Compte-rendu de Mathématiques et sciences de la nature ; la singularité physi... - 0 views
-
On voit donc que l'extension du cadre épistémologique mathématico-physique à la biologie n'est pas simplement un exercice d'école de la part des deux auteurs : il relève bien d'une nécessité propre à l'évolution des sciences de la nature et à leurs problèmes épistémologiques internes, en particulier celui de l'articulation problématique du déterminisme prédictif et du déterminisme non-prédictif auquel il faut faire appel pour rendre compte de l'idée de forme.
-
lucky semiosis on 30 Jun 11cette même idée est aussi valide pour l'extension au science de l'information et permet une boucle méthodique : math -> physique -> bio -> info -> math ???
-
-
En termes de diagnostic tout d'abord, c'est bien sur le terrain de la biologie que se situe aujourd'hui la forme la plus aigue de cette incompatibilité puisque les deux points de vue y sont appliqués aux mêmes objets : tout ce qui est susceptible de s'apparenter à du codage dans le vivant relevant du déterminisme prédictif d'une part et tout ce qui a trait au développement environnemental des formes vivantes relevant déterminisme non-prédictif de l'autre.
-
L'articulation entre l'espace-temps continu du repérage géométrique externe et les variations énergétiques discrètes dépendant du système de coordonnées interne pose problème, comme en témoignent les effets de non-localité des particules quantiques identifiées à des champs de matière, effets qui défient complètement l'intuition. Le problème vient de ce que les mesures des évolutions physiques sont explicitées, de façon classique, par des nombres réels et que les évolutions sont bien, de ce fait, localement déterminées mais que ce sont des nombres complexes qui gouvernent les probabilités associées aux états quantiques discrets, et qui, de ce fait, ne se raccordent pas aux mesures continues des évolutions locales dans l'espace-temps puisque les champs de matière ne s'y réduisent pas à des singularités.
- ...17 more annotations...