« Si un ’’auteur’’ est celui qui produit un texte, alors incontestablement, le
programme informatique […] est l’auteur de ces textes. Cependant, dans notre
idéologie du littéraire, […] un auteur ne peut être qu’une personne vivante […]
L’auteur […] ne peut donc pas être le programme […]. L’auteur devient celui de
l’algorithme […]. Dans cette position de deuxième rang, l’auteur, ou plutôt le
‘’’Méta-auteur’’ […], à la fois perd ses plumes … et en gagne d’autres…
Or, si le scripteur est un programme, de deux choses l’une :
ou le Méta-auteur maîtrise tous les événements de l’écriture pour obtenir
strictement le texte qu’il veut obtenir et, dans ce cas, l’ordinateur ne peut
jouer qu’un rôle de médium destiné à afficher les textes conçus et écrits
ailleurs [22]
Cette vision rejoint celle développée par Tibor Papp
dans alire 3, et qui est dénommée dans notre approche « position
mimétique de l’auteur ».
ou le Méta-auteur ne maîtrise pas tous les événements de l’écriture et, dans
ce cas, il ne peut avoir la certitude que les textes qui seront produits seront
strictement ceux qui correspondent à son attente.