"Quel est l'état de nos prisons françaises ? Et quelles sont les conditions d'hébergement des détenus ?
Deux questions qui intéressent ceux qui ont le souci des droits de l'Humain et de la manière dont la France les respecte sur son propre territoire."
"Après la condamnation historique de la France par la Cour européenne des droits de l'homme pour absence de recours des détenus, la loi sur la détention provisoire est censurée."
"Sur la forme, se réjouit l'enseignante et essayiste, le discours du chef de l'État aux Mureaux a été à la hauteur des attentes. Mais certains lieux de séparatisme (comme les prisons) ont été oubliés, et l'État risque fort de ne pouvoir s'attaquer qu'à une partie du problème."
Après les attentats de 2015, l'islam est devenu le premier culte financé par l'administration en prison, devant la religion catholique.
Cet engagement de l'État résulte de la place attribuée à la radicalisation carcérale dans la survenance de la vague de terrorisme djihadiste, alors même que les pouvoirs publics se trouvaient passablement démunis en dispositifs susceptibles de contrer ce phénomène. Le nombre d'aumôniers et d'aumônières musulman.es s'est en conséquence fortement accru.
L'enjeu de la recherche est de saisir comment l'aumônerie musulmane s'est institutionnalisée et inscrite dans le monde carcéral français. Pour ce faire, les auteures se sont appuyées sur une enquête ethnographique principalement menée dans six établissements pénitentiaires, en croisant sociologies de la religion, de l'action publique, des professions et de la prison.
Dans le contexte des politiques publiques de lutte contre la radicalisation, les auteures se sont attachées à analyser ce qu'elles nomment l'injonction paradoxale dont les aumôniers et aumônières musulman.es font l'objet : d'un côté, être des acteurs et actrices de lutte contre l'extrémisme religieux et, de l'autre, préserver leur autonomie par rapport aux attentes des pouvoirs publics sous peine de s'aliéner la confiance des détenus indispensable à leur mission spirituelle.
Les investigations conduites montrent que l'aumônerie musulmane est une institution désormais bien installée dans le paysage pénitentiaire, où elle s'est « routinisée ». Les étapes de l'institutionnalisation progressive de l'aumônerie et les transformations qui l'ont accompagnée laissent toutefois un bilan mitigé. Le concept même d'une « aumônerie » est étranger à la tradition musulmane, et le développement de l'institution pâtit de la faible organisation des communautés musulmanes. Par ailleurs, la politique pénitentiaire de lutte contre la r
"L'objectif est d'offrir un colis à chaque personne détenue à la Maison d'Arrêt d'Angoulême. Du 15 octobre au 20 novembre, nous pouvons tous participer au Noël des personnes détenues de la maison d'arrêt. "
"Depuis la rentrée, l'aumônerie de la Maison d'arrêt de Laval accueille un nouvel aumônier, Patrick Joffre. Il remplace Jean-Yves Letessier, dont la mission s'est terminée en juin dernier après dix années d'un beau et bon « service » près des personnes détenues. Un nouveau départ pour les deux « anciens » de l'équipe , heureux d'accueillir Patrick, un homme d'écoute, un homme de lien à qui on peut faire confiance pour cette mission d'aumônier de prison."
"Ce week-end, du vendredi 16 octobre au dimanche 18 octobre, s'est déroulée la session régionale des aumôniers catholiques de la région de Dijon, à Fain-les-Moutiers chez les filles de la Charité de Saint Vincent de Paul."
"Dans un courrier adressé à Emmanuel Macron le 27 octobre, le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, demande au président de la République de maintenir l'exercice du culte en cas de reconfinement et de permettre aux Français de se rendre dans les cimetières pour la Toussaint."