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Emmanuel AURAY

Assemblée nationale ~ Première séance du mercredi 3 novembre 2010 - 0 views

  • Le programme 303, « Immigration et asile », doté de 490 millions d’euros en autorisations d’engagement et de 488 millions d’euros en crédits de paiement, regroupe les crédits relatifs aux centres de rétention administrative, aux reconduites à la frontière, au fonctionnement de l’administration des visas, à l’accueil et à l’hébergement des demandeurs d’asile, et au traitement de leur demande par l’OFPRA
  • Le programme 104, « Intégration et accès à la nationalité », doté de 72,88 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, finance l’accueil des étrangers par la voie du contrat d’accueil et d’intégration mis en œuvre par l’OFII.
  • trois axes stratégiques. Premièrement, la maîtrise des flux migratoires, d’une part en renforçant les efforts en matière de lutte contre l’immigration illégale – notamment les filières –, contre le travail illégal et les fraudes, et d’autre part grâce à une meilleure organisation de l’immigration légale afin de rééquilibrer les flux migratoires au profit de l’immigration professionnelle, la maîtrise des flux migratoires constituant l’enjeu central de l’organisation d’une immigration légale. Deuxièmement, la mise en œuvre d’une politique d’intégration fondée sur l’institution d’un véritable parcours individuel d’intégration, la signature d’un contrat d’accueil d’intégration, l’apprentissage de la langue française et sur un accompagnement adapté favorisant l’accès à l’emploi et au logement. Troisièmement, la poursuite de notre politique séculaire d’accueil des réfugiés politiques, la tradition républicaine de l’asile demeurant pour la France un impératif juridique autant qu’une exigence morale.
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  • Les demandes d’asile, qui s’élevaient à 47 686 en 2009, sont en augmentation de 8,5 % sur le premier semestre 2010. Le nombre de premières demandes continue également à évoluer – 42 118 et 5 568 en réexamen. Le MIINDS considère que l’accélération constatée les années précédentes devrait s’atténuer, de même qu’il attend d’importantes réductions des délais procéduraux de l’OFPRA et de la CNDA.
  • l’OFPRA, celui-ci a fait de gros efforts de productivité, suite à la signature en 2009 du contrat d’objectifs et de moyens. Toutefois l’instruction des premières demandes, en constante augmentation, pèse de plus en plus sur les indicateurs de productivité. Le nombre de dossiers en stock ne cesse de croître – 8 411 fin 2006, 16 532 au 1er juillet 2010. Le MIINDS a donc autorisé le recrutement de trente officiers de protection supplémentaires pendant dix-huit mois, le plafond d’emplois restant fixé à 412 ETP depuis 2009. La subvention pour charges de service public sera de 34,5 millions d’euros, soit une augmentation de 2,5 millions par rapport à 2010. Ces moyens supplémentaires permettront également de numériser les dossiers, afin de faciliter l’archivage et les échanges avec la CNDA. Concernant la CNDA, le délai moyen de jugement est aujourd’hui de treize mois, du fait de l’augmentation des demandes d’asile, puis des contentieux – 21 626 recours en 2008, 25 039 en 2009, et déjà 13 709 au premier semestre 2010. Le MIINDS espère réduire ces délais grâce à la forte augmentation des équipes du greffe, les crédits du programme 165, « Conseil d’État et autres juridictions administratives », de la mission « Conseil et contrôle de l’État » ayant été portés à 20,5 millions d’euros. Le nombre de rapporteurs à la Cour devrait donc quasiment doubler en quatre ans, atteignant 135 à l’horizon 2013 contre 70 en 2009. Cela permettra à la Cour d’accroître significativement sa capacité de jugement, pour retrouver un délai moyen de jugement de dix mois en 2011 et atteindre l’objectif d’un délai de six mois en 2013.
  • M. Patrick Braouezec. Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, les crédits alloués pour 2011 au titre de la mission « Immigration, asile et intégration » atteignent 563,8 millions d’euros en autorisations d’engagement et 561,5 millions d’euros en crédits de paiement, ce qui représente une légère diminution par rapport aux crédits initiaux pour 2010. On pourrait presque se satisfaire de ce genre d’annonce. Mais il suffit de regarder précisément les programmes 303 et 104 de cette mission pour se rendre compte qu’il s’agit d’un budget en baisse. Le programme 303 notamment subit une réduction importante de près de 4 % qui va toucher le budget des centres d’accueil pour demandeurs d’asile, les CADA, en 2011. À hauteur de 202,63 millions d’euros en loi de finances pour 2010, le budget CADA tombe à 199 millions d’euros alors même qu’il finance 1 000 places supplémentaires en année pleine. Le prix de journée passe ainsi de 26,20 euros en loi de finances initiale pour 2010 à 25,14 euros en projet de loi de finances pour 2011. Pour mémoire, je rappelle que le prix d’une place CADA est consacré au logement des demandeurs d’asile à hauteur de 30 %, à l’allocation mensuelle de subsistance à hauteur de 15 %, et aux personnels à hauteur de 38 %. Pourtant, face à ces missions essentielles pour les hommes et les femmes qui demandent à être accueillis sur le territoire français, vous préférez noyer cette baisse significative du budget des CADA en présentant, de manière artificielle, une augmentation globale du budget « Asile » de 3,6 %. Cette baisse de fonctionnement annonce une période difficile pour l’ensemble du secteur, et ce seront les plus précaires qui vont payer le prix fort de cette rigueur budgétaire
  • Mme Sandrine Mazetier. Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la rapporteure spéciale, messieurs les rapporteurs pour avis, mes chers collègues, depuis quelques jours, nous nous livrons à un étonnant exercice, puisqu’à deux semaines d’un remaniement, nous voyons défiler, dans cet hémicycle, des ministres venus défendre un budget dont la plupart d’entre eux n’assureront pas l’exécution. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Avec l’examen de la mission « Immigration, asile et intégration », nous atteignons un sommet. En effet, ainsi que l’ont relevé les rapporteurs, notamment Béatrice Pavy, cette mission représente moins de 15 % des crédits consacrés à la politique transversale de l’immigration. Plus encore qu’à l’habitude, nous naviguons donc à l’aveugle : 80 % des crédits consacrés à cette politique, sur laquelle nous sommes en désaccord, échappent à nos débats ! C’est tout particulièrement vrai du développement solidaire, qui a été examiné hier soir dans le cadre de la mission « Aide publique au développement » et dont relève le conditionnement de l’aide au développement à la signature d’accords de gestion concertée des flux migratoires, que jamais M. Besson ne vient présenter dans cet hémicycle. Le Gouvernement est représenté à cette occasion par le secrétaire d’État à la coopération et désormais, puisque ce secrétariat d’État n’existe plus, par le ministre des affaires étrangères dans le meilleur des cas. Pourtant, il y aurait beaucoup à dire sur les signataires de ces accords et sur leur contenu, dont le lien avec le développement est pour le moins ténu. Quant aux conditions dans lesquelles ils sont signés, ou non – puisque le Mali, par exemple, a refusé –, elles remettent en question la philosophie même de ces accords.
  • M. Éric Besson, ministre de l’immigration. Comme vous ne parvenez pas à le démontrer, vous faites un amalgame en prétendant ne pas comprendre le concept d’« aidant ». Je vais tenter de clarifier les choses en vous citant des chiffres – je tiens les documents à votre disposition – qui vous montreront que les 4 674 trafiquants interpellés en métropole n’ont rien de militants humanitaires, puisqu’il s’agit de 322 organisateurs, de 1 584 passeurs, de 825 logeurs et de 1 247 employeurs. Voilà ce qu’est la réalité des aidants, madame Mazetier.
  • M. Éric Besson, ministre de l’immigration. Vous le savez ; je n’y reviens pas plus longuement. Troisièmement, dans un contexte de diminution des dépenses d’intervention, nous avons souhaité engager une étude sur le financement des CADA et nous avons donc demandé un audit à l’Inspection générale des affaires sociales et au Contrôle général économique et financier. Deux objectifs ont été assignés : un meilleur emploi des crédits disponibles et une diminution des coûts, dans le respect de notre tradition d’accueil, naturellement, et de la directive européenne du 27 janvier 2003. Nous en attendons les conclusions dans les semaines à venir, et nous vous les communiquerons aussitôt.
  • M. Étienne Pinte. Je souhaite, monsieur le ministre, aborder aujourd’hui la question de l’accueil des demandeurs d’asile dans notre pays et, plus particulièrement, celle de leurs conditions d’hébergement. S’il ne m’a pas échappé que le budget de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides a augmenté – ce dont je me réjouis, en ma qualité de représentant de l’Assemblée nationale à son conseil d’administration –, j’observe en revanche que le budget du dispositif national d’accueil diminue. Quant aux budgets consacrés à l’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile et à l’allocation temporaire d’attente, s’ils augmentent, ils restent très en deçà des crédits consommés en 2009
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    "« Immigration, asile et intégration » M. le président. Nous abordons l'examen des crédits relatifs à l'immigration, à l'asile et à l'intégration (n° 2857, annexe 27, nos 2861, 2863). La parole est à Mme Béatrice Pavy, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire. Mme Béatrice Pavy, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire. Monsieur le président, monsieur le ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, chers collègues, dans un contexte de réduction globale des dépenses publiques, les crédits du ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire s'élèvent à 563,76 millions d'euros en autorisations d'engagement et 561,51 millions d'euros en crédits de paiement, soit un niveau équivalent, voire en légère diminution par rapport aux crédits ouverts en loi de finances pour 2010. En outre, la nouvelle loi de programmation des finances publiques suppose que les crédits consacrés à la mission continuent à baisser sur les deux exercices suivants, afin de contribuer à l'effort général de réduction des dépenses de l'État. La mission « Immigration, asile et intégration » regroupe deux programmes. Le programme 303, « Immigration et asile », doté de 490 millions d'euros en autorisations d'engagement et de 488 millions d'euros en crédits de paiement, regroupe les crédits relatifs aux centres de rétention administrative, aux reconduites à la frontière, au fonctionnement de l'administration des visas, à l'accueil et à l'hébergement des demandeurs d'asile, et au traitement de leur demande par l'OFPRA. Le programme 104, « Intégration et accès à la nationalité », doté de 72,88 millions d'euros en autorisations d'engage
Emmanuel AURAY

L'immigration a baissé en 2009... après avoir beaucoup augmenté depuis 2005 - 1 views

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    Un rapport de l'OCDE indique que l'immigration en France a baissé entre 2008 et 2009. Mais cette baisse, qui succède à cinq années de croissance, devrait rendre plus prudent sur l'interprétation du phénomène.
Emmanuel AURAY

GISTI - Cinquante ans de législation sur les étrangers - 0 views

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    Le premier enseignement qu'on peut tirer de ce retour sur le passé, c'est que 1945 ne marque pas une véritable rupture dans l'histoire du droit des étrangers. Il n'est même pas certain que Vichy lui-même doive être à cet égard considéré comme une pure et simple parenthèse. Après tout, c'est bien la IIIe République qui a ouvert les premiers camps d'internement pour étrangers « indésirables » et commencé à enrôler de force les étrangers dans des compagnies de travailleurs. A la Libération, l'oeuvre de Vichy n'a été effacée que dans la mesure où elle n'avait pas seulement prolongé ce qui était déjà en germe avant la guerre : c'est ainsi que sera validée en 1944 la loi facilitant la déchéance de la nationalité française pour les naturalisés, loi qui s'était en fait bornée à pérenniser les dispositions en principe temporaires d'un décret-loi de 1939. De fait, si la Libération n'apparaît pas comme une rupture par rapport au passé, c'est d'abord parce que ni la méfiance envers les étrangers, ni les préjugés ethniques qui prospéraient déjà dans l'entre-deux guerres n'ont été balayés par la tourmente.
Emmanuel AURAY

La politique de l'immigration et son langage - Institut de Recherches de la FSU - 0 views

  • Dans une société où les rapports de domination sont relativement stabilisés, il existe une langue légitime, qui a partie liée avec l’Etat et qui exerce un pouvoir de domination symbolique : comme toute domination symbolique, son action repose sur la dissimulation et la méconnaissance ; ceux sur qui elle opère la subissent d’autant plus profondément qu’ils en ignorent la nature.
Emmanuel AURAY

Fanélie CARREY-CONTE » Politique d'immigration : un changement de la législat... - 0 views

  • nous n’avons pas mené de véritable débat démocratique sur nos grandes orientations en matière d’immigration ; et qu’à ce stade, le cadre législatif global demeure donc le même que sous le précédent gouvernement
  • nous nous devons de ne jamais cesser de mener la bataille visant à défaire les préjugés, sur le coût présumé de l’immigration, sur « ces étrangers qui nous piquent nos emplois », ou « ces étrangers délinquants »…Nous devons assumer d’expliquer une situation mondiale qui fait que la France continuera d’être considérée comme un objectif de migration pour des personnes fuyant la misère ou la guerre, ce qu’aucune frontière ne permettra jamais d’arrêter totalement (voir le drame de Lampedusa), et les responsabilités qui en découlent.
  • les critères de régularisation par la scolarité des enfants ne devraient-ils pas être revus à la baisse, comme cela avait été brièvement le cas en 2006  (deux ans de résidence en France et avec au moins un an de scolarisation d’un enfant) ? Ne faut-il pas rendre automatique les possibilités de régularisation pour les jeunes majeurs scolarisés?
  • ...4 more annotations...
  • l’asile, l’intégration, les naturalisations doivent-il continuer à relever de la responsabilité du ministère de l’Intérieur ? Ou encore, comme le préconise (entre autres) le rapport de mon collègue Mathias Fekl, n’est-il pas temps de mieux encadrer le pouvoir d’appréciation des préfets, ou de remettre à plat le régime applicable en matière de perception des taxes associées à la délivrance de titres de séjour… ?
  • Il est question de mettre en place une mesure importante et positive, celle d’un titre de séjour pluriannuel
  • Est également annoncée une réforme du droit d’asile, nécessaire , car il est plus que temps de diminuer les délais ; mais qui devrait se faire en gardant en tête qu’il faut conforter la spécificité de la condition de réfugié(e)politique, et que le droit d’asile ne saurait être identifié à la politique d’immigration.
  • Refuser de mener le débat, comme vouloir aller dans le sens d’une opinion que l’on estime majoritaire, c’est pour moi au contraire la garantie de perdre nos repères politiques en la matière, peut-être notre âme au passage, mais aussi le soutien des français, car ce qui est attendu de nous c’est de définir les orientations claires d’une politique qui s’assume, qui s’explique, qui s’incarne, et qui montre, sur ce sujet de l’immigration comme sur tous les autres, que le clivage entre la gauche et la droite a plus que jamais du sens.
Emmanuel AURAY

Bachelot veut créer une franchise sur les soins aux sans-papiers - SANTE - 0 views

  • L'aide médicale d'Etat pour les sans-papiers pourrait bien revenir sur le devant de la scène. Ce droit, créé en 2000, permet un accès gratuit aux soins des étrangers sans titre de séjour qui vivent avec de faibles ressources. Le nombre de bénéficiaires est d'environ 200.000  personnes et le coût s'est établi à près de 600 millions d'euros en 2009, en hausse de 15 %. Depuis 2003, de nombreuses mesures visant à durcir les conditions d'accès et les contrôles ont été prises, suscitant régulièrement des polémiques, les associations dénonçant des problèmes d'accès aux soins. Auditionnée mi-juin par la commission des Finances du Sénat sur le rapport de gestion de la mission santé en 2009, Roselyne Bachelot a souligné l'augmentation des effectifs et du coût moyen par bénéficiaire en raison de la hausse des séjours hospitaliers pour pathologies graves. 15 euros pour un adulte
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    L'AME, créé en 2000, permet un accès gratuit aux soins des étrangers sans titre de séjour qui vivent avec de faibles ressources. Le nombre de bénéficiaires est d'environ 200.000 personnes et le coût s'est établi à près de 600 millions d'euros en 2009, en hausse de 15 %. Depuis 2003, de nombreuses mesures visant à durcir les conditions d'accès et les contrôles ont été prises, suscitant régulièrement des polémiques, les associations dénonçant des problèmes d'accès aux soins.
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