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Jon Snow

Blog de Paul Jorion » UNE BELLE ILLUSTRATION DE « L'ARGENT, MODE D'EMPLOI » - 0 views

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    L'etat garanti parait il un certain montant de notre compte en banque. C'est dejà bizarre en soi de garantir l'argent des clients d'une banque privée, enfin... Mais où trouve-t-il cet argent sachant qu'il ne peut plus le créer lui meme?
Jon Snow

L'argent public livré aux patrons - l'Humanite - 0 views

  • Au FSI, où travaillent un petit commando d’as de la finance débauchés dans les banques d’affaires et les fonds d’investissement traditionnels, on s’excuse de ne pas s’immiscer du tout dans la stratégie industrielle de Nexans. « Moi, je ne sais pas quand le plan social a été préparé, avance le porte-parole du FSI. Nous n’avons pas à décider de la stratégie de l’entreprise, ni de sa gestion. Si on arrivait en disant à l’entreprise qu’on veut jouer un rôle important, elle n’accepterait pas que l’on entre dans son capital. Nous pouvons discuter par exemple du reclassement des salariés, mais c’est l’entreprise qui garde la main. »
  • En avril, Nexans promet d’« accentuer très fortement ses actions de restructurations » et, en juillet dernier, au moment de l’entrée officielle du FSI dans le capital de la multinationale, Frédéric Vincent, son PDG, se félicite bruyamment : « Le FSI connaît les enjeux auxquels un groupe industriel global comme le nôtre doit faire face. » Détail piquant, à la limite du conflit d’intérêts : le FSI connaît d’autant mieux la stratégie de Nexans qu’un des membres du comité exécutif du fonds, Jérôme Gallot, président de CDC Entreprises, filiale de capital-investissement de la Caisse des dépôts, siège au conseil d’administration du leader mondial du câble depuis 2007
Jon Snow

Argent et politique : la mécanique clientéliste , par Laurent Bonelli (Le Mon... - 0 views

  • Cette définition assez classique du clientélisme ne reflète toutefois qu’une seule face du pouvoir de ces médiateurs. Ceux-ci offrent également un cadre d’interprétation du monde social, une idéologie. Matilde, Cholo et leurs homologues réinventent au quotidien la tradition péroniste et sa geste, notamment l’attention portée à la classe ouvrière. Les gouvernements Perón (1946-1952 et 1952-1955) avaient notablement amélioré la condition de cette dernière, et les syndicats ont toujours été une composante centrale du mouvement justicialiste. Mais, dans le contexte contemporain de précarité et de vulnérabilité des travailleurs, ce n’est plus tant leur fierté qui est en jeu que leur dignité. Une dignité que leur assure le PJ en leur distribuant des biens de première nécessité. Le passage de la revendication politique à la charité est d’autant plus imperceptible qu’il est toujours placé sous le signe de la « justice sociale » et qu’il semble s’inscrire dans la continuité : « Chiche » Duhalde, la femme de l’ancien gouverneur, ne revendique-t-elle pas de marcher sur les traces d’Evita Perón, l’ancienne première dame ?
  • La stabilité du système repose ainsi sur la force des liens personnels entre les punteros et certains habitants du quartier. Cela explique le soutien populaire au président Menem, pourtant instigateur de politiques de libéralisation forcenée de l’économie du pays. Affectant en premier lieu les plus démunis, celles-ci ont affaibli leurs réseaux d’entraide et de solidarité, sauf si, comme Matilde ou Cholo, ils avaient accès aux circuits officiels de distribution de biens et de services. D’où un apparent paradoxe : avec un encadrement adéquat, les politiques les plus défavorables aux classes populaires renforcent parfois le soutien dont bénéficient en leur sein ceux qui les ont promues...
  • En France, la situation est-elle meilleure ? Le vote est certes largement individualisé, mais les taux d’abstention ou de non-inscription sur les listes électorales atteignent des sommets dans les classes populaires, lesquelles ont même pratiquement disparu de l’univers de référence des principaux partis. Or, dans ces milieux, l’intérêt pour la politique est intimement lié à la traduction de l’expérience quotidienne en projet politique qu’opèrent les militants. Dont la légitimité sur ce terrain repose toutefois sur leur capacité à résoudre les problèmes pratiques des groupes auxquels ils s’adressent. Une capacité largement dépendante des ressources qu’ils peuvent mobiliser, et donc de leur accès plus ou moins privilégié aux différentes institutions redistributives...
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    La frontière est fine entre loyauté et corruption. un bon documentaire qui parle de l'exemple paradoxal argentin: memoria del saqueo. Ou comment avec les "memes" methodes politiques on a fait de l'ultralibéralisme et aujourd'hui du social... ça laisse songeur.
Jon Snow

Et si l'argent n'avait pas d'importance ? « Le Journal du Siècle - 0 views

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    pour info, le journal du siècle est un site conspi proche des rouges-bruns ;)
Jon Snow

« On n'a plus le temps... », par Serge Halimi (Le Monde diplomatique) - 0 views

  • En particulier sur la Toile. Aujourd’hui, aux 35 millions de Français qui lisent un périodique s’ajoutent ou se superposent 25 millions d’internautes qui, chaque mois, consultent au moins un site de presse. Mais ces derniers ont été habitués à croire que le règne de la société sans argent était advenu — sauf lorsqu’ils se précipitent pour acheter, cette fois au prix fort, leur ordinateur, leur Smartphone ou leur tablette, souvent pour pouvoir consulter une presse qui leur est offerte... L’audience en ligne ne rapporte donc pas grand-chose à ceux qui recherchent, éditent, corrigent, vérifient l’information. Ainsi une structure économique parasitaire s’édifie peu à peu qui concède aux uns tous les profits du commerce. Et qui facture aux autres tous les coûts de la « gratuité » (2). Un quotidien comme The Guardian, par exemple, est devenu grâce à son site Internet numéro un de l’audience au Royaume-Uni et troisième dans le monde, sans que cela l’empêche — et, devrait-on dire, au contraire — de perdre l’année dernière 57 millions d’euros et de licencier plus de soixante-dix journalistes. Car bien qu’elle requière toujours davantage d’investissements, la croissance du trafic numérique des journaux coïncide en général avec la réduction de leurs ventes en kiosques. Assurément, près de 6 millions de Britanniques lisent au moins un article du Guardian par semaine, mais seuls 211 000 l’achètent quotidiennement. C’est cette petite population, déclinante, qui finance la lecture gratuite de la plupart des internautes. Un jour, forcément, ce voyage s’arrêtera pour tous faute de carburant.
  • vec l’information en ligne, le fiasco du même calcul est devenu patent. Les sites de presse ont beau aligner les succès d’audience, la ressource publicitaire ne leur parvient qu’au compte-gouttes. Car son produit profite avant tout aux moteurs de recherche, devenus selon M. Marc Feuillée, président du Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), « des mégarégies publicitaires, absorbant comme des Moloch la quasi-totalité des revenus de nos annonceurs ». M. Feuillée précise : « Entre 2000 et 2010, le chiffre d’affaires publicitaire des moteurs est passé de 0 à 1,4 milliard d’euros, celui de la presse [en ligne] de 0 à 250 millions d’euros (3). » Informé en détail des goûts et des lectures de chacun d’entre nous, capable (comme Facebook) de vendre aussitôt cette avalanche de données personnelles aux publicitaires, qui s’en serviront pour mieux « cibler » leur gibier, Google est également passé maître dans l’art de faire de l’« optimisation fiscale » en Irlande et aux Bermudes. Très opulente, cette multinationale ne paie donc presque pas d’impôts.
  • Quant au nombre revendiqué d’abonnés, il s’écroulerait sans les techniques dignes du hard discount que colporte par exemple le jovial directeur du Nouvel Observateur chaque fois qu’il propose 13 numéros de son magazine pour 15 euros, avec en prime une « montre de collection Lip Classic ». Mais le patron de L’Express aux écharpes colorées surenchérit aussitôt : avec lui, c’est 45 numéros pour 45 euros, et en bonus un « réveil à ambiance lumineuse et sonore ».
  • ...4 more annotations...
  • Soyons donc singuliers également dans notre franchise : depuis janvier de cette année, la diffusion du Monde diplomatique a baissé de 7,2 %. Le temps qui fait défaut, l’argent aussi, un certain découragement face à une crise qui se déploie ainsi que nous l’avons anticipé, bien avant les autres, mais à laquelle nous ne pouvons pas seuls apporter remède, une contestation de l’ordre économique et social qui peine à trouver des débouchés politiques : tout cela a contribué à notre recul.
  • Au fond, peu importe : notre réseau social, c’est vous. C’est donc à vous qu’il revient d’abord de faire connaître ce mensuel, ses valeurs, d’encourager son aventure intellectuelle, ses engagements. De convaincre autour de vous qu’il n’est ni urgent ni nécessaire de réagir à toutes les « polémiques », de tout embrasser pour ne rien étreindre, de tout parcourir pour ne rien retenir. Et qu’il est bon — par exemple une fois par mois ? — de quitter la pièce où les gens vocifèrent, de décider qu’on s’arrête et qu’on réfléchit.
  • A quoi peut servir un journal ? A apprendre et à comprendre. A donner un peu de cohérence au fracas du monde là où d’autres empilent des informations. A penser posément ses combats, à identifier et faire connaître ceux qui les portent. A ne jamais rester solidaire d’un pouvoir au nom des références qu’il affiche sitôt que ses actions les démentent. A refuser le verrouillage identitaire d’un « choc des civilisations » oubliant que l’héritage de l’« Occident », c’est le sac du Palais d’été, la destruction de l’environnement, mais aussi le syndicalisme, l’écologie, le féminisme — la guerre d’Algérie et les « porteurs de valises ». Et que le « Sud », les pays émergents qui défont l’ordre colonial, englobe des forces religieuses moyenâgeuses, des oligarchies prédatrices, et des mouvements qui les combattent — le géant taïwanais Foxconn et les ouvriers de Shenzhen.
  • A quoi peut servir un journal ? En des temps de reculs et de résignations, à défricher les sentiers de nouveaux rapports sociaux, économiques, écologiques (4). A combattre les politiques austéritaires, à aiguillonner ou à tancer des social-démocraties sans souffle et sans sève.
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    A quoi peut servir un journal ? En des temps de reculs et de résignations, à défricher les sentiers de nouveaux rapports sociaux, économiques, écologiques (4). A combattre les politiques austéritaires.
Jon Snow

Crise : un plafond pour limiter les retraits d'argent pourrait être instauré - 0 views

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    Les délais pour retirer de "grosses" sommes ne faisant qu'augmenter depuis 2008, ce n'est pas étonnant.
Fabien Cadet

Le scandale des banques qui créent - effectivement - de l'argent | Blog de Pa... - 0 views

  • Aujourd’hui, le système monnaie participe d’un système économique général dont aucune des tendances n’est soutenable à long terme (ni l’augmentation rapide des inégalités, ni l’accroissement monétaire, ni la croissance économique infinie, ni la disparition de la biodiversité, ni l’exploitation des ressources naturelles, ni…). Il est même possible qu’il soit un des moteurs de cette évolution dangereuse, en instituant par le mécanisme de la dette des promesses sur l’avenir…
  • e me demande donc comment faire pour que la monnaie soit une institution humaine reconnue comme telle et comme elle pourrait servir l’intérêt collectif de la société… Il ne suffit donc pas qu’elle soit “solide” (vis-à-vis de l’inflation par ex.) mais aussi “adéquate” vis-à-vis des objectifs que se donnerait la société humaine, en termes sociaux ou environnementaux par ex. Je n’ai pas de réponse à cette question aujourd’hui…
  • A partir de la monnaie centrale qu’elles contrôlent (sous forme électronique à son compte à la BC, ou en stock via les dépôts de ses clients) ces banques de premier niveau peuvent créer autant de monnaie bancaire que leur permet le « coefficient de réserves obligatoires » fixé par la BC.
  • ...17 more annotations...
  • En accordant un prêt, la banque crée à son tour, ex-nihilo, de la monnaie bancaire électronique qui s’appelle euro, dollar ou pesos mais qui n’existe pas. Ou plutôt, elle n’en possède sous forme matérielle (billets) que ce pourcentage.
  • ne banque peut donc créer 12 fois plus de monnaie bancaire qu’elle n’a de monnaie centrale !
  • Conclusion intermédiaire : dans un système bancaire à réserves fractionnaires toute banque est en permanence en faillite potentielle !!!
  • un « bank run »
  • Pour conclure ce mot de Henry Ford, au début du 20ème siècle, alors que la FED venait d’être créée (1913) : « si le peuple comprennait comment fonctionne la monnaie fiduciaire et le système bancaire à réserves fractionnaires, il y aurait une révolution avant demain matin ».
  • la monnaie bancaire est la contre-partie de dettes ou plutôt d’emprunts.
  • Le vice du système est que cette monnaie bancaire peut être retirée au guichet sous forme de monnaie centrale fiduciaire, des billets, alors que ceux-ci sont en nombre insuffisant. Et qu’elle utilise la même unité, le même nom.
  • eule la dernière transaction définit le prix d’une chose, donc besoin marginal de monnaie.
  • Si tous les propriétaires de ces choses voulaient vendre pour obtenir de la monnaie, alors les cours (prix) s’effondreraient :
  • il y aurait assez de monnaie pour faire face. Mais la représentation intellectuelle qu’ils en ont est fausse, « l’effet richesse » ne joue que si peu de personnes cherchent à la concrétiser sous forme fiduciaire ; la mauvaise compréhension vient de l’amalgame entre prix et valeur qui utilisent les mêmes unités et pour lesquels l’esprit humain ne fait plus la différence car en situation statistiquement normale, on peut passer facilement de l’un à l’autre. Mais que survienne un accident et la différence se sent, souvent douloureusement.
  • Quant à la garantie de l’Etat, ce n’est que le fait qu’un gouvernement (en général non élu directement !) engage … le contribuable, c’est-à-dire socialise la faillite en allant chercher la monnaie dans la poche du contribuable.
  • Ron PAUL a introduit l’année derière une proposition de loi pour abolir la FED, proposition toujours en attente.
  • Les Américains, et le monde, se retrouvent dans la situation juridique suivante : une monnaie ayant cours légal, mais non convertible en or, l’actuel USdollar, mais … inconstitutionnelle ! En effet la constitution US dispose que seuls ont cours légal le gold-dollar et le silver-dollar (convertibles à vue contre une once de métal fin). La Cour Suprême n’a jamais eu à se prononcer sur ce problème (ou elle a évité d’avoir à se prononcer). C’est la base de l’argument de Ron PAUL.
  • mais plutôt sur le fait que des mécanismes aussi instables aient justement été choisis comme mode d’organisation de la vie en société.
  • Ainsi les banques vont avoir des besoins énormes en monnaie centrale …
  • le système bancaire CREE dans son ensemble de la monnaie ex-nihilo de par le système de réserves fractionnaires
  • en 2002 les seules transactions annuelles sur produits dérivés (dont on parle tant actuellement) étaient 21 fois supérieures au PIB mondial, soit (700 Tdollars pour 33 Tdollars de PIB mondial).
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    Pour conclure ce mot de Henry Ford, au début du 20ème siècle, alors que la FED venait d'être créée (1913) : « si le peuple comprennait comment fonctionne la monnaie fiduciaire et le système bancaire à réserves fractionnaires, il y aurait une révolution avant demain matin ».
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    Mea culpa ! Vous m'avez convaincu que je me suis trompé : si des intérêts sont bien perçus sur de sommes créées de manière ad hoc par les banques commerciales - même si celles-ci sont neutralisées ensuite - il y a bien création d'argent ex nihilo. Comme le dit alors très justement Armand dans son commentaire au billet précédent [...]
Jon Snow

L'arnaque, le nouveau terreau des OGM - 0 views

  • Les agriculteurs naïfs tombent facilement dans le piège : un semencier vient les démarcher pour leur proposer des semences pour leur prochaine récolte. Jusque-là tout va bien. Là ou cela se complique, c’est qu’ils proposent comme geste commercial, de ne se faire payer que lorsque la récolte a eu lieu. Cette proposition est alléchante, car on le sait bien, les petits agriculteurs modernes ont de graves soucis de trésorerie.
  • Le piège se referme lorsque l'époque de la récolte est venue : le semencier, envoie un représentant pour réclamer son argent. Comme la récolte n'a rien donné faute de semences de bonne qualité, l'agriculteur est bien en peine de rembourser sa dette. Bien sûr, le semencier le sait et c'est pourquoi il envoie directement un avocat pour récupérer l'argent. L'avocat n'est là, en fait, que pour négocier un arrangement qui stipule que l'agriculteur, en vertu de sa dette, s'engage à acheter des semences, OGM cette fois, afin de se«  refaire » et de rembourser ses dettes. En vérité, l'agriculteur ne se refera que très difficilement et sera condamné à acheter sa semence, forcément OGM, au même semencier pendant presque toute sa vie. Quant aux plus gros agriculteurs, ils payent leur dette en jurant de ne plus jamais se faire prendre…
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    Et la justice dans tout ça, elle fait quoi?!!?
Jon Snow

Le penalty de Cantona contre les banques - 0 views

  • Elle pointe pourtant une réalité implacable : alors que les Etats se sont endettés plus que de raison pour sauver les banques d’une faillite programmée, ils n’ont pas fait le nécessaire pour changer les règles du jeu. La crise a maintenant deux ans et rien, ou presque rien, n’a été entrepris pour entraver l’inexorable marche en avant de la financiarisation de l’économie. L’argent reste encore et toujours la valeur cardinale de nos sociétés. Et tant que l’homme n’aura pas été remis au centre de tout, il se trouvera Eric Cantona ou un autre pour menacer d’ébranler le système tout entier.
Fabien Cadet

« Tu prendras bien une petite reprise dans ta gueule ? » -- LES JOURS ET L'EN... - 1 views

  • Un jour, il faudra penser à établir un code de déontologie du talk-show : A partir du moment où il possède une seule action, un expert en économie ne devrait pas avoir le droit de s'exprimer sur un plateau. A défaut, établir une signalétique.
  • Problème, la plupart de ceux que l'on entend dire tout et son contraire suivant l'actualité, travaillent pour des banques quand ils ne dirigent pas carrément des fonds de placement. Comprends que tes réalités, ils s'en balancent.
  • Hier, sans te demander ton avis, ton état souverain a comblé les découverts des banques qui sous l'impulsion des mêmes experts spéculèrent sur ton dos et n'importe comment.
  • ...3 more annotations...
  • Avec cet argent, ton monarque aurait pu améliorer ton existence, instruire mieux tes enfants, te soigner ou te loger décemment.
  • Rien de tout ça, il a glissé à nouveau des jetons dans la machine à cupides.
  • Le 11 août, sur le plateau de C dans l'air, Marc Touati, Dg de Global Equities, hilare, te ressort le couplet patriotique : "Notre métier c'est de faire de l'argent. Si on en a fait pas, nos traders iront en faire ailleurs."
Jon Snow

CERBERUS CAPITAL : LES VAMPIRES EXISTENT VRAIMENT, AU SENS PROPRE DU TERME « ... - 0 views

  • A Paris, des propagandistes du marché comme Jean-Marc Sylvestre, Nicolas Baverez ou encore Denis Kessler applaudissaient des deux mains. “Le rachat de Chrysler, c’est vraiment un parfait symbole de l’évolution de notre époque. En 1979, c’est sous le Démocrate Carter qu’on a sauvé Chrysler. A l’époque il semblait normal que ce soit l’Etat qui intervienne dans l’économie pour tenter de sauver une entreprise. Cela marche parfois mais cela échoue souvent, on l’a vu chez nous en France. Aujourd’hui Chrysler a de nouveau besoin d’argent, mais entre temps les mentalités ont changé. Entre temps le président Reagan a fait comprendre aux politiques que l’Etat n’est pas là pour intervenir dans l’économie, qu’il faut laisser faire le marché. C’est ce qui se passe aujourd’hui, avec Chrysler, qui se tourne vers une entreprise d’investissement privée plutôt que d’aller pleurer pour obtenir des subventions du gouvernement américain.” (Le Carnet Eco – 16/05/2007) Même pas un an plus tard, 30 000 salariés de Chrysler étaient à la rue et Snow passait à la télé pour dire que le gouvernement (le fameux argent du contribuable) devait absolument aider financièrement Chrysler. On attend encore la réaction de Sylvestre, Baverez et consorts.
Jon Snow

Adieu la République… Vive l'Oligarchie ! (Episode 2) - Qui veut gagner des mi... - 0 views

  • 5 % de l’ensemble des foyers fiscaux qui font jouer le bouclier reçoivent à eux seuls les trois quarts des sommes reversées par le Trésor public. En 2008, le bouclier fiscal a permis à 14.000 familles de soustraire de l’impôt 458 millions d’euros. 14.000 joueurs, 14.000 gagnants ! Le hasard des loteries, c’est bon pour les ouvriers, les chômeurs et les familles monoparentales banlieusardes. « La moyenne de remboursement croît au fur et à mesure que la valeur du patrimoine augmente, ce qui montre le lien structurel existant entre le bouclier et l’impôt sur la fortune », remarque-t-on au Syndicat national unifié des impôts (Snui/Sud-Trésor).
  • La perplexité nous gagne. Le sauvetage des banques par les fonds publics se justifiait-il vraiment ? Ce plan était soumis à conditions : que les banques augmentent de 3 à 4 % le volume de leurs prêts afin de soutenir la relance. Il semble que les établissements financiers aient empoché les aides sans tenir leurs engagements. Malgré sept convocations des grands banquiers à l’Élysée, sous les caméras de télévision, le gouvernement n’a jamais eu l’intention de les contraindre à honorer leurs engagements. Ce cadeau est loin d’être le seul, ni le plus luxueux.
  • Encore mieux : en contrepartie des 19,8 milliards injectés dans les banques, l’Etat recevra 713 millions d’euros d’intérêts. Or, les titres achetés, sans droit de vote dans les conseil d’administration, seront remboursés au prix d’émission : au prix affiché en Bourse au moment où leur cours était au plus bas. L’Etat va ainsi revendre à BNP-Paribas des titres acquis le 31 mars 2009 à 27,24 € alors qu’ils sont cotés aujourd’hui à 58,20 €. Un cadeau de 5,8 milliards d’euros. La Société Générale, elle, économise 6 milliards d’euros. L’addition augmentera lorsque le Crédit Agricole et les Banques Populaires - Caisses d’Epargne passeront au guichet. Cet argent aurait pu servir à combler au moins de moitié le déficit de la Sécurité sociale. La santé de tous ou les gigantesques intérêts financiers de quelques-uns ? L’oligarchie a ses priorités : les banques, leurs actionnaires et leurs gros clients via les fonds d’investissements spéculatifs, où l’on retrouve forcément les fortunes placées par les 14.000 familles.
  • ...1 more annotation...
  • Autre question : comment les banques arrivent-elles à faire des bénéfices aussi importants alors que l’ensemble de l’économie est en récession ? « Selon certains signes, des éléments du secteur financier ont repris des pratiques de prises de risque qui rappellent celles ayant mené à la crise », s’inquiète Christian Noyer, gouverneur de la banque de France. Une crise financière latente ?
Jon Snow

La règle d'or est un leurre | Slate - 0 views

  • De piètres gestionnaires qui ratissent large C’est là que, en France, le bât blesse. Les chefs de gouvernement et leurs équipes ont globalement été de piètres gestionnaires en laissant filer la dépense publique.  On pourrait multiplier les exemples, qu’il s’agisse de l’utilisation de la «cagnotte fiscale» par Lionel Jospin lorsque la croissance avait permis d’engranger des rentrées fiscales plus importantes que prévu, ou du bouclier fiscal inventé par Dominique de Villepin et renforcé par Nicolas Sarkozy, ou bien de la TVA à taux réduit pour les restaurateurs. Contentons-nous de noter que, par exemple, la plupart des niches fiscales sont l’expression d’un laxisme budgétaire, à l’exception de celles qui permettent de créer des emplois. On en compte aujourd’hui 468 - soit une cinquantaine de plus en sept ans   – qui coûtent 75 milliards d’euros à l’Etat . Comble de l’ironie, les services de Bercy eux-mêmes viennent d’établir un rapport indiquant que 53 milliards d’euros de manque à gagner dû à ces niches sont totalement inutiles, inefficaces ou se trompent d’objectifs. Autant dire que cet argent est jeté par les fenêtres depuis des années. L’Etat peut donc faire encore plus que les économies supplémentaires d’un milliard d’euros cette année et onze milliards en 2012 annoncées par François Fillon le 24 août, après un premier coup de rabot à 10 milliards en 2011. La question posée est surtout celle des arbitrages, et donc de la politique budgétaire à mener. Gouverner, c’est choisir. L’importance prise par ces niches montre que le choix a fait défaut. L’indiscipline budgétaire est l’expression d’une vision à court terme des gouvernants. La règle d’or que l’on veut aujourd’hui inscrire dans le marbre, n’est rien d’autre que le constat de l’incapacité des responsables politiques à gérer. Mais parce qu’ils ont failli depuis des décennies, faudrait-il couper les ailes de l’Etat pour l’empêcher d’intervenir même à bon escient? Pas sûr qu’une règle constitutionnelle soit une réponse adaptée au problème de la dette. Ni, en l’occurrence, que le dogme puisse remplacer le courage politique.
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    Les langues se délient. Toujours un peu tard certes.
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