Mais conçoit-on pourtant jusqu’au bout l’œuvre sans auteur ?
Peut-on traiter effectivement une œuvre comme si elle était sans auteur ?
L’auteur réputé mort, le privilège qui était le sien, remarque Foucault, est
reversé sur l’œuvre, ce qui se manifeste aux deux bords de leurs relations.
D’une part, si un écrivain (ou écrivant) n’est pas un auteur reconnu (par exemple
Sade avant sa consécration), ses papiers ne sont pas tenus pour une œuvre, mais
tout au plus pour des documents. D’autre pa
Artlibre.org: Licence Art Libre - 3 views
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Avec le développement du numérique, l'invention d'internet et des logiciels libres, les modalités de création ont évolué : les productions de l'esprit s'offrent naturellement à la circulation, à l'échange et aux transformations. Elles se prêtent favorablement à la réalisation d'oeuvres communes que chacun peut augmenter pour l'avantage de tous. C'est la raison essentielle de la Licence Art Libre : promouvoir et protéger ces productions de l'esprit selon les principes du copyleft : liberté d'usage, de copie, de diffusion, de transformation et interdiction d'appropriation exclusive.
remix my lit - 1 views
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Not many books begin with a word of warning. Through the Clock's Workings does. This anthology of literature is not some textual tome, frozen in time and space. It is alive, evolving organically in a constant state of flux. Why? Because each story is available under a Creative Commons licence, giving you rights to share and reuse the book as you see fit. This is a world first: a remixed and remixable short fiction anthology.
remix my lit » about - 1 views
Simsologie - [ chloedelaume.net ] - 2 views
barbosa et le texte-écrit - 1 views
bootz - 0 views
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A place to discover and publish e-books - 1 views
Remix My Lit: Literature That's Read and Write - 2 views
Hypertexte sans fin - 1 views
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On ne lit pas un hypertexte fictionnel pour l’histoire qu’il raconte, mais pour les dispositifs qu’il utilise, le labyrinthe formel dont il nous ouvre les portes. On le lit pour tous ces petits mots-boutons, qui sont comme des mots-valises pris au pied de la lettre. Mais l’attrait pour la technologie et ses possibilités continue à faire de cette production un jeu, une activité ludique.
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La mise en place d’une signification des actions et, partant, d’un récit, par le lecteur, dépend étroitement de cette opération d’identification et de hiérarchisation. Par exemple, si on ne sait pas ce qu’il y a au centre du labyrinthe, si on ne parvient pas à saisir ce que vient y faire Thésée, il n’y a qu’errance à travers ses dédales, dérive et non récit. Les murs des dédales auront beau être couverts de tableaux de toutes sortes, d’images plus étonnantes les unes que les autres, ce ne sera jamais qu’une dérive. Et c’est bien ce qu’avait vu Jean Clément, en parlant de la spécificité de l’hypertexte et de l’énonciation «piétonnière» qu’il institue, ce qui l’incitait à conclure: «Le parcours de l’hypertexte est une dérive.» (1995, p. 274)
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Lorsqu’on lit, il est nécessaire d’organiser les informations présentées en les hiérarchisant pour donner du sens au lu; sur le plan actionnel, on reconstitue des déroulements à l’aide de catégories comme moyens et buts, motifs et mobiles, dont l’architecture dépend de l’anticipation de la conclusion. Dans des circonstances hypertextuelles, en l’absence de fin déterminée et déterminante, comment le lecteur parvient-il à hiérarchiser les actions proposées: où sont les moyens? où sont les fins? comment intégrer le divers événementiel et en faire des synthèses? S’instance dès lors une sorte de flottement de la signification narrative, le récit devenant l’équivalent du poisson soluble de la physique quantique. Les fragments d’actions sont détachés sémantiquement les uns des autres, ce qui leur donne peut-être une grande liberté, mais une très faible valeur, au sens sémiotique du terme, celle-ci ne pouvant être attribuée que par comparaison, par leur importance relative dans la progression du récit. Tout s’équivaut, car tout peut occuper la place de l’autre. Le récit en fait ne progresse plus - ce qui implique nécessairement une linéarité -, il est simplement ouvert comme un espace, mais un espace ambigu, tel un labyrinthe, qu’on ne peut jamais connaître en entier. Mais cet espace est marqué tout de même par une linéarité, celle, seconde peut-être, du lecteur qui doit imposer la sienne: la ligne de son propre cheminement, de son avancée dans la découverte des lieux du dispositif hypertextuel. On se retrouve à nouveau dans une situation quelque peu paradoxale où, si le lecteur progresse, le récit hypertextuel, lui, ne le fait plus.
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Poesie et informatique II - 1 views
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ogiciel ou d'un programme, sauf s'il est lui-même à l'origine dudit logiciel et s'il en maîtrise complètement la réalisation. Ce rôle de l'auteur tend ainsi à se déplacer et à s'approfondir vers l'amont des processus de création.
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ne autre interrogation porte sur le degré de délégation de ce pouvoir qui est consenti au lecteur par le truchement du logiciel. Ces formes nouvelles de poésie n'existent en effet que dans le temps de leur interaction, c'est-à-dire de leur création ou de leur recréation à la suite d'une intervention du lecteur sur le fonctionnement de l'ordinateur qui est utilisé. Là encore, on le sait grâce à Jean-Pierre Balpe depuis 1984, «la problématique en est simple: le lecteur reste-t-il lecteur ou devient-il auteur»?
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edro Barbosa a proposé un néologisme, celui d'«écrilecture» («écrileitura») pour désigner la fusion de ces deux actions que l'informatique permet désormais.
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