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Home/ Groups/ Mission FNEP 2008
François Bertrand

European Commission - EIT - European Institue of Innovation - 0 views

  • The EIT is the first European initiative to integrate fully the three sides of the "Knowledge Triangle" (Higher Education, Research, Business-Innovation)
François Bertrand

AgoraVox - Bernard Dugué : Le CNRS se meurt lentement, est-ce grave docteur ?... - 0 views

  • Mais petit à petit, l’université tente de mettre sous tutelle une partie des activités du CNRS sur lesquelles elle peut avoir prise.
  • D’abord avec la mise en place de l’HDR,
  • école doctorale.
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  • Small is beautiful pensait l’économiste Schumacher ; une éthique économique visant à satisfaire les besoins dans le contexte du choc pétrolier de 1973. C’est exactement le contrepied pris par la tangente réformiste française qui, forte de son culte du centralisme jacobin, tente de concentrer les compétences scientifiques pour les rendre plus efficaces, visibles, attirantes, prestigieuses, taillées sur les normes des campus américains. La réforme des universités va dans ce sens et prolonge les manœuvres décidées par les précédents gouvernements.
  • Admettre une plus grande liberté quitte à quelques déperditions de moyens, ou contrôler les moyens, quitte à bureaucratiser et stériliser l’imagination scientifique.
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    auteur : Bernard Dugué 14/03/2008
François Bertrand

France Inter - « La bêtise économique », c'est le titre d'un livre, qui vient... - 0 views

  • Nous - les journalistes économiques (comme les autres) aimerions, donc, raconter des histoires - avec des gentils et des méchants... des histoires qui "font vendre". Chacune de ces 3 affaires renvoie, ainsi notent les 2 auteurs, à des genres littéraires précis : "il y a du "Pagnol", dans l'affaire Lassalle-Toyal (écrivent-ils), de l'Agatha Christie pour LU-Danone. Et du John le Carré dans MetalEurop !
  • Interview de Robert Zarader.
    • François Bertrand
       
      La crise devient moins la crise de l'entreprise que la crise médiatique de l'entreprise. Les journalistes économiques disparaissent rapidement au profit du social et politique On joue l'entreprise contre les français. Fernand Braudel -> rapport des français à l'économie
  • « La bêtise économique », c'est le titre d'un livre
Fred L

01net. - Une consultation publique sur l'évolution de la LCEN, loi sur la con... - 0 views

  • L'Etat demande l'avis du public pour faire évoluer la LCEN
  • Une consultation est lancée pour évaluer le besoin ou non de modifier la Loi pour la confiance dans l'économie numérique. Celle-ci ne semble pas vraiment adaptée au Web 2.0.
  • Pour ses détracteurs, la loi serait inapte à régir efficacement devant les nouveaux modes de publication apparus avec le Web 2.0. Le gouvernement semble en avoir pris conscience et profite des actuelles Assises du numérique pour ouvrir une consultation publique. Objectif : faire le bilan de la LCEN et envisager des évolutions.
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  • Les sites communautaires sur la sellette Pour preuve, plusieurs condamnations judiciaires de blogs ou de sites communautaires, comme Fuzz.fr, ont récemment créé la polémique et mis en lumière les lacunes de la loi. Car plus les internautes prennent la main sur le Web en publiant du contenu ou en relayant des flux, plus la frontière des responsabilités devient floue.
  • Les réponses devraient notamment alimenter le Plan pour le développement de l'économie numérique, que le secrétaire d'Etat Eric Besson doit boucler à la fin du mois de juillet. Lors de la remise du rapport parlementaire sur le sujet, il s'était pourtant prononcé contre une révision de la loi, affirmant qu'il ne serait pas « le ministre de la castration d'Internet ».
Fred L

La débâcle des pôles de compétitivité - 0 views

  • La débâcle des pôles de compétitivité
  • Comme pour toute politique distribuant des subsides, la question de l’effet d’aubaine doit être posée. Les entreprises qui reçoivent ces subventions (400 millions d’euros par an en aide à l’innovation) n’auraient-elles pas investi autant sans ces aides ? L’évaluation d’une politique de type pôle de compétitivité repose sur cette difficile comparaison : quel aurait été le destin des entreprises si elles n’avaient pas bénéficié de ces aides ? Se contenter de comparer les performances des entreprises appartenant à des pôles à la moyenne nationale ne répond en rien à cette question, puisque les entreprises appartenant aux pôles ont justement été sélectionnées parmi les plus performantes et les plus coopératives. L’évaluation faite par les deux cabinets de conseil est loin de répondre à cette difficulté - ce n’était d’ailleurs pas son objectif - sur laquelle les statisticiens et les économistes ont pourtant fait beaucoup de progrès.
  • Vérifier que l’argent a été dépensé et que les entreprises innovent ou coopèrent ne nous dit rien sur le fait que l’innovation ou la coopération soient le fruit de la subvention publique. L’évaluation des politiques publiques a donc encore de gros progrès à faire en France.
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  • Philippe Martin est professeur à l’université Paris-I Panthéon Sorbonne.
François Bertrand

ifri : Le système français d'innovation dans l'économie mondiale : enjeux et ... - 0 views

  • Le système français d'innovation dans l'économie mondiale : enjeux et priorités 25/04/2005Coordonné par Philippe Larédo et Frédérique Sachwald, avril 2005, Les notes de benchmarking international. L'institut de l'entreprise et l'Ifri.Avec l'agenda de Lisbonne et l'espace européen de la recherche, l'Union européenne affiche l'ambition de devenir "l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde". Pourtant, depuis 2000, l'écart entre l'Europe et les Etats-Unis persiste, voire s'aggrave. Plusieurs pays européens, dont la France, ont du mal à engager les réformes de structure nécessaires et à accroître leur effort de recherche et d'innovation.La crise que traverse la recherche française et les débats en cours autour de la future loi d'orientation doivent être replacés dans ce contexte. Le système français de recherche et d'innovation doit trouver sa place dans un monde où les capacités scientifique et technologiques se développent rapidement, tant dans les pays les plus avancés que dans certains pays émergents.Cet ouvrage fait suite à une conférence qui a réuni le 4 octobre 2004, à l'initiative de l'Ifri et de l'Institut de l'entreprise, des analystes et de nombreux acteurs du système français d'innovation. Il s'appuie sur l'analyse du processus d'internationalisation de la R&D et des expériences de la France, des Etats-Unis, de l'Allemagne et de la Suède pour dégager quatre orientations pour la politique nationale de recherche et d'innovation : - renforcer l'attractivité de la France pour la R&D des multinationales, françaises ou étrangères ;-concentrer les efforts sur des pôles scientifiques et technologiques qui doivent acquérir une réputation d'excellence à l'échelle européenne et mondiale ;-mettre les universités au coeur du dispositif public de recherche ;-reconsidérer l'organisation des interventions publiques pour tirer parti du double mouvement d'européanisation et de régionalisation. 
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    ouvrage publié en 2005
François Bertrand

Délocalisations, recherche scientifique et propagande politique : La Science ... - 0 views

  • Blog international du Collectif "Indépendance des Chercheurs" (France)
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    La science au XXI siècle : blog d'un collectif de chercheurs (?) sur la réforme de la recherche en France.
François Bertrand

01net. - Le Seesmic de Loïc Le Meur séduit Pierre Omidyar - 0 views

  • Comment fait-on aujourd'hui, quand on veut lancer sa start-up dans la Silicon Valley ? Le plus important, après ma famille, là je parle un peu philosophie, c'est ma communauté. Elle représente à peu près 10 000 personnes dans le monde. Autant sur Twitter, sur Facebook, que sur Friendfeed.
  • Seesmic, c'est aussi parfois l'occasion de rencontres surprenantes... En effet. Un moment fort pour moi cela a été l'arrivée sur Seesmic de Pierre Omidyar, le fondateur d'eBay. Quelqu'un qui ne faisait pas du tout partie de mon réseau. Du jour au lendemain, Pierre débarque sur Seesmic et poste 70 vidéos. Il est passionné par le projet, par ses possibles conséquences sociales. Il pense que cela peut contribuer à rapprocher les gens dans le monde.
  • Pierre rejoint aujourd'hui le conseil d'administration de Seesmic. Il participe, via sa structure d'investissement Omidyar Network, et aux côtés de Wellington Partners, à un second tour de table de 6 millions de dollars. Une levée de fonds qui vient s'ajouter à un premier investissement de 6 millions de dollars réalisé en février 2008 notamment par Atomico, le fonds d'investissement des créateurs de Skype et de Joost, ou encore par Steve Case, le fondateur d'AOL.
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  • Nulle part. Aux Etats-Unis ce n'est pas la préoccupation première pour des investisseurs. Pour eux, l'important c'est que cela décolle, en termes d'audience et de notoriété notamment. Après, on s'intéresse aux revenus. Nous parions sur une reproduction du phénomène des Google Adsense mais en vidéo.
Fred L

Business Ile de France » Collectivités Locales : 1 milliard pour l'innovation... - 0 views

  • Collectivités Locales : 1 milliard pour l’innovation consacrée par la Mairie de Paris
  • La mairie de Paris communiquera un certain nombre de mesures en faveur de l’innovation, le lundi 26 mai.
  • Cet engagement, « deuxième priorité de la mandature derrière le logement », selon l’expression de Jean-Louis Missika, adjoint chargé de l’innovation, de la recherche et des universités, sera l’objet de la communication du Maire lors du prochain Conseil de Paris, lundi et mardi 26 et 27 mai (à suivre en direct et en vidéo sur Paris.fr). Un engagement bien au-delà des compétences institutionnelles et des limites territoriales parisiennes.
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  • Création d’un nouveau campus, Paris Nord-Est
  • 4000 logements étudiants supplémentaires
  • 55 000 mètres carrés pour les jeunes pousses
  • La politique de l’innovation apporte une contribution importante à la politique générale de l’emploi. C’est pourquoi la Ville entend stimuler l’implantation des entreprises innovantes en adossant de nouveaux incubateurs à des universités et des établissements universitaires parisiens. Avec 55000 m² supplémentaires d’incubateurs et de pépinières, il y aura au total près de 100.000 m² carrés pour l’hébergement et l’accompagnement des jeunes entreprises innovantes parisiennes.
  • D’autre part, la Ville soutiendra la création de deux nouveaux clusters de dimension mondiale, l’un consacré au design et aux métiers de la création, l’autre aux innovations urbaines et au développement durable.
  • Création de l’Agence parisienne de l’innovation Moteur de la réussite de la ville, l’Agence sera le levier fondamental de la politique d’innovation à Paris. Elle est investie de deux missions: identifier les produits et les services innovants pour les expérimenter, et contribuer à la protection de la propriété intellectuelle et à la notoriété des projets qu’elle aura labellisés. 
François Bertrand

google calendar and outlook 2007 - 0 views

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    Je ne sais pas si cela est très clair, mais cela explique comment afficher le calendrier sous Outlook
François Bertrand

Les Echos : Pour réussir la réforme de notre système de recherche scientifique - 0 views

  • ALBERT FERT, professeur à l'université Paris-XI, chercheur à l'UMR CNRS-Thales, prix Nobel de physique 2007. YVES LASZLO, professeur associé à l'Ecole polytechnique, professeur à l'université Paris-VI
  • La France doit donc faire évoluer son système de recherche, mais en utilisant ses atouts, autour du couple universités fortes opérateurs nationaux.
  • Cependant, la recherche, qu'elle soit finalisée ou non, nécessite une politique scientifique : il faut faire remonter les idées des laboratoires, penser la stratégie à court et long terme, coordonner la distribution de moyens sur le territoire national, organiser des réseaux nationaux et internationaux, valoriser les découvertes.
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  • L'ANR a un rôle important mais différent de celui du CNRS. Ses financements de projets ponctuels sont utiles pour lancer de jeunes équipes et dynamiser le système. Mais n'oublions pas que la recherche doit fondamentalement faire reculer les limites de la connaissance pour permettre les ruptures scientifiques et technologiques de demain.
  • Il faudra en effet de longues années avant que des universités acquièrent la puissance de leurs homologues anglo-saxons (les seuls actifs d'Harvard représentent le budget annuel de l'enseignement supérieur et de la recherche français !) et puissent se passer des organismes, avant que les universités et grandes écoles se rapprochent, permettant notamment à la recherche de prendre la place qu'elle doit avoir dans ces dernières.
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    papier d'Albert Fert et de Yves Laszlo
François Bertrand

Le rapport de François d'Aubert et la disparition de fait des établissements ... - 0 views

    • François Bertrand
       
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  • Quelle est la nouvelle conception du partenariat entre les organismes nationaux de recherche et les universités prétendument « autonomes » ? Le rapport de François d'Aubert
    • François Bertrand
       
      à regarder
  • Voir aussi nos notes précédentes : «  Vers une délocalisation générale de la recherche scientifique française et européenne ?  » (11 mars 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/... «  Création d'un Institut européen d'innovation et de technologie et casse programmée du CNRS français  » (12 mars 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/... «  Délocalisations, recherche scientifique et propagande politique  » (13 mars 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/... «  « Réforme » du CNRS et de l'INSERM, interdisciplinarité et perspectives de cloisonnement de la recherche française  » (29 mars 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/... «  Les missions du CNRS et l'interview de Catherine Bréchignac du 2 avril  » (3 avril 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/... «  L'interdisciplinarité du CNRS et l'interview de Catherine Bréchignac du 2 avril  » (7 avril 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/... «  L’avenir du CNRS et la « réforme » de Sarkozy et Pécresse (I)  » (13 avril 2008) http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/...   Indépendance des Chercheurs  http://www.geocities.com/indep_chercheurs http://fr.blog.360.yahoo.com/indep_chercheurs http://science21.blogs.courrierinternational.com
    • François Bertrand
       
      à regarder
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  • Il ne semble pas qu'il ait été tenu compte des avertissements formulés dans l'article du 11 avril d'Albert Fert et Yves Laszlo quant aux dangers que comportent la stratégie de transfert pur et simple des moyens du CNRS et d'autres EPST vers les universités, et la surestimation des capacités potentielles de ces dernières. Bien au contraire, les recommandations de François d'Aubert vont dans le sens d'une accélération du processus. A terme, il s'agit également de privatiser les universités françaises, mais cette aventure risque d'ouvrir la voie à un rachat par des holdings financiers d'autres pays, voire même par des universités étrangères qui disposent de fonds propres suffisants.
François Bertrand

La France peut-elle rester compétitive ? (02/04/2007) - VIE POLITIQUE ELECTIO... - 0 views

  • VALÉRIE PÉCRESSE. En Europe, je suis désolée de vous le rappeler, beaucoup de nos voisins font mieux que nous en termes d'économie, d'emploi et de compétitivité. Regardez l'Allemagne, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, les pays scandinaves... Nous devons porter un regard objectif sur nos forces et nos faiblesses dans la mondialisation. Il ne faut pas transférer sur l'Europe la responsabilité de réformes qui doivent être faites chez nous. Je pense que la décision politique a un rôle majeur à jouer pour assurer les conditions de notre compétitivité. Le gouvernement a un bilan depuis cinq ans : pôles de compétitivité, Agence nationale de la recherche, Agence nationale de l'innovation... Notre stratégie industrielle est beaucoup plus offensive qu'avant. Et je sais de quoi je parle : dans ma circonscription, on trouve Giat, Alstom, Alcatel-Lucent ! Dans la campagne, Nicolas Sarkozy est le seul qui va plus fort et plus loin sur ce sujet.
  • B. L. Personne n'en parle, mais les pays à bas coûts n'accusent plus de retard en matière de technologie. Dans les télécoms, les Chinois et les Indiens sont au même niveau que nous. L'espace de deux ou trois ans qui nous permettait de dire " on leur vend la technologie d'avant-hier pour avoir le contrat et on va respirer " a disparu.
  • VALÉRIE PÉCRESSE. C'est pour cela qu'à l'UMP nous voulons donner des priorités à la recherche. Avec trois piliers : la santé, l'environnement et l'énergie, les technologies de l'information. Nous voulons aussi aider les entreprises à grandir. Notre objectif est d'arriver à avoir 2.000 nouvelles PME de 500 salariés. Nicolas Sarkozy ne croit pas à une France sans usine.
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    vieil article, mais où V. Pécresse explicite la politique du gouvernement actuel
François Bertrand

Pour un partenariat stratégique entre la France et l'Inde - RELATIONS INTERNA... - 0 views

  • La France pourrait-elle amorcer la reconquête du marché indien, dont l'économie ascendante devrait dépasser la sienne en 2020 avant de devenir la troisième de la planète vers 2035
  • Le temps presse pour la France de concrétiser ces Rifi car les Anglo-Saxons opèrent depuis belle lurette des réseaux d'innovation en Inde.
  • Cette approche d'import-export est peut-être appropriée avec la Chine, l'« usine du monde » - qui a conclu 20 milliards d'euros de contrats avec la France lors de la visite de Nicolas Sarkozy. Mais pas pour l'Inde, émergeant comme un « cerveau du monde » avec ses millions de scientifiques et ingénieurs hautement qualifiés, un secteur informatique en plein essor et d'ambitieux programmes de biotechnologie et de recherche spatiale.
  • ...7 more annotations...
  • A l'ère de Google et de Wikipedia, au lieu de pratiquer des échanges marchands avec l'Inde en y exportant des biens manufacturés, la France doit entreprendre ce que Warren Buffett appelle le « vrai commerce » - l'échange d'idées et de talents avec l'Inde. Cela suppose l'adoption d'un nouveau paradigme de coopération et d'intégration économique qui permettrait à l'Hexagone d'approprier les innovations disponibles dans les pays partenaires riches en talent comme l'Inde.
  • Pour l'Inde, une telle approche créative pourrait reposer sur une nouvelle structure de marché collaborative qui serait formés de « réseaux d'innovation franco-indiens (Rifi) ». Les Rifi formeraient un écosystème fluide et dynamique reliant talents, idées et capitaux français et indiens pour satisfaire la demande locale et internationale. A la place des échanges commerciaux rigides et entre « importateurs » et « exportateurs », les Rifi supposent la collaboration plus riche de quatre acteurs : les inventeurs (organismes de recherche et universités scientifiques), les transformateurs (développeurs, commerciaux), les financiers (banquiers, capital-risque) et les intermédiaires (experts, médias, facilitateurs). Dans ce modèle fluide, les entreprises françaises collaborant avec leurs partenaires indiens adopteraient, en fonction de leur stratégie et selon les projets, le rôle de l'inventeur, du transformateur, de l'intermédiaire ou du financier.
  • La France pourrait-elle amorcer la reconquête du marché indien, dont l'économie ascendante devrait dépasser la sienne en 2020 avant de devenir la troisième de la planète vers 2035 ? A priori, non. Car, à l'ère de la connaissance numérique dominée par l'immatériel Internet, la politique française du commerce extérieur demeure ancrée dans un modèle révolu d'import-export de biens manufacturés.
  • Mais il reste beaucoup à faire, car la France fait figure de cancre dans un récent classement de Forrester de 26 pays de l'OCDE en matière de capacité à bâtir des réseaux d'innovation internationaux. Maîtrise inadéquate de langues étrangères, pénurie de capital-risque, exaltation de la R&D aux dépens de sa commercialisation - autant de raisons expliquant ce mauvais score français.
  • le gouvernement français doit accélérer les échanges d'étudiants et scientifiques entre universités et centres de recherche des deux pays
  • pour encourager les pôles de compétitivité locaux à établir des liens directs avec des inventeurs, financiers et transformateurs indiens
  • Et aussi de capitaliser sur la communauté indienne en France, dont les 60.000 ressortissants bilingues travaillent dans tous les secteurs économiques.
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    très bon article
François Bertrand

Sénat : pour une meilleure gouvernance de l'expertise scientifique - 0 views

  • Pour une meilleure gouvernance de l'expertise scientifique
  • L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques a auditionné le 6 mai 2008 Mme Michèle Froment-Védrine, Directrice générale de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail, qui a présenté un bilan de ses mandats (de 2002 à 2008) et un résumé du rapport d'activité de l'AFSSET 2007.
  • Contact : Marie-Christian Flosse-Bloch, directrice-adjointe, OPECST Tél. 01 40 63 88 16 courriel : mcflosse@assemblee-nationale.fr
François Bertrand

Laurent Fabius préconise la disparition de fait du CNRS dans le cadre de l'Un... - 0 views

  • Comme nous le craignions, une partie des activités des actuels Etablissements Publics à caractère Scientifique et Technologique (EPST) français deviendra patrimoine d'universités jumelées avec le secteur privé, et le reste (budget compris) sera transféré à l'Union Européenne.
    • François Bertrand
       
      coeur de leur argumentaire
  • Quels que soient les défauts du Comité National, l'AERES (Agence d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur créée en 2006), qui tend à s'emparer de ses missions, est loin d'offrir les mêmes garanties.
  • Que se passera-t-il si le CNRS est disloqué au bénéfice d'universités qui n'ont pas les moyens de se substituer à lui et d'un montage européen qui recherchera les emplacements et modes de gestion les « moins chers » pour ses programmes ?
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  • Dans le Journal du CNRS de mai 2008, Valérie Pécresse déclare : « Notre système reposera à terme sur quatre piliers : des organismes de recherche d’excellence, partenaires des universités et porteurs d’une vision nationale et internationale de la politique de recherche, ce qui leur confère une capacité unique pour analyser la conjoncture et faire la prospective scientifique ; des universités plus autonomes, avec une gouvernance plus efficace et des compétences nouvelles leur permettant de définir et de mener efficacement une stratégie de recherche ; une recherche sur projets dynamique, dont l’ANR porte la plus grande part et dont la programmation doit être étroitement articulée avec les organismes de recherche ; et enfin une recherche privée ambitieuse et rendue plus attractive par le crédit d’impôt recherche »
  • Même si son descriptif réduit, tout compte fait, le rôle du CNRS à « analyser la conjoncture et faire la prospective scientifique »
  • Le transfert à l'Union Européenne des moyens de nos EPST ouvrira nécessairement la voie à une délocalisation à grande échelle de la recherche française au sein de l'Union, voire même ailleurs. On peut difficilement imaginer que ces délocalisations soient sans conséquences dans le domaine industriel.
  • Les implications de cette évolution sur le plan des garanties d'indépendance des chercheurs et de transparence de la recherche sont également très préoccupantes.
  • D'autant plus que le « modèle américain » reste une référence constante. Or, notre article du 7 mars avait déjà évoqué les doléances de nos collègues d'outre-Atlantique à propos des ingérences politiques de l'administration US dans le travail des scientifiques et dans la diffusion de leurs résultats.
  • En somme, au nom du « patriotisme continental » et du « modèle américain », ce dont il s'agit c'est de démanteler des composantes stratégiques de l'Etat et du secteur public français, et d'en délocaliser des activités essentielles. Les conséquences économiques et sociales seront très graves, mais tout se prépare sans faire des vagues et avec un choeur de déclarations « positives ». Au service de quels intérêts ? Quant aux questions à caractère citoyen sur l'indépendance des agents ou la transparence, elles semblent avoir été tout simplement exclues du débat. S'agirait-il de préoccupations « d'une autre époque » ?
  • (Merci de bien vouloir publier ce texte, réponse de Laurent Fabius aux affirmations de cet article). La CERI et le CNRS: faux procès et vrai projet
  • Dans la mondialisation, recherche et innovation sont les clés de notre avenir. Tout le monde le dit, mais on ne propose rien de concret. M. Sarkozy et son gouvernement se contentent d’une approche comptable, destructrice et sans vision.
  • j'ai proposé qu'elle porte à cette occasion le projet ambitieux et concret d'une Coopération Européenne de la Recherche et de l'Innovation (CERI)
  • qui aurait vocation, à terme, à se substituer à ses équivalents nationaux - l'ANR en France
  • Renforcer la recherche, d'abord, en augmentant ses moyens.
  • La CERI
  • Simplifier,
  • Dans le labyrinthe actuel, les chercheurs passent trop de temps à remplir des dossiers de subvention – pour des sommes bien souvent modiques.
  • Valoriser, enfin, le statut des chercheurs et des étudiants.
  • Dans une analyse intitulée : « Quatre propositions pour retrouver une perspective », publiée par le journal Les Echos le 28 avril, Laurent Fabius impute à la France, sans autre explication, un « lourd problème de compétitivité » et une « insuffisance d'innovation et de recherche ».
  • Le CNRS, l'INSERM et les autres organismes de recherche français devraient, d'après Laurent Fabius, disparaître au bénéfice d'une politique globale pilotée par l'Union Européenne avec un seul « ministère européen de la Recherche et de l'Innovation ».
  • Après cette « analyse » péremptoire, qu'il ne prend pas la peine d'étayer par des arguments, Fabius écrit à propos de la recherche scientifique et technologique :  « ... C'est par elle que nous ferons la différence dans la mondialisation. Puisque la France va présider l'Union européenne, je propose que nous lancions le projet concret d'une Coopération européenne pour la recherche et l'innovation (Ceri), nouveau moteur du développement. Osons mettre en commun nos budgets nationaux de recherche, créer un espace européen de l'innovation dont bénéficieront nos PME, abattre les murs qui fragmentent les parcours et les carrières de nos étudiants et de nos chercheurs. Proposons un seul ministère européen de la Recherche et de l'Innovation, doté d'une politique coordonnée... »
  • rapport de François d'Aubert à Valérie Pécresse (notre article du 17 avril)
  •  
    Le texte contient pas mal de références, ainsi que la réponse de Fabius
François Bertrand

L'indépendance des chercheurs, un grand enjeu citoyen au niveau planétaire : ... - 0 views

  • Le discours présidentiel français et la lettre ministérielle se sont croisés, si on peut dire, avec un article du 14 février publié sur le site Inter Press Service (IPS) et un rapport intitulé "Federal Science and the Public Good", rendu public récemment par l’association américaine Union of Concerned Scientists, à l’adresse  : http://www.ucsusa.org/scientific_integrity/restoring/scie...
    • François Bertrand
       
      à regarder
  • Le 4 mars, une réunion de "plus de 600 directeurs de laboratoires de recherche et membres d’instances scientifiques de tout le territoire" français, tenue à Paris, a émis un communiqué  mis en ligne à l'adresse : http://4mars.recherche-enseignement-superieur.fr/spip.php...
    • François Bertrand
       
      à regarder
  • Valérie Précresse écrit en particulier :
  • ...3 more annotations...
  • Afin d’améliorer la lisibilité et la prévisibilité de l’action du CNRS, vous réfléchirez à l’opportunité de substituer aux départements scientifiques actuels une structuration en grands instituts nationaux de recherche, dans l’esprit de l’INSU ou de l’IN2P3, favorisant les coopérations entre les divers acteurs et constituant un ensemble réactif placé sous la responsabilité de la direction générale du CNRS…
  • Le 28 janvier, Nicolas Sarkozy avait notamment déclaré :
  • Ce n’est pas à un organisme, si grand, si respecté, et si puissant soit-il, de définir à lui seul la politique scientifique d’un pays. Ce n’est pas non plus à un collège électif de scientifiques de décider de cette politique…
François Bertrand

Revue ESPRIT - Introduction. La réhabilitation inattendue de l'université au ... - 0 views

  • La réhabilitation inattendue de l'université au sein de l'enseignement supérieur
  • un diagnostic précis sur l’université : la plus-value apportée aux talents individuels par l’institution y apparaît faible
  • ne faisons pas comme si les hausses de budget
  • ...46 more annotations...
  • Curieux paradoxe : il faut mettre en scène une volonté centrale de pousser des établissements à devenir autonomes, alors que le mouvement entamé déjà depuis une dizaine d’années avait montré une assez grande appétence des présidents d’université à prendre leurs responsabilités
  • La contractualisation entre l’État et les universités (depuis 1988), des mesures incitatives, la concertation au sein de la Conférence des présidents d’université (CPU), la volonté des acteurs locaux de surmonter de vieilles querelles et de ne pas se complaire dans la morosité de la crise ont débouché, de manière encore peu reconnue et discrète, sur des évolutions institutionnelles majeures.
  • pouvaient, à elles seules, régler tous les problèmes
  • que la compétition
  • Que manque-t-il à cette réforme pour qu’elle porte des promesses de redressement de l’université dans son ensemble et qu’elle ne débouche pas sur une compétition darwinienne ?
  • se déroule
  • de manière
  • plus visible et moins trompeuse
  • Mais quel sera le rôle régulateur de l’État
  • a perspective de l’autonomie inquiète les universitaires. Les critiques qui lui sont adressées, à ce stade, sont de quatre ordres.
  • de se demander comment ce projet peut être une réforme véritablement démocratique et favorable à une plus grande égalité des chances pour les étudiants
  • Il convient donc
  • 1. Faut-il craindre un pouvoir excessif des présidents d’université ?
  • La réponse viendra plus sûrement des contraintes réelles que rencontre un président d’université dans l’exercice de ses attributions
  • 2. La deuxième inquiétude concerne le localisme.
  • L’autre aspect du localisme serait une trop grande dépendance de l’université aux acteurs économiques locaux
  • 3. La crainte du dualisme est réelle chez tous les acteurs universitaires
  • Elle peut être une occasion pour les étudiants des filières littéraires de prendre conscience qu’ils maîtrisent plus de savoir-faire qu’ils ne le pensent.
  • C’est pourquoi la loi prévoit un mouvement en deux étapes
  • sur le modèle de Dauphine ou de Sciences Po
  • n’est-elle pas pensée de manière trop uniforme, c’est-à-dire en faisant passer les humanités classiques sous la toise des sciences dures ?
  • 4. Cette réforme
  • En effet, plutôt que cette opposition dommageable, inculquée dès le lycée dans notre système, ce sont trois autres partages qui apparaissent déterminants aujourd’hui.
  • Tout d’abord, la distinction entre recherche fondamentale et recherche finalisée, qui court à l’intérieur de chaque domaine de savoir, évoquée ici dans la discussion entre Marion Guillou et Alain Trautmann sur l’avenir de la recherche : le maintien de l’équilibre entre les deux est un critère déterminant de la qualité de la recherche dans l’avenir.
  • est celle qui intervient entre culture de la recherche et culture d’application, la première caractérisant plutôt l’université et la seconde plutôt les écoles d’ingénieur ou les grandes écoles à la française.
  • La deuxième distinction
  • Plusieurs auteurs soulignent
  • que l’évolution de l’économie favorise bien la première
  • Enfin
  • le partage déterminant pour des langues et, au-delà, de la culture, était celui entre langue technique et langue de savoir
  • il n’existe pas un modèle unique d’organisation de la vie universitaire
  • Catherine Paradeise en dénombre ici précisément quatre modes différents (napoléonien, humboldtien, britannique et nord-américain)
  • Dans un précédent grand dossier de la revue Esprit consacré à l’université en 1978, il était pertinent de titrer le premier article : « L’Université n’est plus un enjeu majeur ». Aujourd’hui, c’est exactement le contraire qui se passe
  • alors que le nombre d’étudiants a été multiplié par soixante-dix au cours du XXe siècle en France, le nombre de polytechniciens n’a été multiplié que par deux, ce qui signifie qu’il est devenu trente-cinq fois plus dur d’entrer à l’École polytechnique qu’un siècle plus tôt. Comme le montrent Henri Guillaume et Emmanuel Macron, dans la société postindustrielle qui doit miser sur la connaissance, ce n’est plus une stratégie adaptée.
  • Entrer dans la société de la connaissance
  • Qu’est-ce que l’innovation et comment la recherche peut-elle avoir un effet positif sur le développement économique ?
  • quelle est la spécialisation économique de la France ? Comment peut-elle s’insérer au mieux dans la mondialisation ? Quel est l’impact du nouveau mon­de industriel sur la politique des territoires
  • Dans l’économie mondiale, les chances des pays développés de maintenir une création de richesse sur leur territoire ne peuvent passer que par le développement de nouvelles activités, de nouvelles productions ou de nouvelles manières de faire qui permettront à nos économies de maintenir un avantage comparatif vis-à-vis de pays émergents avec lesquels nous ne pouvons pas rivaliser sur les productions anciennes.
  • Et ces nouveautés ne viendront que d’innovations issues de personnes bien formées, ouvertes et curieuses, à travers notamment la recherche instituée
  • voir l’article de Pierre Veltz et l’encadré qui présente les nouveaux modèles de la création technologique
  • La réforme de l’autonomie, bien qu’elle ne concerne que des aspects limités de l’organisation universitaire, touche à un point stratégique.
  • Mais les étudiants que nous formons parmi les meilleurs, selon un standard international, ne trouvent pas d’emploi ni de poste de recherche adaptés à leur profil en France et partent à l’étranger.
  • Et cela est sans doute lié à l’absence de campus.
  • On savait depuis longtemps qu’un Européen ou un Américain ne comprenait pas bien notre système de grandes écoles…
  • Bref, la période formule une « demande d’université ».
  • D’autres rendez-vous ont été manqués, si l’université manque celui-ci, ce n’est pas seulement elle qui en souffrira mais la société entière, les opportunités des étudiants, sa faculté d’innovation, ses perspectives économiques, l’ensemble de notre capacité de réaction pour l’avenir.
Fred L

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  • Avoir des leaders dans la compétition universitaire mondiale. Président du groupe de travail : Philippe Wahl. Le groupe de travail « Enseignement supérieur » de l'Institut Montaigne propose ici, après avoir identifié les sept conditions que doit remplir un pôle universitaire et de recherche pour prétendre à l'excellence mondiale, cinq projets de rapprochement ou de création d'établissements. À nos universités et grandes écoles d'en dessiner maintenant les contours précis. Vite. Il en va de la compétitivité du pays tout entier. RAPPORT - Octobre 2006 http://www.institutmontaigne.org/site/page.php?page_id=2502
  • 21 mai 2006  Pôles de compétitivité, qu'en penser ?   par Henri Audier, Cette série de textes est d’abord informative et vise à donner les moyens à chacun de se faire une idée concrète de la politique gouvernementale en matière d’innovation, et d’abord sur les pôles de compétitivité. Les informations données ici proviennent des CIADT, des sites des pôles et de la presse. http://recherche-en-danger.apinc.org/article.php3?id_article=1434  
  • http://www.operation-futuris.org/dyn_menu.asp   Opération FutuRIS Recherche Innovation Société Lancée par l'Association Nationale de la Recherche Technique, l'opération FutuRIS présente son diagnostic, ses scénarios et ses propositions dans un contexte particulièrement riche (loi d'orientation et de programmation de la recherche, nouveaux conseils régionaux, nouveau programme-cadre européen de  recherche et développement).  
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