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"La Toussaint n'est pas d'abord la fête des morts, mais des vivants, la fête de l'espérance chrétienne. C'est un peu Pâques en automne. Nous contemplons ceux qui ont franchi la frontière de la mort. Où sont-ils ? Quelle est la destinée de nos défunts par-delà la mort ?"

" Homélie de la messe de la fête de tous les Saints prononcée par le cardinal Jean-Pierre Ricard, en la cathédrale Saint-André de Bordeaux, le dimanche 1er novembre 2015."

"Il y a quinze jours, je me trouvais sur la place Saint Pierre à Rome, en présence du Pape François. Sur la façade de la basilique, le portrait d'un couple canonisé : Louis et Zélie Martin. En cette fête de la Toussaint, c'est à eux que je pense, et à travers eux aux nombreuses familles qui ont rayonné et rayonnent la sainteté de Dieu. Cette fête de Toussaint est fête de la famille « des enfants de Dieu », de la famille de Dieu ; elle nous rappelle la mission de nos familles. C'est une fête d'espérance."

"En lien avec la toussaint, ce moment de l'année où nous nous souvenons de nos proches disparus, le Service diocésain de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle vous propose de découvrir comment la communauté chrétienne accompagne les familles en deuil et ce que fait l'Église quand elle célèbre des obsèques. "

"Je ne sais pas si vous retenu le maître-mot du discours ecclésial actuel, mais ils sont intéressants sur les perspectives caressées par certains esprits. On parle ainsi de «périphéries», d'«aller aux périphéries», L'exhortation s'adresse évidemment à l'Eglise qui doit être «en sortie». Quand on parle de «périphérie», on fait nécessairement référence à un centre, faute de quoi l'expression n'aurait aucun sens. Bref, qui dit «périphérie», dit donc «centre». Mais encore faut-il s'interroger sur ce centre. Or, il n'est pas certain que le centre soit aussi consistant qu'on le dit. Le grand hic est que nous sommes en 2015, pas en 1958 (mort de Pie XII), en 1962 (ouverture de Vatican II) ou même en 1965 (clôture de Vatican II) - je ne parle même pas des années 1980. (...) Car en 2015, le centre est aussi incertain que la périphérie, elle-même. Car l'Occident n'est pas reluisant religieusement parlant. C'est bien le problème. "

"Édito de Mgr Yves Boivineau paru sur la revue Église d'Annecy de novembre. « J'attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir ». Ces derniers mots du Credo ne sont pas un appendice. Attendons-nous vraiment « la vie du monde à venir » ? Je ne suis pas sûr que l'avènement « des cieux nouveaux et de la terre nouvelle » soit notre première préoccupation. "

"Le pape François explique la Toussaint"

"Le père Fernando Santamaria, expert en eschatologie, explique pourquoi l'Église commémore chaque année tous les saints."

"Dans une brève homélie à la messe de la Toussaint, qu'il a célébrée au cimetière romain du Verano, le pape François a montré, à partir des béatitudes, comment la simplicité, la douceur et l'humilité sont des voies assurées vers le bonheur"

"Traduction complète de l'homélie du pape François"

"Cette fête étrangère à notre patrimoine culturel suscite tous les ans les mêmes polémiques. Pour combien de temps ?"

"À l'occasion de la Toussaint, le temps est favorable pour réfléchir à cette question qui nous concerne tous. Tandis que 35 millions de français vont ces jours-ci honorer leurs morts sur les tombes des cimetières, la progression de la pratique de la crémation vient bousculer la tradition. Qu'en sera-t-il demain ?"

"Depuis quelques jours, nos cimetières reprennent vie, nombreux sont ceux et celles qui viennent nettoyer les tombes familiales, une tradition en ces jours de Toussaint. Laissées souvent à l'abandon tout au long de l'année, les tombes de nos ancêtres et de nos proches trop tôt disparus retrouvent aujourd'hui une nouvelle jeunesse et fleurissent à nouveau. Les chrysanthèmes sont là pour nous rappeler que la vie l'emporte sur la mort, et leurs fleurs témoignent du désir de vie qui habite le cœur de tout homme."

"Dans sa chronique du dimanche 1er novembre 2015, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri parle de la Toussaint sous l'angle des prénoms que nous portons."

"Ce mois-ci, nous traitons du jeûne, cette période de privation que nous, chrétiens, nous observons généralement pendant le Carême. Mais quel est son but ? Sommes-nous les seuls à le pratiquer ? "

"Quand nous pensons à nos morts, et quand nous prenons le temps de nous arrêter pour honorer la mémoire d'un défunt, par un moment de recueillement ou de visite sur sa tombe, quel amour nous anime ? Nous faisons ces gestes en raison de l'affection qui nous unit à nos proches défunts. Et nous les faisons aussi parce que nous nous sentons solidaires de tous. La vie humaine n'est-elle pas pour tous « blessée » par la cruauté de la mort ? Comment expliquer sinon notre solidarité et notre révolte, notamment face aux décès qui auraient pu être évités ?"

"C'est une réflexion longue qui a été menée par le service des funérailles du diocèse et qui a donné lieu à deux nouveaux documents qui peuvent aider les personnes confrontées à bien des questions et aux choix à mener lorsqu'un proche décède… L'Eglise catholique est là pour accompagner les familles lorsque le deuil survient jusqu'à l'accompagnement au cimetière. "

"500 000 familles par an sont touchées par le décès d'un de leur proche. Cet inéluctable événement par lequel nous achèverons tous notre vie terrestre est toujours vécu par la famille du défunt comme un moment douloureux et très intime. Et pourtant la loi s'apprête à s'immiscer dans cette intimité par le biais du projet de loi "Santé"."

"Les prochaines ostensions auront lieu en 2016. Elles débuteront le lundi de Pâques 28 mars 2016 et se clôtureront le 13 novembre. Les principales cérémonies se dérouleront aux dates et lieux suivants :"

"En quelques années la pratique de la crémation s'est fortement développée en France. Si elle est autorisée par l'Église depuis 1964 elle n'est pas sans poser des questions auxquelles nous n'avons pas toujours réfléchi."