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"Il arrive que nous pensions que, pour un chrétien, témoigner de sa foi signifierait faire la liste, et expliquer, l'ensemble des vérités auxquelles il adhère. Mais, si nous nous engageons dans ce chemin ne commettons-nous pas une grave erreur (le contraire de la vérité !) faisant de nous les zélateurs d'une doctrine, d'une idéologie, de quelques idées, plutôt que des témoins de Celui que, par grâce, nous avons rencontré ? Comme chrétien, nous ne détenons pas la vérité, mais nous avons rencontré quelqu'un qui EST la vérité : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6). En conséquence, le défi de la transmission de la foi n'est pas celui du partage d'un ensemble de connaissances qu'il faudrait assimiler, et auxquelles il faudrait adhérer, pour avoir la garantie d'être dans le vrai, contrairement à ceux qui, ne croyant pas ou croyant autrement, seraient dans l'erreur."

"Enseignement de Vianney Vendrely, Chargé de Mission Pastorale pour l'Institution Saint-Pierre de Bourg-en-Bresse.   Des textes pour aller plus loin Concile Vatican II, Déclaration sur les relations de l'Église avec les religions non chrétiennes : NOSTRA AETATE   En quoi cette déclaration peut-elle enrichir ma vision de l'Église ? Au sein de l'Église, quelle distinction puis-je méditer entre la place d'un catholique, et celle d'un croyant non-chrétien ? À la lecture, suis-je invité à adopter une posture de dialogue interreligieux plutôt exclusiviste, inclusiviste, ou pluraliste ? À ma place, comment puis-je vivre une fraternité véritablement universelle ?   Proposition de bibliographie L'Évangile est le cœur de toute bibliographie, la Parole par excellence vis-à-vis de laquelle les autres textes ne sont que des notes de bas de page. Mais des notes et des témoignages qui peuvent être d'importants guides dans notre relation avec le Christ, « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14, 6).  Ainsi, n'hésitons pas à relire les documents du Concile Vatican II, tout particulièrement ceux qui permettent de renouveler notre regard sur l'Église, par exemple Gaudium et Spes, Lumen Gentium, Ad Gentes et Dignitatis Humanae.  Par ailleurs, si nous souhaitons découvrir comment la christologie, connaissance du Christ, peut devenir christophanie, manifestation de Sa vie en nous, nous pouvons étudier l'ouvrage de Raimon Panikkar intitulé La plénitude de l'Homme.  Sans oublier les enseignements récents des papes, comme autant de pistes pour notre quête de sens et notre vie de foi dans le monde d'aujourd'hui : Veritatis splendor, Deus caritas est, Laudato si', Gaudete et exsultate, Christus vivit, Fratelli tutti, etc.   Proposition de prière Seigneur Jésus, inonde-moi de ton Esprit et de ta Vie.  Prends possession de tout mon être pour que ma vie ne soit qu'un reflet de la tienne.  Rayonne à travers

"En créant l'homme à son image, Dieu lui-même a inscrit dans son cœur le désir de le voir. Même si un tel désir est ignoré de l'homme, Dieu ne cesse d'attirer l'homme à lui pour qu'il vive et trouve en Lui la plénitude de vérité et de bonheur qu'il ne cesse de chercher. À partir de la création, c'est-à-dire du monde et de la personne humaine, l'homme, par sa seule raison, peut avec certitude connaître Dieu comme origine et fin de l'univers, comme souverain bien, et comme vérité et beauté infinie. Par nature et par vocation, l'homme est donc un être religieux, capable d'entrer en communion avec Dieu. Ce lien intime et vital avec Dieu confère à l'homme sa dignité fondamentale.Parce que Dieu s'est révélé au peuple d'Israël comme l'Unique, lorsqu'il dit : « Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l'Unique » (Dt 6, 4), « Il n'y en a pas d'autre » (Is 45,22). Jésus lui-même l'a confirmé : Dieu est « l'unique Seigneur » (Mc 12,29). Professer que Jésus et l'Esprit Saint sont, eux aussi, Dieu et Seigneur, n'introduit aucune division dans le Dieu unique. À Moïse, Dieu s'est révélé comme le Dieu vivant, « Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob » (Ex 3,6). Il lui a révélé son nom mystérieux : « Je suis Celui qui Est » (YHWH). Déjà, à l'époque de l'Ancien Testament, le nom ineffable de Dieu fut remplacé par celui de Seigneur. Ainsi, dans le Nouveau Testament, Jésus, appelé Seigneur, apparaît comme vrai Dieu. Par la révélation de son Nom, Dieu fait connaître les richesses contenues dans son mystère ineffable : Lui seul existe depuis toujours et pour toujours, Lui qui transcende le monde et l'histoire. C'est Lui qui a fait le ciel et la terre. Il est le Dieu fidèle; toujours proche de son peuple pour le sauver. Il est le Saint par excellence, « riche en miséricorde » (Ep 2,4), toujours prêt à pardonner. Il est l'Être spirituel, transcendant,

"En quête de vérités. Les religions nous proposent chacune la vérité. Mais comment croire sans s'interroger ? Y a-t-il de la place au doute pour le croyant ? Comment la foi résiste-t-elle au questionnement ?"

"Ils découvrent que Dieu est amour et vérité et le trouvent "révolutionnaire"."

"Pour transmettre la foi aux enfants et aux jeunes d'aujourd'hui, pour les aider à faire l'expérience "de la vérité et de l'amour", les adultes doivent leur offrir des exemples plutôt que des mots. C'est ce qu'a affirmé le Pape François lors de l'homélie de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, où étaient présents un groupe considérable d'enfants et d'adolescents d'une paroisse romaine."

"Jésus est vivant, Il est vrai homme et vrai Dieu. Dieu est vivant ! » La voix tremble presque de joie. Le Credo a gardé sa verdeur des commencements. Vingt-six ans après avoir reçu le baptême, Nadia demeure éblouie face à cette vérité de foi. Avant sa conversion, elle ignorait tout de ce Dieu. Née près d'Alger dans une famille musulmane, elle grandit en France."

" Nous y sommes, frères et sœurs confinés, conviés à plonger au cœur de notre foi : Marie, « pleine de grâce » (Lc 1, 28), et Jésus son Fils, « plein de grâce et de vérité » (Jn 1, 14), sont à nouveau réunis, unis dans un glaive qui les blesse en leur passion et en leur compassion, pour libérer l'Esprit ; leurs deux Cœurs percés, transpercés, révèlent l'immensité de l'amour venu du Père, qui leur donne la force de l'Esprit, pour que soient dévoilées les pensées et la direction foncière de nos cœurs."

"C'est maintenant l'heure des ténèbres : l'heure de l'injustice, de la calomnie, de la trahison, de la lâcheté, de la cruauté, du goût du sang et de la violence. L'innocent est mis à mort, au milieu des insultes et des sarcasmes ! La croix révèle la part sombre de notre humanité pécheresse, capable de tant d'horreurs ! Mais au cœur de cette nuit, perce la lumière de l'amour de Jésus : confronté au mensonge, il rend témoignage à la vérité jusqu'au bout ; insulté, il ne rend pas l'insulte, mais pardonne à ses bourreaux et aux pécheurs que nous sommes ; il ouvre les portes de son Royaume au larron repenti, et fait au Père offensé par les péchés des hommes le don suprême, celui de sa vie. Que ce vendredi saint soit pour nous une occasion de conversion. Notre monde est accablé de tant d'injustices et de souffrances ! Soyons les compagnons de l'Agneau immolé, qui sèment avec lui la grâce là où le péché abonde."

"Ils se préparent à recevoir les sacrements de l'initiation chrétienne - baptême, confirmation et eucharistie. Ils devaient vivre cette grande joie au cours de la veillée de Pâques, samedi 11 avril, avant que la crise sanitaire n'en décide autrement. Lundi 23 mars, Mgr André Marceau a adressé un message à ces catéchumènes, ces 72 adultes des Alpes-Maritimes en chemin vers des sacrements qui marqueront leur vie. " Ne soyez pas inquiets (…) avant l'Ascension si possible, un samedi soir ou un dimanche dans votre paroisse, les baptêmes pourront être célébrés en une cérémonie bien festive. Je vous tiendrai au courant régulièrement" leur exprime notamment l'évêque de Nice. "Habiter avec le Christ donne lumière de vérité, d'amour, d'espérance à l'existence et chasse ce qui est ténèbres." Deux de ces futurs baptisés nous parlent de ce temps particulier."

"Le regard que porte l'Évangile de saint Jean sur la Croix est différent de ceux des trois autres évangiles. Alors que ces derniers sont attentifs à rapporter avec le plus d'exactitude possible le déroulement des faits de la crucifixion de Jésus, saint Jean, de son côté, en fait ressortir la portée théologique globale. Non pas qu'il se désintéresse de l'événement pris dans sa dimension factuelle (saint Jean tient, dans ses épîtres, à souligner que la mort de Jésus ne fut pas une apparence, un simulacre, comme le pensaient certains gnostiques). Toutefois, le quatrième évangéliste contemple la Croix avec un regard synthétique qui y discerne tout ce qu'elle contient en germe de développement. Examinons les cinq vérités théologiques que la Croix recèle d'après saint Jean."

""Les brebis connaissant la voix du berger, et elles le suivent". Jésus est ce bon berger dont la voix nous est familière. Il parle à notre cœur, ses paroles sont plus douces que le miel, elles sont vérité et elles sont vies. Nous sommes encore privés de la sainte communion, mais il nous reste ces paroles de Jésus, celles que nous entendons dans les saintes Écritures, celles qu'il murmure à notre cœur quand nous prions. Jésus est la porte des brebis : cette porte ouvre vers la bergerie, cet enclos sûr. Jésus nous a ouvert les portes du ciel, et nous savons que si dure et incertaine que soit parfois la vie, elle mène vers le Royaume de Dieu, vers cet océan de lumière et de paix que Dieu a préparé pour ceux qu'il aime. Franchir la porte, c'est passer de la mort à la vie. En ce jour où nous prions pour les vocations religieuses et sacerdotales, prions pour que de nombreux jeunes écoutent l'appel du bon pasteur à le suivre, pour que nous ne soyons jamais comme des brebis sans berger."

Jésus, le chemin, la vérité, la vie

"À l'annonce de la mort de Jésus, leur maître et leur ami, les disciples sont bouleversés. Qui ne le serait, à leur place ? La mort nous bouleverse, nous fait peur, nous afflige. Nous sommes faits pour la vie ! Mais Jésus a fait de la mort, par sa passion, un passage : elle n'est plus le mur sur lequel se brisent nos existences. Depuis la résurrection de Jésus, la mort est vaincue, et une place attend ceux que Dieu aime. Mais pour cela, il faut prendre le chemin qu'est Jésus, faire la vérité enseignée par Jésus, vivre de la vie de Jésus. Si nous voulons entrer dans la vie, nous devons penser, agir, parler, vivre comme le Christ. La vie chrétienne est une imitation de celui qui est mort et ressuscité. Le chrétien est un autre Christ. "Comme Jésus", voilà notre devise."

""N'ayons pas peur de consentir à la vérité de Pâques." Mgr Matthieu Rougé, Evêque de Nanterre pour les Hauts-de-Seine."

"À l'heure de la crise sanitaire, à l'heure où les temps ne permettent pas les rencontres en présence et où nos vies semblent s'immobiliser par des couvre-feux, pas d'autre urgence pour les équipes accompagnatrices du catéchuménat des adultes que de tenir bon auprès des catéchumènes, des confirmands, tous ces nouveaux chrétiens de la prochaine nuit de Pâques ! Leurs accompagnateurs ont persévéré tout au long de ces mois, en s'initiant aux technologies, en aménageant les parcours d'accompagnement, en renouvelant les pédagogies d'animation… Et les futurs Appelés de 2021 ont répondu, eux qui ont choisi le Christ et ne désirent que le suivre en vérité, d'un cœur libre."

"Nous célébrons le don de l'Esprit promis par le Père, l'Esprit du Père et du Fils. Il est l'autre défenseur annoncé par Jésus et qui nous conduira à la Vérité tout entière, au cœur même de Dieu. Nous sommes encore tout bouleversés par ce covid-confinant et alors que le dé-confinement  s'amorce, la tentation est grande d'avoir le cœur partagé, de laisser arriver le murmure pour telle ou telle raison.  Le Seigneur Jésus en cette fête de Pentecôte vient à notre secours. « C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur…. du Corona… non pardon des juifs !   « Jésus vint…..et il était là au milieu d'eux, il leur dit : la paix soit avec vous. » Voilà ce qu'il nous dit Paix, la Paix soit avec vous !"

"rivés de la communion eucharistique sacramentelle et même si nous avons été aidés par les multiples propositions de « messes virtuelles », il est à souhaiter que nous ayons acquis une conscience plus vive de la « corporéité » de la foi qui passe nécessairement par le « Corps eucharistique » du Christ, fondement de son « Corps Mystique » qu'est l'Eglise. En effet, le sacrement fondamental, c'est Jésus-Christ : par son humanité, continuée dans l'Eglise et les sacrements, il est le « Chemin » qui donne accès au Père ; et par sa divinité, il nous conduit dans la « Vérité » tout entière et nous communique la « Vie » en abondance et la Vie éternelle (cf. Jn 14, 6). En dehors de ce sacrement fondamental, le sacrement du frère demeure même une utopie !"

"Pour la 7ème semaine consécutive, voici quelques activités (prière, vidéo, partage, …) pour vivre une catéchèse en famille à partir des documents Promesse de Dieu (enfants 7-11 ans), documents parmi d'autres que nous utilisons dans le diocèse de Poitiers. Enjeu : Certains chrétiens sont confrontés à la mort à cause de leur foi en Jésus ressuscité. Nous prenons conscience que ces témoins sont porteurs de signes de paix et d'amour au nom de l'Evangile. Ces disciples d'hier et d'aujourd'hui sont des modèles pour vivre notre foi en vérité."

"Qui est donc l'Esprit Saint ? La Bible n'affirmant jamais qu'il est Dieu, peut-on dire qu'il est une Personne divine ? Est-il ce souffle cosmique qui plane sur les eaux (cf. Gn 1,2) ou un être personnel ? L'Ancien Testament parle-t-il déjà de l'Esprit de Dieu ? Est-il « l'Esprit de vérité » (Jn 14,17, l'Esprit d'amour (cf. Rm 5,5), l'Esprit de puissance (cf. Lc 4,14) ? Pourquoi catholiques et orthodoxes s'opposent-ils si fortement sur la question de la « procession du Saint-Esprit » ? Si nous avons tous une expérience de ce qu'est un père ou un fils, quelle expérience avons-nous de ce qu'est l'esprit, et donc comment entendre ce terme et l'appliquer à Dieu ?"