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Les attentats ont donc eu un effet très marqué sur certaines préoccupations des Français. Si le chômage demeure la priorité des Français (73%, +3 points depuis août dernier), de nombreux thèmes liés aux événements de janvier et au débat qui s'en est suivi ont gagné en importance aux yeux des Français : l'éducation (59%, +10), la lutte contre la délinquance (58%, +5) et l'immigration clandestine (49%, +5) ainsi que l'amélioration de la situation dans les banlieues (36%, +8). Néanmoins, la hiérarchisation des préoccupations n'est pas la même selon les sensibilités politiques. Pour les sympathisants de gauche, le chômage, l'éducation et la santé demeurent prioritaires. Chez les sympathisants UMP, le chômage occupe la même place, mais en deuxième position vient la délinquance, et en troisième l'immigration clandestine. Au Front national, l'immigration clandestine occupe le haut du tableau à 83%, suivie par le chômage (14 points derrière), puis la lutte contre la délinquance. Concernant l'immigration clandestine, aucun bouleversement majeur ne s'est produit dans l'état de l'opinion depuis octobre 2013, ce qui vient contredire les craintes d'une montée de l'islamophobie en France à la suite des attentats. Ainsi, 8 Français sur 10 considèrent qu'il faut passer d'une immigration subie à une immigration choisie (81%, -5 points), 68% pensent qu'on en fait plus pour les immigrés que pour les Français (+1), 40% que l'immigration est une chance pour la France (+3) et 24% que les pouvoirs publics luttent efficacement contre l'immigration clandestine (stable). Enfin, sur les causes des épisodes de violence dans les banlieues, la perception des Français reste stable : la présence de bandes organisées et le trafic de drogue (40%), la démission des parents (35%), la présence d'un nombre important d'immigrés dans le quartier (29%)… Sur le temps long, l'idée que des territoires seraient à la dérive à caus

Deux des kamikazes des attentats de Paris ont infiltré un groupe de migrants arrivés sur l'île grecque de Leros. Selon Le Parisien, les autorités européennes sont à la recherche des autres passagers du bateau, craignant l'existence de cellules dormantes de Daech.

Une centaine de personnes se sont réunies devant une église du camp de migrants de Calais, une semaine après les attaques de Paris et Saint-Denis.

"La classe politique est prolixe sur le rapport entre attentats et contrôle des frontières. La corrélation est pourtant ténue, selon les chercheurs."

"La vague de juillet 2016 de l'étude internationale Ipsos Global @dvisor (réalisée avant les attentats islamistes qui ont eu lieu à Nice, à Saint-Etienne-du-Rouvray et en Allemagne) apporte des éléments de réponse à cette question. Pour 87% des Français, le nombre d'immigrés est en augmentation constante depuis cinq ans ; 11% seulement considèrent que l'impact de l'immigration est positif ; 57% jugent qu'il y a maintenant trop d'immigrés dans le pays."

"Depuis 2012 et les attentats perpétrés par Mohamed Merah à Montauban et à Toulouse, de très nombreux juifs français partent faire leur aliya en Israël. En hébreu « aliya » signifie la « montée » vers la terre sainte. Les autorités israéliennes continuent à inciter les juifs français, première communauté juive d'Europe, à s'exiler. Près de 6 000 pourraient sauter le pas cette année. Pourtant, entre 15 et 30 % de ces partants reviendraient chaque année en France. Le retour, c'est la « Yerida » en hébreu. Un sujet tabou pour l'Etat d'Israël et pour les juifs français eux-mêmes."

"La Fondation du Judaïsme Français présente la vague 2 de son baromètre dans le cadre de son Observatoire pour répondre à une double question : Comment évolue la relation à l'autre et aux minorités au sein de la société française ? Les attentats qui ont lourdement frappé l'ensemble de la communauté nationale accentuent-ils les crispations ? L'étude montre que les crispations identitaires restent fortes mais ne progressent pas, malgré les dernières vagues d'attentats. Le racisme ou les opinions négatives envers l'immigration ne rencontrent quasiment pas plus d'écho en 2016 qu'en 2014."

Y sont abordés les sujets suivants : - attentats 2015-2016 - migrations - 500 ans de l'Eglise réformée

"L'an dernier, l'Allemagne a accueilli plus d'un million de réfugiés sans demander l'avis de ses partenaires européens. Mal lui en a pris: non seulement l'intégration économique de ces nouveaux arrivants n'a rien de la manne annoncée, mais après les attentats de Paris et Bruxelles, les autres Etats membres comptent revoir leur politique migratoire. "

"Déclaration officielle de la Conférence épiscopale après un nouvel attentat contre un centre d'accueil de réfugiés."

"Qu'on s'en satisfasse ou qu'on le déplore, les récents attentats raniment le grand débat sur l'immigration. On oubliera les excès du FN qui crie à « l'invasion », ou l'angélisme de ceux qui voient le monde comme ils voudraient qu'il soit. Et on se reportera à de récentes et originales études, élaborées à partir de diverses statistiques, qui analysent les politiques migratoires des cinq principaux pays européens. Leurs constatations sonnent souvent vrai dans leur description des applications. "

"L'ONU a critiqué aujourd'hui les appels à refouler les demandeurs d'asile venus de Syrie à la suite des attentats de Paris, estimant que "ce n'est pas la solution"."

"L'état de l'opinion sur la question de l'accueil des réfugiés en France est tout à fait stable par rapport à une précédente mesure, effectuée au lendemain des attentats de Paris : aujourd'hui, 40% des Français sont favorables à l'accueil des réfugiés, contre 60% qui s'y déclarent opposés."

Dans son rapport annuel, Amnesty International a épinglé mercredi la réaction "honteuse" des pays européens à la crise des migrants ainsi que la réponse "liberticide" de la France aux attentats terroristes de 2015.

"Dans son rapport annuel sur la situation des droits de l'homme dans le monde, publié ce mercredi, Amnesty international épingle la réaction des pays européens à la crise des migrants ainsi que la réponse de la France aux attentats terroristes de 2015. Plutôt habituée à fustiger les dictatures pour leurs abus, l'organisation cible cette année le Vieux Continent, «qui se targue d'avoir le système de protection des droits le plus sophistiqué de la planète, mais dont l'attitude face à la crise migratoire est honteuse», selon Amnesty."

"Soupçonné d'être un des organisateurs des attentats de Paris, Salah Abdeslam aurait recruté une équipe de migrants à Budapest."

"L'Union Européenne s'apprête à verser trois milliards d'euros à la Turquie afin d'endiguer le flux de migrants qui tentent de rejoindre l'Europe. « Il est indispensable de soulager la Turquie qui a accueilli plus de 2 millions de Syriens et un million d'Irakiens », a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Un sommet extraordinaire était en effet organisé ce dimanche à Bruxelles, en présence des 28 chefs de gouvernements européens et du premier ministre turc, Ahmet Davutoglu. L'accord signé entre les deux parties vise à aider la Turquie à garder sur son territoire un nombre plus important de réfugiés en contrepartie d'une aide financière de 3 milliards d'euros. Depuis le début de l'année, 700 000 migrants auraient ainsi emprunté la route de la Turquie puis de la Grèce pour rejoindre les pays d'Europe de l'ouest. La pression est d'autant plus forte qu'il est désormais établi que deux terroristes des attentats de Paris ont emprunté cet itinéraire."

"A la suite des attentats de Paris, la question de l'accueil des réfugiés syriens s'est invitée dans le débat public aux Etats-Unis, à deux mois des primaires."

"L' « autre Europe », celle de l'Est qui a longtemps été enfermée derrière un rideau de fer, a récemment découvert, de près ou de loin, une vague de réfugiés provenant de pays musulmans. Les réactions officielles aux attentats parisiens du 13 novembre témoignent au mieux, d'une certaine confusion et au pire, d'un criant manque de solidarité. Morceaux choisis."

"Aux USA aussi l'opposition à la répartition des « réfugiés » s'accroît après les attentats de Paris. Le président Obama voudrait en accueillir 10 000 alors que seuls 1500 réfugiés syriens ont jusqu'ici été acceptés depuis 2011. Mais outre l'opposition du Congrès qui a voté une loi pour un meilleur contrôle des demandeurs d'asile (à laquelle Obama a promis d'opposer son veto, alors que cette loi a recueilli le soutien d'une partie des Démocrates), le président américain doit faire face à la fronde des États fédérés. Les gouverneurs de 31 d'entre eux, tous Républicains sauf un, ont annoncé que leur État n'accueillerait pas de réfugiés."