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Emmanuel AURAY

Et si on enseignait vraiment le numérique ? - 1 views

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    Enseigner l'activité de publication et en faire le pivot de l'apprentissage de l'ensemble des savoirs et des connaissances. Avec la même importance et le même soin que l'on prend, dès le cours préparatoire, à enseigner la lecture et l'écriture. Apprendre à renseigner et à documenter l'activité de publication dans son contexte, dans différents environnements. Comprendre enfin que l'impossibilité de maîtriser un "savoir publier", sera demain un obstacle et une inégalité aussi clivante que l'est aujourd'hui celle de la non-maîtrise de la lecture et de l'écriture, un nouvel analphabétisme numérique hélas déjà observable.
Palut Pascal

Rapport public 2011 du Conseil d'Etat « Les Annonces De La Seine" - 0 views

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    Le concept de loi-code est de retour
peir ric

Présence numérique : les médiations de l'identité - Cairn.info - 1 views

  • Ce dernier n'est réductible ni au statut d'émetteur-récepteur
  • ni à celui de part d'audience
  • ni même à celui d'acteur - fût-il « réseau »
  • ...84 more annotations...
  • L'adéquation entre l'offre et la demande est par conséquent devenue plus fine, mais aussi plus indiscrète.
  • D'abord centrée sur l'optimisation des langages de requête et des interactions homme-machine
  • la construction des profils est devenue le principal ecteur de rentabilité de l'ensemble des services en ligne
  • la personnalisation a cependant connu partout une même évolution ers une « intelligence » de plus en plus intrusive.
  • le consommateur devait pouvoir être suivi de plus près, jusque dans ses moindres singularités.
  • dans la recherche d'information, le principe de pertinence s'est détaché du processus d'ajustement progressif d'une réponse à une question pour devancer la formulation de tout besoin.
  • s'informer revient de plus en plus à se oir proposer, par inférence statistique ou propagation réticulaire, ce que d'autres ont plébiscité.
  • Cherchant à calibrer au plus près des différentiels de consommation, d'action ou d'opinion, elle ne ise plus le type, stable et reproductible, mais le token, idiosyncrasique et contextuel, devenu plus-value de toute collecte d'information
  • L'identité numérique acquiert donc elle-même une aleur marchande : elle s'achète et se end sous forme de publicités comportementales et de commerce de fichiers.
  • le modèle des moteurs de recherche prend le pas sur toute autre logique d'indexation
  • noeuds du réseau, ils opèrent l'interconnexion des traces que tous les prescripteurs rêvent d'effectuer sans en avoir toujours les droits ou les moyens.
  • Sa politique consiste de fait à multiplier les services pour fusionner les gisements d'informations engrangés par chaque activité - chacune couvrant une modalité particulière de l'agir communicationnel
  • Cette « dérive des continents informationnels » (Ertzscheid, 2005), qui établit une interopérabilité entre contenus publics et privés, fait de l'identité numérique le seul dénominateur commun d'une masse de données hétérogènes, qu'aucune classification a priori ne peut plus ordonner
  • Du modèle de la cible (un même contenu pointé vers des usages différents), on est passé au modèle du crible, où ne sont retenues que les informations alidées par un utilisateur
  • une entité informationnelle, qui ne se laisse saisir qu'à travers les traces qu'elle dépose au gré de ses connexions.
  • tout ce que je déclare, indexe ou achète aut recommandation - communautaire, scientifique ou commerciale
  • objet d'une redocumentarisation (Salaün, 2007). Chaque évaluation, sélection ou adhésion est en effet susceptible d'être à son tour commentée et redistribuée, par l'effet de duplication et de portabilité des annotations.
  • « Le document n'est plus simplement ecteur d'attention, c'est l'attention qui devient le ecteur d'une documentation permanente »
  • L'économie numérique poursuit donc le processus d'industrialisation de la culture, qui isait à catégoriser les singularités pour rendre calculable le désir
  • Les stratégies fondées sur la séduction et l'intention ayant montré leurs limites, on cherche à réduire encore le taux d'incertitude par le calcul de l'attention.
  • Plus le Web se « socialise » et se délocalise par la téléphonie mobile, plus les données épousent la plasticité des situations, se dispersant et se recomposant à la olée.
  • Désormais, le olume de traces non intentionnelles qu'il laisse sur les réseaux dépasse en effet la part délibérée de son identité.
  • Cette « ombre digitale » (Williams, 2008) en croissance exponentielle interdit d'assimiler la présence numérique à une représentation de soi.
  • non seulement on ne peut pas ne pas communiquer, mais on ne peut pas ne pas laisser de traces
  • La personne y est divisée en trois niveaux : « identités déclarative, agissante et calculée » (Georges, 2009)
  • Seule la première est faite d'un choix conscient de traits pertinents (photo, préférences sexuelles ou politiques, etc.)
  • La seconde est le relevé, par le système, des activités de l'utilisateur au sein du réseau (par exemple : « X ient de rejoindre tel groupe »).
  • La troisième comptabilise ses scores, ses « amis », ses isites, sa production, etc
  • Rompant avec les conceptions de l'identité qui séparent nettement public et privé, la communication réticulaire combine les couches identitaires, étalonnant les attributs individuels au ratio des systèmes d'échange et de isibilité.
  • interpréter en termes d'influence ou de réputation le calcul de son identité, et il ajuste ses signaux pour coller au modèle de compatibilité que alorise le Web « social »
  • Aux indices que l'individu essaime de lui-même, s'ajoutent ceux des tiers qui le citent, le montrent, le commentent ou se lient à lui (posts, photos, tags, liens, etc.).
  • La part déclarative a l'initiative, mais elle est conditionnée par la qualification algorithmique de la présence
  • Ce ratio impose une granularité qui permette une indexation des données personnelles partout où elles affleurent.
  • C'est celle des listes d'occurrences antéchronologiques ou des nuages de tags
  • les traces numériques ne sont plus cadrées par une métacommunication, mais par des métadonnées.
  • La déliaison des traces est ce qui permet de redistribuer la personne dans les interactions, même quand elle n'a pas fourni de données nominatives.
  • Plutôt que de stigmatiser le caractère autocentré de la présence numérique, c'est cette délégation de l'intelligibilité des données personnelles à des agents extérieurs qu'il faut souligner
  • pratique de l'anonymat, usage de pseudonymes, rétention d'informations, multiplication des adresses mail, déclarations mensongères (Bell, 2008), ou essaimage de traces impertinentes pour rendre inopérants les recoupements.
  • brouiller l'identité 
  • L'exercice d'une eille de la présence est une autre forme de réappropriation.
  • Par le surplomb qu'elle constitue, la page de résultats renvoie une description « objective » de la présence numérique, telle qu'elle est indexée par les algorithmes de pertinence
  • L'étape suivante consiste à gérer sa isibilité par une démarche active.
  • ce niveau mêle étroitement tactiques des utilisateurs et stratégies des systèmes de profilage
  • Jouant des paramétrages et tableaux de bord, l'utilisateur est invité à choisir le « design de sa isibilité »
  • En même temps qu'il calcule des probabilités de relations, il modèle son identité par des systèmes de filtres, d'étiquetage et de paravents.
  • Si tous les dispositifs entérinent la primauté de la relation sur le contenu, chacun formate différemment l'image par laquelle l'internaute cherche à se situer dans un réseau.
  • , la dissémination des traces peut servir à distribuer l'identité selon différentes logiques.
  • On débouche ainsi sur un modèle productif, où l'individu est encouragé à essaimer, entretenir et faire fructifier ses marques.
  • Savoir cultiver son identité numérique relève dès lors d'une compétence, valorisée par le marché de l'attention et de la réputation.
  • « Qualifier et quantifier ses ressources »
  • « classer et gérer ses contacts réseau »
  • « construire des outils de alorisation »
  • « entretenir un capital relationnel »
  • ne plus laisser ses indices s'éparpiller, mais documenter soi-même son dossier personnel et gérer des portefeuilles d'identités.
  • La diffraction de la présence numérique déplace la maîtrise ers la fonction d'agrégation des traces
  • Actuellement, l'utilisateur a encore peu de moyens d'assurer lui-même cette capitalisation de ses données.
  • De leur côté, les développeurs n'ont aucune raison de se contraindre à réduire ou corriger leurs stratégies de captation. Laissée à l'initiative privée, la standardisation des outils s'opère donc hors des préoccupations relatives aux libertés fondamentales et au bien commun.
  • N'ayant d'autres ressources que de bricoler, tricher ou négocier avec les dispositifs qui se paient sur leurs données personnelles, les utilisateurs n'ont qu'une faible marge de manoeuvre
  • l'incitation à autogérer sa e-réputation dispense les pouvoirs publics de réfléchir à une écologie des réseaux.
  • la puissance publique n'envisage plus l'internaute que sous deux aspects : consommateur ou délinquant.
  • l'Internet est systématiquement décrit comme une extériorité dangereuse dont le citoyen doit se protéger
  • l'État cherche à tirer lui-même profit de la traçabilité et utilise les mêmes techniques de surveillance que les entreprises, sous prétexte de prévenir les risques de délinquance et de terrorisme.
  • Elle n'est que très rarement formulée dans le sens d'une refondation des droits du citoyen. C'est pourtant dans cette direction qu'il faut travailler, si l'on eut concilier le développement de l'économie numérique avec l'affirmation des libertés fondamentales.
  • Les logiques de traçage économiques et policières partagent de fait la même ambition de calculer les comportements pour les rendre plus prévisibles
  • principe même d'incertitude qu'on oudrait évacuer,
  • Pour garantir un exercice éclairé de la présence numérique, la sécurité ne suffit pas : c'est de confiance que l'environnement numérique a besoin
  • la confiance ne peut s'établir que sur la modélisation, non des usages, mais des procédures de traçabilité
  • des dispositifs collectifs doivent prendre le relai des tactiques d'usage bricolées par les pionniers
  • Enfin la normalisation des réseaux doit devenir un enjeu démocratique, au lieu d'être confisquée par les seuls impératifs de rentabilité et d'interopérabilité.
  • En premier lieu, ce sont les contours mêmes de l'identité numérique qui demandent à être précisés.
  • Plus radicalement, reconnaître, comme le préconise la Fing, un droit à l'« hétéronymat » pourrait constituer une base pour réguler les pratiques des utilisateurs comme des détenteurs de données.
  • Les arbitrages à rééquilibrer entre lois, standards, logiques d'usage et règles professionnelles sont des arbitrages entre pouvoirs : ils ne peuvent se résumer à des ajustements techniques.
  • c'est par la normalisation plus que par la législation que la traçabilité pourra éritablement être régulée.
  • C'est au niveau des standards, des protocoles et des formats qu'on pourra corriger le déséquilibre entre normes de marché et normes de droit
  • Et c'est en faisant évoluer les normes de la « personne-fichier à la personne-graphe-hypertexte » (Fabre, 2009, p. 178) qu'on pourra prendre en compte les nouvelles granularités de l'identité.
  • La personnalisation progressive de l'environnement numérique fait de l'identité le nouvel étalon de mesure de la culture et du lien social.
  • la personne fait désormais partie intégrante des flux de données.
  • Cette convergence témoigne de l'importance prise par les procédures de traçabilité dans l'ensemble des transactions - commerciales, administratives ou relationnelles.
  • Après avoir été pensée comme une cible
  • la personne est devenue une ressource
  • un agent de pertinence
  • un opérateur de liens entre les informations
  • la personnalisation, mise en oeuvre depuis les premières expérimentations isant à prendre en compte le besoin des utilisateurs dans les systèmes d'information, a radicalement transformé les logiques de communication.
  • Pour les entreprises qui les collectent, les données personnelles sont d'autant plus précieuses qu'elles ne représentent plus des probabilités, mais des attestations de présence
peir ric

Koukoutsaki - 2 views

  • Ces dernières comptabilisent 975 actions (messages et approbations) engagées par 97 participants sur une période d’environ un mois.
  • le déploiement des discussions (structuration des échanges, actes de langage, référents)
  • l’activité des intervenants (types et intensités d’engagement)
  • ...58 more annotations...
  • Dominique Cardon (2008) propose de cartographier ces outils selon la façon dont les participants se rendent visibles les uns aux autres, entre « être » et « faire », « réel » et « simulation ».
  • Eugenia Siapera (2012, p. 202), les médias sociaux se réfèrent à un ensemble souvent hétérogène de sites qui utilisent la technologie à des fins d’interaction sociale et de génération de contenu émanant des usagers.
  • Selon Danah Boyd et Nicole Ellison (2007), les sites de médias sociaux sont des services web qui permettent aux individus de construire un profil public ou semi-public au sein d’un système délimité, de connecter ce profil avec une liste de profils d’autres usagers, ainsi que de visualiser et naviguer au sein de cette liste et, selon les cas, au sein de ses différentes autres connexions.
  • Thomas Stenger et Alexandre Coutant (2013) élaborent une autre approche pour classifier les médias sociaux. Sur la base d’une analyse dite sociotechnique, fondée sur les fonctionnalités offertes par les plateformes (« affordances ») et sur les pratiques effectives des utilisateurs (« arts de faire »),
  • classification des sites de médias sociaux recourant à deux axes.
  • différenciation suivant la motivation qui sous-tend l’usage : l’amitié versus l’intérêt
  • Le second révèle les différents types de données publiés : le soi (éléments biographiques, préférences, etc.) versus les contenus tiers (vidéos, news, etc.)
  • « communautés virtuelles », à savoir des plateformes organisées autour d’un intérêt précis et dont la logique est celle de la publication de contenus tiers.
  • homophilie
  • individus qui se ressemblent les uns aux autres, en termes de goûts, de convictions, de comportements, etc.
  • des espaces « communautaires » virtuels basés sur ce que la sociométrie appelle « des liens faibles »
  • rassemblements formés en ligne par des personnes qui ne se connaissent pas le plus souvent mais dont la mise en réseau permet une meilleure circulation de contenus (Mercklé, 2004, p. 47-49)
  • L’importance du réseau a également été soulignée par Serge Proulx et Guillaume Latzko-Toth (2000)
  • sa vision essentialiste apportée par Ferdinand Tönnies (1887/1992)
  • l’approche constructiviste liée notamment à la pensée de Benedict Anderson (1983)
  • Pour parler des collectifs en ligne, les auteurs (ibid., p. 117) utilisent plutôt « la métaphore du point d’eau dans le désert » ou l’image du « “point de passage” […], pôle d’attraction précaire où les individus de provenances diverses se “rencontrent” ».
  • La notion de déterritorialisation est davantage relevée par ceux qui travaillent sur les populations diasporiques (Dufoix, 2010 ; Mattelart, 2007)
  • Arjun Appadurai (1996) parle d’ethnoscapes et de « nouveaux patriotismes »
  • Benedict Anderson (1998, p. 58-74) s’interroge sur l’apparition des « nationalismes à distance »
  • l’engagement en ligne « relève plutôt du potentiel que de l’effectif ; même si la technologie fournit les moyens pour son accomplissement, les contenus réels que les gens publient en ligne peuvent ne pas être à la hauteur d’un processus délibératif »
  • « sauf si quelqu’un rentre dans le cyberespace avec un engagement précis en termes de promotion d’une nation, la structure même du web tend subtilement mais de façon systématique d’affaiblir les orientations nationalistes préexistantes » (ibid., p. 167).
  • la question de la double médiation (Jouët, 1993, p. 101, 117) qui est inhérente aux outils informatisés : à la fois technique, dans sa manière à structurer la pratique, mais aussi sociale, en tant que « cadre de référence,
  • Celle-ci mettra en évidence comment un ensemble d’usagers dans un contexte donné détourne la vocation principale d’un dispositif technique, en même temps que ce dernier, dans son sens foucaldien (Foucault, 1977), délimite le périmètre d’action de ceux-ci.
  • L’auteur souligne par exemple que contrairement aux conversations orales, les messages des forums sont archivés, du moins pendant une certaine période.
  • « sans début ni fin
  • Quant au graphisme de l’interface de la plateforme LinkedIn, il crée et impose ses propres règles de communication
  • inachevé
  • impossible, pour un seul locuteur d’avoir une lecture globale des échanges
  • En ce sens, toutes les discussions au sein des groupes LinkedIn n’ont pas la même profondeur et elles ne sont pas construites dans un cadre temporel unifié.
  • L’absence de contexte paralinguistique s’avère un autre point qui distingue les discussions en CMO (communication médiatisée par ordinateur) des conversations de face-à-face.
  • ralentit la spontanéité qui caractérise l’oral, en empêchant par exemple les coupures des phrases entre interlocuteurs ou les interventions parallèles
  • spontanéité d’ordre émotionnel ne se trouve pas complètement évacuée
  • une histoire des échanges plus longue,
  • Comme dans une situation de face-à-face en revanche, une discussion en ligne peut impliquer différents types d’intervenants. Erving Goffman (1987, p. 15) distingue les participants ratifiés des locuteurs non ratifiés « qui ne font qu’entendre, par inadvertance ou non, qu’on les y ait ou non encouragés ».
  • On peut, dans un premier temps, distinguer les locuteurs qui s’engagent dans la plateforme en position initiative ou réactive.
  • les déclarations provoquent [tandis que] les réponses sont provoquées (Goffman, ibid., p. 57)
  • Tableau 1. Types d’intervenants dans les groupes de discussion LinkedIn et degrés d’engagement Types d’intervenants dans les groupes de discussion en ligne Degré d’engagement pris Locuteurs-gestionnaires des messages (rares) Engagement très fort Locuteurs en position initiative Engagement très fort Locuteurs en position réactive Engagement fort Locuteurs exprimant une approbation Engagement moyen Témoins-membres du groupe Engagement faible Témoins-membres de la plateforme (pour les groupes ouverts) Engagement très faible
  • Cela correspond en moyenne à 4 réactions par intervention initiative. Cependant, en dehors des calculs moyens, la réalité est différente : 68 lancements de discussion n’ont pas été développés, tandis que 28 interventions initiatives n’ont été accompagnées que de quelques approbations, ce qui signifie que presque la moitié des interventions initiatives (96 sur 200) est resté sans réponse explicite
  • dernières constituent plutôt des « paroles ouvertes » (Goffman, 1987, p. 68)
  • Graphique 1. Le développement des fils de discussion selon le nombre réponses-commentaires (interventions réactives). En abscisse, les fils de discussion ; en ordonnée, le nombre des réponses-commentaires.
  • Graphique 2. Le développement des fils de discussion selon le nombre d’approbations (« j’aime »). En abscisse, les fils de discussion ; en ordonnée, le nombre des approbations.
  • celle de la transformation des discours, résultat de la recontextualisation de ces derniers et des cadrages d’interprétation éventuellement apportés.
  • « Lors de l’accomplissement d’un acte de discours […], le locuteur exprime en général le contenu propositionnel avec l’intention qu’une correspondance soit établie entre le langage et le monde suivant une certaine direction d’ajustement.
  • la majorité des interventions initiées par les membres du groupe, à savoir 177 sur 200, sont d’ordre déclaratif.
  • ou bien, ce qui est beaucoup plus fréquent, ils publient un lien vers un article de presse, une vidéo, etc. (rediffusion d’un texte déjà existant).
  • À ce titre, il est important de noter la dominance de la rediffusion des contenus en tant qu’activité principale des discutants
  • La curation de contenus relève d’un processus de circulation de l’information qui fait partie de l’acte communicationnel (Charaudeau, 2005, p. 23), si l’on tient compte que, « dans la réalité, nous communiquons le plus souvent en ayant le désir d’informer l’autre » (Sacriste, 2007, p. 33)
  • La curation soulève au moins deux questions : celle du statut de l’auteur/éditeur, en tant que personne qui sélectionne et diffuse l’information médiatique parfois en rajoutant ses propres commentaires
  • Si la « réussite d’un acte de langage » (Trognon, 1993, p. 98) est liée à la suite que les locuteurs donnent à ce dernier, cette répartition inégale fournit un premier élément de réponse à propos de l’usage que font les usagers de la plateforme.
  • elle est nommée « sociale » car elle se distingue, du moins partialement, des processus algorithmiques que mettent en place des info-médiateurs comme Google
  • du travail expressif que font les internautes pour construire leur singularité numérique » (Cardon, 2011).
  • C’est le processus de construction identitaire qui se trouve au centre de cette production collective de sens, à une époque où « l’identité prend en effet la place des autres systèmes d’inscription, d’organisation et de régulation pour servir de support, de balise et de cadre aux échanges dans l’espace et le temps »
  • n le sait, la proportion de contenus véritablement produits par les utilisateurs reste globalement très faible ». Mais qui sont alors ces « curateurs », membres du groupe ? 
  • Il est ainsi à noter que les 200 interventions initiatives qui composent le corpus ont été lancées seulement par 55 participants (pour un groupe qui comptait déjà presque 3000 membres au moment de l’enquête)
  • Graphique 5. Nombre de discussions initiées par participant. En abscisse, les participants ; en ordonnée, le nombre des discussions initiées.
  • l’existence d’un modèle récurrent de participation (pattern of participation) au sein des groupes de discussion en ligne, avec un noyau de quelques membres contribuant à la majorité du contenu proposé, quelques membres périphériques intervenant de façon irrégulière et un grand nombre de « consommateurs passifs » (lurkers) lisant les discussions sans y participer.
  • Graphique 6. L’activité des « lanceurs » de discussions : interventions initiatives, réponses-commentaires, approbations. En abscisse, les participants ; en ordonnée, le nombre des posts par catégorie.
  • Graphique 7. L’activité des « non-laceurs » de discussions : réponses-commentaires, approbations. En abscisse, les participants ; en ordonnée, le nombre des posts par catégorie.
Julien PIERRE

Exploiter son portfolio numérique : construire son identité professionnelle n... - 2 views

  • Master 2 en Ressources Humaines, à l’Institut de Psychologie et de Sociologie Appliquées de l’Université Catholique de l’Ouest, à Angers
  • Ces études s'intéressent a) à la validation du processus d’analyse et de reconnaissance de la compétence (Gauthier, Raveleau & Thebault, 2006); b) à l’état de l’art des usages du portfolio réflexif (Gauthier, 2008a); c) à l’exploration du concept d’identité professionnelle numérique au service de l’employabilité (Gauthier, 2008b); d) à l’étude des motifs de persistance à la publication du portfolio numérique par les étudiants (Gauthier & Jézégou, 2008); e) aux effets du processus de construction et publication du portfolio numérique sur le sentiment de compétence des étudiants (Gauthier, 2008c); f) aux représentations, aux attentes et usages des portfolios numériques publiés en ligne, par les managers, recruteurs ou directeurs des ressources humaines (Gauthier & Cohard, 2008).
  • « Un ePortfolio est une collection d’informations numériques décrivant et illustrant l’apprentissage ou la carrière d’une personne, son expérience et ses réussites. Un ePortfolio est un espace privé et son propriétaire a le contrôle complet de qui y a accès, comment et quand. Le contenu des ePortfolio et les services associés peuvent être partagés avec d’autres pour : - accompagner les validations des acquis de l’expérience; - compléter ou remplacer des examens; - réfléchir sur son apprentissage ou sa carrière; - accompagner le développement professionnel continu, la planification de l’apprentissage ou la recherche de travail. » (Cloutier, Fortier & Slade, 2006, p. 11)
  • ...4 more annotations...
  • « a) être informé : entretenir son propre réseau d’information, ses indicateurs; b) développer son savoir faire, renforcer sans cesse ses compétences; c) savoir faire valoir : adopter une stratégie d’image personnelle, développer sa propre communication» (pp.113-121).
  • Cette acception du portfolio intègre les trois dimensions : a) capitalistes (Conservation des traces de sa valeur ajoutée professionnelle), b) existentielle (approche identitaire), et c) formative (formalisation de ses compétences) des usages du portfolio réflexif (Layec, 2006).
  • dans la perspective des apprentissages formels (dans des dispositifs éducatifs officiels), non formels (à l’inverse, en dehors des systèmes éducatifs), informels (sans reconnaissance explicite) et au travers de la vie (transversalement à toutes ses activités)
  • En nous appuyant notamment sur Heyraud-Lemaître (2002), nous pouvons mettre en évidence plusieurs “niveaux de contrôle réflexif” qui seront mis en jeu dans un processus d’élaboration de portfolio, notamment : la pratique réflexive à posteriori, avec l’acte réfléchissant (une réflexion sur l’action, prise de conscience postérieure à l’action) l’apprentissage réflexif, hypothèse qu’un sujet apprenant s’auto formant est à la fois sujet et objet de la situation d’apprentissage l’apprentissage biographique (Alheit & Dausien, 2005), dont le quatrième pilier s’intéresse en particulier à la «biographicité des expériences sociales, capacité à développer ses capacités de communication, de relations sociales, […] et à faire de la formation un lieu de gestion individuelle de l’identité mais aussi de processus collectifs et de rapports sociaux » (p. 77)
Julien PIERRE

N° 1697 - Proposition de loi de M. Olivier Marleix relative à la protection d... - 1 views

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    « Art. 3. - Est soumis au consentement explicite et préalable du titulaire, tel que défini au dernier alinéa de l'article 2 de la directive 95/46/CE du Parlement européen et du Conseil du 24 octobre 1995, l'accès ou l'utilisation, à des fins autres que l'authentification de l'état civil, de tout ou partie des éléments biométriques visés au 5° de l'article 2 issus de la carte nationale d'identité ou du passeport électronique. « Le recueil du consentement explicite et préalable s'impose à toute personne souhaitant collecter, accéder ou utiliser un identifiant biométrique relatif à un ressortissant français, sauf disposition législative contraire, et sans préjudice du respect des dispositions énoncées au 8° du I de l'article 25 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. « Les dispositions du présent article sont d'ordre public international. »
Julien PIERRE

Michèle Alliot-Marie: "Il faut diminuer le nombre de fichiers" - 0 views

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    Cela ne veut pas dire qu'ils vont disparaître, mais que les doublons vont être identifiés, les catégories criminelles regroupées (élargissement de l'usage du FNAEG). Et d'autres fichiers vont être créés (bandes organisées). Age pénal : 13 ans. Pas d'inscription de l'origine ethnique, meilleure contrôle des accès et précision du cadre à travers un débat public (en fai parlementaire)
Julien PIERRE

« Chacun se réduit désormais à un profil Facebook et vit dans la perspective ... - 1 views

  • Chacun se réduit désormais à un profil [Facebook] et vit dans la perspective de sa publication sur Internet. Les gens n’existent plus dans l’instant mais dans une image de l’instant. Tout évènement même le plus anodin doit faire l’objet d’une information, diffusée instantanément et viralement.
peir ric

Dossier société numérique et citoyenneté - 1 views

  • En 2009, ils ne sont plus que 45 % à consulter des blogs et 32 % à en animer (contre 72 % et 37 % en 2007).
  • les adolescents cherchent essentiellement à avoir des contacts avec des gens qu'ils connaissent et qui ont leur âge.
  • Dans le même esprit, les informations que les jeunes laissent peuvent se retourner contre eux (utilisation possible des réseaux sociaux par la police, par les employeurs...). 45 % des employeurs déclarent, en effet, faire des recherches Internet après la lecture d'un CV.
  • ...23 more annotations...
  • Par exemple, peu d'utilisateurs de Facebook savent que lorsqu'ils créent un album photo sur leur profil, par défaut il est ouvert au public, et n'est donc pas limité aux seuls « amis » consentis.
  •  Le vrai risque politique actuel, ce sont les fichiers mis en place par l'État et les administrations, leur interconnexion, les types de données - notamment biométriques - qui y sont intégrés, le refus du droit à l'oubli, l'inscription de données concernant les jeunes, à des âges de plus en plus précoces, et surtout l'usage qui en est fait à des fins prédictives des comportements.
  • avec la  généralisation des réseaux sociaux, les gens renoncent à protéger leur vie et leurs opinions privées et un glissement s'opère vers une moindre sensibilité au fichage en général.
  • Il faut que les institutions soient transparentes et les individus opaques !
  • Les pratiques numériques ont mis en évidence plusieurs lignes d'évolution.
  • Celle qui vient en priorité est la mutation du rapport à l'espace. Virtuellement, nous pouvons être, à tout moment, positionnés à un endroit du globe.
    • peir ric
       
      ubiquité
  • Vient ensuite une deuxième ligne de mutation : la mutation des rapports au temps. Internet et les outils nomades permettent de s'émanciper des contraintes d'organisation du temps collectif (programmation audiovisuelle, radiophonique, des institutions culturelles...).
  • Le rapport au temps est désormais largement individualisé, ce qui corrélativement transforme la notion de public ou de « collectif ».
  • Le collectif existe toujours, bien sûr, mais il n'est plus fondé sur le fait d'être au même moment, dans le même lieu en train de faire la même chose, mais de faire à des moments différents, dans des lieux différents, une chose semblable.
  • La troisième ligne d'évolution est celle du rapport aux objets culturels et à la définition de ce qu'est un contenu culturel.
  • en effet, le Web n'est pas synonyme de jeu, il y a au contraire de nombreux usages du Web qui sont possibles et notamment des usages culturels : on peut y lire la presse et des livres...
  • Cela correspond également à un basculement d'une logique du savoir - indexé sur le diplôme et pérenne - à une logique de compétence - qui a la durée du projet.
  • La lecture, par exemple, a été l'étalon de mesure de l'accès à la culture, la porte d'entrée à la citoyenneté. Les caractéristiques intrinsèques de cette pratique - recueillie, solitaire et linéaire - sont opposées à celles de la plupart des pratiques numériques qui, elles, sont collectives, non linéaires et cumulatives.
  • Les jeunes d'aujourd'hui vont plutôt bien, ils entretiennent de bons rapports avec leurs parents, des valeurs « classiques » (dans une récente enquête réalisée par le MCC et portant sur les 11-17 ans, il apparaît que ce qu'ils désirent le plus, c'est occuper un métier intéressant, être heureux en amour, avoir des enfants et des amis !)... Ils ne semblent pas plus en danger qu'hier.
  • Or aujourd'hui, lorsque les élèves doivent faire un exposé à plusieurs, ils n'ont pas de lieu dans l'établissement pour travailler ensemble.
  • Il me semble que ce qu'on attend de l'école pour ces apprentissages, ce n'est pas forcément d'aller chercher ailleurs des quantités de documents, mais plutôt d'acquérir une méthode de recherche pour savoir puiser intelligemment dans l'internet.
  • L'école n'a pas à être transparente : les enfants vivent dans la classe, et nous, parents, nous n'avons pas à savoir exactement ce qui s'y passe, c'est important que ce soit leur lieu.
  • on nous donne la visioconférence comme solution magique et on oublie que la présence d'un adulte est indispensable.
  • Le B2i n'aborde pas du tout les usages du web.2.0 qui modifient de façon importante l'usage du Net en permettant à chacun de contribuer au contenu partagé par les internautes ; or, ces nouveaux usages créent de nouveaux risques. On parle peut-être ici ou là des problèmes liés aux photos de la personne photographiée mais globalement l'impact de ces nouveaux usages sur la vie privée est minoré par les adolescents mais peut-être par les adultes aussi.
  • Quand sur le support numérique il est possible de produire, de diffuser en s'émancipant complètement des anciennes instances de labellisation et de légitimation que peuvent être l'École, les institutions culturelles, les majors de disque..., alors le périmètre de définition d'un objet culturel devient poreux.
  • oui, les parents y sont sensibles et certains établissements scolaires ont recours à des associations qui proposent d'intervenir pour sensibiliser les élèves aux dangers d'internet et parfois aussi les parents.
  • L'argument de la pédophilie est une arme absolue pour un gouvernement par la peur.
  • La société de surveillance est l'aboutissement de quatre mouvements convergents, à savoir : les progrès de la numérisation ; la paranoïa déclenchée par le 11 septembre 2001 qui a inversé la présomption d'innocence en présomption de culpabilité ; la dictature du « risque zéro » ; et enfin la dictature du secteur marchand.
Julien PIERRE

Pourquoi je n'utiliserai plus Facebook - 4 views

  • Facebook devient la pieuvre hyper-tentaculaire du Web
  • vous serez automatiquement identifié via votre identité Facebook, qui devient ainsi le point de contrôle de toute votre identité virtuelle.
  • Facebook utilise vos données personnelles comme monnaie d’échange : car tout ça a un prix. Les systèmes centralisés coûtent chers
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  • Au lieu de créer un système basé sur la créativité de leurs utilisateurs et les bénéfices d’un réseau de publication, au lieu de générer de la valeur par de la création, Facebook a choisi de faire captation, de faire propriétarisation de l’utilisateur, pour l’exporter en échange d’argent.
  • Or, que veut-dire contrôle, dans un système d’hyper-media comme le Web ? Ça veut dire que la possibilité de censure s’exerce non seulement à l’intérieur du réseau, mais aussi à l’extérieur, puisque c’est Facebook qui, telle une pieuvre hyper-tentaculaire, tire toutes les ficelles.
  • chaque fois que vous publiez, vous remettez aux mains de Facebook vos données.
  • Les fichiers sont stockés sur les serveurs de Facebook (où la loi française ne s’applique pas, faut-il le rappeler), les logs sont chez facebook. Vos conversations de chat ? Enregistrées chez Facebook. Toutes vos photos ? À quelques clics près visibles par n’importe qui en charge à Facebook.
  • il veut que par défaut, tout soit public.
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    un très bon billet qui ne va malheureusement servir à rien. Cela va renforcer ceux qui sont déjà convaincu, pour les autres, je n'y crois pas.
Palut Pascal

Les données publiques au service de l'innovation et de la transparence - 1 views

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    "Le présent rapport, réalisé par l'Ecole des Ponts ParisTech, a été remis au ministre en charge de l'économie numérique, et à la Délégation aux usages de l'internet dans le cadre du portail Proxima Mobile de services aux citoyens sur terminaux mobiles. Il se penche sur le sujet de la réutilisation des données publiques (Open Data), collectées et produites par l'administration et le secteur public. Le rapport rappelle les enjeux de cette réutilisation, facilitée par les évolutions technologiques, politiques et économiques récentes, et analyse les opportunités offertes pour l'administration, ainsi que pour l'économie numérique. Le rapport propose ensuite un état des lieux de la situation en France, dont le cadre juridique actuel, et aborde les premières expériences d'ouverture des données publiques. Il examine enfin les conditions susceptibles d'encourager la réutilisation des données publiques : répondre aux contraintes techniques de l'ouverture des données, en gérer la complexité juridique, anticiper son impact éventuel sur les institutions publiques, et mettre en place les modèles économiques les plus propices à encourager l'innovation. Seize propositions viennent illustrer le rapport" documentation française
Julien PIERRE

Publication du rapport annuel 2008 du Forum des droits sur l'internet - Forum des droit... - 0 views

  • la vie privée continue de préoccuper les internautes à mesure que les usages deviennent de plus en plus présents dans la vie professionnelle et quotidienne. Cette préoccupation reste alimentée par le phénomène des réseaux sociaux, des questions autour de l’identité numérique, de la conservation des données de connexion et de l’adresse IP ;
Julien PIERRE

Les appels au boycott de Nokia se multiplient | ReadWriteWeb France - 0 views

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    Nokia+Siemens ont vendu à l'Iran le système de surveillance (politique) des conversations sur cellulaires et des publications sur le web et les réseaux sociaux.
Julien PIERRE

[Vivagora] Vers une vidéosurveillance à la française - 0 views

  • « Le résultat est un fiasco total. Elles ont proliféré dans les espaces publics londoniens sans qu’aucune réflexion n’ait été menée sur la façon dont les images pourraient être utilisées par la police et la justice ». Des études montrent que la vidéosurveillance n’entraîne pas une baisse notable de la délinquance. De plus, elle ne contribue pas significativement à améliorer la résolution des crimes.
  • 71 % des personnes interrogées sont favorables à la présence de caméras dans les lieux publics.
  • 80 % des sondés considèrent « important le contrôle de ces dispositifs par un organisme indépendant pour garantir le respect du droit à la vie privée »
  • ...4 more annotations...
  • a nécessité de former, professionnaliser et responsabiliser les opérateurs. Ils envisagent donc de mettre en place une habilitation spécifique pour visionner ces images et recommandent que la vidéosurveillance sur la voie publique ne puisse être déléguée à des prestataires privés, afin d’éviter la consultation des images par des personnes non autorisées.
  • vivre sous l’œil de caméras de surveillance est-il un choix de société véritablement souhaité et souhaitable ?
  • ubstituer au mot inquisiteur de « vidéosurveillance », celui beaucoup plus rassurant de « vidéo protection »
  • d’un Big Brother inquiétant à une Big Mamma rationnelle et protectrice
Julien PIERRE

Austin, Babel Web: Réseaux sociaux: public, privé, ou entre les deux ? - 0 views

  • C'est le cas des adolescents qui craignent avant tout que leurs parents suivent de trop près leur vie sur le Net et ne se soucient guère des entreprises, de l'Etat ou de "mauvaises rencontres" issues de sphères lointaines et inconnues,
  • Judith Donath, du MIT, a replacé le débat en le situant au croisement de deux évolutions. La première est le passage du village ou de communautés dans lesquelles il n'existait quasiment aucun espace privé, à une vie urbaine où chacun peut réinventer sa vie et la construire avec des profils différents. La deuxième évolution est le fait que, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, tout est ou peut être enregistré, ce qui rend très difficile le maintien de l'étanchéité entre les différentes faces de son existence.
  • la diversité des comportements, des goûts et des style de vie tels qu'ils apparaissent grâce au Web relationnel est si large quelle conduira nos sociétés à un niveau de tolérance et d'ouverture très élevé.
  • ...5 more annotations...
  • Par extension, il faut pouvoir respecter ces différences de contexte quand on a accès à des contenus diffusés sur Internet.
  • se demandant si on retrouvait la même inégalité dans la micro-célébrité qui existe sur le Web où des millions de personnes acquièrent une notoriété grâce à leur blog ou leurs activités sur Facebook ou Twitter.
  • La "micro-célébrité"
  • éthique du comportement
  • se mettre en lumière est aussi se mettre en péril !
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