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"York Public Library is pleased to announce the release of its Digital Collections API (application programming interface). This tool allows software developers both in and outside of the library to write programs that search our digital collections, process the descriptions of each object, and find links to the relevant pages on the NYPL Digital Gallery. We are very excited to see what the brilliant developers who use our digital library will create. In the following post, Digital Curator for the Performing Arts, Doug Reside, reflects on the importance of APIs in our age of digital information." Cette API permet aux développeurs de créer des applications qui iront chercher les ressources de la Bibliothèque publique de New York.

"Dans le cadre de notre tour du monde des bibliothèques (Allemagne, Europeana, San Antonio Texas) nous vous invitons à découvrir quelques initiatives réalisées par le labo de la Bibliothèque de New York (New York Public Library Labs). L'objectif de cette équipe dédiée aux nouvelles technologies de lecture et d'écriture est de ré-imaginer la Bibliothèque à l'ère d'Internet. Les Labs développeurs travaillent en étroite collaboration avec les bibliothécaires et conservateurs pour créer des outils, des applications et des expériences autour du contenu et des services de la NYPL, engageant ainsi souvent le public directement dans les travaux d'amélioration, l'organisation ou l'analyse des données de la bibliothèque. Voici quelques exemples des expérimentations menées parmi une cohorte d'idées toutes aussi intéressantes les unes que les autres."

"Plusieurs bibliothèques américaines planchent sur un projet de prêt de wifi en direction des populations défavorisées. Plus de 100 millions d'Américains seraient privés de connexion Internet à leur domicile, faute de moyens. Subventionnées par la fondation Knight, la bibliothèque publique de Chicago et la bibliothèque publique de New York (NYPL) s'apprêtent à prêter des bornes wifi à leurs usagers. La durée de prêt serait de trois semaines dans le cadre du programme "Internet To Go" de la bibliothèque publique de Chicago, et de un an pour le projet "Check Out The Internet" de celle de New York. L'offre ciblera les ménages sans accès à Internet. Ce sont les premières initiatives d'envergure du genre aux États-Unis, mais la NYPL collabore déjà avec les bibliothèques de l'Etat du Kansas et du Maine pour voir comment un programme similaire pourrait être développé dans des zones moins densément peuplées."

"La bibliothèque publique de New-York (NYPL) réfléchit à un moyen de simplifier l'accès à ses livres numériques. L'objectif du projet Library Simplified serait de passer des 19 étapes actuellement nécessaires pour emprunter un e-book, à seulement trois clics : un pour découvrir, un pour vérifier la disponibilité et télécharger, et un pour lire. Lancé en décembre 2013, ce projet de deux ans est mené en collaboration avec le consortium Readium, chargé de travailler sur le développement et la standardisation de l'Epub 3. Il devrait bénéficier du kit de développement open-source Readium SDK, développé en partenariat avec Kobo. Face au géant Amazon et à l'émergence de nouveaux compétiteurs comme Scribd ou Oyster, la NYPL espère ainsi pouvoir offrir à ses usagers une expérience plus attrayante."

"Petite révolution sur la banquise. L'éditeur Penguin lance un programme pilote concernant ses livres numériques auprès de deux bibliothèques new-yorkaises. En partenariat avec 3M pour la distribution, le palmipède va mettre à disposition des bibliothèques de New York et Brooklyn ses e-books pour une durée test d'un an. Jusque-là, les livres numériques de l'éditeur se trouvaient hors d'atteinte des bibliothèques à cause de leur prix. Une initiative qui tend à corriger le tir, l'automne dernier, Penguin avait suspendu la vente d'ebooks auprès des bibliothèques."

"Le programme-pilote mené par Penguin, le New York Public Library et la Brooklyn Public Library, aura finalement servi à quelque chose, puisque l'éditeur vient d'annoncer que ses titres seraient disponibles via la bibliothèque dans les nuages 3M. Mais pour une durée d'un an seulement, après un embargo réglementaire de 6 mois. Pour les bibliothécaires, l'essai est donc loin d'être transformé."

"Le prochain #aperonum aura lieu le mercredi 5 juin 2013 à 18h à l'Arald (Villa Gillet, 25 rue Chazière, 69004 Lyon). Ce rendez-vous convivial et ouvert est organisé par l'Arald et la Région Rhône-Alpes. Ce quatrième apéronum' sera l'occasion de revenir sur trois événements liés au livre numérique : - Tools of Change 2013 de New York ; - If Book Then 2013 de Milan ; - Congrès IDPF 2013 lors du Salon du livre 2013. Trois intervenants viendront présenter les éléments à retenir de ces trois événements majeurs pour le livre numérique : formats, standards, design, lecture numérique, usages, écosystèmes, Web..."

Un long article très complet sur un événement incontournable : le Tools of Change qui s'est tenu du 12 au 14 février 2013 à New York. "Le Tools of Change 2013 (12-14 février) semble avoir renoué un peu plus avec ses origines : donner aux éditeurs les moyens de faire face aux changements qui ont cours dans leur domaine en proposant des « outils », soit des formations très variées et assurées par des professionnels du graphisme, de la conception ePub, de la promotion, du community management, etc. Bref, cette année était assez technique ! Et ce n'est donc pas un hasard si les organisateurs de TOC ont choisi d'accueillir un atelier du 3WC sur l'actualité des standardisations dans le domaine du livre numérique."

"L'Association of American Publishers a rassemblé à New York la plupart de ses membres, à l'occasion d'une rencontre annuelle qui a permis d'échanger vues et avis sur le marché du livre. Molly Raphael, Présidente de l'American Library Association, a profité de la tribune pour exhorter les éditeurs à vendre leurs publications aux bibliothèques. Celles-ci ont en effet le sentiment d'être dépossédées de leur fonction, au profit des acteurs du Web."

"La question du prêt de livres numériques est un point délicat chez Hachette Book Group : depuis avril 2010, l'expérience du prêt de livres numériques en bibliothèque a été tout simplement arrêtée. Un programme pilote vient d'être lancé au USA, avec une sélection de quelques best-sellers de Hachette Book Group, proposés via deux distributeurs d'ebooks. C'est Molly Raphaël, présidente de l'American Library Association qui en fait état dans un billet tout à fait officiel. Au cours de la semaine passée, à l'occasion d'une rencontre avec le groupe Hachette à New York, elle évoque « une réunion très prometteuse », dont l'objectif était de faire renouer l'éditeur avec le prêt de livres numériques."

"En novembre 2011, l'éditeur Penguin avait arrêté de prêter ses e-books en raison d'un différend avec son distributeur Overdrive au sujet de la mise en place d'un système de prêt via le Kindle d'Amazon. Six mois après, l'éditeur a trouvé une alternative : il va expérimenter dans les réseaux des bibliothèques de New York et Brooklyn un système de prêt d'e-book développé par 3M. Les bibliothèques acquerront les droits de prêt pour un an, pour un montant proche du prix de vente consenti aux particuliers. Si cette expérience s'avère concluante, elle pourrait être généralisée à toutes les bibliothèques ; elle pourrait également être suivie par d'autres éditeurs. Seuls bémols de cette initiative intéressante : les livres seront disponibles seulement six mois après leur parution, et ne seront - dans l'immédiat - pas empruntables via le Kindle."

"À l'origine était la PirateBox, développée et popularisée par le professeur David Darts de l'Université de New York. De quoi s'agit-il ? C'est tout simple : imaginez qu'en arrivant dans un lieu donné, votre tablette, votre smartphone ou votre ordinateur vous indique l'existence d'un signal wi-fi ouvert dont le nommage ne ressemble pas aux réseaux habituellement connus… Sous le nom de PirateBox ou s'y apparentant, votre appareil se connecte à ce réseau et là, pour paraphraser Jack London, « sur les murs de la PirateBox, je vis un monde surgir de l'horizon. » C'est à partir de ce cet enthousiasme que Jason Griffey, directeur de la bibliothèque universitaire du Tennessee a eu l'idée d'adapter la PirateBox à son contexte. En respectant bien entendu l'esprit du projet (FLOSS pour "Free, Libre and Open Source Software"), il a publié sur son site tous les ingrédients et la recette nécessaires à la mise en place d'une LibraryBox."

"Après avoir dénoncé publiquement les pratiques commerciales de certains éditeurs (ACS l'an dernier, Sage ces dernières semaines), la directrice des bibliothèques du campus de Potsdam à New-York, Jenica Rogers, propose, dans l'optique de reprendre les relations avec les éditeurs sur de bonnes bases, une liste de principes élaborée avec ses bibliothécaires."

"La New York Public Library (NYPL) a mis en ligne, fin mars, un moteur de recommandations afin d'aider le public à découvrir des livres-comme-il-les-aime dans le vaste catalogue BiblioCommons. Cette offre de la bibliothèque, pas nouvelle en soi mais proposée d'une nouvelle façon, est le fruit d'un partenariat avec le réseau social de lecture Bookish. Ici comme ailleurs - on se souviendra par exemple des offres de Sanspapier ou de Babelio -, un algorithme permet de faire le lien entre les goûts des utilisateurs et les documents papiers ou numériques indexés dans le catalogue. Le catalogue en ligne peut ainsi proposer une liste d'ouvrages susceptibles d'intéresser ce profil de lecteur en s'appuyant sur un système d'intermédiation."

"Ellyssa Kroski, Director of Information Technology at the New York Law Institute and the blogger for OEDb's iLibrarian, as well as a writer, educator, and international conference speaker, developed this list of 68 essential resources about eBooks in libraries. Ellyssa has organized the list into several broad categories including: general, devices, blogs, purchasing, creating, and more."

"Je suis tombé sur cet article qui explique que les journalistes du New York Times n'ont pas le droit d'accéder au site du journal depuis un ordinateur. La démarche peut paraître surprenante mais l'objectif derrière cette interdiction consiste à faire comprendre aux employés combien est importante la connexion mobile. En effet, le trafic internet est depuis quelques temps trusté par le mobile. En France, 42% du trafic est réalisé à partir d'un appareil mobile. Le développement en matière d'équipement (smartphones, tablettes) et l'amélioration de la connexion internet mobile sont les conséquences du déclin (relatif) de l'accès à internet via ordinateur. D'ailleurs, souvenons-nous que Google a décidé récemment de favoriser les sites qui sont responsive design. Au-delà des problèmes de neutralité du Net soulevé par ce changement, cela pose un véritable problème pour ce qui nous intéresse ici plus particulièrement : les bibliothèques."

"Selon la cour d'appel fédérale de New York, Google propose un usage transformatif des oeuvres numérisées, ne se substituant pas à leur essence première. "