"C'est vrai que la crèche a beaucoup à nous apprendre sur ce qui est essentiel dans nos vies. Voyez Jésus ! Il n'a pas besoin de beaucoup de place, une crèche suffit pour l'accueillir. Contempler la crèche, c'est devenir plus sensible à une forme de sobriété ; c'est être sensible à ceux qui, autour de nous, connaissent une épreuve ou vivent une situation de plus grande fragilité : les personnes âgées, les malades, les familles qui ont été éprouvées par un deuil ou une séparation. C'est pourquoi, nous nous réjouissons de ces nombreux gestes d'attention auxquels nous sommes plus attentifs encore aujourd'hui. Ils disent l'importance de la fraternité entre les hommes et le prix du lien qui nous unit aux plus fragiles de notre société."
"A quelques jours de Noël, Mgr Olivier de Germay nous invite à retrouver le sens de cette fête, de ce mystère, et à nous tourner vers les plus pauvres."
"Retrouvez la proposition du Service diocésain de la pastorale liturgique et sacramentelle pour célébrer la Nativité, en restant à la maison ou au retour de la messe."
"La naissance du Messie est un commencement. Car le Seigneur nous prend au sérieux. Il croit à notre liberté, il fait confiance à notre responsabilité. Pour faire de nous les membres de son Corps, il nous associe à son œuvre de justice et de paix, à son œuvre de salut. « Il a ouvert une route nouvelle. Si nous la suivons, la vie et la mort deviennent saintes et acquièrent un sens nouveau » (Vatican II). Puissions-nous le découvrir davantage dans les circonstances si particulières de cette année !"
"Les cultes ont repris et les fidèles sont invités à retrouver le chemin des églises et des rassemblements ecclésiaux, qui disent quelque chose de la nature-même de l'Eglise, peuple convoqué et rassemblé par le Seigneur : les Chrétiens qui le veulent et qui n'en sont pas empêchés, peuvent aller à la messe.
D'autres se joindront encore à une communauté qui célèbre par la messe télévisée ou les réseaux sociaux.
Pendant le temps de confinement, des familles ont découvert qu'elles formaient de véritables cellules d'Eglise et ont pris goût à la prière domestique. Les liturgies domestiques, si elles gardent évidemment un intérêt, ne doivent pas entretenir une équivoque sur la sanctification du dimanche par l'eucharistie, auxquelles elles ne peuvent se substituer de fait.
Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle qui désire proposer sur son site des propositions émanant de plusieurs diocèses, nous a fait une commande pour tout le temps de Noël. Nous en faisons évidemment profiter le diocèse aussi.
Pour ne pas entretenir de confusion, il s'agira de propositions de prières domestiques s'appuyant sur les trésors de l'Eglise : liturgie des heures, bénédiction des familles, de la table, contemplation d'oeuvre d'art liturgique, etc …
Ainsi, ces propositions de liturgies domestiques n'entreront nullement en concurrence avec la messe dominicale. Elles aideront les Chrétiens à vivre le temps de Noël comme un temps où ils ne s'émerveillent pas seulement devant un enfant nouveau-né, mais comme un temps où Dieu fait grâce à son peuple en se faisant l'un des siens, en annonçant par là-même sa venue à la fin des temps."
"Soixante-quinze ans d'absence de guerre nous ont fait croire un peu naïvement que le règne de la sécurité était arrivé sur terre, du moins dans la partie privilégiée que nous habitons. Mais voici que des événements tragiques nous déconcertent et nous rappellent que d'autres formes que les classiques batailles entre nations ennemies peuvent menacer la paix.
Parmi ces combattants d'un nouveau genre figure en premier lieu le terrorisme islamiste, qui frappe tantôt des cibles choisies, tantôt à l'aveugle, mais avec le même fanatisme et une commune cruauté. Souvenons-nous que les rues de Strasbourg en ont été le cadre voici seulement deux années.
(...)
Mais alors qu'en regardant la crèche, nous découvrons combien la naissance de Jésus, dans un contexte de grande fragilité, procure de bonheur à Marie, à Joseph, aux bergers, aux anges, autrement dit à la terre et au ciel, une question se pose nécessairement à nous : le bonheur suppose-il que nous soyons en totale sécurité pour s'épanouir ou peut-il aussi jaillir au cœur même de nos fragilités ?"
Noël c'est un cri de joie car c'est l'annonce du Salut
Noël c'es tun contraste entre notre pauvreté et notre misère et le Salut qui nous est proposé
+ appel à donner au denier
"Mais alors, inutile d'attendre que l'horizon s'éclaircisse. Dieu vient aujourd'hui ! Dieu vient nous visiter alors même que nous ne l'attendons pas. Il vient comme un voleur, par surprise. Il vient dans le cœur prêt à écouter sa Parole. Il vient chez l'humble qui ne se pare pas de ses certitudes orgueilleuses. Il vient car éternel est son amour !
En ce temps de confinement et de déconfinement, n'attendons pas d'y voir plus clair pour accueillir Celui qui, mystérieusement mais si réellement, vient. Ayons de la créativité pour trouver les portes à ouvrir afin de Le laisser venir en nos cœurs, dans nos familles, à la maison ou en route. N'attendons pas, Il vient ! Très joyeux Noël à vous et à tous !"
"Nous avons connu une année éprouvante à bien des égards. Bien des personnes en restent marquées. Souvenons-nous de ce qui a été positif comme de notre belle solidarité au temps du confinement. Continuons surtout à cultiver l'espérance qui regarde par-dessus les obstacles et entrevoit le Soleil levant qui pour nous est le Christ, le Verbe de Dieu venu habiter parmi nous."
"Assez souvent la sobriété dont nous parlons dans les périodes préparatoires aux grandes fêtes chrétiennes (Noël et Pâques), est associée à la tradition du jeûne, et vise à mieux maîtriser nos désirs tout en vivant du partage. Nous nous privons (souvent avec modération…) pour nous libérer un peu de ce qui nous ramène à nous (bien matériels, nourriture, plaisirs plus ou moins addictifs) et pour pouvoir partager à d'autres ce que nous n'avons pas consommé. Les divers « bols de riz » dont nous avons l'expérience dans nos paroisses et nos mouvements illustrent bien cela.
Avec la conversion écologique à laquelle nous sommes appelés en ce temps de l'Église du XXIèmesiècle, une autre piste a été ouverte. En consommant trop, non seulement nous sommes moins attentifs au partage des biens entre tous, mais nous abîmons la nature qui nous a été confiée, comme une mère ou comme une sœur, pour que nous prenions soin d'elle ; c'est elle qui nous nourrit et qui, par sa beauté, nous oriente aussi vers la contemplation du Créateur."
"Le Service de la Vie Spirituelle en lien avec la pastorale des jeunes vous proposent une méditation pendant cette « période de l'Avent » à partir d'un tableau ou d'une peinture.
Se mettre dans les bonnes dispositions : se dégager un moment dans la journée, s'installer confortablement dans un endroit calme - dans son coin prière peut-être - prendre le temps de se retrouver avec soi-même avant de s'adresser au Seigneur. Chaque point de la méditation ne vous parlera peut-être pas, l'essentiel est d'être ouvert à ce que nous dit le Seigneur en contemplant cette œuvre."
Morosité ambiante, inquiétudes, privation de la communion.
La foi est plus forte que toutes les sources de découragements
Remerciements à la veille de son départ du diocèse
Que la fête de Noël soit l'occasion d'un retour au plus profond de notre coeur.
"Dans la lumière de Noël, Laurent Dognin, évêque de Quimper et Léon, vous présente ses meilleurs vœux pour l'année 2021"
Mgr Dognin insiste sur la fraternité qu'il est important de vivre dans tous nos lieux de vie
Accueillir le Seigneur dans nos vies aujourd'hui.
Dans les armées, nous avons conscience que le Salut est universel.
Pensées pour les personnes en opex et ayons une attention pour les personnes isolées
"Ce Noël 2020 est pourtant semblables aux autres. La guerre sévit toujours sur presque tous les continents. Plus de 700 millions de personnes demeurent sous alimentées et 265 millions connaissent la famine, le trafic des armes bat son plein, enrichit nos démocraties et soutient leur diplomatie. La création d'armes toujours plus sophistiquées se développe. La pandémie persiste et nous ne la découvrons que parce qu'elle nous atteint, le paludisme ou le virus Ebola nous inquiétaient moins. L'économie mondiale tangue mais les riches continuent à s'enrichir et les pauvres à s'appauvrir. Le sens de l'homme se brouille : qu'il s'agisse du respect de sa vie de la conception à la mort naturelle ou de la marchandisation de son corps. Les pays riches sont toujours plus tentés de se fermer à l'accueil de ceux que la guerre ou la misère ont mis sur les chemins de l'exil.
(...)
Nous, les Chrétiens, croyons que dans cet Enfant, né au hasard des déplacements imposés par une administration coloniale, dont la vie est déjà menacée par les puissants, que n'entourent que quelques parias de la société et quelques païens venus de l'étranger, c'est Dieu qui vient partager notre vie, nos épreuves et notre mort. Nous croyons que cette naissance est un « admirable échange » où Il devient ce que nous sommes pour que nous devenions ce qu'Il est."
Quel est aujourd'hui cet astre dont la vue causerait pour le monde entier cette grande joie ?
Je vous souhaite d'être transformés en hommes et en femmes d'espérance en reconnaissant cette lumière qui continuent de briller sur le visage de simples gens.