de leurs prêts afin de soutenir la relance. Il semble que les établissements financiers aient empoché les aides sans tenir leurs engagements. Malgré sept convocations des grands banquiers à l’Élysée, sous les caméras de télévision, le gouvernement n’a jamais eu l’intention de les contraindre à honorer leurs engagements. Ce cadeau est loin d’être le seul, ni le plus luxueux.
  • Encore mieux : en contrepartie des 19,8 milliards injectés dans les banques, l’Etat recevra 713 millions d’euros d’intérêts. Or, les titres achetés, sans droit de vote dans les conseil d’administration, seront remboursés au prix d’émission : au prix affiché en Bourse au moment où leur cours était au plus bas. L’Etat va ainsi revendre à BNP-Paribas des titres acquis le 31 mars 2009 à 27,24 € alors qu’ils sont cotés aujourd’hui à 58,20 €. Un cadeau de 5,8 milliards d’euros. La Société Générale, elle, économise 6 milliards d’euros. L’addition augmentera lorsque le Crédit Agricole et les Banques Populaires - Caisses d’Epargne passeront au guichet. Cet argent aurait pu servir à combler au moins de moitié le déficit de la Sécurité sociale. La santé de tous ou les gigantesques intérêts financiers de quelques-uns ? L’oligarchie a ses priorités : les banques, leurs actionnaires et leurs gros clients via les fonds d’investissements spéculatifs, où l’on retrouve forcément les fortunes placées par les 14.000 familles.
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  • Autre question : comment les banques arrivent-elles à faire des bénéfices aussi importants alors que l’ensemble de l’économie est en récession ? « Selon certains signes, des éléments du secteur financier ont repris des pratiques de prises de risque qui rappellent celles ayant mené à la crise », s’inquiète Christian Noyer, gouverneur de la banque de France. Une crise financière latente ?
Jon Snow

CADTM - Pourquoi faire un audit citoyen de la dette publique française ? - 0 views

  • Parmi ces éléments connus qui permettent de qualifier cette dette comme illégitime et non due, on peut citer pêle-mêle pour la dette publique française (à compléter) : Pour la dette publique de l’Etat central :   l’obligation depuis 1973 d’avoir recours aux marchés financiers ;
  • l’effet « boule de neige » qui a consisté à payer des taux d’intérêt sur les obligations d’Etat supérieurs à l’accroissement des ressources nécessaires à ce paiement (décision politique) ;
  • les plans de sauvetage en faveur des banques et du secteur de l’automobile avec le pillage de la Caisse des dépôts et consignations ;
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  • le mode de gestion de la dette publique : sa gestion est confiée à une agence et non au Trésor public ; le marché primaire de la dette, c’est-à-dire l’émission des obligations d’Etat ou « marché du neuf », est donnée à une vingtaine de banques privées (4 françaises et 16 étrangères) qualifiées de Spécialistes en Valeurs du Trésor et qui se sucrent au passage ;
  • Pour la dette des collectivités locales :   les décrets qui ont ouvert à la concurrence le marché des prêts aux collectivités et permis le désengagement de l’Etat depuis les premières lois de décentralisation (décentralisation Mauroy 1 et 2 et décentralisation Balladur). Ce sont ces textes, le démantèlement de la Caisse d’Aide à l’Équipement des Collectivités Locales et le désengagement de l’Etat aux profits des banques privées et d’organismes financiers qui sont à l’origine des prêts dits « structurés » qui, avec des taux exorbitants, frappent aujourd’hui des collectivités locales et des hôpitaux (cf.à titre d’exemple la carte publiée par le journal Libération pour les prêts toxiques de Dexia :http://labs.liberation.fr/maps/cart...)
  • Pour la dette des organismes de protection sociale :   on peut énumérer depuis les plans « Barre » jusqu’aux diverses et récentes mesures Fillon toutes les décisions politiques qui ont contribué à baisser au profit des employeurs les ressources des organismes de protection sociale (fiscalisation de la sécurité sociale avec la création de la Cotisation Sociale Généralisée et de la Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale Inclus) ;   sans oublier le non reversement de la part de l’Etat de diverses ressources affectées à la protection sociale (dénoncée année après année par la Cour des Comptes) ;   la désindexation des salaires sur les prix ;
  • le pillage par l’Etat des ressources des organismes excédentaires ;   on peut aussi ajouter la réforme du mode de gestion de la dette de ces organismes avec la création de la CADES et de la CRDS en 1996 (plan Juppé). Cette très opaque CADES (Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale), et au statut très dérogatoire, a bien davantage rémunéré les intérêts des organismes financiers prêteurs que comblé les très hypothétiques « trous de la sécu ». (cf. les comptes publiés sur le site de la CADES)Il pourrait être confié à un groupe d’experts de chiffrer le coût de ces mesures et leur traduction en montant de stock de la dette publique, émission de dette après émission de dette, coût des intérêts servis compris. Une fois ce chiffrage nécessaire effectué (qui avoisinerait certainement 100% du montant de la dette publique), il suffirait alors de revendiquer son annulation par l’abrogation unilatérale du paiement de cette dette (il pourrait même être envisagé de réclamer le remboursement, voire des pénalités sous formes d’intérêts aux bénéficiaires des profits réalisés sur la dette publique depuis une date à déterminer).
  • C’est un peu comme le rapport au droit. Le droit international et de nombreuses dispositions constitutionnelles de pays fournissent nombre de moyens pour définir ce qu’est une dette illégitime ou odieuse. Le droit international dit aussi qu’un Etat est souverain et qu’il peut, au nom de l’état de nécessité, satisfaire en priorité les besoins fondamentaux de la population, décider de ne pas payer cette dette et de poser là un acte unilatéral parfaitement légitime.
  • Auditer les dettes publiques dans les pays riches ou considérés comme tels pour en déterminer la part illégitime ou odieuse à annuler ne doit pas nous faire oublier les créances que nos pays (et les banques et autres organismes financiers) détiennent envers les pays du Sud de la planète.Ces créances maintiennent les pays du Sud dans un rapport néocolonial de facto et permettent entre autres le pillage des ressources du sol et du sous sol de ces pays.Exiger et obtenir la publicité des contrats de prêts qui concernent les pays du Sud est un outil incontournable pour la solidarité internationale. Ces contrats de prêt sont d’Etat mais aussi privés avec la caution de l’Etat. Pour les dénoncer, encore faut-il les connaître !
  •  
    "Il s'agit, avec cette démarche ouverte, de permettre ce qui est interdit par la logique de délégation de pouvoir, à savoir la réappropriation démocratique et collective de ce qui nous concerne. Ouvrir les livres des comptes publics va dans ce sens. Rendre public ce qui est aujourd'hui interdit de connaître de par la loi comme l'identité des créanciers ou encore la rémunération des banques en charge du marché primaire de la dette est une nécessité si on veut en combattre efficacement les conséquences antisociales. Après le pourquoi et le comment, il s'agit de faire connaître à tous qui sont ceux qui en profitent, qui sont les créanciers de la dette."
bernadrian

Le Figaro - Conjoncture : La Grèce coûtera moins que prévu aux banques - 0 views

  • Depuis quelques semaines, en effet, les émissions à moyen et long terme se sont taries, comme cela avait été le cas en 2008 après la faillite de Lehman.
    • bernadrian
       
      Tiens donc ! On n'avait pas eu cette information capitale il me semble..
  • Mais au-delà de l'impact sur les profits, le véritable enjeu de la crise pour les banques réside dans la réouverture des marchés obligataires.
    • bernadrian
       
      à creuser : la nécessité pour les banques d'avoir face à elles des États qui s'endettent.
  • Les banques trouvaient là de bons rendements pour placer les ressources fournies à bas prix par la BCE.
Jon Snow

Blog de Paul Jorion » UNE BELLE ILLUSTRATION DE « L'ARGENT, MODE D'EMPLOI » - 0 views

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    L'etat garanti parait il un certain montant de notre compte en banque. C'est dejà bizarre en soi de garantir l'argent des clients d'une banque privée, enfin... Mais où trouve-t-il cet argent sachant qu'il ne peut plus le créer lui meme?
Jon Snow

Noam Chomsky : un Monde en soulèvement ou un Nouvel Âge des ténèbres ? - La R... - 0 views

  • Il y avait le syndicat du travail militant qui continuait à organiser, particulièrement le CIO (Congress of Industrial Organizations) [3]. On en venait au point des grèves sur le tas, qui effrayaient le monde des affaires — vous pouviez le voir dans la Presse d’affaires de l’époque, — parce qu’une grève sur le tas est juste l’étape qui précède la reprise de l’usine pour la faire tourner par vous-même. Par ailleurs, l’idée de prise de contrôle par les travailleurs est tout à fait quelque chose à l’ordre du jour aujourd’hui, et nous devrions le garder à l’esprit. En outre, la législation du New Deal commença à intervenir en tant que résultat de la pression populaire. Malgré les moments difficiles, il y avait un sentiment qu’en quelque sorte : « nous allons en sortir ».
  • Avec cela est venu un changement important de l’économie de l’entreprise productive — qui produit les choses dont les gens ont besoin ou qu’ils pourraient utiliser — à la manipulation financière. La financiérisation de l’économie a vraiment décollé à ce moment-là.
  • Avant les années 1970 les banques étaient des banques. Elles faisaient ce que des banques étaient supposées faire dans une économie capitaliste d’État : par exemple, elles prenaient les fonds inutilisés de votre compte bancaire pour les transférer à des objets potentiellement utiles, comme aider une famille à acheter une maison ou envoyer un enfant au collège. Cela changea dramatiquement dans les années 1970. Jusque-là, depuis la Grande Dépression, il n’y avait eu aucune crise financière. Les années 1950 et les années 1960 avaient été une période d’énorme croissance, les plus hautes dans l’histoire américaine, et peut-être dans l’histoire économique. Et c’était égalitaire. Le un cinquième du plus bas faisait aussi bien que le un cinquième du plus haut. Des tas des gens évoluaient dans des styles de vie raisonnables — appelés ici « la classe moyenne » et dans d’autres pays « la classe ouvrière », — et c’était une réalité ; et les années 1960 l’accélérèrent. L’activisme de ces années, après une décennie assez morne, civilisa vraiment le pays dans toutes sortes de voies inaliénables.
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  • Les développements qui eurent lieu pendant les années 1970 firent ressortir un cercle vicieux. Celui-ci mena à concentrer de plus en plus de richesse entre les mains du secteur financier. Ce qui ne profite pas à l’économie — lui nuit probablement ainsi qu’à la société — pour autant mena vraiment à une concentration énorme de la valeur.
  • Le projet de loi, essentiellement bipartite, entraîne de nouvelles politiques fiscales et des modifications des taxes, ainsi que des règles de gouvernance d’entreprise et la déréglementation. A côté de cela une forte hausse dans les coûts des élections a commencé, qui pousse et même plus profondément les partis politiques dans les poches du secteur d’entreprise.
  • Prenez, par exemple, Citigroup. Pendant des décennies, Citigroup a été l’une des sociétés bancaires d’investissement les plus corrompues, plusieurs fois renflouée par le contribuable dès le début des années Reagan et cela continue. Je ne vais pas pourfendre la corruption, mais c’est assez étonnant. En 2005, Citigroup s’est fait connaître grâce à une brochure pour investisseurs intitulée « Ploutonomie : Achat de luxe, explications des déséquilibres mondiaux ». Les investisseurs étaient exhortés à mettre de l’argent dans un « Indice de ploutonomie ». La brochure affirmant que « Le Monde est scindé en deux blocs — la Ploutonomie et le reste ».
  • Il a toujours existé un fossé entre la politique publique et la volonté publique, simplement il a grandi en proportion astronomique. En fait, on peut le voir dès maintenant. Jetez un regard au grand sujet sur lequel tout le monde se concentre à Washington : le déficit. Pour le grand public, à juste titre, le déficit n’est pas considéré comme un gros problème. Et ce n’est pas vraiment un gros problème. La question est celle du chômage. Il y a une commission du déficit, mais aucune commission du chômage. Autant que le déficit le concerne, le public a des opinions. Jetez un coup d’oeil aux sondages. Le public appuie massivement des impôts plus élevés sur les riches, impôts qui ont fortement diminué dans cette période de stagnation et de déclin, et la préservation des prestations sociales qui furent limitées. Le résultat de la commission du déficit va probablement être à l’opposé. Les mouvements Occupy pourraient fournir une base de masse pour essayer d’éviter ce qui équivaudrait à un poignard planté dans le cœur du pays.
  • Ainsi, par exemple, Alan Greenspan, le président de la Fed, au moment où il était encore « Saint Alan » — et qu’il était salué par la profession comme l’un des plus grands économistes de tous les temps (c’était avant le krach dont il était en grande partie responsable) — témoignant au Congrès durant les années Clinton, y expliqua les merveilles de la grande économie qu’il supervisait. Il affirmait que la majeure part de ces succès tenait surtout à ce qu’il appelle « l’insécurité croissante des travailleurs ». Si les travailleurs sont vulnérables, s’ils font partie du précariat et mènent des existences précaires, ils ne vont pas revendiquer, ils ne vont pas réclamer de meilleurs salaires et n’auront pas de meilleures prestations. On peut les virer si on n’en a pas besoin. Et c’est ce qu’on appelle une économie « saine » du point de vue technique. Et c’est ce dont on lui sut grandement gré, ce pourquoi il suscita l’admiration.
  • J’ai déjà dit que, dans les années 1930, un des modes d’action les plus efficaces était la grève sit-down. La raison en est simple : il s’agit de l’ultime étape avant de prendre le contrôle d’une industrie.
  • Nous traînons la première depuis 1945. C’est une sorte de miracle que nous y ayons échappé. Il s’agit de la menace des armes nucléaires et de la guerre nucléaire. Bien qu’on en parle peu, cette menace s’accroît du fait de la politique menée par cette administration et ses alliés. Et il faut faire quelque chose pour ça, sinon nous sommes dans un sacré pétrin. L’autre, bien sûr, est la catastrophe écologique. Il n’est pratiquement pas un pays qui n’essaie au moins de prendre des mesures pour essayer de l’enrayer. Les États-Unis aussi prennent des mesures, surtout pour accélérer la menace. Non seulement c’est le seul grand pays qui ne fait pas la moindre chose pour protéger l’environnement, mais il n’est même pas monté dans le train. A certains égards, il le tire vers l’arrière.
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    Les grèves ça sert !
Jon Snow

[Bakchich : informations, enquêtes et mauvais esprit] L'enquête du magazine R... - 0 views

  • On relève au passage dans l’article du journaliste de Rolling Stone que parmi ceux qui sont prêts à exploiter ce vaste marché se trouve le grand manitou de l’environnent, Al Gore. Il vient même de créer la société Génération Investment Management avec trois gros bonnets de Goldman Sachs Assets Management, David Blood, Mark Ferguson et Peter Harris.
  • L’article de Taibbi conforte l’analyse des deux prix Nobel américains d’économie, Krugman et Joseph Stiglitz, pour qui le pire désastre économique et financier reste à venir. Comme l’a dit Stiglitz dans une interview avec la Deutsche Welle le 7 juillet, « je pense que les choses vont empirer parce que notre manière de secourir les banques et de restructurer notre secteur financier a eu comme résultat que les banques dites too-big-to-fail (trop grosses pour faire faillite) sont devenues encore plus grosses »
  • L’article de Taibbi détaille comment Goldman Sachs est déjà en train de spéculer sur le marché juteux des émissions de carbone, dont la valeur est estimée à plus de 1 000 milliards de dollars et dont les prix des crédits carbone sont garantis par le gouvernement. Selon Taibbi, « Goldman Sachs n’aura même pas besoin de tricher, car le jeu est déjà truqué ».
Fabien Cadet

lenairu.free.fr : Autour du NAIRU, ils ont dit ou écrit... - 0 views

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    La VERITE est que cet économiste, comme tous les économistes dans ce type de fonctions, connaissent pertinemment le principe du NAIRU, l'utilisent quotidiennement dans leurs analyses et leurs prévisions, et savent qu'il est utilisé aux plus hauts niveaux de pilotages macro-économiques, et notamment à la Banque Centrale Européenne (BCE). Peu de créations d'emploi signifiera sans doute peu de nécessité de remonter de manière importante les taux d'intérêts pour la BCE, et donc continuation de la "faiblesse des charges financières"...
Fabien Cadet

Les oligarques montent en puissance, par François Leclerc | Blog de Paul Jori... - 0 views

  • Qu’est-ce, dans ces conditions, que l’oligarchie ? Un système structuré de pouvoir économico-politique, restreint à un nombre limité d’individus et de familles, qui peut s’apparenter à une classe sociale d’un type nouveau, dont le recrutement fonctionne essentiellement par cooptation (ou à la faveur d’évènements créateurs de richesse comme les guerres, les changements de régime), et qui ne s’affirme pas sous son véritable jour. Planqué derrière la façade de la démocratie politique représentative, nourri par une rente développée dans la démesure, productrice de déséquilibres majeurs et de nuisances incontrôlées, assis sur l’opacité de l’activité financière qu’il contrôle.
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    Leur cause paraît entendue. Au sortir de cette crise, si toutefois aucune rechute n'intervient, un petit nombre de méga-banques va disposer d'une force de frappe financière colossale et d'une influence politique allant de pair. La concentration bancaire qui est en cours est une donnée majeure du paysage financier de demain. Ce monde plus resserré essaye de progressivement sortir ses pieds de la glaise, sachant que cela va prendre du temps, mais qu'il a le champ libre pour y parvenir et en sortir encore plus fort qu'avant la crise.
Jon Snow

Le penalty de Cantona contre les banques - 0 views

  • Elle pointe pourtant une réalité implacable : alors que les Etats se sont endettés plus que de raison pour sauver les banques d’une faillite programmée, ils n’ont pas fait le nécessaire pour changer les règles du jeu. La crise a maintenant deux ans et rien, ou presque rien, n’a été entrepris pour entraver l’inexorable marche en avant de la financiarisation de l’économie. L’argent reste encore et toujours la valeur cardinale de nos sociétés. Et tant que l’homme n’aura pas été remis au centre de tout, il se trouvera Eric Cantona ou un autre pour menacer d’ébranler le système tout entier.
Jon Snow

La vérité sur les renflouages de la Fed - 0 views

  • Selon The Nation, "le document confirme que les 700 milliards de dollars du département du Trésor consacrés au sauvetage des banques... et votés dans une loi sous l'ère du président George W. Bush en 2008, n'étaient en fait qu'un petit acompte d'un ‘sauvetage déguisé' secret qui a vu la Fed fournir environ 3 300 milliards de dollars en disponibilités de trésorerie et plus de 9 000 milliards de dollars en prêts à court terme et autres arrangements financiers".
  • Bernanke s'est violemment opposé à ces révélations... pour des raisons évidentes. En effet, celles-ci révèlent la relation trop intime entre la Fed et Wall Street. Elles mettent également en lumière une sorte d'arrogance institutionnalisée : la Federal Reserve sait ce qui est le mieux pour nous même si nous ne le savons pas nous-mêmes... ou si nous ne la croyons pas. Au cours de ces derniers mois, le président Bernanke a régulièrement et constamment affirmé le besoin de secret de la Réserve fédérale. Selon lui, la transparence compromettrait l'indépendance de la Fed. Cet argument est ridicule. Le secret facilite la corruption et les abus. La transparence permet de les éviter.
  • "Morgan Stanley a vendu à la Fed plus de 205 milliards de dollars de titres hypothécaires de janvier 2009 à juillet 2010", affirme The Huffington Post, "tandis que son plus grand rival, Goldman Sachs, en vendait pour 159 milliards de dollars. Citigroup, la troisième plus grande banque américaine en valeur d'actifs, a vendu à la Fed près de 185 milliards de dollars en bons hypothécaires. Merrill Lynch/Bank of America en a vendu près de 174 milliards de dollars. On ne sait pas clairement de combien ces sociétés ont profité mais il est évident qu'elles ont bien fait des bénéfices". Ces sauvetages d'une importance indécente, financés par les contribuables, ne sont pas seulement répréhensibles pour avoir été menés de façon secrète ; ils sont répréhensibles car ils ont dupé les contribuables, les détenteurs de dollars, les investisseurs et tous les autres individus qui méritent des marchés financiers honnêtes et transparents.
Jon Snow

Le Figaro - Conjoncture : Les tractations se poursuivent  pour sauver la Grèce - 0 views

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    Les banques doivent participer mais seulement si elles veulent... Aahh quel politique! On dirait un papy gateau qui tente d'eduquer un gosse gaté pourri insolent et voyou. C'est clair que ça va marcher, bravo à nos gouvernements!
Jon Snow

L'actualité de la crise : UN FILM DÉJÀ VU ET REVU, par François Leclerc - 0 views

  • Constatant que la récession grecque s’accentue par rapport à ses propres prévisions, et que le chômage continue d’exploser, elle recommande sans faillir l’application « irréprochable » des réformes engagées, en expliquant que « l’austérité va avoir des résultats à long terme », puisqu’elles visent à remédier « aux causes profondes de la crise, et non à ses symptômes ». Sur la base de ses hypothèses, enfin, l’OCDE estime que « le ratio dette/produit intérieur pourrait atteindre un sommet en 2013, avant de retomber en-dessous de 60% au cours des deux prochaines décennies ». Elle dévoile ainsi la durée de la peine à laquelle sont condamnés les Grecs : vingt ans de pénitencier. Sera-t-elle moins lourde pour les autres ?Cerise sur le gâteau, l’organisation précise que la bonne volonté du gouvernement grec sera notamment mesurée à l’absence de « mesures protectionnistes » envers des partenariats ou regroupement des banques grecques avec des banques européennes. Il ne s’agit donc pas seulement d’un programme de privatisations de 50 milliards d’euros à réaliser dans les cinq ans à venir.
    • Jon Snow
       
      Quel programme...
  • Sont-ils tous à ce point inconscients ou simplement des affabulateurs ? L’un n’empêche pas l’autre.
    • Jon Snow
       
      De dangereux psychopathes idéologues plutôt. Je ne sais quel terme est plus effrayant : /
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