Ressources pour exploiter pédagogiquement (ou non) les interférences entre la philosophie et le cinéma : philosophie "du" cinéma, philosophie "au" cinéma, philosophie "par" le cinéma... Sites, articles théoriques, analyses de films, extraits de films, etc. (Consultez le topic : "Comment contribuer au groupe "Cinéma et Philosophie")
Toutes les guerres ont eu leur film. Mais quelques unes, les plus récentes, les plus mondiales, les plus atroces, ont eu le droit à une sorte d'anthologie.
La Grande Guerre est de ces guerres cinégéniques...
Le numérique est déjà présent depuis longtemps dans l'industrie cinématographique. Toute la chaîne sonore et toute la chaîne de post-production image (montage virtuel, effets spéciaux et étalonnage) se sont converties au digital il y a plus de dix ans. Restait le dernier bastion de la prise de vues cinéma… Et il faut toujours un premier pour essuyer les plâtres! C'est chose faite avec le film Vidocq, premier long métrage de Pitof, tourné à l'aide d'une caméra numérique professionnelle 24p à balayage progressif. Ici, plus rien à voir avec les petites caméras DV amateur qui ont fait le succès des films du Dogme de Lars Von Trier. Aucune révolution de mise en scène à l'horizon, mais une avancée technique indéniable.
L'hystérie millénariste aurait-elle une décennie de retard ? Ces dernières années, les films qui traitent plus ou moins directement de la fin du monde se sont mis à pulluler sur nos écrans, un phénomène qui menace d'empiéter sur les années 2010 puisqu'on annonce d'ores et déjà - entre autres ! - un cinquième Terminator et une nouvelle version de 2012. La multiplication de ces œuvres et le succès public considérable qu'elles rencontrent sont trop rarement relevés ; on les regarde le plus souvent comme un phénomène de mode qui ne porte pas vraiment à conséquence. Elles sont pourtant, que leurs auteurs en soient ou non conscients, le reflet de la crise morale que traverse la civilisation occidentale, confrontée à des menaces globales sur lesquelles elle craint de ne pas avoir prise : dérèglement climatique, terrorisme international, pandémies. Et si les films de fin du monde n'exprimaient rien moins que notre sentiment d'impuissance collective ?
Étonnante péripétie que celle qui mit Ridley Scott aux commandes d'Alien, un film originellement prévu pour Walter Hill. Rétrospectivement, il s'agit pourtant du film qui lui assurera une stature internationale qui ne se dément toujours pas aujourd'hui, et ce malgré une carrière aux allures de montagnes russes. Alien, film de commande donc, est certainement l'un des sommets de celle-ci, et une opportunité pour tenter de discerner un style, des obsessions à un cinéaste qui deviendra par la suite bien moins lisible. Avec ce qui demeure la maîtresse-œuvre de Scott, Blade Runner, Alien va confronter l'homme et le divin, l'hubris de l'humain parvenu à l'apex de son évolution face à l'incompréhensible et finalement omnipotent mystère de sa propre insécurité.
À sa sortie, en 1989, ce film connut un immense succès, en tant que superproduction hollywoodienne. Pourtant, au-delà du simple grand spectacle, c'est aussi une oeuvre profondément personnelle, beaucoup plus intime qu'elle n'y paraît. Inspiré de la célèbre bande dessinée, ce film revient aux origines profondes du personnage de Batman et de son univers tels qu'ils ont été créés par Robert Kane dans les années 1930. Bien qu'il soit (paradoxalement) assez mal aimé de son réalisateur, Tim Burton, Batman se révèle d'une grande richesse, tant par ses nombreuses références culturelles et psychanalytiques que par son message universel. Il reste aujourd'hui un des grands exemples cinématographiques qui allient grand spectacle et film d'auteur.
Pas une semaine sans une sortie de film en 3D ou l'annonce de la tridimensionnalisation d'un classique. Cette technique, tant vantée par les médias, ne date pourtant pas d'hier. Après deux faux départs (dans les années 1950 et les années 1980), la 3D a-t-elle enfin les moyens de révolutionner le grand écran ?
Près de quarante ans après sa sortie aux États-Unis, La Nuit des morts vivants revient sur les écrans hexagonaux. Loin de la version longue, passablement commerciale, d'un Exorciste corrompu, cette ressortie permet de redécouvrir un mythe cinématographique politique autant que formel, et dont le temps n'a guère entamé la pertinence. Ce qui en fait l'un des films les plus importants de l'histoire du cinéma fantastique.
À Critikat, nous nous targuons d'être des critiques cinéphiles, des spectateurs avertis ayant une haute idée du cinéma en tant qu'art. Est-ce pour autant que nous n'avons pas nos petits plaisirs coupables, ces films que nous aimons malgré tout, et surtout malgré notre bonne conscience − pour laquelle nous nous devons de préférer a priori un film d'Orson Welles à un film de Luc Besson ? Pour montrer qu'un critique de cinéma est aussi faillible, les rédacteurs de Critikat ont accepté de dévoiler une fois pour toutes leurs amours adultères...
Les mythes grecs dans le cinéma de Pier Paolo Pasolini. « Qu'on ne tente pas de nous ôter notre foi dans une renaissance prochaine de l'antiquité grecque. » (Dans Naissance de la tragédie, Nietzsche)
Article de Kevin Nogues
Tarkovski fait partie de ces réalisateurs, à l'instar de Bergman ou Kurosawa, que l'on admire de loin, sans trop connaître, mais qu'il est de bon ton aujourd'hui d'aimer.
Article de Dimitri Kourtchine
Après vous avoir proposé nos classements des meilleurs films d'horreur puis des meilleurs films de science-fiction, l'équipe d'Ecran Large s'est très longuement réunie pour délibérer et choisir ses 25 meilleures scènes de sexe de l'histoire du cinéma. Deux mois de gestation - il a bien fallu revoir les dites séquences pour que le vote soit le plus éclairé possible - pour un classement qui prêtera forcement à débat.
A propos de Les Ecarts du cinéma de Jacques Rancière (La Fabrique éditions)
Progressivement, les philosophes se confrontent au cinéma, selon des modalités diverses - soit qu'ils entreprennent de lui appliquer leur système de pensée (Badiou, Szizek), soit qu'ils recourent aux films pour, à certains moments du développement de leur réflexion, passer par les films pour poursuivre celle-ci, les deux tomes de Cinéma de Gilles Deleuze en offrant le plus bel exemple. Stanley Cavell, dont une importante compilation, Philosophie des salles obscures est parue récemment en traduction française chez Flammarion. la somme, aura de manière féconde pratiqué l'une et l'autre démarche. Différent est le cas de Jacques Rancière, philosophe a n'en pas douter, mais qui a développé avec le cinéma une relation aussi intense que relativement autonome à sa pratique principale, même si son expérience de spectateur affleure aussi dans son œuvre proprement philosophique.
Longtemps la question de savoir ce qui était du cinéma, par différenciation sinon par opposition à ce qui n'en est pas, ne s'est pas posée. Quand, juste avant de mourir, André Bazin réunit un certain nombre d'articles écrits au cours des années 40 et 50 dans un ouvrage devenu une référence essentielle, et l'intitule Qu'est-ce que le cinéma ? (Editions du Cerf), il pose la question de la nature même du cinéma, question à laquelle il se garde d'ailleurs de donner une réponse exhaustive. Il ne se soucie pas de distinguer le cinéma de ce avec quoi on pourrait le confondre, tout simplement parce qu'un tel risque n'existe pas. Si son ouvrage abonde en comparaisons avec les autres arts, la littérature, le théâtre, la peinture et la photographie, c'est pour dessiner ce qui se ressemble et ce qui dissemble dans ces ensembles que personne ne pourrait mélanger.
SLATE, PARTENAIRE DE LA FEMIS - Du 28 au 31 mars, La fémis, la grande école des métiers du cinéma, a organisé un séminaire destiné à tous les élèves de l'école et également ouvert au public, sur le thème «Ce que le cinéma fait avec Internet». Sont intervenues des personnalités représentatives de toutes les facettes de la relation complexe entre cinéma et internet. Nous avons réorganisé en 5 «chapitres» les extraits des huit séances qui ont composé ces rencontres, intégralement filmées par les élèves de l'école.
Si les enregistrements ne montrent guère que des « têtes qui parlent » (celles des intervenants qui se sont succédés à la tribune), ces textes comporteront des liens permettant de visionner certains des éléments auxquels il est fait référence
Angle[s] de vue est un site dédié au septième art, qui propose un regard critique sur une sélection de films actuellement dans les salles.
Le but de nos articles est de mettre en avant certains « petits » films qui ne bénéficient pas d'une large couverture médiatique, ni d'une distribution importante.