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Destin commun - Synthèse - La France en quête : Réconcilier une nation divisée - 0 views

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    La France n'a jamais semblé aussi divisée qu'aujourd'hui. Des plateaux de télévision aux réseaux sociaux, dans la rue et parfois même dans nos familles, les polémiques s'enchaînent et les désaccords politiques se transforment en détestations. Les Français déplorent que les moments d'unité du pays soient de plus en plus passagers. Sommes-nous devenus irréconciliables ? Experts, politiques, sont nombreux à le croire, mais pas nos concitoyens : ils ont conscience du danger que font courir ces divisions à l'avenir du pays. C'est le constat que nous tirons d'une grande enquête menée tout au long de l'année 2019 avec l'Institut de sondage Kantar, auprès de 6000 personnes. Plus de huit Français sur dix pensent qu'on doit se serrer les coudes et faire face aux problèmes ensemble. Ni l'entre-soi ni le chacun pour soi ne sont une solution : nous avons besoin d'écrire l'avenir ensemble. Pour Destin Commun, cette étude est un point de départ : elle est à la disposition de ceux qui cherchent à faire émerger une communauté de destin. Né en 2017, notre laboratoire d'idées et d'actions veut contribuer à bâtir une société plus soudée, dont les membres sont convaincus que ce qui les rassemble est plus fort que ce qui les divise. Notre rapport confirme que nous vivons comme les branches d'une famille éloignée, avec des valeurs, des codes et des grilles de lecture parfois radicalement différents. Certes, les bulles dans lesquelles nous vivons ne sont pas étanches : il arrive que des fronts communs surgissent et que des coalitions de circonstance se nouent. Du mouvement des Gilets Jaunes aux marches pour le climat, des voix parfois très éloignées les unes des autres s'entendent et se font entendre ensemble. Mais nous avons des difficultés à prendre en compte des aspirations et des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Nous avons tendance à parler à la place des autres et à projeter sur eux nos propre
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Destin commun - Rapport complet - La France en quête : Réconcilier une nation... - 0 views

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    La France n'a jamais semblé aussi divisée qu'aujourd'hui. Des plateaux de télévision aux réseaux sociaux, dans la rue et parfois même dans nos familles, les polémiques s'enchaînent et les désaccords politiques se transforment en détestations. Les Français déplorent que les moments d'unité du pays soient de plus en plus passagers. Sommes-nous devenus irréconciliables ? Experts, politiques, sont nombreux à le croire, mais pas nos concitoyens : ils ont conscience du danger que font courir ces divisions à l'avenir du pays. C'est le constat que nous tirons d'une grande enquête menée tout au long de l'année 2019 avec l'Institut de sondage Kantar, auprès de 6000 personnes. Plus de huit Français sur dix pensent qu'on doit se serrer les coudes et faire face aux problèmes ensemble. Ni l'entre-soi ni le chacun pour soi ne sont une solution : nous avons besoin d'écrire l'avenir ensemble. Pour Destin Commun, cette étude est un point de départ : elle est à la disposition de ceux qui cherchent à faire émerger une communauté de destin. Né en 2017, notre laboratoire d'idées et d'actions veut contribuer à bâtir une société plus soudée, dont les membres sont convaincus que ce qui les rassemble est plus fort que ce qui les divise. Notre rapport confirme que nous vivons comme les branches d'une famille éloignée, avec des valeurs, des codes et des grilles de lecture parfois radicalement différents. Certes, les bulles dans lesquelles nous vivons ne sont pas étanches : il arrive que des fronts communs surgissent et que des coalitions de circonstance se nouent. Du mouvement des Gilets Jaunes aux marches pour le climat, des voix parfois très éloignées les unes des autres s'entendent et se font entendre ensemble. Mais nous avons des difficultés à prendre en compte des aspirations et des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Nous avons tendance à parler à la place des autres et à projeter sur eux nos propre
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Terra Nova - L'émancipation de l'islam de France - 0 views

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    Les auteurs de cette étude reviennent sur les modalités d'organisation des lieux de culte en France et plus particulièrement sur les liens entre l'Etat et les lieux de culte musulmans, en rappelant la manière dont les pouvoirs publics, d'abord indifférents, tentent depuis la fin des années 1990 d'organiser la représentation de l'islam sur le territoire français. Ces mêmes pouvoirs publics n'ont pas nécessairement compris la réalité de l'islam de France, les différentes confessions qui existent, les différentes nationalités qui le composent, en proposant un cadre très centralisé et trop homogène qui ne lui convient plus actuellement. Terra Nova plaide dans ce travail pour une organisation moins étatiste et centralisatrice que celle qui existe actuellement et adaptée à l'organisation des communautés de fidèles telle qu'elle fonctionne réellement à l'échelle locale, avec une meilleure collaboration avec des associations cultuelles rénovées. Le tout en restant fidèle à la loi sur la laïcité de 1905, qui garantit la liberté de conscience et qui doit rester neutre à l'égard de tous les cultes. La loi de 1905, comme on le sait, protège la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes, affirme la neutralité religieuse de l'Etat et interdit le financement public des cultes. On rappelle moins souvent qu'elle demande aussi aux communautés de fidèles de s'organiser pour célébrer leur culte et prendre en charge tous les aspects pratiques de l'exercice du culte dans le respect de l'ordre public défini par la loi. Elle définit pour cela un statut d'association cultuelle qui est trop peu utilisé aujourd'hui par les associations gestionnaires des lieux de culte musulmans. Elle prévoit, notamment, que les fidèles doivent subvenir eux-mêmes aux dépenses liées à leur culte. Aucune de ces exigences ne constitue, en soi, une difficulté pour l'installation de l'islam en France. Au contraire, c'est le plus souvent en s'or
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Institut Thomas More - L'islam en France, le temps des solutions : 35 propositions pour... - 1 views

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    Laïcité, voile, burqini, financement des mosquées, prêches radicaux, sorties scolaires, cantines, radicalisation dans les services publics, liberté de conscience et d'expression, revendications communautaristes : année après année, mois après mois, semaine après semaine, le « problème de l'islam » grandit en France sans qu'aucune réponse forte y soit apportée. Car oui, la France a un problème avec l'islam, qu'il est temps de regarder sans fard ni faux-fuyants. Telle est l'ambition de ce rapport : nommer ce qui ne va pas et proposer des pistes d'action simples, fortes et efficaces. Pour cela, il formule 35 propositions pour agir maintenant sur cinq axes. En finir avec les débats sur la laïcité : Bien des questions liées à l'islam se cristallisent autour du principe de la laïcité et de la loi de 1905. Or, le problème est double : la laïcité n'est nulle part définie clairement dans le droit français (ce qui conduit à une guerre des interprétations sans fin) et la pensée musulmane peine à appréhender la laïcité, étrangère à sa tradition. Voilà pourquoi nous proposons de clarifier les positions en proposant une définition explicite de la laïcité et en rendant cette définition juridiquement contraignante. Renforcer et appliquer le droit La France n'est pas désarmée devant les difficultés liées à l'islam et, surtout, les revendications communautaristes de certains. Elle dispose d'un appareil juridique qu'il lui suffit d'appliquer avec fermeté et d'amender à certains égards. A commencer par la loi de 1905 qu'il convient de respecter strictement. S'il existe effectivement certains points d'incompatibilité entre l'islam et la loi de 1905, ce n'est pas à elle de s'adapter. Par ailleurs, pour un certain nombre de difficultés concrètes (financement des lieux de culte, cantines scolaires, contrôle des prêches, abattage rituel, contournements du droit), il est temps d'appliquer et
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Diocèse de Gap et d'Embrun Diocèse de Gap et d'Embrun - La chronique de Mgr J... - 0 views

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    "Dans sa chronique du 27 octobre 2013, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri réagit à la présence du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur à la Mosquée de Paris. Bonjour, Comme moi sans doute, vous avez appris cette excellente nouvelle, preuve de l'ouverture du gouvernement actuel. En effet, dans le respect de la laïcité, le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur se sont rendus à la Mosquée de Paris, pour une célébration de la fête de l'Aïd. Ainsi que vous le savez, l'Aïd est l'une des grandes fêtes de la religion musulmane. Elle est célébrée le dixième jour du dernier mois du calendrier islamique, en souvenir du sacrifice d'Abraham, et elle coïncide avec le pèlerinage à La Mecque. Le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur ont donc participé à une célébration de la fête de l'Aïd à la Mosquée de Paris en présence de mon ami Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée et président du Conseil français du culte musulman. Le maire de Paris était également présent. Je ne peux que me réjouir de cette visite à nos frères musulmans ainsi que des propos tenus par le Premier ministre à cette occasion. Car ce qu'il a dit en s'adressant aux musulmans, il le dirait sans doute, en tout cas je l'espère, de la même manière en s'adressant aux chrétiens, je le cite : « À travers vous, je salue une grande religion de France. Je mesure la place qui est la sienne dans notre pays et dans notre histoire. […] J'entends la parole que vous portez pour rassembler les femmes et les hommes autour d'un message de paix et de concorde, dans le cadre de la République, et en accord avec ses principes et ses valeurs. […] Je vous le redis avec force: toute atteinte au libre exercice du culte est intolérable, et toutes les croyances religieuses doivent pouvoir s'exprimer dans notre pays dans le respect des lois de la République, de la laïcité et des convictions de chacun. » (Fin de
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N° 2430 - Proposition de loi (...) relative au respect du principe de laïcit... - 0 views

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    "PROPOSITION DE LOI relative au respect du principe de laïcité dans le cadre scolaire, EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, La France est une République laïque au terme de l'article 2 de la Constitution. Elle l'est par tradition depuis la Révolution et par vocation dans la mesure où la laïcité est le corollaire naturel des principes de liberté et d'égalité qui fondent notre modèle républicain. L'article X de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas la loi ». Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 affirme que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme ». La France est, en outre, signataire de la Convention internationale des droits de la femme qui dispose, en son article V, que les États signataires s'engagent à « modifier les schémas et modèles de comportements socioculturels de l'homme et de la femme en vue de parvenir à l'élimination des préjugés et des pratiques coutumières ou de tout autre type, qui sont fondés sur l'idée de l'infériorité ou la supériorité de l'un ou de l'autre sexe ou d'un rôle stéréotypé des hommes ou des femmes ». La laïcité, appliquée à l'école, transcrit un idéal de liberté. Elle garantit la liberté de conscience en dehors des dogmes officiels et des religions. L'élève peut vivre, penser, juger et décider en écoutant sa propre conscience. Face aux particularismes religieux qui entraîneraient l'absentéisme spécifique des élèves dont les croyances s'opposeraient aux contenus de certains cours ou au calendrier scolaire commun, la jurisprudence administrative confirme qu'aucune communauté religieuse ne peut se soustraire aux obligations scolaires essentielles. Ce principe de laïcité est clairement menacé sous le coup de poussées communautaris
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Chrétiens en terre d'Islam. Bienheureux les persécutés - 0 views

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    "Du voyage du pape François en Asie on gardera en mémoire ses propos concernant les massacres qui ont eu lieu à Paris. Ce qu'il a dit a montré qu'il comprenait que des gens qui voient leur foi insultée et tournée en dérision réagissent avec violence : "Si un ami me dit un gros mot contre ma mère, il peut s'attendre à recevoir un coup de poing ! C'est normal ! C'est normal !". Cette déclaration a fait le tour du monde et elles ont été perçues comme une musique agréable par une très grande partie du monde musulman, qui se sent solidaire de l'assassinat des caricaturistes impies de "Charlie Hebdo". Toutefois, au cours de la même conférence de presse, François a également dit d'autres choses : "Selon moi, le meilleur moyen de répondre est toujours la douceur. Il faut être doux, humble comme le pain, ne pas se livrer à des agressions". Et ces phrases-là ont été perçues comme un commandement pour les chrétiens qui vivent en terre musulmane : ils doivent tendre l'autre joue l'autre joue, même lorsque l'ennemi ne se limite pas à les offenser et à les tourner en dérision, mais qu'il les assassine au nom d'Allah. Dans un vibrant commentaire que l'on a pu lire dans le "Corriere della Sera" du 13 janvier, un rabbin italien des plus estimés, Giuseppe Laras, 79 ans, qui fut naguère un ami fraternel du cardinal Carlo Maria Martini, a lancé une mise en garde contre la "stratégie désastreuse" de ceux qui croient "faciliter une paix culturelle et religieuse avec l'islam politique", d'abord en "laissant les juifs et l'état d'Israël seuls " et ensuite en laissant les chrétiens sans défense : "C'est une stratégie désastreuse, que les chrétiens arabes ont expérimentée avec le panarabisme et l'antisionisme. Les résultats en sont bien connus. Presque tous les pays musulmans, une fois qu'ils ont été débarrassés de leurs juifs, se sont concentrés sur leurs minorités chrétiennes, qui constituaient des
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Fondapol - Les attentats islamistes dans le monde 1979-2019 - 0 views

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    Depuis l'invasion de l'Afghanistan par l'Armée rouge, en 1979, le monde est ébranlé par le terrorisme djihadiste. En quarante ans, les attentats islamistes se sont multipliés, atteignant jusqu'au coeur des pays occidentaux, New York, Madrid, Londres, Paris, mais aussi Moscou, etc. Installant des sentiments de peur et de méfiance, par la violence aveugle et sa répétition le terrorisme islamiste alimente ou renforce les demandes d'autoritarisme et de fermeture que l'on voit monter en puissance dans les démocraties. Mais avons-nous mesuré la réalité de cette violence qui nous inquiète tant ? Certes, nous savons que c'est aux États-Unis, le 11 septembre 2001, qu'a eu lieu la série d'attaques la plus meurtrière de l'histoire du terrorisme. Nous savons peut-être aussi qu'en Europe la France est le pays le plus touché. Nous devinons que la violence islamiste frappe plus souvent, plus durement encore, hors du monde occidental. Mais on ne peut dire qu'ainsi nous savons évaluer la violence islamiste. La Fondation pour l'innovation politique a voulu contribuer à cette évaluation. Depuis le printemps 2018, nous oeuvrons à la tâche de quantifier le terrorisme islamiste, de repérer les formes qu'il a pu prendre au fil de ces décennies, de recenser les actes qu'il a pu inspirer ou initier, d'estimer le nombre de ses victimes, d'identifier les organisations les plus meurtrières et les pays les plus meurtris. Pour ce faire, nous avons collecté une très grande quantité d'informations, au point de construire une volumineuse base de données. Elle est disponible en open data sur notre site data.fondapol.org. Nous pensons que la masse d'information recueillie éclaire sous un jour nouveau le phénomène de la violence islamiste. Elle permet de mieux la décrire, de mieux la comprendre, d'en documenter la gravité. Ainsi, à titre d'illustration, nous pouvons établir qu'entre 1979 et 2019, au moins 33 769 attent
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Le Pape François décrète un jour de jeûne et de prière pour la paix - Diocèse... - 0 views

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    ""Que le cri de la paix s'élève avec force pour un monde de paix. Plus jamais la guerre", c'est l'appel lancé ce midi lors de l'Angélus Place Saint-Pierre par le Pape François qui a confié toute sa douleur face aux évènements en cours en Syrie. Le Pape a décidé que le 7 septembre prochain, veille de la Fête de la naissance de la Vierge Marie, serait pour l'Eglise une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Proche-Orient et dans le monde. Le Pape a aussi invité les autres confessions chrétiennes à se joindre à cette journée, et les autres religions à s'y unir par des initiatives de leur choix. Le 7 septembre, le Pape François a invité les fidèles à le rejoindre Place Saint-Pierre pour une veillée de prière de 19 heures jusqu'à minuit. Le président américain, Barack Obama, déterminé à agir contre le régime syrien, a finalement écarté une intervention à court terme, préférant consulter le Congrès, en vacances jusqu'au 9 septembre. "Le dialogue est la seule voie pour la paix. Que tous déposent les armes et se laissent guider par la voix de leur propre conscience pour ne pas se replier sur leurs propres intérêts, mais pour entreprendre avec courage le chemin de la discussion et de la négociation", a déclaré le Pape dans ce très fort appel pour éviter que l'on ajoute la guerre à la guerre. "Mon coeur, a-t-il dit, est profondément blessé par ce qui se passe en Syrie et angoissé par les développement dramatiques qui se profilent. " Le Pape a également condamné avec fermeté l'utilisation des armes chimiques, se disant atterré par les images qu'il a vu ces jours derniers. Il a mis en garde les hommes devant le "jugement de Dieu". "
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Association des petites villes de France - Note "Le maire et la manifestation vestiment... - 0 views

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    La note, rédigée par l'avocat Philippe Bluteau, revient ainsi tout d'abord sur la décision du Conseil d'Etat du 26 août suite à l'arrêté pris par la commune de Villeneuve-Loubet (voir notre article du 29 août). Le Conseil d'Etat avait entre autres rappelé à cette occasion que "les restrictions que [le maire] apporte aux libertés doivent être justifiées par des risques avérés d'atteinte à l'ordre public". Mais, souligne la note, cet arrêt n'entendait pas "interdire aux maires d'édicter des arrêtés interdisant le port d'un burkini". Il s'agissait d'un refus de considérer "que le port d'un tel habit constituait, par lui-même, une atteinte à l'ordre public". De ce fait, "dans d'autres circonstances (…), il n'est pas exclu que le Conseil d'Etat considère l'interdiction comme légale, si, évidemment, elle demeurait limitée dans l'espace et dans le temps". Et c'est d'ailleurs ce sur quoi s'est appuyé, quelques jours plus tard, le tribunal administratif de Bastia lorsqu'il a rejeté un recours contre un arrêté municipal : dans le cas corse, le fait que la présence d'une femme en burkini ait déjà donné lieu à une rixe permettait au maire d'invoquer des "risques avérés d'atteinte à l'ordre public". Et Philippe Bluteau de résumer la jurisprudence traditionnelle du Conseil d'Etat en ces termes : "la liberté demeure le principe et l'interdiction l'exception, qui doit donc être justifiée et proportionnée au but poursuivi". Le document de l'APVF dépasse la seule question du burkini, rappelant ensuite les règles prévalant sur le terrain de manifestations d'appartenance religieuse, notamment pour les agents du service public clairement soumis à "un devoir de stricte neutralité". Un devoir qui s'applique également aux personnes travaillant dans un organisme de droit privé assurant une mission de service public dans le cadre d'une délégation de service public. En revanche, comme l'avait rappelé l'arrêt "Baby Loup", le principe de
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La lutte contre la radicalisation en quête d'un discours - Localtis.info - Ca... - 0 views

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    "Annoncé au printemps dans le cadre du plan de lutte contre la radicalisation et le terrorisme, le "conseil scientifique de lutte contre la radicalisation" a été officiellement installé par le garde des Sceaux, le 31 août. Cette nouvelle institution rattachée au ministère de la Justice vient renforcer l'arsenal mis en place depuis 2014. Il dressera des ponts entre la justice et l'université pour "construire de puissants contre-discours", comme l'avait laissé entendre le Premier ministre au mois de mai. Il s'agit de mieux comprendre le phénomène et d'éviter les tâtonnements, voire les ratages dans la prise en charge des personnes radicalisées. Il travaillera notamment en "étroite collaboration" avec le Comité de pilotage de lutte contre le terrorisme et la radicalisation violente installé en juillet dernier au ministère de la Justice. Le conseil sera composé d'une douzaine d'universitaires venus de divers horizons : sociologie, psychologie, science politique, droit, sciences cognitives et comportementales, sciences des religions, philosophie… Certains d'entre eux sont habitués à mener des travaux dans les prisons et d'autres non, a indiqué le ministre lors de son installation, sans donner le nom de ces futurs experts. Le conseil devra "évaluer", "coordonner" et "harmoniser" les dispositifs de lutte contre le terrorisme et la radicalisation violente, précise le ministère. Ce qui pourra passer par des travaux de recherche. Il sera aussi chargé de "construire, à partir des différents travaux de recherche et des expériences déjà conduites, une doctrine d'évaluation et de prise en charge unifiée de la radicalisation violente". "L'essor du terrorisme et de la radicalisation violente nous pousse dans nos retranchements. Il fait éclater nos catégories, nos concepts, nos habitudes. Le danger serait de l'appréhender avec des méthodes classiques", a déclaré le garde des Sceaux cité par l'agence AEF."
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VIS nouvelles - Salle-de-Presse du Saint-Siège: Déclaration du Conseil pour l... - 0 views

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    "jeudi 8 janvier 2015 Déclaration du Conseil pour le dialogue inter-religieux Cité du Vatican, 8 janvier 2015 (VIS). Voici la déclaration diffusée ce midi par le Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux:" Alors que prend fin la rencontre romaine de quatre Imams de France, qui ont participé avec une délégation de la Conférence épiscopale française à l'audience générale d'hier, les participants, choqués par l'odieux attentat qui a visé le siège de la publication Charlie Hebdo, désirent encore une fois s'associer aux paroles prononcées hier et ce matin par le Pape François pour dénoncer la cruauté et la violence aveugle. Comme lui, nous invitons les croyants à manifester par l'amitié et la prière leur solidarité humaine et spirituelle envers les victimes et leurs familles. Dans ces circonstances, il convient de rappeler que sans la liberté d'expression, le monde est en danger. Il est impératif de s'opposer à la haine et à toute forme de violence qui détruit la vie humaine, viole la dignité de la personne, mine radicalement le bien fondamental de la coexistence pacifique entre les personnes et les peuples, au-delà des différences de nationalité, de religion et de culture. Les responsables religieux sont appelés à promouvoir toujours davantage une culture de paix et d'espérance, capable de vaincre la peur et de construire des ponts entre les hommes. Considérant l'impact des moyens de communication, ils invitent leurs responsables à offrir une information respectueuse des religions, de leurs adeptes et de leurs pratiques, favorisant ainsi une culture de la rencontre. Le dialogue inter-religieux demeure la seule voie à parcourir ensemble pour dissiper les préjugés". Ce document porte les signatures du Cardinal Jean-Louis Tauran, Président du dicastère, et de Mgr.Michel Dubost, Evêque d'Evry Corbeil -Essonnes et Président du Conseil épiscopal français pour les relations inter-religieuses, de MM.les Imams Tareq
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IFOP - Les Français et le port du burkini - 0 views

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    [Avec focus sur les catholiques] 64% des Français se déclarent aujourd'hui opposés au port du burkini sur les plages (un vêtement de bain pour femme couvrant le torse, ainsi qu'une partie des membres et de la tête). Dans le même temps, 6% s'y déclarent favorables et 30% indifférents. Ce niveau de d'opposition se révèle très similaire à celui mesuré en avril dernier sur le port du voile et du foulard dans la rue : à l'époque 63% des Français s'y disaient opposés. Il en ressort donc que les Français considèrent la plage comme un espace public « comme un autre » et y tolèrent aussi peu le port de signes religieux ostentatoires. Dans le détail, les sympathisants de droite (76% chez les Républicains, 86% au Front National) se montrent beaucoup plus hostiles que la moyenne au burkini. Néanmoins, à gauche aussi, l'opinion est majoritairement contre le port de ce vêtement : 62% chez les proches du Front de Gauche et 52% au Parti Socialiste. Si l'âge apparaît aussi corrélé à la tolérance vis-à-vis du burkini (les jeunes y sont très indifférents et les plus âgés largement opposés), c'est également le cas du sexe (moins d'opposition chez les femmes, 60% contre 68% chez les hommes) et de la pratique religieuse : 73% des catholiques se disent opposés au port du burkini sur les plages, contre 57% chez les athées.
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"Nous devons relier le concept de dialogue interreligieux au concept de paix", explique... - 0 views

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    "Le 5 mai 2016 s'est tenu au sénat de la République italienne un congrès sur le thème : « Liberté religieuse, droits de l'homme, mondialisation ». Invité à s'y exprimer, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Saint-Siège, est intervenu sur le thème : « Le dialogue interreligieux comme base d'une perspective de paix ». Partant des propos du pape François lors d'une rencontre œcuménique et interreligieuse à Nairobi (Kenya), selon lesquels « le dialogue interreligieux n'est pas un luxe », il poursuit dans le même sens en précisant que bien au contraire « c'est quelque chose de nécessaire et d'essentiel, au service du bien commun ». « Cela veut dire qu'il doit devenir une réalité ordinaire, quotidienne, dans son rapport entre les religions et entre les confessions », affirme-t-il. Pour le cardinal Parolin il est nécessaire de relier le concept de dialogue interreligieux au concept de paix. Pour lui, c'est même un nouveau devoir pour ce dialogue que de « pousser les responsables religieux et leurs communautés à être, et à agir comme des instruments de paix et de pacification, également envers leurs gouvernements ». Ce qui requiert beaucoup de travail et « un engagement plus ample et articulé ». Avec l'évolution de la situation internationale « le rapport entre dialogue interreligieux et perspective de paix est pratiquement incontournable et s'est fait si étroit que nous ne pouvons imaginer les deux réalités séparées », souligne encore le cardinal Parolin. Réalité des religions « qui se rencontrent, se parlent, se connaissent, se plaçant chacune comme constructeur de paix partout où elle se trouve » et réalité de la paix « qui a besoin plus que par le passé que les Églises et les autres religions agissent pour prévenir et éliminer tout ce qui peut conduire aux divisions et aux conflits »."
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IFOP - Le regard des Français sur la menace terroriste et l'islamisme - 0 views

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    L'assassinat du professeur d'histoire-géographie, Samuel Paty, pour avoir fait un cours sur la liberté d'expression en montrant à ses élèves des caricatures du prophète de l'Islam issues du journal satirique Charlie Hebdo a suscité l'émoi et l'indignation de la population française et des acteurs publics. C'est dans ce contexte que le sondage Ifop-Fiducial pour CNews et Sud Radio a voulu interroger les Français sur leur perception de la menace terroriste et de la lutte contre l'islamisme radical. Suite à cet attentat, 89% des personnes interrogées considèrent la menace terroriste comme élevée, dont même 38% très élevée. Ce dernier taux connait une large augmentation par rapport au mois dernier mais n'atteint pas la barre des 50% souvent dépassée en 2015. Dans la continuité de cette menace perçue, 87% des Français se disent d'accord avec le fait que la laïcité est aujourd'hui en danger en France, et 79% que l'islamisme a déclaré la guerre à la nation et à la République. Si le gouvernement bénéficie d'un taux de confiance de 40% pour lutter contre le terrorisme, dans le détail, le duo président et Premier ministre acquiert 37% de confiance pour lutter contre l'islamisme, tout comme le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Dans un contexte de confiance envers le gouvernement mitigé, Marine Le Pen semble être la personnalité politique incarnant le mieux cette thématique avec un taux de confiance de 44%, qui demeure toutefois minoritaire. A gauche, François Hollande atteint 23% de confiance, suivi de la maire de Paris, Anne Hidalgo (22%). Par ailleurs, le leader de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon n'apparait pas comme une personnalité politique en capacité de mener la lutte contre l'islamisme, avec seulement 18% des Français lui faisant confiance, dont 50% déclarant ne pas du tout lui faire confiance. Cette étude permet également de saisir le soutien de l'opinion publique au cor
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Fondapol - Portrait des musulmans d'Europe : Unité dans la diversité - 0 views

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    Cette note propose d'analyser les caractéristiques et les valeurs des musulmans en Europe à partir des données cumulées de l'enquête European Social Survey (ESS). Les musulmans constituent-ils une population homogène sur le plan des valeurs sociales et politiques ? Observe-t-on des différences entre musulmans et non-musulmans ? Les données montrent que la population musulmane présente des spécificités par rapport au reste de la population tout en étant relativement diversifiée selon les pays. Sur le plan de la religion, le niveau de croyance et de pratique apparaît assez élevé, ce qui peut s'expliquer par une combinaison de facteurs relatifs à l'offre et à la demande. Les données valident aussi la thèse de Pippa Norris et Ronald Inglehart sur le lien entre la « sécurité existentielle » et la sécularisation. Du point de vue politique, les musulmans sont moins politisés et moins participatifs que les autres groupes. Ils se situent rarement à droite, notamment en France où la gauche est très présente. Contrairement à ce que l'on pouvait penser, la confiance des musulmans dans les institutions est élevée, y compris lorsqu'il s'agit de la police. Dans le domaine des mœurs, les musulmans soutiennent des opinions plus traditionalistes que le reste de la population. Plus généralement, il semble que les attitudes des musulmans aient tendance à suivre les caractéristiques de la population du pays de résidence. Ce résultat incite à penser que la religion musulmane n'est pas hermétique aux changements. Il reste toutefois difficile d'anticiper les futures évolutions, faute de maîtriser la dynamique de la religiosité. Cette note a été écrite par Vincent Tournier, maître de conférences de science politique à l'Institut d'études politiques de Grenoble-PACTE/CNRS.
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Sénat - Rapport d'information sur la mission d'information "désendoctrinement... - 0 views

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    Le 16 mars 2016, la commission des lois du Sénat a créé une mission d'information sur le désendoctrinement, le désembrigadement et la réinsertion des djihadistes en France et en Europe, confiée à Mmes Esther Benbassa (Écologiste - Val-de-Marne) et Catherine Troendlé (Les Républicains - Haut-Rhin), afin de procéder à une évaluation des dispositifs de prise en charge de la radicalisation par les services de l'État, y compris les autorités judiciaires et le milieu carcéral, dans un contexte très évolutif au regard des nombreuses initiatives prises par l'exécutif en la matière. Après avoir auditionné une trentaine de personnalités et effectué cinq déplacements sur le terrain, dont une visite à la maison d'arrêt d'Osny (Val d'Oise), au sein de laquelle a été constituée une unité dédiée de prise en charge de la radicalisation, et un déplacement en Indre-et-Loire, à Pontourny, pour visiter le premier centre dédié de prise en charge de la radicalisation, les rapporteurs ont présenté un bilan d'étape le 21 février 2017. Elles y dressent un constat critique des dispositifs et programmes de prise en charge de la radicalisation, constitués à la hâte par les pouvoirs publics, pointant notamment l'échec de l'expérience conduite au centre de Pontourny, ouvert à l'automne 2016 pour une capacité maximale de 25 places, qui n'a accueilli au plus fort de son activité que 9 pensionnaires, et de la politique de regroupement des détenus radicalisés au sein d'unités dédiées, qui a fait l'objet d'une réorientation substantielle à la fin du mois d'octobre 2016. Dans le prolongement de ce rapport d'étape, les rapporteurs entendent mettre à profit les prochaines semaines pour prolonger leurs réflexions et élaborer leurs recommandations. Elles envisagent à cet égard de poursuivre l'analyse des modes de prise en charge de la radicalisation par les associations sur le territoire national, d'étudier les dispositifs mis en place d
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Affaire Charlie Hebdo : Le blasphème et le sacrilège n'apportent jamais la paix - 0 views

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    "A l'annonce d'un décès, les gens ont souvent tendance à parer le défunt de toutes les vertus. C'est encore plus vrai dans le cas d'une mort violente. Le phénomène est donc connu. Mais il prend une proportion quasiment socialement forcée après l'attentat commis contre la rédaction de Charlie Hebdo. Quiconque ne participe pas au concert louangeur est immédiatement perçu comme un monstre sans cœur par une société formatée par le matraquage médiatique univoque. Pourtant, il faut oser le dire et l'écrire, Charlie Hebdo était un journal ordurier. Cette publication se plaisait à dépasser toutes les limites de l'outrance et à choquer pour le plaisir de choquer, mais toujours de la façon la plus odieuse possible. Charlie Hebdo affectionnait particulièrement d'offenser les croyants par les blasphèmes et les sacrilèges les plus ignobles, avec une obsession manifeste pour la sodomie. Charlie Hebdo ne faisait pas dans le registre humoristique. Charlie Hebdo cherchait à repousser sans cesse les limites de la tolérance de notre société pour le blasphème poussé au paroxysme de l'abject. Bien entendu, cela n'excuse ni ne justifie le geste des auteurs de l'attentat meurtrier. Mais cela signifie que tout cela était prévisible. Parce que, dans la grande misère de notre temps, Dieu est la seule consolation de beaucoup d'entre-nous, L'offenser avec salacité et perversion entraîne de façon épidermique répugnance et colère."
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La propagande islamiste dans tous ses états | Valeurs actuelles - 0 views

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    "Premier relais de la propagande islamiste, le plus traditionnel mais pas le moins efficace : les mosquées radicales. Sur le site de l'Observatoire de l'islamisation, on trouvera maints exemples de prêches extrémistes. Si les intervenants s'efforcent de rester dans le cadre autorisé par la loi, ils mettent souvent en avant des thématiques qui permettent de couper le fidèle du mode de vie occidental, suscitant un isolement communautariste propre à l'endoctrinement : ainsi, on condamnera la mixité hommesfemmes ou la pratique de la musique, on interdira de s'associer aux fêtes occidentales (« Le Prophète nous a mis en garde de ne pas s'assimiler à des fêtes ou des traditions d'un autre peuple », dit Mohamed François, imam de Joué-lès-Tours)… Dans une conférence à la mosquée de Villetaneuse (Seine-Saint- Denis), Mehdi Kabir accuse de tous les maux ceux qui mangent du porc : « Celui qui mange du porc a tendance à avoir le comportement d'un porc. C'est pour cela que les consommateurs de la viande de porc, tu les trouves parmi les gens les plus sales, […] les gens qui ne se soucient pas de voir leur femme dénudée et embrassée par les autres hommes. » Dans certaines mosquées, les livres enseignés prônent directement le djihad, comme à Pontoise, avec l'ouvrage d'Ibn Hajar al-Asqualani, la Réalisation du but, qui justifie, entre autres, le viol des femmes prises comme butins de guerre…"
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Gouvernement - "Prévenir pour protéger" : plan national de prévention de la r... - 0 views

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    Après la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, adoptée dès octobre 2017, le Gouvernement présente un plan qui s'inscrit en cohérence avec les autres chantiers gouvernementaux en cours sur les prisons, la politique de la ville et le dialogue avec les musulmans de France. La radicalisation s'est affirmée en France à l'instar d'autres pays européens et au-delà, comme une menace durable pour notre sécurité et notre cohésion sociale. Face à cette menace, une politique publique nouvelle de prévention de la radicalisation, qui articule logiques sociale et de sécurité, a été construite à partir de 2014. Le plan de lutte anti-terroriste (PLAT) du 29 avril 2014 et le plan d'action contre la radicalisation et le terrorisme (PART) du 9 mai 2016 ont développé cette politique de prévention autour de la détection, la formation, la prise en charge en milieux ouvert et fermé et le développement de la recherche. Ce plan, fruit d'une large concertation menée par le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, a mobilisé 20 départements ministériels à partir du retour sur les dispositifs mis en place et expérimentations conduites. Il formule 60 mesures, pour réorienter la politique de prévention suivant 5 axes : - Prémunir les esprits face à la radicalisation - Compléter le maillage détection / prévention - Comprendre et anticiper l'évolution de la radicalisation - Professionnaliser les acteurs locaux et évaluer les pratiques - Adapter le désengagement Pour protéger notre société, il nous faut continuer de lutter contre le terrorisme mais aussi prévenir efficacement la radicalisation. C'est le sens de ce plan "prévenir pour protéger". Son succès repose sur la mobilisation et la coordination entre acteurs de l'État, collectivités territoriales et société civile, en tenant compte des retours d'expérience du t
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