"Vendredi 8 septembre 2017, le cinéma Les Arts de Montivilliers présente "Les réfugiés de Saint-Jouin". Un documentaire sur l'accueil d'une famille syrienne en Normandie."
"Le chrétien français contemporain est sempiternellement confronté à un dilemme, qu'il est bien aisé de trancher sur le papier mais qui apparaît ô combien plus délicat face aux faits : l'attachement à son pays, à ses mœurs et à ses traditions en général se heurte à l'amour universel du prochain que sa foi requiert. En effet, quoique mus des sentiments que nous espérons les meilleurs, il ne nous est pas possible de ne pas voir que depuis des décennies ce que nous pensions être les fruits éminents de notre civilisation (apaisement des relations sociales, place réservée aux femmes, attachement libre à une raison articulée à la foi) sont battus en brèche, parfois méprisés, souvent oubliés. Par qui ? Par des populations nouvellement arrivées, le plus souvent afro-musulmanes (ou asiatico-musulmanes) pour une partie de qui - partie que l'on peine à évaluer mais qui est hélas suffisamment visible pour que le problème ne puisse nous échapper - notre art de vivre est dénué de sens, incompréhensible ou franchement à éliminer. Le terrorisme issu de ces populations, pour meurtrier qu'il soit, ne constitue qu'une infime partie du combat qui se mène."
"Jusqu'au 30 août, l'exposition "Talents en exil, réfugiés à Paris", place du Palais-Royal, rend hommage à travers 20 portraits à l'intégration par le travail."
"Une Marianne transformée en migrante : il n'en fallait pas plus pour que le Front national monte au créneau. Pourtant il ne s'agit que d'une exposition."
"Banksy a de nouveau frappé, cette fois à Londres. Lors du week-end du 23 janvier, le graffeur britannique a peint une « Cosette » sur une palissade d'un immeuble en travaux, face à l'ambassade de France en solidarité avec les migrants de Calais. "
"Banksy a-t-il voulu mettre la France face à sa politique migratoire ? C'est ce que semble indiquer la dernière oeuvre du célèbre et mystérieux grapheur anglais, réalisée devant l'ambassade française à Londres. "
"L'exposition « Persona grata », présentée en deux volets au Musée national de l'histoire de l'immigration et au Mac Val, explore le thème de l'hospitalité à travers les œuvres de près de 80 artistes."
"À Bruxelles, l'association « Refugees got talent » offre aux artistes migrants un espace où exercer leur passion. En août, plusieurs d'entre eux se sont retrouvés à la campagne pour créer en vue d'une exposition à la rentrée."
"Avec Alexis, son mari, cette mère de cinq enfants a vécu un véritable retournement écologique en lisant Laudato si', l'encyclique du pape François publiée en 2015. Une démarche à la fois spirituelle et bien concrète, au sein de la famille."
"Certes, la culture est quasi à l'arrêt. Certes, certains de ses acteurs risquent d'avoir du mal à se relever. Mais faut-il pour autant fermer les yeux sur ce mouvement qui chasse le "privilège blanc" et connaît, lui, dans le milieu, une grande vigueur ?"
DOSSIER Décoloniaux, Marianne du 12/03/2021, n°1252, p. 8-19
"Cette année, le pape François nous a parlé pour la 106ème journée mondiale du migrant et du réfugié des déplacés internes. Pour cela, il commence en rappelant que la crise de la Covid que nous vivons et qui est totalement universelle ne fait que renforcer toutes les misères de ce monde. il va jusqu'à étendre ce message à « tous ceux qui ont vécu et continuent de vivre des situations de précarité, d'abandon, d'exclusion et de rejet à cause du covid 19!
Dans son message, basé sur les 4 verbes présents en 2018 (Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer), il rajoute « six paires de verbes qui correspondent à des actions très concrètes »"
"Migrant'scène, le festival de la Cimade qui lutte contre les préjugés visant les réfugiés, est de retour. Du 13 novembre au 5 décembre, 170 rendez-vous culturels, ludiques ou informatifs seront proposés."
"a crise COVID a eu du bon. A Brest, lors du premier confinement, nous étions à l'étroit sur la base militaire. Les possibilités d'embarquement étaient alors restreintes. Malgré un temps splendide, le dynamisme intérieur flanchait un peu. Il fallait poursuivre un but concret, orienter son action, développer un projet.
C'est alors qu'est né ce vœu de sculpture d'une statue de la Vierge Marie pour les marins. Il en existait bien une, celle de Rocamadour, sanctuaire pittoresque du Lot. Une jolie chapelle est d'ailleurs dédiée à Notre-Dame de Rocamadour sur la presqu'île de Crozon, à 30 kilomètres de Brest. Mais cette statue supposait une culture chrétienne, doublée d'un sens artistique éveillé qui puisse discerner, derrière des formes anciennes et plutôt austères, la beauté spirituelle de la Mère de Dieu.
Le projet s'est alors mis en place autour de trois personnes, deux aumôniers militaires d'active de Brest, et un ami, Athanase Soullier[1], sculpteur au Puy du Fou. Le concept était le suivant : une Vierge jeune, très féminine, tendant l'Enfant-Jésus aux marins depuis la proue d'un bateau. Il fallait en outre des signes précis de cette conjonction entre Marie et les marins. On pensa alors donner au bateau le nom d'« Etoile de la Mer », appellation traditionnelle de la Vierge Marie. Et l'on choisit de marquer la proue du bateau des ancres marines portées sur les épaules des uniformes de la Royale. En outre, pour souligner le dynamisme de l'ensemble, on pensa à une statue d'angle, faire « sortir » le bateau de l'angle de la chapelle.
La crise COVID a donc eu du bon : « Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu[2] »."