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Home/ Capitalisme | la dictature du profit/ Group items tagged finance

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G Hald

ContreInfo :: Cessons de nous ruiner pour sauver les riches, par Bob Herbert - 0 views

  • Nous avons passé ces dernières décennies à couvrir les riches d’argent, comme s’il n’y avait pas de lendemain. Nous avons abandonné les pauvres, étranglé économiquement la classe moyenne et mis en faillite le gouvernement fédéral - tout en donnant à peu près tout ce qu’ils voulaient aux banques, aux méga-entreprises et à ceux qui sont au sommet de la pyramide économique.
  • Les joueurs et les escrocs du secteur financier, ces mêmes clowns qui ont tant fait pour mettre l’économie à genoux, poussent des hauts-cris sur leur bon droit lorsqu’on évoque la perspective de règlements visant à lutter contre les pires aspects de leur comportement excessivement risqué, afin de les empêcher de provoquer une nouvelle crise économique.
  • Si une société est trop grosse pour faire faillite, alors c’est qu’elle est trop grosse pour exister. Démantelons-la.
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  • Goldman Sachs s’enrichit alors que le pourcentage total du chômage et du sous-emploi atteint le chiffre stupéfiant de 20%. Les deux tiers de l’ensemble des augmentations de revenus entre 2002 et 2007 - les deux tiers ! - sont allés aux 1% des Américains les plus riches.
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    "20 octobre 2009 Bob Herbert, éditorialiste du New York Times, s'insurge devant le scandale de l'insolente richesse retrouvée par ceux qui n'ont dû leur survie qu'au prix d'un sauvetage qui a ruiné l'Etat, alors même que la grande majorité de ses concitoyens lutte pour parvenir à joindre les deux bouts ou à conserver un toit. « Nous ne pouvons pas continuer à transférer la richesse de la nation à ceux qui sont au sommet de la pyramide économique - ce que nous avons fait depuis environ trente ans - tout en espérant qu'un jour, peut-être, les avantages de ce transfert se manifesteront sous la forme d'emplois stables et d'une amélioration des conditions de vie de millions de familles qui luttent pour y arriver chaque jour, » s'exclame-t-il, avant de conclure qu'aujourd'hui, il faudrait être « fou » pour continuer à croire à ce « conte de fée. »"
G Hald

Vacarme / gratuités - 0 views

  • Il faut donc commencer par distinguer des gratuités. On peut en repérer trois. La gratuité comme production d’une sphère non-marchande dans l’économie, conquise grâce à des financements socialisés : c’est le modèle de l’école, des bibliothèques, de l’hôpital, et la définition même des services publics. La gratuité comme refus des individus de se soumettre aux lois du marché : piraterie, « perruque » dans les ateliers, « autoréductions » dans les supermarchés, mais aussi travail coopératif, développement de logiciels libres, bidouilles de hacker ou glanage, toutes formes qui s’insinuent dans les plis du capitalisme, s’y aménagent des espaces ou le minent de l’intérieur. La gratuité enfin comme pointe avancée de la société de consommation, sophistication ultime des techniques de vente : produits gratuits appelant des versions payantes, lecture à l’œil sur fond de clignotement publicitaires, secteurs de vente entiers (presse, radios, moteurs de recherche) construits sur une offre gratuite financée par la publicité ou les produits dérivés.
  • pour Denis Olivennes, auteur du rapport qui fut à l’origine de la loi Hadopi, « la gratuité, c’est le vol »
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    "par Aude Lalande & Victoire Patouillard Les sceptiques n'ont de cesse de le rappeler : la gratuité n'existe pas. On ne le contestera pas : ce que j'obtiens sans payer, il a fallu le produire, et produire a un coût, nécessairement. Mais le rappel de cette évidence ne clôt pas la question, au contraire : reste à explorer les différents modes de production de la gratuité, dans ses différents champs. Car c'est la gratuité, au singulier, qui n'existe pas. L'accès à un bien ou à un service sans contrepartie financière se pratique, s'organise et fait débat dans différents domaines d'activité, à chaque fois d'une manière spécifique : le peer-to-peer ce n'est pas la gratuité des musées, et le logiciel libre ce n'est pas une pizza offerte pour une pizza achetée. À rebours, dans un même secteur, elle peut être produite de plusieurs façons : un ado qui laisse ses pairs télécharger les fichiers mp3 contenus dans son disque dur est un fournisseur de musique gratuite, Skyrock aussi."
G Hald

ContreInfo :: Chômage : à quand la mobilisation générale ? par Guillaume Duval - 0 views

  • Un million de personnes devraient en effet cesser cette année de percevoir une assurance chômage et 600 000 d’entre elles ne recevront alors plus rien : ni allocation de solidarité spécifique (ASS) ni RSA « socle » (ex-RMI) versés par l’Etat
  • Nous vivons dans un pays qui consacre toujours 4 milliards d’euros d’argent public, 0,2 % des richesses produites chaque année, à inciter salariés et entreprises à faire des heures supplémentaires au lieu d’embaucher des jeunes et des chômeurs. Un emploi coûte en moyenne 40 000 euros par an, y compris les charges sociales. Avec ces 4 milliards d’euros, l’Etat pourrait donc financer entièrement 100 000 emplois nouveaux.
  • Au lieu de cela, grâce à ces subventions massives, on a enregistré 167 millions d’heures supplémentaires au troisième trimestre 2009, soit l’équivalent de 420 000 emplois à temps plein... Tout simplement aberrant.
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  • réduction des emplois publics avec 30 000 postes supprimés cette année, dont 16 000 dans la seule Education nationale,
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    "« Le gouvernement ne semble pas avoir pris la pleine mesure des conséquences de la dégradation du marché du travail, » écrit le rédacteur en chef d'Alternatives Economiques qui juge incompréhensible « qu'après avoir lâché des milliards pour venir au secours des spéculateurs qui avaient pris des risques insensés, l'Etat ne trouve pas quelques millions d'euros pour améliorer le quotidien des chômeurs » qui arriveront en fin de droits cette année. Quant aux quatre milliards de subvention aux heures supplémentaires, qui représentent l'équivalent de 420 000 emplois, c'est « tout simplement aberrant ». par Guillaume Duval, rédacteur en chef d'Alternatives économiques, 17 février 2010"
G Hald

Valérie Pécresse : jusques à quand l'imposture ? Du Crédit d'impôt à l'autono... - 0 views

  • Au moment où le gouvernement envisage enfin de limiter les niches fiscales, deux bombes parlementaires viennent d’exploser sous le crédit d’impôt-recherche qui est la plus énorme des niches fiscales (4, 155 milliards d’euros en 2008). Il s’avère que ce Crédit d’impôt fait l’objet d’effets d’aubaine massifs de la part des grands groupes qui s’inventent des filiales dans le seul but de jouir de déductions plus avantageuses (cela s’appelle « optimisation fiscale ») et ce faisant absorbent 28,5% du CIR en 2008 : tel est, dans le rapport qu’elle vient de rendre public, le verdict de la Commission des finances de l’Assemblée nationale.
  • En vous arrogeant par décret le 16 juin le droit d’augmenter de 20% la prime de certains Présidents d’université par votre seule décision et sur des critères par vous seule fixés, vous avez démontré avec éclat ce que signifiait pour vous l’indépendance de l’enseignement supérieur et de la recherche.
G Hald

Discussion avec Anselm Jappe autour de « Les Aventures de la marchandise. Pou... - 0 views

  • Le problème est donc celui de la diminution de la valeur de chaque produit ainsi que de la plus-value, du profit pour chaque capitaliste, ce que Marx appelle la baisse tendancielle du taux de profit. Parmi les contre-stratégies possibles des capitalistes il y a l’augmentation de la production, un fait avéré historiquement. Lorsqu’une chemise ne contient plus que 6 minutes de travail au lieu d’une heure, et étant donnée la concurrence (qui annule le pouvoir initial de pouvoir vendre au-dessous du prix du marché), il faut vendre six chemises là où il ne fallait en vendre qu’une. Si bien que toute l’histoire du capitalisme est l’histoire d’une augmentation continuelle de la production matérielle, en terme de valeur d’usage, pour plus ou moins produire la même masse de valeur. La même masse de valeur, définie en terme de travail humain vivant, a besoin de se représenter dans une quantité toujours plus grande de marchandises. Une des raisons principales de la crise écologique provient de cet impératif de produire toujours plus
  • Le capitalisme, à la différence d'autres systèmes comme le féodalisme, repose sur l'accumulation du travail, c'est-à-dire que chaque objet est valorisé uniquement pour le travail qu'il contient, et doit être réinvesti pour produire une quantité plus grande d'argent. La valeur qui est nécessaire pour produire un objet reste quelque chose de théorique, et doit se traduire en argent. Mais l'argent, s'il est dépensé, disparaît. Si on veut rester acteur économique il faut dépenser de nouveau l'argent dans un autre cycle de production. Le capitalisme est un système qui se base sur des cycles toujours élargis. Si par exemple je produis quelque chose, je le vends et je dépense cet argent pour acheter quelque chose à manger, là il n'y a pas de production capitaliste. Si un cordonnier achète une quantité plus grande de cuir pour façonner un nombre plus important de chaussures, s’il mange une partie de son argent, et le reste sert à étendre la production, il y a production capitaliste.
    • G Hald
       
      Quid de la production de marchandise culturelle, a fortiori lorsque numérisé, où valeur#prix|profits, et capitalisation indépendante de la quantité de travail nécessaire à leur production
    • G Hald
       
      (!?) > le coiffeur achetant à Carrefour... si Carrefour ne créer pas véritablement de la valeur, c'est néanmoins a ce moment que l'industrie concretise la création de valeur|plus-value extorqué à ses travailleurs; que cet industriel doivent partager celle-ci avec les commerciaux ne change pas le fait que c'est au moment du commerce que la valeur est véritablement créée, ou que la valeur créée passe de virtuelle à réelle...
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  • Après la fin de l'étalon-or en 1971, l'économie réelle a doublé, tandis que le volume des marchés boursiers et financiers a été multiplié au moins par dix. Il y a une disproportion entre l'économie réelle et l'économie fictive, qui n'est basée que sur la confiance économique. Ce n'est que de l'air chaud, car si on essayait de réinjecter tout cet argent dans l'économie réelle, toute cette quantité d'argent qui circule dans les marchés financiers, ce que proposent plus ou moins les ingénus d'Attac, on aurait un tel excès de capital qu'on ne pourrait plus les placer de manière rentable, et on obtiendrait une situation bien pire que ce qu'elle est maintenant. Il est ridicule de demander de distribuer de l'argent en disant qu'il y a assez d'argent pour tout le monde. Le problème est qu'une bonne partie de cet argent ne correspond à rien, ce sont des crédits émis sur le vide.
    • G Hald
       
      [cf infra] ¤ Dépense publique, de revenus, ou en services, participent peut-être que de manière indirecte à l'accumulation, mais en tant que condition nécessaire de celle-ci, représentent finalement aussi une part du travail socialement nécessaire à la production industrielle > ce n'est pas après coup que leurs prix est déduite de la valeur produite, puisqu'elles la conditionne : "faux frais" en un sens, mais frais nécessaire à la production de la valeur accumulé et sa croissance...
    • G Hald
       
      ¤ La machine augmente la rentabilité|productivité à peu pres de la meme façon que les "faux-frais", qu'ils soient du ménage ou des routes...
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    23 novembre 2004 à la Maison des Sciences Economiques
G Hald

Occuper Wall Street (Le Monde diplomatique) - 0 views

  • A l’évidence, ce dernier mouvement tire son inspiration des révoltes arabes, des manifestations espagnoles de la Puerta del Sol, des mouvements étudiants chiliens, des rassemblements israéliens contre la vie chère.
  • selon les statistiques du ministère du commerce américain, alors que ces multinationales auraient créé 4,4 millions d’emplois aux Etats-Unis et 2,7 millions à l’étranger pendant les années 1990, les chiffres de la première décennie de ce siècle indiquent qu’elles ont supprimé 2,9 millions d’emplois aux Etats-Unis, tout en en créant 2,4 millions à l’étranger (1).
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