"A l'occasion de l'Année de la Miséricorde, Mgr Marc Aillet propose une catéchèse sous la forme de courtes vidéos, publiées chaque mercredi de ce Jubilé extraordinaire voulu par le pape François. Découvrez la 14ème vidéo ci-dessous, deuxième épisode sur la confirmation :"
"En 2013, les biblistes francophones ont proposé de changer une phrase de la plus célèbre prière chrétienne, le Notre-Père. « Ne nous soumets pas à la tentation » est remplacé par « Ne nous laisse pas entrer en tentation ». Cette formulation, validée par Rome, pourrait entrer en vigueur dans la liturgie catholique en 2017.
Dans un souci d'oecuménisme, réalité très forte chez les biblistes (on pense à l'aventure de la Traduction oecuménique de la Bible, la célèbre TOB), les responsables catholiques francophones ont eu la bonne idée de soumettre le changement aux principales Églises partenaires du monde protestant. Réuni en Synode lors du week-end de l'Ascension à Nancy, l'Église protestante unie de France (EPUdF), qui regroupe luthériens et réformés hors zone concordataire, ont étudié cette évolution qui n'est pas sans signification.
Dans sa déclaration finale (à retrouver ici) , le Synode « recommande aux paroisses et Églises locales d'utiliser » la nouvelle version proposée. Non sans avoir louer la tradition oecuménique dans le domaine biblique et signaler leur « reconnaissance » envers le partenaire catholique qui les sollicite. On notera que le Synode n'impose pas, dans la tradition protestante, cette évolution. En effet, selon l'organe officielle de l'EPUdF, « il est impossible de décider d'une traduction univoque concernant certaines expressions de la prière du Notre-Père »."
"Originaire de Sarreguemines, le Père Marc Botzung est spiritain. Après des études d'islamologie et un temps de mission en Mauritanie, il est actuellement provincial pour la France de la congrégation du Saint-Esprit. En ce temps de Pentecôte, il nous dévoile son rapport au Saint-Esprit."
"Lors de la messe solennelle qu'il a présidée à cette occasion en la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a rappelé que le don du Paraclet avait un but essentiel : « rétablir notre relation avec le Père, nous arracher à la condition d'orphelins et nous rendre celle de fils »."
"Les confréries de pénitents de France de Monaco, et certaines d'Italie, se retrouveront au Puy-en-Velay pour leur "Maintenance" (rencontre nationale) du 20 au 22 mai. Venez jubiler et prier avec eux."
"Comme chaque année, confirmations et pèlerinages ont marqué le week-end de Pentecôte.
À Rome, le pape François a rappelé que les hommes n'étaient pas « orphelins » mais fils de Dieu."
"L'unique commandement du Christ rejoint chacune et chacun d'entre nous selon notre propre personnalité, histoire, culture... Après le retour de Jésus auprès du Père, Dieu envoie un nouveau défenseur : l'Esprit. Face aux peurs, l'Esprit nous fortifie et restaure notre véritable liberté. La confirmation est la marque du don de l'Esprit pour la personne et pour l'Église tout entière."
"En adoptant la nouvelle traduction catholique francophone du Notre Père, l'Église protestante unie de France (EPUdf) a pris une décision qui se veut essentiellement « œcuménique », au-delà des nombreux débats théologiques sur cette question."
"Le P. Thomas Michelet, op, s'est fait ici le défenseur de l'application d'une herméneutique de continuité au chapitre VIII de l'exhortation apostolique Amoris lætitia. Comme je l'ai expliqué dans un entretien à Correspondance européenne j'estime qu'une telle interprétation, assurément bien intentionnée, fait violence au texte, dont il faut honnêtement respecter la lettre et l'esprit, qui entendent bien introduire du neuf : « Il n'est plus possible de dire que… » (n. 301).
En bonne règle, considérer le contexte. Depuis les années 80, la contestation théologique a fait de la communion aux divorcés remariés (que pratiquent sciemment de nombreux prêtres, lesquels, parfois, acceptent de célébrer une petite cérémonie à l'occasion du "remariage") une revendication symbolique. Elle a été notamment portée par Walter Kasper, depuis qu'il était évêque de Stuttgart, dans les années 90. Lors du consistoire de 2014, à la demande du pape François, il a développé sa thèse. Les deux assemblées synodales de 2014 et 2015, fort habilement gouvernées par le cardinal Baldisseri et son équipe, l'ont faite passer au titre de proposition défendue par de nombreux Pères. L'exhortation apostolique reprend, selon l'usage, ces propositions du Synode dans son chapitre VIII, « Accompagner, discerner et intégrer la fragilité », mais au titre d'un « débat » qu'elle considère comme ouvert (n. 3), ce qui laisse toute latitude pour intervenir en sens contraire. Le vrai respect pour le pape François ne consiste-t-il pas à le prendre au mot, plutôt que de faire dire à l'Exhortation des choses qu'elle ne dit pas ?"
"La prière est un entretien commencé par Dieu Lui-même. C'est à partir de sa Parole que nous pouvons Lui répondre dans la foi en prenant ces mots qu'il a Lui-même inspirés."
"Un nouveau livre de Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon, paraît aujourd'hui sous le titre Quel avenir pour la confirmation ? Un enjeu pastoral."
"Chaque époque apporte ses malheurs. Comment affronter ces difficultés ? Le monde propose ses fausses solutions. Recourir à l'intercession et à la protection des saints, c'est puiser dans le trésor de la foi de l'Église qui nourrit les chrétiens depuis 2000 ans. Se tourner vers les saints c'est se tourner vers le Christ qui est le salut pour tout homme en ce monde."
"Comme beaucoup d'enfants en ce moment, Marcellin va bientôt recevoir la première des communions. Il s'interroge : quel est le goût du corps du Christ ?"
"C'est par ces quelques mots que le pape a répondu lorsqu'on lui a demandé s'il y avait, en matière d'accès des divorcés remariés à la communion, quelque chose de changé par rapport à la discipline précédente. Un théologien dominicain explique en quoi consiste cette nouveauté. Mais comment va-t-elle être mise en pratique?"