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"Marseille a bien changé depuis ! Mais le sens profond de cette fête de la dédicace nous rejoint avec toujours autant d'actualité, spécialement aujourd'hui en cette étrange période de confinement. Car le cœur de la fête de la dédicace, bien avant que les divers rituels (romain, gaulois, byzantin et irlandais) n'en déploient diversement les multiples harmoniques, le cœur de la dédicace, c'est la célébration de l'eucharistie. « Pas de dédicace sans la messe, qui en constitue non seulement l'élément essentiel, mais qui primitivement en est souvent le seul acte. Durant longtemps, la plupart des édifices de culte urbains de Rome ne furent dédiés à aucun saint ; encore au temps de saint Grégoire le Grand, des églises sont inaugurées sans reliques : c'est la célébration de l'eucharistie qui les consacrait » (A. G. Martimort). C'est la raison pour laquelle j'ai tenu ce matin à venir célébrer l'eucharistie dans notre cathédrale. Elle est vide, certes, mais par l'Esprit Saint vous êtes là, en communion avec votre évêque, dans la prière et dans la foi. Nous sommes tous là, attentifs ensemble à la Parole de Dieu et porteurs ensemble, en Église, « des joies et des espoirs, des tristesses et des angoisses » du peuple qui habite notre diocèse, « des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, car il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho » dans le cœur des disciples du Christ. "

La fête de l'Ascension, c'est la fête de la confiance : Nous fêtons le Christ qui, au moment de rejoindre son Père, fait confiance à ses disciples. Et quelle confiance ! Il leur demande, ni plus ni moins, de poursuivre son œuvre : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples ». Et, en retour, nous fêtons la confiance que les disciples font à l'Esprit Saint que Jésus leur promet et qui fait d'eux ses témoins : « Vous allez recevoir une force quand le Saint Esprit viendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » La fête de l'Ascension ne consiste donc pas d'abord à se demander comment Jésus a pu monter au ciel, mais d'abord à contempler cette folie d'un Dieu qui n'hésite pas à donner à nous autres, pauvres humains, la mission qui était celle de son Fils ! On a comme le sentiment qu'en la fête de l'Ascension, Jésus nous laisse le terrain libre : « je pars, à vous de jouer ! ». Entre Pâques et Pentecôte, nous fêtons le Christ ressuscité qui rejoint son Père dans la Gloire du ciel, confiant à l'homme qu'il est venu sauver la mission d'édifier son Royaume, un Royaume où mal et souffrance seront vaincus. Mais est-ce à dire que nous sommes livrés à nous-mêmes ? Non… Il nous l'a promis : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. »

"Le Pape estime qu'une réelle conversion pastorale et missionnaire kérygmatique est nécessaire. Il a ainsi invité les membres du dicastère pour la Doctrine de la Foi, réunis en assemblée plénière, à aider l'Eglise à se faire proches de ceux qui œuvrent pour la dignité des plus faibles, mais surtout à défendre l'administration des sacrements, fondamentale au témoignage. «Notre temps a besoin avec une urgence particulière de prophètes de vie nouvelle et de témoins de charité»."

"Suite au conseil pastoral, et avec le conseil épiscopal, nous avons décidé cette année de prioriser l'axe du ressourcement (un des six axes des orientations diocésaines de 2018 avec les jeunes, la famille, la formation, la solidarité et l'ouverture au monde). Cela se fera en lien avec le conseil presbytéral car cela concerne toutes les communautés. Il ne faut pas rester au seuil de son âme : il faut descendre, y demeurer, travailler et se laisser travailler par Dieu. Se ressourcer, c'est se laisser imbiber par la grâce pour ne pas rétrécir et être perdu en ce monde comme des brebis sans berger. Se ressourcer, c'est trouver et créer des lieux, des temps, des groupes où notre foi pourra grandir et nous trouverons la force du témoignage. Le ressourcement réside à la fois dans la prière personnelle, communautaire, la formation, les temps de retraites et de récollection. Un grand thème de cet axe de ressourcement est la sanctification du dimanche. Nous aurons l'occasion de réfléchir à ce sujet important cette année : il s'agit bien sûr de la participation à l'Eucharistie dominicale, si essentielle à notre vie chrétienne, mais pas exclusivement."

"Entretien enregistré le 28 septembre 2021 et diffusé sur Radio Lapurdi Irratia et sur Radio Présence. Sujets abordés : les investitures de l'Ordre du Saint-Sépulcre à Bayonne ; les ordinations de juin dernier et le séminaire ; la rentrée de l'Enseignement Catholique ; le pèlerinage diocésain à Lourdes ; la rentrée de l'ATPA ; la loi bioéthique a été voté au début de l'été ; la crise sanitaire et le vaccin ; Motu proprio du pape François « Traditionis Custodes » du 16 juillet ; la publication de la nouvelle traduction française du Missel Romain ; le rapport de la CIAS, commission sur les abus sexuels dans l'Eglise ; congrès Mission à Toulouse ; le synode des évêques sur la synodalité et le lancement de la démarche synodale en diocèse le 17 octobre prochain."

"Office des laudes et des vêpres - Messe en direct de l'oratoire de la Miséricorde à la paroisse Notre de Dame de Bourg. Pour aider l'Eglise à assurer sa mission, vous pouvez donner à la quête en ligne ou offrir des messes sur le site https://don.belley-ars.fr/denier/deni..."

"Responsable du Service diocésain de la Mission universelle de l'Eglise, Rose-Line Coureau nous fait voyager à travers le vaste monde de la francophonie. Là où les Français (métropolitains !) peuvent être critiques vis-à-vis de la nouvelle traduction du Missel, nos frères et sœurs de l'étranger peuvent nous aider à recevoir la richesse des mots et expressions, et leur donner une profondeur nouvelle."

"Sixième et avant dernière vidéo avec le père Thierry Butor, vicaire général du diocèse de Pontoise, qui nous parle du « dimanche, jour de la mission », en évoquant le double mouvement de la vie chrétienne et le témoignage de sainte Thérèse de Lisieux..."

"Le Père Martin KEDAH, délégué diocésain à la mission universelle de l'Eglise, propose quatre enseignements durant les quatre premiers dimanches du Carême. Les rencontres, d'une durée d'une demi-heure, ont lieu à 15h en l'église paroissiale de Pontmain et sont suivies de la prière du chapelet."

"Le diable n'est pas un détail pour l'Eglise catholique: le pape en parle abondamment et, rien qu'en France, une centaine de prêtres exercent une mission d'exorciste, en réponse à une demande des fidèles ou même de non-croyants, et souvent loin des clichés. "

"Avec l'été et un rythme différent, nous aimons découvrir d'autres églises, y allumer un lumignon pour prolonger notre prière, initier les enfants en vivant avec eux un pèlerinage local ou une célébration mariale, notamment le 15 août, nous tourner vers la croix du Christ, nous confier avec d'autres personnes à un saint ou à une sainte vénérés chez nous… Notre soif de Dieu, l'affection que nous lui portons, exprimée dans des gestes simples et spontanés, se révèle contagieuse. Sans peut-être même nous en rendre compte, nous participons, par notre piété, à l'action missionnaire du peuple de Dieu. Nos dévotions personnelles ou communautaires n'ont rien d'anecdotique. "

"Chaque semaine pendant le Carême, les Œuvres pontificales missionnaires proposent un bref message pour fortifier notre fibre de « disciple missionnaire » du Christ."