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Contents contributed and discussions participated by Pierre-Olivier Bouchard

Pierre-Olivier Bouchard

Poesie et informatique II - 1 views

  • ogiciel ou d'un programme, sauf s'il est lui-même à l'origine dudit logiciel et s'il en maîtrise complètement la réalisation. Ce rôle de l'auteur tend ainsi à se déplacer et à s'approfondir vers l'amont des processus de création.
  • ne autre interrogation porte sur le degré de délégation de ce pouvoir qui est consenti au lecteur par le truchement du logiciel. Ces formes nouvelles de poésie n'existent en effet que dans le temps de leur interaction, c'est-à-dire de leur création ou de leur recréation à la suite d'une intervention du lecteur sur le fonctionnement de l'ordinateur qui est utilisé. Là encore, on le sait grâce à Jean-Pierre Balpe depuis 1984, «la problématique en est simple: le lecteur reste-t-il lecteur ou devient-il auteur»?
  • edro Barbosa a proposé un néologisme, celui d'«écrilecture» («écrileitura»)  pour désigner la fusion de ces deux actions que l'informatique permet désormais.
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  • L'attitude de l'auteur initial devient alors déterminante. Tout dépend de l'idée qu'il se fait de son rôle et de la plénitude de la création.
Pierre-Olivier Bouchard

Hypertexte sans fin - 1 views

  • On ne lit pas un hypertexte fictionnel pour l’histoire qu’il raconte, mais pour les dispositifs qu’il utilise, le labyrinthe formel dont il nous ouvre les portes. On le lit pour tous ces petits mots-boutons, qui sont comme des mots-valises pris au pied de la lettre. Mais l’attrait pour la technologie et ses possibilités continue à faire de cette production un jeu, une activité ludique.
  • La mise en place d’une signification des actions et, partant, d’un récit, par le lecteur, dépend étroitement de cette opération d’identification et de hiérarchisation. Par exemple, si on ne sait pas ce qu’il y a au centre du labyrinthe, si on ne parvient pas à saisir ce que vient y faire Thésée, il n’y a qu’errance à travers ses dédales, dérive et non récit. Les murs des dédales auront beau être couverts de tableaux de toutes sortes, d’images plus étonnantes les unes que les autres, ce ne sera jamais qu’une dérive. Et c’est bien ce qu’avait vu Jean Clément, en parlant de la spécificité de l’hypertexte et de l’énonciation «piétonnière» qu’il institue, ce qui l’incitait à conclure: «Le parcours de l’hypertexte est une dérive.» (1995, p. 274)
  • Lorsqu’on lit, il est nécessaire d’organiser les informations présentées en les hiérarchisant pour donner du sens au lu; sur le plan actionnel, on reconstitue des déroulements à l’aide de catégories comme moyens et buts, motifs et mobiles, dont l’architecture dépend de l’anticipation de la conclusion. Dans des circonstances hypertextuelles, en l’absence de fin déterminée et déterminante, comment le lecteur parvient-il à hiérarchiser les actions proposées: où sont les moyens? où sont les fins? comment intégrer le divers événementiel et en faire des synthèses? S’instance dès lors une sorte de flottement de la signification narrative, le récit devenant l’équivalent du poisson soluble de la physique quantique. Les fragments d’actions sont détachés sémantiquement les uns des autres, ce qui leur donne peut-être une grande liberté, mais une très faible valeur, au sens sémiotique du terme, celle-ci ne pouvant être attribuée que par comparaison, par leur importance relative dans la progression du récit. Tout s’équivaut, car tout peut occuper la place de l’autre. Le récit en fait ne progresse plus - ce qui implique nécessairement une linéarité -, il est simplement ouvert comme un espace, mais un espace ambigu, tel un labyrinthe, qu’on ne peut jamais connaître en entier. Mais cet espace est marqué tout de même par une linéarité, celle, seconde peut-être, du lecteur qui doit imposer la sienne: la ligne de son propre cheminement, de son avancée dans la découverte des lieux du dispositif hypertextuel. On se retrouve à nouveau dans une situation quelque peu paradoxale où, si le lecteur progresse, le récit hypertextuel, lui, ne le fait plus.
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  • Mais, indépendamment de son rôle sur l’échiquier des idéologies, la désorganisation du récit due au suspens ou report de la fin provoque une contraction de l’espace même de la lecture, qui n’est pas tant libérée de son carcan traditionnel qu’insérée dans un nouvel environnement qui favorise le littéral au détriment des autres réseaux de signification
Pierre-Olivier Bouchard

L'art génératif | NT2 - 2 views

  • Le générateur Emotepoem, de Peter Howard, est un bon exemple des résultats étonnants de ce type d’écriture.
  • Ce générateur de poésie possède un fonctionnement assez simple: sept paramètres thématiques contrôlables par l’internaute suffisent à donner un vaste éventail de possibilités textuelles. L’internaute peut manipuler les degrés de violence, d’érotisme, de matérialité, de beauté, de calme, d’emphase et de surréalisme du poème. Derrière ces paramètres, nous pouvons aisément voir le travail de l’artiste: pour chaque degré des thèmes mentionnés, celui-ci aura inséré dans le logiciel une banque de mots, variant en intensité selon le degré choisi par l’internaute.
  • il semble qu’il faille dans le cas de l’art génératif s’intéresser au processus de création du logiciel: c’est-à-dire que derrière le texte généré, il faut interroger la langue, la syntaxe et le fonctionnement du logiciel qui le rend possible.
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  • What is important in such a situation is not the product itself but the process which leads to the product. In other terms, the perception is not solicited to perceive an aesthetical object but, at the same time, the intentional background of the form and the possibilities of manifestation of that background. In such a way, the object of art, the product itself is quite transparent and what is perceived is really what is behind it…3
  • ’une des caractéristiques généralement occultées par l’art généré, c’est-à-dire ses origines humaines. Derrière l’art génératif, il y a encore le travail d’un artiste, nous rappelant que la génération ne se fait jamais ex nihilo.
  • Il y a dans les arts génératifs ce que Marie Bélisle a conceptualisé sous le terme de texte virtuel, c’est-à-dire l’ensemble des règles choisies et programmées par l’artiste qui délimitent le champ des possibles du générateur. Ce texte virtuel, c’est la part de création qui appartient à l’humain dans l’art génératif:
  • Epiphanies, un générateur créé pa
  • ’art génératif pose, de par sa nature, le problème de l’intelligence créatrice
  • Bien que les logiciels d’art génératif demeurent aujourd’hui plutôt rudimentaires, ceux-ci laissent entrevoir la possibilité d’une intelligence artificielle susceptible d’un authentique travail créateur
  • s’il était possible en 1997 de programmer un logiciel capable de battre le meilleur joueur d’échecs du monde, c’est parce que l’ensemble des possibilités offertes par ce jeu répondent à un modèle mathématique. Il semble que l’intelligence créatrice possède des qualités qui dépassent la schématisation mathém
  • atique
  • Jean-Pierre Balpe (2001) «Aesthetic of the Implicit»
  • arie Bélisle (1998) «Le fantôme de Stéphane Mallarmé» dans Richard Saint-Gelais (dir.), Nouvelles tendances en théories des genres,
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    Dans les références à la fin il y a un lien vers un article de J-P Balpe en ligne traitant des générateurs de textes.
Pierre-Olivier Bouchard

HUMUMENT.COM - The Official Site of A HUMUMENT by Tom Phillips - 1 views

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    Un roman victorien remanié par un artiste dans les années '60.
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