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"Homélie prononcée le 15 août 2018, en la cathédrale du Puy-en-Velay, par Mgr Laurent Percerou, évêque de Moulins et invité par Mgr Luc Crepy, évêque du Puy, pour la solennité des fêtes de l'Assomption de Marie. "

"Mgr Percerou a été nommé mardi 11 août par le pape François évêque de Nantes. Cet évêque de proximité quitte le diocèse de Moulins après sept années riches." [RDP du 14 août 2020]

"Interview sur RCF Allier de Mgr Percerou par Sébastien Joly, le 24 décembre 2013"

"Pourtant, c'est dans la fragilité d'un enfant, dans la joie sans doute mêlée d'angoisse de ces jeunes parents perdus en un village qui n'était pas le leur, que Dieu, en Jésus, se fait homme au milieu des hommes. Il veut partager leur quotidien mêlé de joies, de peurs et d'angoisses pour y faire surgir l'espérance. Feuilletant un Évangile, nous découvrons des hommes et des femmes enfermés dans le mal, frappés par l'épreuve de la maladie, écrasés par les accidents de la vie et que Jésus pardonne, guérit, relève. Ouvrir la vie des hommes à l'espérance sera son combat, il y perdra la sienne mais les chrétiens le croient : L'espérance est plus forte que la mort et Dieu son Père l'a ressuscité à jamais ! C'est cette foi qui les habite et qu'ils veulent annoncer : La peur ne peut vaincre ! L'espérance aura le dernier mot."

"C'est dans un contexte inédit que le nouvel évêque de Nantes a envoyé quelques mots chaleureux aux chrétiens du diocèse de Nantes. Porté par la foi et par le rayonnement de la grâce de la fête de la nativité, Mgr Laurent Percerou a partagé un message où puiser réconfort et courage. " [RDP du 04 janvier 2021]

"« Consentir » ne signifie pas « se résigner ». Il est vrai que nous ne pouvons pas faire autrement que d'accueillir la réalité du confinement pour au moins un mois. Mais se résigner, c'est manquer d'espérance. Or il nous faut croire que dans tous les efforts déployés par les soignants, les chercheurs, par tous les acteurs des services à la population, dans tous les gestes de fraternité vécus au quotidien dans la simplicité et la proximité, s'expriment ce qu'il y a de plus beau en l'homme qui est pour nous cette étincelle divine, cette étincelle de résurrection. Il nous faut croire que le sacrifice consenti, non seulement nous rend solidaires de tous nos frères et sœurs souffrants à travers le monde, de tous nos frères et sœurs chrétiens qui vivent sans pouvoir communier au corps de leur Seigneur, mais qu'il participe à la lutte contre cette pandémie qui menace l'équilibre de notre monde."

"Le mercredi 17 février, nous entrons en Carême. Quarante jours qui nous sont donnés par l'Eglise pour nous préparer à Pâques, pour laisser Dieu poser sur nous un regard d'amour. Aussi, en ce carême, je vous invite à avoir faim : faim de Dieu, faim d'amour fraternel. Il s'agit de faire toute la place en nos vies à ce Dieu qui n'est que miséricorde. Laissons creuser en nous la faim de Dieu, et la prière pourra assouvir cette faim. C'est dans la prière que nous nous approchons de Dieu, que nous osons entrer en relation avec lui, ou plutôt que Lui-même demande à entrer en relation avec nous. Encore faut-il prendre le temps de l'écouter dans sa Parole, de le contempler, de savourer le silence. C'est dans la prière que nous percevons le véritable visage de Dieu et notre propre visage d'homme ou de femme. "

"Avant tout, si nous voulons manifester la lumière de l'amour de Dieu, prenons encore plus de temps pour nous mettre à l'écoute du Seigneur dans la prière personnelle et familiale, la méditation de sa Parole… Accueillons avec joie son pardon dans le sacrement de la Réconciliation et profitons pleinement des propositions spirituelles mises en œuvre dans nos paroisses, services et mouvements d'Église. Je vous invite également à rendre grâce pour tous ces gestes de fraternité qui apportent du réconfort et de la joie aux personnes impactées par la pandémie : malades, personnes âgées, personnel soignant et tous ceux qui souffrent des retombées économiques du confinement… Enfin, alors que notre pays, et bien d'autres avec lui, essaie de vaincre la pandémie et que des plaintes, des peurs et des colères s'expriment, y compris dans nos communautés chrétiennes, je vous invite à être artisans de paix et de dialogue. Manifestons par nos paroles et nos actes ce Dieu-Amour que nous accueillerons dans la nuit de Noël. Je vous souhaite un bel Avent, rayonnant de l'amour de notre Dieu. Qu'il soit ouvert à Dieu et aux frères et qu'il creuse en nous le désir d'accueillir le Christ, la Lumière du monde. "

"En la fête de la Toussaint, Jésus nous donne les 9 clés de la sainteté, les 9 clés du bonheur : « Heureux êtes-vous ! » Le saint est d'abord et avant tout quelqu'un d'heureux. Mais ce bonheur, ce vrai bonheur, où le trouver ? Le bonheur se découvre dans l'expérience du don de soi, en fidélité au Christ qui a donné sa vie le premier, lorsque nous restons fidèles, fidèles à ce qui nous tient à cœur et que nous utilisons nos talents pour construire, pour bâtir humblement, là où nous sommes, un petit bout de monde plus juste, plus vrai, plus beau… C'est ainsi que le Royaume de Dieu se bâtit. Et si c'était cela, être un saint ? Rien d'extraordinaire, rien qui ne justifie une statue dans les églises, mais une vie qui est comme un maillon contribuant à construire la grande chaîne d'amour que le Christ a commencé à forger lorsqu'il est venu vivre parmi nous la tendresse du Père."

"Avec tous les catholiques de l'Allier, je veux vous dire « Soyez sans crainte ! Jésus Christ est ressuscité ! »."

"A la Pentecôte 2017, le dimanche 4 juin à 10h30 à la cathédrale de Moulins, Mgr Laurent Percerou confirmera tous ceux qui le désirent et qui s'y prépareront. "

"Mgr Percerou propose qu'en ce temps de confinement,  nous puissions réciter chaque jour cette prière au Sacré-Coeur, du vendredi 17 avril au dimanche 26 avril :"

Si seulement nous pouvions, de temps en temps, entendre battre le cœur de nos frères et sœurs en humanité… Pour être moins durs dans nos relations, plus accueillants à ceux qui nous font peur ou pour lesquels nous éprouvons du ressentiment ou de la méfiance. Si seulement, écoutant battre notre propre cœur et celui de nos frères, nous étions plus conscients de la fragilité de nos vies, et donc de leur valeur.

Oui, frères et sœurs, nous sommes de ces foules, de ces foules aujourd'hui confinées, la moitié de la population du globe ! Du jamais vu… Et ces foules confinées sont traversées par ces mêmes sentiments contradictoires qui traversaient les foules de Jérusalem : égoïsme, mais aussi fraternité ; cupidité, mais aussi solidarité ; terreur, mais aussi espérance… Animés par l'Esprit du Christ Ressuscité, saurons-nous, en ces jours 2 douloureux, vivre et témoigner des sentiments qui habitaient le cœur du Christ souffrant, alors même qu'il se livrait par amour pour elles ? Douceur et humilité, autorité et vérité, compassion et espérance, dans nos maisons et nos appartements, avec notre conjoint, nos enfants… Dans cette éprouvante solitude qui touche celles et ceux d'entre vous âgés, malades, en prison… Dans les conversations que nous avons avec nos proches, nos voisins… Dans notre prière même, si souvent encombrée de nous-même, alors qu'il nous faut porter vers le Seigneur les cris de ces populations sur d'autres continents et dans d'autres pays où les conditions de vie n'offrent aucune protection contre le virus, où le confinement est impossible et où les infrastructures sanitaires sont inexistantes.

La fête de l'Ascension, c'est la fête de la confiance : Nous fêtons le Christ qui, au moment de rejoindre son Père, fait confiance à ses disciples. Et quelle confiance ! Il leur demande, ni plus ni moins, de poursuivre son œuvre : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples ». Et, en retour, nous fêtons la confiance que les disciples font à l'Esprit Saint que Jésus leur promet et qui fait d'eux ses témoins : « Vous allez recevoir une force quand le Saint Esprit viendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » La fête de l'Ascension ne consiste donc pas d'abord à se demander comment Jésus a pu monter au ciel, mais d'abord à contempler cette folie d'un Dieu qui n'hésite pas à donner à nous autres, pauvres humains, la mission qui était celle de son Fils ! On a comme le sentiment qu'en la fête de l'Ascension, Jésus nous laisse le terrain libre : « je pars, à vous de jouer ! ». Entre Pâques et Pentecôte, nous fêtons le Christ ressuscité qui rejoint son Père dans la Gloire du ciel, confiant à l'homme qu'il est venu sauver la mission d'édifier son Royaume, un Royaume où mal et souffrance seront vaincus. Mais est-ce à dire que nous sommes livrés à nous-mêmes ? Non… Il nous l'a promis : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. »

"Le jeudi 23 septembre 2021, une journée de formation et de réflexion s'est tenue à la maison diocésaine Saint-Clair, à l'occasion de la parution de la nouvelle traduction du Missel Romain. Les curés y partiicpaient, accompagnés d'un représentant par paroisse investi dans la liturgie.  Au cœur de cette journée, Mgr Percerou a présidé une messe célébrée avec la nouvelle traduction en la chapelle des sœurs du carmel apostolique."

"Jésus vient répandre le parfum de l'Esprit Saint. Il ne cherche pas à le garder et le retenir, mais il va se laisser briser, percer, pour que se répande l'onction de l'Esprit Saint sur nous, sur l'humanité entière, patiemment, en prenant sur lui le mal et les forces de mort de ce monde, dont nous sommes témoins en nous et autour de nous."

La semaine sainte est cette grande semaine qui commence le dimanche des Rameaux pour atteindre son sommet lors de la veillée pascale, dans la nuit du samedi saint au dimanche de Pâques. Nous y accompagnons le Christ dans son entrée à Jérusalem, au cours de son dernier repas où il institua l'Eucharistie, dans sa montée au Golgotha jusqu'à sa mort sur la croix, dans la joie, enfin, de sa résurrection au matin de Pâques.

« Consentir » ne signifie pas « se résigner ». Il est vrai que nous ne pouvons pas faire autrement que d'accueillir la réalité du confinement pour un mois de plus et que, sans doute, il nous faudra encore patienter après le 11 mai avant de pouvoir nous retrouver dans nos églises pour communier au Seigneur Ressuscité. Mais se résigner, c'est manquer d'espérance. Or il nous faut croire que dans tous les efforts déployés par les soignants, les chercheurs, par tous les acteurs des services à la population (employés des magasins d'alimentation, postiers, pompiers, éboueurs…), dans tous les gestes de fraternité vécus au quotidien dans la simplicité et la proximité, s'expriment ce qu'il y a de plus beau en l'homme qui est pour nous cette étincelle divine, cette étincelle de résurrection.

En ce jour, nous devons fuir la crainte pour témoigner de notre espérance, de notre joie à avoir pour compagnon de route le Christ ressuscité. Comme il est d'actualité cet appel du St-Pape-Jean-Paul-II au jour de son élection : « N'ayez pas peur ! », oui, vraiment, « N'ayons pas peur ! ». Cette espérance qui s'est manifestée au matin de la Résurrection et qui travaille le monde « à la manière d'un ferment », nous en sommes certains, un jour nous la partagerons pleinement avec le Christ… Joyeuses fêtes de Pâques !