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"Les réponses au questionnaire préparatoire destiné à la seconde et dernière session - programmée du 4 au 25 octobre - du synode consacré à la famille ont afflué à Rome, en provenance du monde entier. Une impression largement répandue - parfois à dessein - est que la discussion qui précède ce synode se polarise sur deux positions extrêmes : d'un côté, il y a les gens qui voudraient introduire des changements radicaux dans la doctrine et la pratique catholiques en matière de mariage, en consentant à la dissolution du lien et aux remariages ; de l'autre, il y a ceux qui se raidissent et veulent que soient punis d'une excommunication de fait ceux qui violent le dogme de l'indissolubilité. Le pape François, au moment de la clôture de la session précédente du synode, avait tenu des propos sévères contre ces deux extrémismes. En effet, ce qu'il souhaite, de manière désormais évidente, c'est que l'Église trouve et emprunte une "troisième voie", qui soit très fidèle au commandement de Jésus à propos du mariage et, en même temps, pleine d'amour à l'égard de ceux qui ont violé ce commandement. Le texte ci-dessous est tiré d'un ouvrage de théologie qui se propose précisément de présenter une "troisième voie" possible. Son auteur est le théologien dominicain français Thomas Michelet, doctorant à la faculté de théologie de Fribourg, en Suisse. La revue dans laquelle a été publié ce texte du père Michelet est la prestigieuse "Nova & Vetera". "

"Entre les deux sessions du synode sur la famille, le pape François a fait appel aux contributions des théologiens pour éclaircir les points qui font difficulté et trouver des solutions nouvelles, respectueuses de la doctrine catholique. C'est ce qu'a tenté de faire le dominicain Thomas Michelet dans un article sur « l'ordre des pénitents » publié par la revue Nova et Vetera."

"La revue thomiste Nova et Vetera publie un document très riche et très clair sur la question de « l'accompagnement pastoral des personnes divorcées remariées »"

"Le frère Thomas Michelet, dominicain à la Sainte-Baume: la communion et l'attachement au péché grave ou mortel L'Eglise accepte déjà à l'eucharistie les divorcés-remariés qui, ayant pris l'engagement de vivre en frère et soeur », peuvent recevoir l'absolution. Pour recevoir l'absolution, trois actes doivent être posés : le repentir, le fait de regretter son «péché», l'aveu du péché et la réparation du péché qui implique l'engagement à ne plus recommencer et la pénitence. "

"Récentes propositions pour l'accompagnement pastoral des personnes divorcées remariées - Évaluation théologique"