"[Abbé Hervé Mercury - A Crucetta] Les Confirmations de Mgr Bonfils - Entretien avec l'abbé Hervé Mercury 2/2
SOURCE - Abbé Hervé Mercury - A Crucetta - Octobre 2012
La rédaction d'A Crucetta précise que cet entretien a été réalisé avant le renvoi de l'abbé Mercury de la Fraternité Saint-Pie X.
A Crucetta : Monsieur l'Abbé, dans quelle mesure les fidèles ont-ils été associés à la décision de laisser Mgr Bonfils procéder aux confirmations?
Abbé Mercury : Dans la semaine qui a suivi le 23 janvier, après avoir transmis l'information à l'abbé Radier, j'ai avertiles parents concernés que Mgr Bonfils tenait à faire lui-même les confirmations dans la forme extraordinaire du rite romain. Je leur ai demandé de réfléchir à la question et de me donner leur avis. Il était évident que, si les fidèles étaient contre, le projet tombait à l'eau de lui-même. Certaines familles m'ont demandé des éclaircissements sur la validité et la licéité du rite dans un cas pareil. Je leur ai présenté les arguments que j'ai déjà développés dans la première partie de cet entretien. Elles ont été rassurées de voir que nous ne marchions pas à l'aveuglette. Ce qui nous guide, ce sont les principes obvies de la théologie catholique.Les discussions durant cette période ont été sereines. Les fidèles ont pu avoir tous les éléments nécessaires pour se forger une opinion et envisager calmement la venue ou non de Mgr Bonfils dans leur chapelle. Finalement, il n'y a eu aucune opposition de la part des fidèles contactés.
Le 12 février, je leur ai annoncé que les confirmations auraient bien lieu le 11 mars selon ce qu'en avait décidé l'évêque du diocèse. Je n'avais aucune nouvelle des supérieurs. S'ils ne m'avaient pas contacté pour une affaire aussi grave, c'est qu'ils ne voyaient aucun obstacle majeur à cette cérémonie. Vu la proximité de la date du 11 mars, j'ai commencé immédiatement la
"Des auditeurs attentifs au sermon du premier dimanche de la Passion m'ont demandé d'expliciter les propos que j'avais alors tenus : «Le défaut congénial des Jésuites depuis 500 ans, car cela ne date en rien du concile Vatican II, leur défaut depuis leur fondation donc, c'est leur indifférence, voire leur dédain envers la liturgie, et il faudra faire avec… ». Ce jugement a semblé péremptoire à certains, mais il est fondé sur 500 ans d'histoire…"
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Le problème de la messe ordinaire… c'est qu'elle a un problème avec la messe extraordinaire - un article du Père Gabriel Díaz
ACY- vu le 10/10/2012
"Depuis trois semaines, une cinquantaine de fidèles prient en latin dans une chapelle de la cathédrale. Une volonté de l'évêché de se réapproprier ce rite spécifique.
Faire une messe en latin, ça n'a rien à voir avec les Lefebvristes! » L'abbé Philippe Montier, archiprêtre de Noyon, balaie d'un revers de la main le cliché qu'on pourrait lui lancer. Celui - facile - que l'office en latin est un exercice estampillé intégriste. Justement, avec l'appui de l'évêché, le prêtre noyonnais souhaite qu'un maximum de fidèles puissent se réapproprier l'office extraordinaire. «Nous voulons construire une dimension paroissiale autour de cette messe en latin, commente-t-il. Avec l'évêque, nous voulons que ça se passe le mieux possible d'un point de vue technique et dogmatique. »"
"Non, l'ensemble du peuple catholique n'a pas accueilli la réforme liturgique dans la liesse
SOURCE - Paix Liturgique - Lettre 481 - 18 mars 2015
Dans le cadre des célébrations du cinquantième anniversaire du concile devaient venir tout naturellement celles de sa première étape : la réforme liturgique. Si bon nombre de célébrations de la réforme évoquent les « excès » de sa mise en œuvre - parfois comme une concession, ce qui permet de mieux défendre la réforme elle-même - pour d'autres, il n'y a aucune ombre au tableau : ignorant délibérément le chaos liturgique, les divisions entre fidèles, la perte du sens du sacré, l'effondrement de la pratique dominicale, etc., elles tressent tranquillement les louanges d'une « nouvelle page » (1) idéale."
"La question de la situation des catholiques divorcés et remariés civilement a été particulièrement débattue lors de l'assemblée extraordinaire du Synode sur le thème « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation », qui s'est achevée le 18 octobre dernier."
"J'ai l'occasion de donner deux conférences au Brésil à Sao Paulo, à la fin de ce mois d'août. J'ai pensé vous en faire profiter. Je les mets sur le site. J'ai choisi le thème :
La Nouvelle Évangélisation et la Liturgie.
Je vous donne les deux conférences qui se suivent.
La Nouvelle Evangélisation et la Liturgie Catholique / Conférence 1."
"Nos confrères du Baptistère (N°80) publient différents changements de lieux où sont célébrées des messes dominicales dans la forme extraordinaire en application du Motu Proprio en cette rentrée :"
"oici la Préface du Cardinal américain Raymond Leo Burke, Préfet du Tribunal de la Signature apostolique, du livre «CORPUS CHRISTI : la Communion dans la main au cœur de la crise de l'Église» de Mgr Athanasius Schneider, Évêque auxiliaire Catholique au Kazakhstan, qui plaide avec vigueur et clarté pour l'abandon de la pratique de la communion dans la main, née comme une tolérance qui s'est abusivement généralisée et est devenue la « règle » depuis les années 70, selon un processus bien connu de la subversion des normes."
"Dans la Boucle de la Seine qui réunit les communes du Vésinet, de Chatou, de Montesson et de Croissy sur-Seine (département des Yvelines et diocèse de Versailles) un sondage réalisé par des familles des 5 paroisses révèle l'ampleur de la demande des fidèles de vivre leur foi catholique au rythme de la forme extraordinaire du rite romain."
"Je ne sais pas si vous retenu le maître-mot du discours ecclésial actuel, mais ils sont intéressants sur les perspectives caressées par certains esprits. On parle ainsi de «périphéries», d'«aller aux périphéries», L'exhortation s'adresse évidemment à l'Eglise qui doit être «en sortie». Quand on parle de «périphérie», on fait nécessairement référence à un centre, faute de quoi l'expression n'aurait aucun sens.
Bref, qui dit «périphérie», dit donc «centre». Mais encore faut-il s'interroger sur ce centre. Or, il n'est pas certain que le centre soit aussi consistant qu'on le dit. Le grand hic est que nous sommes en 2015, pas en 1958 (mort de Pie XII), en 1962 (ouverture de Vatican II) ou même en 1965 (clôture de Vatican II) - je ne parle même pas des années 1980.
(...)
Car en 2015, le centre est aussi incertain que la périphérie, elle-même. Car l'Occident n'est pas reluisant religieusement parlant. C'est bien le problème. "