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"A l'occasion des centaines de milliers de décès soudains du Covid-19, la réalité tangible de la mort s'impose à nouveau à toute la société, après des siècles de mise à distance, jusque dans nos quotidiens confinés1. Alors que nous vivons de mémoire d'homme sous le régime de la mort interdite, nous voyons resurgir le temps de la mort familière. C'est elle que l'on cherche à conjurer en aplatissant la courbe pour éviter de voir la saturation des système sanitaires et funéraires. Il n'empêche que l'énormité de l'événement est en train de suspendre le rapport ordinaire que nous entretenons avec la mort.  En suivant les morts tués par le coronavirus, on découvre également que cette mortalité a un effet révélateur sur la société, en reportant les apories et les inégalités. Le politique retrouve des objets de discours oubliés et doit trouver les moyens de mettre en récit le décès de centaines de milliers de personnes. "

"Les familles endeuillées en cette période de pandémie sont également privées de cérémonies religieuses. Les mosquées et les synagogues sont quasiment toutes fermées. Les églises restent ouvertes pour des prières individuelles et rassemblant moins de vingt personnes. Tout cela peut se révéler difficile, notamment le fait de ne pas pouvoir organiser des obsèques « comme avant ». Comme le rappelle Boris Cyrulnik « Depuis que les êtres humains sont sur Terre, ils font des sépultures, ils font des rituels du deuil. Toutes les cultures en ont, et là on sera obligés de ne plus en faire ». Bien entendu, les circonstances actuelles sont dramatiques et parfois inhumaines pour beaucoup de familles. Mais le deuil est un processus qui s'inscrit dans le long-terme et qui ne se résume ni aux obsèques, ni aux conditions de fin de vie, même si cela compte, bien sûr !"

Liturgie domestique de la Parole

"Un compromis semblait se dessiner mais Christophe Castaner a confirmé, dimanche, une ligne dure. Les évêques se réunissent ce lundi." [RDP du 04 mai 2020]

"La liberté de culte est une liberté fondamentale et le gouvernement l'oublie, s'inquiètent 68 parlementaires dans une tribune au Figaro." [RDP du 04 mai 2020]

"La députée de l'Oise, Agnès Thill, s'indigne de la réouverture tardive des églises et se fait la "voix" d'un grand nombre de fidèles en colère." [RDP du 04 mai 2020]

"Prêtres sans revenus, fidèles ne pouvant accéder aux sacrements... Les catholiques doivent encore attendre jusqu'au 2 juin pour retourner à l'église." [RDP du 04 mai 2020]

"Alors que le gouvernement a annoncé que les cultes ne pourraient pas reprendre avant le 2 juin, le président de la Conférence des évêques de France a dit comprendre l'Etat, tout demandant une reprise le 31 mai."

"Alors que le refus du gouvernement d'autoriser la reprise des cultes avant le 2 juin enflamme une partie du monde catholique, le père Laurent Stalla-Bourdillon, directeur du Service pour les professionnels de l'information et enseignant au Collège des Bernardins, revient sur l'incompréhension de la société face à la dimension sociale de la foi chrétienne." [RDP du 04 mai 2020]

"Monseigneur Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, a réagi aux annonces du Premier ministre concernant les mesures de déconfinement et la décision de ne pas autoriser la célébration des offices avant le 2 juin." [RDP du 04 mai 2020]

"Monseigneur Jérôme Beau, archevêque de Bourges, revient sur l'interdiction prolongée des célébrations collectives des cultes jusqu'au 2 juin et le sentiment d'injustice des croyants." [RDP du 04 mai 2020]

"« Quand l'eucharistie nous manque » : tel est l'intitulé de la lettre adressée ce jeudi 30 avril par Mgr Leborgne, évêque d'Amiens, à tous les baptisés du diocèse de la Somme" [RDP du 04 mai 2020]

"Mgr François Jacolin, évêque de Vendée, regrette que le gouvernement continue d'interdire les célébrations en paroisse jusqu'au 2 juin. Il invite les prêtres à être présent dans les églises pour répondre aux demandes des fidèles." [RDP du 04 mai 2020]

"L'annonce du Premier ministre concernant la reprise du culte le 2 juin ne satisfait pas les évêques de France. Et plus particulièrement à Tulle (Corrèze), où Mgr Francis Bestion s'est indigné de cette décision et demande une reprise progressive du culte dès le 17 mai." [RDP du 04 mai 2020]

"Les cultes sont-ils les oubliés du plan de déconfinement ? Hommes d'Église, croyants et certains élus s'indignent d'un « manque de confiance » du gouvernement." [RDP du 04 mai 2020]

"A l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, il est désormais possible d'avouer ses péchés sans quitter sa voiture et en respectant les distances de sécurité." [RDP du 04 mai 2020]

"Interrogé, le diocèse de Reims et des Ardennes indique que des « drives confession » ne seront pas mis en place à Reims, comme cela a pu être le cas" [RDP du 04 mai 2020]

"À Limoges, on peut désormais se confesser au volant de sa voiture ! Ce système mis en place par un prêtre de Limoges existait déjà en Pologne ou aux Etats-Unis. Mais en France, c'est une première. " [RDP du 04 mai 2020]

"Le diocèse de Metz se défend d'avoir abandonné ses fidèles confrontés à la mort. Pendant le confinement, la célébration des funérailles catholiques peut encore avoir lieu au cimetière. Problème, les pompes funèbres ne mettraient plus familles et paroisses en relation." [RDP du 04 mai 2020]

"Le père Jean-Michel Albert déplore que certaines familles aient été dissuadées de rendre un dernier hommage à leurs morts." [RDP du 04 mai 2020]