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L'intimité et la sexualité en ligne à l'adolescence. Enjeux sociaux des usages sexuels d'Internet. Tel est le titre du dernier INJEP analyses & synthèses qui explore les rapports qu'entretiennent les adolescents, filles et garçons, à l'intime et à la sexualité sur le web. A la fois objet de recherche d'informations sur la santé et la sexualité, outil de visionnage de la pornographie, mais aussi espace d'expérimentation d'identités plurielles grâce à l'anonymat qu'elle permet, la toile est la scène d'usages variés qu'il importe de considérer dans le contexte de l'expérience adolescente de la sexualité. Plus généralement, ce travail, fruit d'une collaboration entre l'INJEP et la chaire jeunesse de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), invite à envisager les usages des jeunes sur Internet dans le cadre de la construction sociale de l'intimité qui est le propre du temps de l'adolescence. Précautions d'autant plus nécessaires tant le contexte social et politique des adultes est marqué par une désapprobation vis-à-vis des pratiques numériques des jeunes, et focalisé sur la crainte d'une éventuelle influence de la pornographie sur leurs comportements. Or, selon les auteurs de l'étude, Yaëlle Amsellem-Mainguy et Arthur Vuattoux, les usages sexuels d'internet à l'adolescence tendent avant tout à développer le pôle intime et individuel de la sexualité (découverte de son corps, de son identité sexuelle ou de son identité de genre) plutôt que la sexualité dans une perspective relationnelle (sites et applications de rencontres, pornographie dans le couple).

"Trois objectifs sont visés. On veut d'abord les informer à propos de l'intimidation de manière dynamique. On souhaite aussi les aider à comprendre leurs propres expériences de victimisation par le biais d'évaluations régulières et de graphiques faciles à interpréter et à partager. Finalement, on veut les soutenir dans la mise en œuvre de stratégies pour diminuer ces expériences". Dans Les Nouvelles de Montreal, Isabelle Ouellet-Morin présente l'application+ Fort qu'elle a conçu contre le harcèlement scolaire. Cette application gratuite (Apple pour le moment bientôt Android) présente des vidéos sur l'intimidation, permet de geolocaliser les actes de harcèlement et propose des réponses aux situations. Isabelle Ouellet-Morin est professeure à l'école de criminologie de l'Université de Montréal. Elle a mis en évidence les conséquences du harcèlement sur la santé mentale"

"Plébiscité par les mineurs pour partager photos et vidéos, Snapchat est aussi un monde virtuel où cannabis, faux billets, armes… s'y trouvent plus facilement que sur la voie publique en Ile-de-France."

"On en parle. Lancée par Phosphore à l'attention des 15-18 ans, cette application gratuite livre chaque jour, à 5 h 05 de l'après-midi, un résumé de l'actualité en cinq infos."

"Le concours Science Factor met à l'honneur des projets innovants proposés par des collégiens et lycéens. Ce jeudi 4 avril, à Béthune (Pas-de-Calais), les jeunes ont présenté leurs inventions. L'une d'elles a attiré notre attention."

Le recours à Internet dans la socialisation à la sexualité à l'adolescence reste peu travaillé en sciences sociales. Dans cette enquête, nous cherchons à comprendre ce que font les jeunes sur Internet en matière de sexualité, la manière dont ils et elles pensent leurs pratiques, ainsi que le lien qu'ils et elles établissent entre ces pratiques et leur expérience globale de la sexualité (incluant les pratiques « hors ligne »). On s'intéresse à la manière dont ils et elles perçoivent le rapport de leur génération à ces pratiques : importance d'Internet et de la pornographie comme lieu d'information et d'échange sur la sexualité, possibilités ou contraintes liées à la mise en scène des corps induite par les échanges de textes, photos et vidéos à dimension sexuelle, place des applications de rencontres dans leurs parcours sexuels et amoureux. En partant d'un répertoire de pratiques en ligne défini par les jeunes eux-mêmes, l'enquête vise à faire émerger de nouveaux usages et à envisager la permanence (parfois sous des formes nouvelles) d'usages plus anciens et déjà bien documentés. Il ressort de cette enquête que l'entrée dans la sexualité cristallise des usages intimes d'Internet renvoyant à l'exploration de sa sexualité, à un apprentissage de techniques sexuelles - au double sens d'un savoir-faire/ savoir gérer sa sexualité- et d'une appropriation de son corps. Ces techniques s'élaborent, sur Internet, par le biais d'informations acquises en ligne et de contenus pornographiques qui sont en mesure d'apporter des réponses aux questions que se posent les jeunes ; elles mettent en image des représentations de la sexualité là où les réponses institutionnelles ou familiales ne sont pas satisfaisantes ou suffisantes, et livrent des ressources dans un contexte de stigmatisation pour celles et ceux qui entrent dans la sexualité. Cette recherche invite avant tout à considérer

"TikTok, l'application gratuite qui explose chez les adolescents, a retenu notre attention. Le 02 décembre 2019, nous nous sommes donc rendus à un collège situé à Saint-Ouen afin de mieux comprendre l'impact de cette application populaire sur les jeunes ados, sur leur estime de soi et sur la course à la célébrité ."

"Elles se font discrètes, mais se prêtent facilement à des dérives. D'où l'importance pour les parents de connaître le fonctionnement de certaines appli chéries des ado pour en parler avec eux, toute en délicatesse."

"Le service "Jeunes" du diocèse d'Angers propose une saga du Carême du 6 mars au 21 avril. Une façon de prendre le temps d'avancer vers Pâques tout en étant connectés, avec des images, des vidéos, des témoins et des défis. Rendez-vous sur la page Instagram et Facebook jeunescathos49 !"