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Jon Snow

ContreInfo :: La Grèce en attente d'un sursaut, par Grigoriou Panagiotis - 0 views

  • « Quand le FMI est venu, on a fait le travail en 15 jours », s’est vanté Dominique Strauss-Kahn. « C’est parce que durant les mois précédents, on avait travaillé souterrainement avec les Grecs. (...) Tout ça parce que les Grecs eux souhaitaient une intervention du FMI même si Papandréou pour des raisons politiques n’affirmait pas ça. »
  • Au départ, il était question de la dette dite souveraine du pays, 300 milliards d’euros et 143% de son PIB en 2010, pour en arriver après la « thérapie de choc », infligée à la majorité des Grecs, à une dette ... encore plus souveraine atteignant les 360 milliards d’euros, représentant 166% du PIB du pays en 2012. La Troïka et le gouvernement grec, ont alors signé trois documents liés, le Traité du Nouveau Prêt et l’accord avec le FMI, accompagnés d’un Mémorandum, une feuille de route en somme obligatoire, sur les mesures à prendre ... « pour s’en sortir ».
  • Baisse des salaires dans la fonction publique et dans le secteur privé, augmentation en flèche des impôts, dérégulation de l’accès à certaines professions, démantèlement des conventions collectives, réduction des effectifs partout. Nous avons alors connu des grèves à répétition, et nos manifestants, surtout très nombreux du temps des « Indignés » durant l’été 2011, furent violemment réprimés devant le Parlement et sur la Place de la Constitution (Syntagma).
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  • Ce que les Papadémiens viennent de parapher hier soir paraît-il, est tout simplement la première occupation officielle des temps nouveaux en Europe. Soulignons que la « dette » deviendra alors « applicable law » suivant le droit anglais, les « évaluations » des agents de l’État seront faites par une structure française en vue de licenciements dans la fonction publique ; la collecte des impôts, la gestion en somme de l’État profond, est en passe d’être transférée vers l’Allemagne, laquelle a déjà créé un Secrétariat d’État aux affaires grecques. Il s’agit du secrétaire d’État allemand à l’Emploi et aux Affaires sociales, Hans-Joachim Fuchtel, homme de confiance d’Angela Merkel. En expérimentant le premier défaut (contrôlé ?) d’un pays de la zone euro, c’est à dire déjà l’intérieur d’une zone d’occupation monétaire (pays classé ZOM !), préalablement établie depuis une décennie sous un nuage de propagande. C’est la variante applicable aux Baronnies sous mandat, de la Règle d’or.
  • Nos neurones explosent, nous devenons incapables d’aller au-delà, nous sombrons dans les psychotropes (le gouvernement Papadémien vient tout juste de dépénaliser l’usage de la drogue dite « légère »), nous sombrons aussi dans l’alcool et le suicide. Ainsi, leur stratégie est digne du meilleur interrogatoire des temps totalitaires. Tantôt on annonce l’arrêt des mesures d’austérité, mais c’est pour en annoncer d’autres. Les règles concernant les retraites ont changé une bonne douzaine de fois depuis 2010
  • Croyez-moi, chers amis, cette stratégie du choc n’est pas une illusion. Je le savais fort bien et je le disais haut et fort lors des manifestations massives de 2010 et 2011, tant que les gens et leurs proches avaient encore un petit salaire ou des réserves pour tenir, ils étaient encore capables d’analyses et de revendications, disons de type « classique », mais les partis de gauche n’ont pas pu ou voulu saisir le tournant et la droite dite populaire (pas populiste) était encore inexistante pour en constituer un nouveau pôle anti-Mémorandum,
  • Nous nous sentant déjà ancrés à la solution finale bancocrate, nous tenterons sans aucun doute autre chose. Mais quoi ? Tout est dans l’air. C’est la raison pour laquelle, selon certaines informations de la presse grecque (mercredi 8/2/2012), la chaîne CNN serait en train de louer l’ensemble du 6eme étage au prestigieux hôtel « Grande Bretagne », place de la Constitution (Syntagma), en face du Parlement et ceci parait-il pour plusieurs semaines, « s’attendant à la bataille d’Athènes ». Alors, 6e étage comme 6e avenue à New York (Bank of America Tower et Rockefeller Center) ?
  • Il semblerait aussi que les ambassades ici à Athènes, préviennent leurs ressortissants d’un manque à craindre de produits alimentaires et de carburant. Nous, nous avons déjà constitué des réserves dans les caves et dans les placards. Avez vous évoqué la possibilité d’une guerre ? Ou d’une « Règle d’or » comme équivalent d’une « Conférence de Wannsee » ?
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    Croyez-moi, chers amis, cette stratégie du choc n'est pas une illusion. Je le savais fort bien et je le disais haut et fort lors des manifestations massives de 2010 et 2011, tant que les gens et leurs proches avaient encore un petit salaire ou des réserves pour tenir, ils étaient encore capables d'analyses et de revendications, disons de type « classique », mais les partis de gauche n'ont pas pu ou voulu saisir le tournant et la droite dite populaire (pas populiste) était encore inexistante pour en constituer un nouveau pôle anti-Mémorandum Nous nous sentant déjà ancrés à la solution finale bancocrate, nous tenterons sans aucun doute autre chose. Mais quoi ? Tout est dans l'air. C'est la raison pour laquelle, selon certaines informations de la presse grecque (mercredi 8/2/2012), la chaîne CNN serait en train de louer l'ensemble du 6eme étage au prestigieux hôtel « Grande Bretagne », place de la Constitution (Syntagma), en face du Parlement et ceci parait-il pour plusieurs semaines, « s'attendant à la bataille d'Athènes ». Alors, 6e étage comme 6e avenue à New York (Bank of America Tower et Rockefeller Center) ? Il semblerait aussi que les ambassades ici à Athènes, préviennent leurs ressortissants d'un manque à craindre de produits alimentaires et de carburant. Nous, nous avons déjà constitué des réserves dans les caves et dans les placards. Avez vous évoqué la possibilité d'une guerre ? Ou d'une « Règle d'or » comme équivalent d'une « Conférence de Wannsee » ?
Jon Snow

[LDH-Toulon] l'avis de la Cnil sur la légalisation du recours à des logiciels... - 0 views

  • Un projet de loi permettrait aux enquêteurs d’accéder secrètement à des ordinateurs de particuliers Un avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) réclame des garanties.
  • la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) réclame des garanties sur leur utilisation. En utilisant l’image d’un " coffre-fort logique ", elle suggère de limiter l’usage de ces outils pour qu’ils ne soient pas à la disposition d’un trop grand nombre de fonctionnaires sans l’autorisation d’un juge.
  • Sous le contrôle d’un juge dans le cadre d’une information judiciaire, ces intrusions permettront aux policiers, " sans le consentement des intéressés, d’accéder à des données informatiques, de les observer, les collecter, les enregistrer, les conserver et les transmettre ". Les lieux privés ou publics, comme les cybercafés, sont concernés.
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  • En Allemagne, relève la CNIL, la Cour constitutionnelle fédérale a limité, en 2008, les intrusions policières à des situations de " menace concrète " en matière d’enlèvement, de meurtre ou d’" atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ". En France, l’utilisation potentielle de ces nouveaux outils est plus large.
  • La CNIL pointe l’impossibilité de réaliser un tri, dans la collecte des informations, " entre ce qui est utile ou non à la manifestation de la vérité ". Les logiciels-espions sont ainsi faits qu’ils peuvent tout lire, que les données empruntent ou non un réseau de communication électronique. En clair, tout ce qui apparaît à l’écran peut être capté, y compris ce qui vient d’une clé USB.
  • La rédaction du projet de loi " permettrait de collecter des données transitant sur des systèmes utilisés par des personnes protégées par le législateur en raison des secrets particuliers liés à l’exercice de leur profession, ou de les collecter dans les lieux de travail ou domiciles de ces dernières ",
  • Enfin, l’utilisation des logiciels espions étant soumise à l’autorisation d’un juge d’instruction, la Commission " s’interroge sur l’impact éventuel " de la réforme de la procédure pénale qui pourrait aboutir à la disparition dudit juge...
  • " Les fichiers d’analyse prendront une ampleur nouvelle, qui en change la nature, car ils ne seront plus limités aux infractions les plus graves ", s’insurge la CNIL dans son avis, en se disant " extrêmement réservée sur la mise en oeuvre d’une telle extension "." Cela revient à faire du profilage, c’est un enjeu très lourd ", explique son secrétaire général Yann Padova pour qui, cette méthode d’enquête, en vogue aux Etats-Unis, met à mal la notion de présomption d’innocence en présupposant que des individus cités, cumulant plusieurs caractéristiques, risquent de commettre un crime ou un délit. Mais là encore, selon M. Padova, le gouvernement serait revenu en arrière.
  • la Commission rappelle son souhait de voir modifier la loi pour permettre les mises à jour des fichiers et l’effacement des données qui persistent même lors d’absence d’infraction constatée ou de classement sans suite.
  • Saisie pour avis par le ministère de l’Intérieur sur le projet de loi, la Cnil s’est prononcée sur le texte le 16 avril. Mais elle n’a pu le faire que dans le périmètre de sa saisine, 7 articles, alors que le projet en contient 46. Elle n’a pu ainsi se prononcer sur les nouvelles dispositions relatives à la vidéo-surveillance, dont une partie pourra être déléguée à des partenaires privés. 
Jon Snow

Lu, vu, entendu n°7 : « Les sommets de l'imp(r)udence » - Acrimed | Action Cr... - 0 views

  • 7. Le comble de la vertu Albert du Roy, auteur de La mort de l’information (2007), invité de Je vous réveille, Le cinq sept, France Inter (le 13 novembre à 6h20), a découvert un remède miracle à la dépendance des journalistes et aux formes de connivences inscrites dans les relations et les proximités sociales : la vertu. - La journaliste : - « Comment fait-on pour rester indépendant quand on est journaliste ? Vous parlez aussi de connexions qui sont parfois évidentes et qui sont... »- Albert du Roy : - « De connivences, oui. - La journaliste : - « ...et de connivences qui sont parfois plus subtiles, aussi. » - Albert du Roy : - « Je crois que c’est d’abord une question de courage et de volonté. Je crois que c’est une question d’ascèse, aussi. C’est-à-dire qu’il ne s’agit pas, quand on est journaliste et, surtout, quand on occupe des fonctions de responsabilité, il ne s’agit pas de vouloir devenir une vedette et de peser sur la vie politique (ou la vie économique si on est journaliste économique). Il s’agit de rester à sa place qui est une place d’observateur critique et de ne pas vouloir goûter du pouvoir. » En guise de remède à la dépendance des journalistes et aux connivences, qui n’ont très généralement pas besoin d’être concertées, puisqu’ elles sont inscrites dans les relations et les proximités sociales : la vertu.
  • 8. Le comble de la complexité Emission « Revu et corrigé », présentée pare Paul Amar , France 5, samedi 10/11/2007. - Question du public (Mélanie du CFJ) : « J’aurais aimé savoir comment vous gérez vos relations avec vos sources politiques, quel degré de proximité vous entretenez avec elles pour avoir le plus d’infos possibles et ne pas tomber dans la connivence. » [...]- Guy Konopnicki, Journaliste à Marianne : - « Belle question et vaste problème parce que, vous verrez, avec les années, qu’on connaît de plus en plus d’hommes politiques – y en a qu’on connaît depuis nos études, ainsi de suite – et qu’effectivement la connivence peut être un très grave problème. Et que la manière... Bien évidemment, on noue des amitiés. Et, en plus, en général, pas toutes du même bord. Enfin bon... Et on se nourrit d’informations. Mais y a toujours un risque et y a toujours la nécessité de se préserver et de vérifier les informations de ceux qui sont soi-disant les plus proches. »
  • 9. Le comble de l’indépendance Quand ce sont les journalistes eux mêmes qui témoignent franchement des pressions, ouvertes ou insidieuses, exercées par les propriétaires et les publicitaires, on mesure à quel point leur indépendance est fragile. On a entendu ça dans l’émission déjà citée : « Revu et corrigé », sur France 5, le samedi 10 novembre 2007. - Libie Cousteau (société des journalistes des Echos) : - « C’est justement ça qui nous pose problème. C’est-à-dire que le nombre de marques et le nombre d’entreprises qu’il [Bernard Arnault] possède ne nous permettrait pas, demain, d’exercer notre métier en professionnels, en toute liberté et avec une quiétude, une sérénité qui se doit à tout journaliste qui se respecte. Voilà. Y a un conflit d’intérêt majeur. » - Daniel Vigneron (chef du service international de La Tribune) : « Tous les articles consacrés à LVMH, consacrés aux filiales de LVMH et, plus généralement, à toute la sphère du luxe ont été des papiers étroitement contrôlés, très souvent censurés, notamment au niveau des titres. » - Ghislaine Ottenheimer (Journaliste au magazine économique Challenges)  : - « Moi, je voudrais prendre l’exemple qu’on a connu du temps de L’Express. Quand y a eu la crise de Vivendi – Dieu sait si c’était une grave crise –, eh bien je vous assure que le journaliste de L’Express qui enquêtait sur Vivendi, il est dans une situation impossible. C’est très difficile, quand vous êtes un salarié de Vivendi, d’aller poser des questions. Et, même, quand vous les écrivez, les gens rigolent : vous n’êtes pas crédible. Je veux dire qu’on est dans une situation, en France, qui est extrêmement difficile. » Un quart d’heure plus tard, à l’occasion d’un nouvel échange, la même précise : - Ghislaine Ottenheimer : - « Il faut savoir que, dans une rédaction, un directeur d’une rédaction n’aime pas avoir des emmerdeurs. Il n’aime pas avoir des emmerdements. Donc, si vous publiez des articles un peu sévères... Moi, je me souviens, il y a très très longtemps, avoir écrit un article un peu sévère sur Bernard Arnault et, bon... ben, le directeur a tout de suite appelé... "La pub", le ceci... Bon. Donc, voilà. Vous pouvez sortir quelques billes, quelques décharges mais, au bout d’un moment, vous allez passer pour l’enquiquineur de service qui va vous faire perdre des budgets [?]. Donc la liberté s’arrête là. La liberté s’arrête là ! » L’échange qui suit entre Paul Amar et François Malye, Journaliste au Point et président du Forum permanent des sociétés de journalistes, complète le tableau… toujours inachevé. - Paul Amar : - « On reste sur ce qui intéresse les lecteurs : c’est votre liberté par rapport au groupe industriel. Vous êtes libre ? Vous vous sentez libre ? Vous écrivez librement ? »- François Malye : - « Ah ben, on n’écrira pas, par exemple, au Point, sur monsieur Arnault. C’est une règle, par exemple. »- Paul Amar : - « Ah ! »- François Malye : - « C’est une règle parce que ça a été une règle entre eux, à travers leurs médias respectifs, par exemple entre La Tribune et Le Point. Donc il y a eu guerre quand il y avait des rachats de truc... nous, qui nous passent au-dessus de la tête de façon euh... Donc, oui, y a des interdictions, clairement. Mais c’est pas propre au Point. C’est... Dans toutes les rédactions aujourd’hui, il y a des interdictions, qu’elles soient politiques, qu’elles soient envers le patron. Mais c’est pas les pires : c’est envers la publicité. C’est envers la publicité parce que, bien évidemment, les journaux, comme ils ont moins de lecteurs sont dépendants de la publicité et, là, la pression, elle est même indéchiffrable. On vous dit : "Tel papier, ce serait bien." Puis, trois mois après, on voit une page de pub. Ou l’inverse. Donc, même les journalistes au sein des rédactions ne voient pas une grande partie des manipulations. Ils ne les voient même pas. Elles sont devenues quasiment indéchiffrables. […] » Quelques minutes plus tard… - François Malye : - « Alors, y a la stratégie de l’évitement, quand vous êtes dans une rédaction. C’est-à-dire faire les sujets qui ne fâchent pas, les sujets dont vous savez pertinemment qu’en arrivant dans le bureau du directeur de la rédaction, les missiles vont pleuvoir parce qu’on va vous dire "Mais pas ça !" A cause de la pub, encore une fois, parce que y a un gros annonceur... » Où l’on voit que certains témoignages de journalistes sont irremplaçables.
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  • 10. Le comble de la lucidité Robert Ménard, on le sait, ne déteste rien et est lucide en tout. Le secrétaire général de Reporters sans frontières, toujours sur le plateau de « Revu et corrigé » (France 5), le 10 novembre 2007, célèbre ainsi la liberté de la presse et… la qualité de l’information :« La presse, elle a jamais été aussi libre. On n’a jamais eu une information d’aussi bonne qualité aujourd’hui par rapport à y a trente ans. Non non, mais enfin... Il faut arrêter les bêtises [?]. Quand j’ai commencé à faire du journalisme, y avait du monopole partout, la moitié de l’audiovisuel appartenait à l’État... » A Ghislaine Ottenheimer, journaliste à Challenges, qui lui rétorque « Oui m’enfin la presse écrite n’était pas de plus mauvaise qualité. », Robert Ménard réplique : « Non, mais la totalité... Aujourd’hui, y a pas une information qui ne trouve pas un support pour être diffusée. C’est pas vrai ! » Aujourd’hui, l’emprise directe de l’Etat ayant (presque) à disparu, tout va (presque) bien. Pourtant quelques (petits) problèmes demeurent, admet Robert Ménard quelques temps après : « Les grands groupes français, c’est des groupes, un, qui appartiennent à des gens qui ont besoin de l’État, souvent, pour travailler. Je veux dire : dans le bâtiment, dans les travaux publics, dans l’armement, vous avez besoin de l’État. Alors, évidemment, y a une question qui se pose (même si c’est pas aussi mécanique que ça) : quand des gens ont à ce point besoin de l’État, est-ce qu’ils sont indépendants de l’État ? (…) Ça, c’est la première spécificité. Ça n’existe pas dans d’autres pays. » Ce qui pose problème donc ce n’est pas lé dépendance de l’information à l’égard de groupes financiers : c’est la dépendance de ces groupes à l’égard de l’Etat. D’ailleurs, poursuit l’extra-lucide : « La deuxième spécificité : en France, la presse est pauvre et elle est dépendante du pouvoir politique comme elle ne l’est nulle part ailleurs. » Supprimer l’aide publique à la presse rendrait la presse plus indépendante ? « Et, troisième point (…). C’est qu’y a en France une spécificité qui affaiblit tous les journaux qui s’appelle le monopole syndical. En France, y a un syndicat qui s’appelle la CGT du livre qui contrôle toute l’impression, qui contrôle la diffusion et qui a un monopole d’embauche. Ça n’existe nulle par ailleurs. Résultat des courses : la presse est plus chère que dans n’importe quel pays et elle est plus affaiblie. » Résumons : livrons la presse à des groupes privés indépendants de l’Etat, supprimons l’aide publique à la presse et débarrassons-nous du syndicat du livre, et tout ira encore plus mieux, puisque tout va déjà si bien [5]
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    De beaux flagrants délits de copinages entre politiques, journalistes, et industriels. Les plus tristes passages sortent de la bouche des journalistes eux-mêmes qui avouent leur impuissance, voire l'acceptation de cet état de fait.
Jon Snow

le disque dur est mort, vive l'ADN ! - 0 views

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    Bon. C'est qd qu'on passe à la téléportation?!!!
Jon Snow

« On n'a plus le temps... », par Serge Halimi (Le Monde diplomatique) - 0 views

  • En particulier sur la Toile. Aujourd’hui, aux 35 millions de Français qui lisent un périodique s’ajoutent ou se superposent 25 millions d’internautes qui, chaque mois, consultent au moins un site de presse. Mais ces derniers ont été habitués à croire que le règne de la société sans argent était advenu — sauf lorsqu’ils se précipitent pour acheter, cette fois au prix fort, leur ordinateur, leur Smartphone ou leur tablette, souvent pour pouvoir consulter une presse qui leur est offerte... L’audience en ligne ne rapporte donc pas grand-chose à ceux qui recherchent, éditent, corrigent, vérifient l’information. Ainsi une structure économique parasitaire s’édifie peu à peu qui concède aux uns tous les profits du commerce. Et qui facture aux autres tous les coûts de la « gratuité » (2). Un quotidien comme The Guardian, par exemple, est devenu grâce à son site Internet numéro un de l’audience au Royaume-Uni et troisième dans le monde, sans que cela l’empêche — et, devrait-on dire, au contraire — de perdre l’année dernière 57 millions d’euros et de licencier plus de soixante-dix journalistes. Car bien qu’elle requière toujours davantage d’investissements, la croissance du trafic numérique des journaux coïncide en général avec la réduction de leurs ventes en kiosques. Assurément, près de 6 millions de Britanniques lisent au moins un article du Guardian par semaine, mais seuls 211 000 l’achètent quotidiennement. C’est cette petite population, déclinante, qui finance la lecture gratuite de la plupart des internautes. Un jour, forcément, ce voyage s’arrêtera pour tous faute de carburant.
  • vec l’information en ligne, le fiasco du même calcul est devenu patent. Les sites de presse ont beau aligner les succès d’audience, la ressource publicitaire ne leur parvient qu’au compte-gouttes. Car son produit profite avant tout aux moteurs de recherche, devenus selon M. Marc Feuillée, président du Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), « des mégarégies publicitaires, absorbant comme des Moloch la quasi-totalité des revenus de nos annonceurs ». M. Feuillée précise : « Entre 2000 et 2010, le chiffre d’affaires publicitaire des moteurs est passé de 0 à 1,4 milliard d’euros, celui de la presse [en ligne] de 0 à 250 millions d’euros (3). » Informé en détail des goûts et des lectures de chacun d’entre nous, capable (comme Facebook) de vendre aussitôt cette avalanche de données personnelles aux publicitaires, qui s’en serviront pour mieux « cibler » leur gibier, Google est également passé maître dans l’art de faire de l’« optimisation fiscale » en Irlande et aux Bermudes. Très opulente, cette multinationale ne paie donc presque pas d’impôts.
  • Quant au nombre revendiqué d’abonnés, il s’écroulerait sans les techniques dignes du hard discount que colporte par exemple le jovial directeur du Nouvel Observateur chaque fois qu’il propose 13 numéros de son magazine pour 15 euros, avec en prime une « montre de collection Lip Classic ». Mais le patron de L’Express aux écharpes colorées surenchérit aussitôt : avec lui, c’est 45 numéros pour 45 euros, et en bonus un « réveil à ambiance lumineuse et sonore ».
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  • Soyons donc singuliers également dans notre franchise : depuis janvier de cette année, la diffusion du Monde diplomatique a baissé de 7,2 %. Le temps qui fait défaut, l’argent aussi, un certain découragement face à une crise qui se déploie ainsi que nous l’avons anticipé, bien avant les autres, mais à laquelle nous ne pouvons pas seuls apporter remède, une contestation de l’ordre économique et social qui peine à trouver des débouchés politiques : tout cela a contribué à notre recul.
  • Au fond, peu importe : notre réseau social, c’est vous. C’est donc à vous qu’il revient d’abord de faire connaître ce mensuel, ses valeurs, d’encourager son aventure intellectuelle, ses engagements. De convaincre autour de vous qu’il n’est ni urgent ni nécessaire de réagir à toutes les « polémiques », de tout embrasser pour ne rien étreindre, de tout parcourir pour ne rien retenir. Et qu’il est bon — par exemple une fois par mois ? — de quitter la pièce où les gens vocifèrent, de décider qu’on s’arrête et qu’on réfléchit.
  • A quoi peut servir un journal ? A apprendre et à comprendre. A donner un peu de cohérence au fracas du monde là où d’autres empilent des informations. A penser posément ses combats, à identifier et faire connaître ceux qui les portent. A ne jamais rester solidaire d’un pouvoir au nom des références qu’il affiche sitôt que ses actions les démentent. A refuser le verrouillage identitaire d’un « choc des civilisations » oubliant que l’héritage de l’« Occident », c’est le sac du Palais d’été, la destruction de l’environnement, mais aussi le syndicalisme, l’écologie, le féminisme — la guerre d’Algérie et les « porteurs de valises ». Et que le « Sud », les pays émergents qui défont l’ordre colonial, englobe des forces religieuses moyenâgeuses, des oligarchies prédatrices, et des mouvements qui les combattent — le géant taïwanais Foxconn et les ouvriers de Shenzhen.
  • A quoi peut servir un journal ? En des temps de reculs et de résignations, à défricher les sentiers de nouveaux rapports sociaux, économiques, écologiques (4). A combattre les politiques austéritaires, à aiguillonner ou à tancer des social-démocraties sans souffle et sans sève.
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    A quoi peut servir un journal ? En des temps de reculs et de résignations, à défricher les sentiers de nouveaux rapports sociaux, économiques, écologiques (4). A combattre les politiques austéritaires.
Jon Snow

Press conference with Foreign Minister Ricardo Patiño Aroca: Ecuador grants a... - 0 views

  • That, despite Ecuador’s diplomatic efforts, countries which have been asked togive adequate safeguards for the protection and safety for the life of Mr. Assange have refused to facilitate them; That Ecuadorian authorities are certain of the possibility that Mr. Assange could be extradited to a third country outside the European Union without proper guarantees for their safety and personal integrity; That legal evidence clearly shows that, given an extradition to the United States of America, it would be unlikely for Mr. Assange to receive a fair trial, and likely that he would be judged by special or military courts, where there is a high probability of suffering cruel and degrading treatment, and be sentenced to life imprisonment or capital punishment, which would violate his human rights; That while Mr. Assange must answer for the investigation in Sweden, Ecuador is aware that the Swedish prosecutor has had a contradictory attitude that prevented Mr. Assange the full exercise of the legitimate right of defense; Ecuador is convinced that the procedural rights of Mr. Assange have been infringed upon during the investigation; Ecuador has observed that Mr. Assange lacks the protection and assistance that should be received from the State of which he is a citizen;
  • “Persons who find themselves in a situation of asylum and refuge shall enjoy special  protection to ensure the full exercise of their rights. The State shall respect and ensure the principle of non-refoulement [http://en.wikipedia.org/wiki/Non-refoulement], and shall provide emergency legal and humanitarian assistance.”
  • In the course of these conversations, our country has sought to obtain strict guarantees from the UK government that Assange would face, without hindrance, an open legal process in Sweden. These safeguards include that after facing his legal responsibilities in Sweden, that he would not be extradited to a third country; that is, ensuring that the Specialty Rule [http://www.publications.parliament.uk/pa/cm200203/cmstand/d/st030114/am/30114s01.htm] is not waived. Unfortunately, despite repeated exchanges of messages, the UK at no time showed signs of wanting to reach a political compromise, and merely repeated the content of legal texts.
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  • On the other hand, Ecuador raised the possibility that the Swedish government establish guarantees to not subsequently extradite Assange to the United States. Again, the Swedish government rejected any compromise in this regard.
  • Finally, Ecuador wrote to the U.S. government to officially reveal its position on Assange’s case. Inquiries related to the following: If there is an ongoing legal process or intent to carry out such processes against Julian Assange and/or the founders of the WikiLeaks organization; Should the above be true, then under what kind of legislation, and how and under what conditions would such persons be subject to under maximum penalties; Whether there is an intention to request the extradition of Julian Assange to the United States. The  U.S. response has been that it cannot provide information about the Assange case, claiming that it is a bilateral matter between Ecuador and the United Kingdom.
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    Julian Assange réfugié politique de l'Equateur. La conférence de presse en anglais.
Jon Snow

Ouzbékistan: Travail forcé dans les champs de coton pour les élèves des régio... - 0 views

  • En Ouzbékistan, la saison du désherbage des champs de coton est également celle du travail des enfants. Malgré les lois et règlements de la part des autorités qui l’interdisent formellement, les élèves des écoles, des lycées et des collèges sont appelés depuis le 10 mai à travailler sur les plantations de la principale culture agricole du pays, et cela pour une durée de 40 à 45 jours. Visiblement, ces interdictions révèlent en vérité leur caractère factice, les autorités ouzbèkes ne s’apprêtant pas à se passer de l’utilisation massive du travail des mineurs. Cette force de travail gratuite fait baisser le prix de production du coton et grimper les profits de sa vente par les compagnies exportatrices du Ministère des relations économiques, de l’investissement et du commerce.
  • « Depuis l'automne dernier, l’administration des lycées force les élèves à venir travailler dans les champs, malgré la décision du Conseil des ministres. Les inconscients envoient leurs enfants, et les autorités disent à ceux qui s’y refusent : apportez-nous 200,000 s. pour « acheter » cette exemption (au taux de change actuel - 85 $). Selon mes informations auprès des écoles du district d’Angrenskiy, le taux était fixé à un tel montant pour cet automne. »
  • Il faut finalement souligner que la campagne pour le désherbage du coton n'attire généralement pas autant d'attention que la récolte du coton. Toutefois, pour des centaines de milliers d'étudiants des écoles, des lycées et des collèges ouzbèkes, cela ne fait aucune différence : en effet, dans les deux cas, ils devront mettre de côté leur éducation pendant plusieurs semaines afin de travailler dans les champs de coton.
Jon Snow

La science-fiction en prise avec le monde réel, par Valerio Evangelisti (Le M... - 0 views

  • La mondialisation de l’économie, le rôle hégémonique de l’informatique, le pouvoir d’une économie dématérialisée, les nouvelles formes d’autoritarisme liées au contrôle de la communication, tous ces thèmes paraissent laisser indifférents les écrivains de la « grande littérature », du moins en Europe. Dans la plupart de leurs romans, le monde semble immuable. Dominent les histoires intimistes, qui auraient pu se passer il y a cinquante ans - ou qui pourraient se produire dans cinquante ans... Amours, passions et trahisons perpétuent leur consommation sous une lumière tamisée, dans un monde aux couleurs pâles et aux fragrances de poussière et de talc. Certes, il y a quelques exceptions ; mais, la plupart du temps, le cadre général est immodérément « minimaliste ».
  • Certes, la littérature « blanche » traîne derrière elle son antithèse, le roman noir. Ici la rue, le conflit, l’urbain, le social jouent un rôle important. N’ont en revanche aucun rôle, sauf dans de rares cas, les structures planétaires du système, les évolutions historiques, les mutations psychologiques et comportementales qu’engendre le développement technologique. Les événements se réduisent au conflit entre quelques individus animés par d’éternelles passions : haine, vengeance, amour, soif de justice. Le « maximalisme » du cadre se dissout dans le « minimalisme » du traitement : policier corrompu ou douteux ou honnête contre criminel honnête ou douteux ou corrompu. Pas toujours mais assez souvent. Cependant, le système dans son ensemble est mis en cause. En fait, il s’agit d’un « minimalisme » plus large, ou d’un « maximalisme » réduit. Deux pas en avant pour un en arrière.
  • Tandis que la « grande littérature » se complaît à ignorer tout cela, la littérature des « étages inférieurs » a fait de l’époque son objet de prédilection. Je fais là allusion à la science-fiction. Pas à toute la science-fiction, bien entendu, car la pacotille abonde en ce domaine. Mais, par nature, le genre est « maximaliste » et incline à traiter de vastes sujets : peinture des mutations à large échelle, dévoilement de systèmes occultes de domination, dénonciation des effets tragiques ou bizarres de la technologie, invention de sociétés alternatives. De même qu’il pouvait arriver au plus balourd des spaghetti-westerns d’inclure des moments de cinéma de qualité, le moins lisible des romans de science-fiction peut contenir de grandes intuitions. Même s’il s’égare dans des aventures sans autre but qu’elles-mêmes, dans des portraits psychologiques bâclés, dans des simplifications d’historiette infantile. Mais le « minimalisme » lui reste à jamais intolérable. Il est étranger à son code génétique. Seule la science-fiction présente des descriptions réalistes (oui, réalistes !) du monde où nous vivons. Ainsi, quel autre genre littéraire a-t-il jamais consacré un roman aux mécanismes des crises économiques ? Aucun.
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  • Toujours dans le registre des hallucinations : un auteur italien de science-fiction, Vittorio Curtoni, a écrit il y a une vingtaine d’années une série de récits sur le thème d’une guerre du futur. Les protagonistes avaient recours à des armes psychédéliques, ce qui générait une humanité impuissante à distinguer le vrai du faux, incapable de se considérer comme appartenant à un tout solidaire... Ceux qui se souviennent encore du raz-de-marée de désinformation dispensé par les sources les plus fiables, lors de la guerre du Golfe et de la guerre du Kosovo, ont compris de quoi il s’agit : les nouveau-nés arrachés à leur couveuse par les hommes de Saddam Hussein, les 700 enfants kosovars enlevés pour donner leur sang aux soldats de Milosevic... Autant de fausses informations, qui nous conduisent à penser que la guerre des hallucinations a déjà commencé.
  • Le courant cyberpunk, encore actif il y a une dizaine d’années, en est l’exemple principal. Pour la première fois dans l’histoire, et bien avant les développements actuels d’Internet, de nombreux écrivains prenaient comme thème de leurs romans cette forme de relation entre l’homme et la machine qu’est l’informatique. S’agissait-il de romans « fantastiques », éloignés du réalisme considéré comme la forme littéraire privilégiée ? Permettez-moi d’en douter. Quand Internet s’est imposé, les œuvres de William Gibson, Bruce Sterling, Rudy Rucker et d’autres ont fourni à la nouvelle réalité les termes adaptés pour la décrire, et une carte de ses avenirs potentiels. Mieux encore, ils ont montré aux opposants la voie de la résistance, culturelle et pratique, face aux menaces contenues dans l’émergence d’un réseau de communication omniprésent et capable de reproduire les rapports de domination sur le terrain trompeur de l’immatériel. De leur propre aveu, des membres de l’extrême gauche européenne ont créé sous l’influence des récits cyberpunk le réseau European Counter Network (ECN) ; ils furent les premiers à utiliser la vitesse du nouveau système d’information pour coordonner leurs actions. Les centres sociaux des jeunes révoltés se sont remplis de modems et d’ordinateurs, régulièrement détruits pendant les descentes de police. Les pirates informatiques ont mené de titanesques batailles individuelles contre les grands groupes économiques, ralentissant l’accès à la Toile et son assujettissement.
  • Toutefois, il ne faut pas s’attendre que la « grande littérature », le mainstream (si indifférent à la société qui l’entoure qu’il a fait du désengagement et du repli sur soi un critère de qualité), guide la résistance contre la colonisation de l’imaginaire. Il faut pour cela une narration « maximaliste », consciente d’elle-même, qui inquiète et ne console pas. La science-fiction l’était. Elle peut l’être à nouveau
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    Quelle littérature sait interroger la réalité présente ? Se confronter au pouvoir moderne, à son anonymat, à la multiplicité de ses réseaux ? Prendre la mesure du rayonnement doctrinaire, de la machine du contrôle social, de l'envergure planétaire des ambitions ? En jouant avec les systèmes-mondes, en manipulant les hypothèses, la science-fiction constitue un de ces laboratoires où se lisent l'intime composition chimique du monde actuel... et les forces qui le feront entrer en explosion.
Jon Snow

ASSOCIATION NON AU MERCURE DENTAIRE - 0 views

  • DU MERCURE DANS LES SOINS DENTAIRES : UN SCANDALE SANITAIRE MAJEUR  Le MERCURE (Hg) est un métal trace dont la toxicité est connue et redoutable : c’est un neurotoxique, un reprotoxique, un immunotoxique, un génotoxique… Le mercure métallique est classé parmi les substances CMR2 (cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction) qui doivent être chassées de tous les usages pour leur dangerosité. Au cours de la vie, le mercure s’accumule dans l’organisme : c’est un toxique bioaccumulable. Rejeté dans l’environnement, il s’y accumule aussi : c’est un polluant persistant qui se concentre tout au long des chaînes alimentaires aquatiques sous sa forme méthylée, contaminant les poissons carnassiers (bioamplification). LES AMALGAMES, PREMIERE SOURCE D'EXPOSITION AU MERCURE Les amalgames dentaires sont composés pour 50% de mercure métallique, et représentent la 1ère source d’exposition à ce métal dans les pays développés.
  • PROTECTION NECESSAIRE LORS DES TRAVAUX   Toute intervention sur un amalgame dentaire (dépose ou fraisage avant une pose de couronne par exemple) comporte des risques graves en raison d'une libération de vapeurs de mercure en quantité importante. C'est pourquoi nous ne préconisons pas de systématique dépose des amalgames, décision qui doit toujours être prise en parfaite connaissance de cause, et accompagnée d'un suivi médical par un médecin "averti". Toute intervention sur un amalgame doit être faite selon un PROTOCOLE très strict précisant toutes les précautions à prendre. (voir aussi le protocole préconisé par l'IAOMT) Par ailleurs, nous ne préconisons aucun traitement de désintoxication en particulier, mais informerons au mieux (y compris sur les éventuels risques) en nous appuyant sur des publications scientifiques. Nous signalons le danger que représente toute auto-médication avec des chélateurs de métaux dits lourds ; ceux-ci nécessitent un avis et un suivi médical durant toute la période du traitement. En aucun cas les informations générales délivrées sur ce site ne doivent être interprétées comme des prescriptions médicales.
Jon Snow

[Bakchich : informations, enquêtes et mauvais esprit] L'enquête du magazine R... - 0 views

  • On relève au passage dans l’article du journaliste de Rolling Stone que parmi ceux qui sont prêts à exploiter ce vaste marché se trouve le grand manitou de l’environnent, Al Gore. Il vient même de créer la société Génération Investment Management avec trois gros bonnets de Goldman Sachs Assets Management, David Blood, Mark Ferguson et Peter Harris.
  • L’article de Taibbi conforte l’analyse des deux prix Nobel américains d’économie, Krugman et Joseph Stiglitz, pour qui le pire désastre économique et financier reste à venir. Comme l’a dit Stiglitz dans une interview avec la Deutsche Welle le 7 juillet, « je pense que les choses vont empirer parce que notre manière de secourir les banques et de restructurer notre secteur financier a eu comme résultat que les banques dites too-big-to-fail (trop grosses pour faire faillite) sont devenues encore plus grosses »
  • L’article de Taibbi détaille comment Goldman Sachs est déjà en train de spéculer sur le marché juteux des émissions de carbone, dont la valeur est estimée à plus de 1 000 milliards de dollars et dont les prix des crédits carbone sont garantis par le gouvernement. Selon Taibbi, « Goldman Sachs n’aura même pas besoin de tricher, car le jeu est déjà truqué ».
Jon Snow

OAG Préoccupations en matière de santé et d'environnement relativement à la f... - 0 views

  • « Le fluor pénètre en quantité croissante dans les chaînes trophiques de l'homme, où il s'accumule. » CNR 1977 Environmental Fluoride. « [Traduction] Le fluor ne peut être éliminé de l'environnement : il ne peut qu'être transformé. » ATSDR Public Health Statement : Fluoride p. 2. L'ébullition de l'eau élimine le chlore, mais concentre le fluorure. Grimaldo M., Borja-Aburto V.H., Ramirez A.L., Ponce M., Rosas M., Diaz-Barriga F., « Endemic fluorosis in San Luis Potosi, Mexique. I. Identification of risk factors associated with human exposure to fluoride. Environmental Research, vol. 68, no 1, 1995, p. 25-30. Dans un récipient d'aluminium, l'ébullition d'eau potable contenant 1 ppm de F a fait passer la teneur de l'eau en Al de 0,03 ppm à 0,20 ppm, et la teneur en complexes fluorés, de « non décelable » à 50 p. 100. Brudevold F., Moreno E., Bakhos Y. (1972), « Fluoride complexes in drinking water », Archives of Oral Biology, vol. 17, p. 1155-1163. « [Traduction] Si le chlore s'évapore lorsqu'on fait bouillir de l'eau, ce n'est pas le cas du fluorure. Les concentrations de fluorure peuvent même atteindre des niveaux dangereusement élevés si l'on cuisine pendant de longues périodes. »
  • « [Traduction] En ce qui concerne l'utilisation d'acide fluorosilicique comme source de fluorure pour la fluoration de l'eau, l'Agence (EPA des États-Unis) estime qu'il s'agit d'une solution environnementale idéale à un problème de longue date. En récupérant l'acide fluorosilicique, un sous-produit de l'industrie des engrais, on réduit la pollution de l'air et de l'eau, et les services d'approvisionnement en eau disposent d'une source de fluorure à faible coût. » Rebecca Hanmer, administratrice adjointe du Bureau de surveillance de la pollution de l'eau, EPA des États-Unis, 30 mars 1983. Essentiellement, nous retirons des agents polluants de l'air (où ils contaminent les régions aux alentours des cheminées) pour les déverser dans notre eau (où ils sont dilués de manière plus efficace). Il n'en demeure pas moins que nous ajoutons des produits chimiques toxiques à notre eau. Est-ce bénéfique? légal? éthique? « [Traduction] Si ces substances sont rejetées dans l'atmosphère, ce sont des polluants; si on les déverse dans les rivières, ce sont des polluants; si on les déverse dans les lacs, ce sont des polluants; mais si on les verse directement dans notre réseau d'eau potable, ce ne sont plus des polluants. C'est incroyable! » Dr Hirzy, 2000, premier vice-président, Syndicat des professionnels de l'EPA. http://www.fluoridealert.org/phosphate/overview.htm (en anglais seulement)
  • Le traitement de la fluorose dentaire est très coûteux : les facettes en porcelaine coûtent de 600 $ à 800 $ par dent et ont une durée de vie de 10 à 15 ans. La fluoration de l'eau « [Traduction] a contribué à la naissance d'une industrie de plusieurs milliards de dollars dans le secteur de la dentisterie cosmétique et du blanchiment des dents. Actuellement, on dépense plus d'argent pour traiter la fluorose dentaire que ce qu'on aurait dépensé pour traiter les caries dentaires si on avait cessé la fluoration de l'eau ». Dr Hardy Limeback, directeur du département de dentisterie préventive, Université de Toronto, 22 octobre 1999, dans l'International Fluoride Information Network Bulletin # 3. Pour obtenir le document, veuillez vous adresser à : ggvideo@northnet.org
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  • Dans le rapport de 2006 du National Research Council des États-Unis, on explique comment le système endocrinien et les fonctions thyroïdiennes sont altérés à la suite d'une exposition à des concentrations de fluorure inférieures aux valeurs associées à la consommation « d'eau fluorée de façon optimale »; « plusieurs données indiquent que l'exposition au fluorure affecte la fonction thyroïdienne ». Selon le rapport de 2006 du NRC sur les fluorures dans l'eau potable, l'ingestion d'aussi peu que 0,7 mg de fluorure par jour par une personne de 75 kg ayant une carence en iode peut entraîner un freinage de la fonction thyroïdienne [P. 263, Tableau 8-2]. Selon de nombreuses sources [voir ATSDR 1993, CNRC 1977], nous consommons en moyenne environ 3 mg de fluorure par jour. Selon les Centers for Disease Control, aujourd'hui, les concentrations d'iode dans l'urine sont la moitié de ce qu'elles étaient en 1971. L'agence estime que 36 p. 100 des femmes américaines ont un apport en iode sous-optimal. http://www.cdc.gov/nchs/products/pubs/pubd/hestats/iodine.htm (en anglais seulement) « [Traduction] En résumé, des preuves issues de sources diverses indiquent que le fluorure affecte la fonction et la réponse endocrinienne normales; les effets des changements causés par le fluorure varient en intensité et sont différents d'une personne à l'autre. Le fluorure est donc un perturbateur endocrinien. » NRC, Report on Fluorides in Drinking Water, 2006.
  • Une récente étude publiée dans The Lancet décrit le fluorure comme une « substance neurotoxique émergente » en raison des preuves qui associent le fluorure à des QI inférieurs chez les enfants, et à des lésions cérébrales chez les animaux121. « [Traduction] Les fluorures augmentent également la production de radicaux libres dans le cerveau par l'entremise de divers processus biologiques. Ces changements ont un rapport avec la possibilité que les fluorures augmentent le risque de maladie d'Alzheimer. » NRC 2006 « [Traduction] … les animaux auxquels on a administré la dose la plus faible d'AlF [fluorure d'aluminium], soit 0,5 ppm, étaient plus sensibles à la maladie, et on a observé un taux de mortalité plus élevé chez ces animaux que chez ceux auxquels on a administré des concentrations plus élevées [5 ppm, 50 ppm]. » Varner, J.A., et coll., 1998, « Chronic administration of aluminum-fluoride and sodium-fluoride to rats in drinking water: alterations in neuronal and cerebrovascular integrity ». Brain Research, vol. 784, p. 284-298. « [Traduction] L'association possible entre la présence d'effets cytogénétiques et l'exposition au fluorure laisse entendre que le syndrome de Down serait une issue biologiquement plausible de l'exposition au fluorure. » NRC 2006 p. 170 Une étude réalisée en 1995 par une neurotoxicologue de renom, Phyllis Mullenix, Ph.D., et publiée dans la revue Neurotoxicology and Teratology révèle que les bébés rats — selon le moment auquel ils sont exposés à des doses de fluorure semblables à celles que reçoivent les enfants — montraient des signes d'hyperactivité et d'hypoactivité; lorsque les animaux étaient exposés au fluorure avant la naissance, ils avaient un comportement hyperactif, tandis que lorsqu'ils y étaient exposés après la naissance, ils devenaient plutôt hypoactifs. Mullenix, P.J., Denbesten, P.K., Schunior, A., Kernan, W.J.,  1995 « Central Nervous System Damage from Fluorides », Neurotoxicology and Teratology, 17(2),
  • Qui sont les plus sensibles au fluorure? On estime la population actuelle du Canada à 33 millions d'habitants. Environ 43 p. 100 des Canadiens ingèrent de l'acide fluorosilicique en buvant de l'eau potable fluorée artificiellement41 et bon nombre d'autres Canadiens ingèrent du fluorure présent naturellement dans l'eau à des concentrations supérieures à 0,5mg/L. Voici les groupes les plus sensibles à l'eau fluorée : Jeunes enfants et fœtus Personnes qui boivent plus de 2 litres d'eau par jour (athlètes, soldats, ouvriers, mères qui allaitent, diabétiques) Personnes qui ne peuvent pas filtrer l'eau dans leur corps (personnes souffrant d'insuffisance rénale, jeunes enfants) Personnes souffrant de maladies cardiovasculaires Personnes âgées 1 à 4 p. 100 des Canadiens pourraient être sensibles au fluorure [330 000 à 1 320 000 Canadiens] 5 p. 100 des Canadiens souffrent de diabète [1 650 000 Canadiens] 5 p. 100 des Canadiens sont atteints d'une affection rénale [1 650 000 Canadiens] 27 à 44 p. 100 des Canadiens ont un régime alimentaire faible en calcium, en magnésium et en iode (qui aide à neutraliser la toxicité du fluorure) [8 910 000 à 14 520 000 Canadiens] 5 à 40 p. 100 des Canadiens souffrent d'un dysfonctionnement de la glande thyroïde [1 650 000 à 13 200 000 Canadiens]
  • Le fluorure est distribué comme médicament dans notre eau potable, mais il n'a jamais été approuvé comme médicament aux États-Unis (on ignore où en est le processus d'approbation du médicament au Canada). « [Traduction] La Food and Drug Administration Office of Prescription Drug Compliance a confirmé, à ma grande surprise, qu'il n'existe aucune étude démontrant l'innocuité ou l'efficacité de ces médicaments que la FDA classe comme nouveaux médicaments non approuvés. » Lettre du Dr David Kessler, M.D., commissaire, Food and Drug Administration (États-Unis), 3 juin 1993 au membre du Congrès Kenneth Calvert, président du sous-comité sur l'énergie et l'environnement du comité sur les sciences, Washington, D.C. « [Traduction] Lorsque le fluorure est utilisé dans le cadre d'un diagnostic, ou pour guérir, soulager, traiter ou prévenir des maladies affectant les humains ou les animaux, il s'agit d'un médicament qui est assujetti aux règlements de la Food and Drug Administration (FDA). » Lettre de la Food and Drug Administration (États-Unis), décembre 2000, au membre du Congrès Kenneth Calvert, président du sous-comité sur l'énergie et l'environnement du comité sur les sciences, Washington, D.C « [Traduction] En pharmacologie, si l'effet d'un médicament est local (topique), il est tout à fait incongru de l'utiliser autrement qu'en application topique. Cela va de soi. Les dents sont là; elles sont facilement accessibles. Alors, pourquoi en boire? » Dr Arvid Carlsson, lauréat du prix Nobel de médecine, 2000.
Jon Snow

Proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête su... - 0 views

  • Dès lors, une investigation apparaît nécessaire pour vérifier la fiabilité du système d'évaluation des médicaments, et singulièrement la capacité des autorités sanitaires à exercer un contrôle réel, efficace et véritablement indépendant. Ces investigations devraient être menées dans quatre directions essentielles : 1. La qualité et la transparence des pratiques d'évaluation Les essais cliniques, qui servent de référence à l'évaluation du médicament par la commission de l'AMM, sont réalisés à l'initiative exclusive des laboratoires et pour 70% d'entre eux aux Etats-Unis. Aucun organisme public indépendant n'est sollicité pour effectuer éventuellement une nouvelle expérimentation de contrôle ou une comparaison du nouveau médicament avec un traitement de référence. Une telle procédure ne serait pourtant pas superflue car « beaucoup d'essais mal conçus, biaisés, voire falsifiés » (Pr. Debré, Le Monde du 21 décembre 2004). On estime que 90% d'entre eux ne sont jamais publiés. Les prescripteurs dont l'industrie pharmaceutique finance la formation médicale continue et la presse professionnelle sont conditionnés par une information à sens unique. L'absence des agences sur ce terrain, combinée à l'inertie des autorités sanitaires rendent compte du fait que de nombreux médicaments, notamment les antidépresseurs (Observatoire National des Prescriptions, 1998) sont prescrits en dehors des indications préconisées par la commission de l'AMM. Lorsque celles-ci n'ont pas été respectées, l'AMM n'est pratiquement jamais remise en cause lors de son renouvellement obligatoire tous les cinq ans. De 1994 à 1997, sur 622 demandes formulées, 14 avis négatifs seulement ont été rendus Une tentative de remise en ordre a bien été échafaudée avec la publication en juin 2001 d'une liste de 835 médicaments à service médical rendu (SMR) insuffisant mais elle a échoué. Ces médicaments, comme par exemple les vasodilatateurs et les veinotoniques, sont toujours sur le marché et remboursés par l'assurance maladie, en violation du décret du 27 octobre 1997.
  • 2. L'indépendance des agences L'autonomie de gestion dont bénéficient les agences depuis leur création à la fin des années 90 avait pour but d'assurer leur indépendance à l'égard des laboratoires et du pouvoir politique afin de leur permettre d'accomplir leur mission de service public en dehors de toute pression susceptible de les en écarter. Mais la tendance qu'on observe actuellement à un financement industriel croissant et à une diminution concomitante du financement public est en train de ruiner cette ambition. En 2003, les ressources de l'AFSSAPS provenaient pour 83% de l'industrie pharmaceutique et pour seulement 6,4% de l'Etat. Circonstance aggravante, l'agence européenne (EMEA) qui connaît la même dépendance financière est placée sous la Direction générale « entreprise » de la Commission européenne. Comment dans ces conditions ne pas redouter que les agences ne soient devenues au fil des années les instruments dociles de ceux qui fournissent la majorité de leurs subsides alors qu'elles n'ont pas pour seule vocation de rendre un service aux industriels ? La création de la Haute Autorité de Santé n'y changera rien, ne serait-ce que parce que les modalités de financement restent les mêmes. La situation est d'autant plus préoccupante que la mondialisation a considérablement modifié la donne. Confrontés à la financiarisation de l'économie et à un essoufflement de la recherche, les groupes pharmaceutiques de plus en plus concentrés doivent se livrer à une concurrence acharnée pour préserver des marges bénéficiaires extrêmement élevées. Cette logique industrielle impitoyable accule les laboratoires au mensonge et au bluff sur le coût de la recherche, le degré de nouveauté et le prix de revient des médicaments pour accélérer les procédures de mise sur le marché afin de réduire les délais de retour sur investissement. Pour contrecarrer cette stratégie industrielle agressive, les agences disposent de moyens dérisoires, sans commune mesure avec ceux des laboratoires : en 2003, le budget de l'AFSSAPS s'élevait à 91,97 millions d'euros soit 0,3% seulement des 30 milliards qu'a représenté en France pendant la même période le produit de la vente des médicaments que cette agence a pour mission de contrôler. N'étant plus soutenue financièrement par l'Etat (4,9 millions d'euros de subvention en 2003), l'AFSSAPS n'ose plus prendre de décisions contrariant un tant soit peu les intérêts immédiats des firmes. Des médicaments considérés à tort comme majeurs sont mis ou maintenus sur le marché sans avoir fait la preuve de leur efficacité ou de leur innocuité : en 2002, sur 185 avis rendus par la commission d'AMM, 112 soit 71% du total concernaient des médicaments considérés comme importants alors qu'il s'agissait en fait de simples copies de produits innovants, déjà sur le marché. La préservation de la santé de l'industrie pharmaceutique semble ainsi passer avant celle des patients, comme si l'on ne savait plus très bien faire la distinction entre un plan industriel de santé et un plan de santé publique.
  • 3. La qualité de l'expertise et l'indépendance des experts Même la Food and Drug Administration (FDA), pourtant régulièrement citée comme modèle, n'échappe pas à ce type d'interrogations : 18% de ses experts déclaraient en 2002 avoir « subi des pressions pour approuver ou recommander l'approbation » d'un médicament « en dépit de réserves concernant la sécurité, l'efficacité et la qualité du médicament ». Les experts de l'AFSSAPS exercent bénévolement leur activité d'évaluation ; ils sont rémunérés de fait par les laboratoires pour lesquels ils effectuent des prestations. Il n'est pas rare, comme dans l'affaire Bayer que des spécialistes « sollicités » par une firme comme consultant pour un médicament donné soit ensuite utilisés comme experts auprès de l'AFSSAPS pour évaluer ce même médicament (rapport d'expertise, préc.). Quel crédit accorder à des experts parvenus à un tel degré de confusion des rôles ? Quelles garanties peut offrir l'obligation qui leur est faite de publier leurs conflits d'intérêts mineurs ou majeurs ? Comment ne pas être inquiet lorsqu'on constate comme dans le cas des traitements hormonaux substitutifs (THS) ou du vaccin contre l'hépatite B, que les autorités sanitaires incapables de fournir des réponses claires et adaptées se réfugient dans une indécision motivée qui se veut rassurante mais qui produit les effets inverses. Enfin, comment interpréter le désaveu cinglant infligé en décembre dernier aux experts de l'AFSSAPS par le ministre de la santé à propos de l'interdiction de prescrire des antidépresseurs aux mineurs de 18 ans ? 4. La réalité du contrôle des médicaments après leur mise sur le marché Il est étrange que devant ce qu'il convient bien d'appeler par son nom : une véritable épidémie d'effets secondaires dus aux médicaments, qui fait chaque année en France environ 18 000 morts et provoque 3% du nombre total des hospitalisations, rien de sérieux n'ait jamais été entrepris. La France est le pays au monde où la consommation de médicaments est la plus élevée mais nous ne possédons pas le moindre élément de leur impact réel sur la santé publique et nous avons seulement une idée très vague de la manière dont ils sont réellement consommés. Notre système national de pharmacovigilance est défaillant, l'épidémiologie d'évaluation est pratiquement inexistante puisque seule une équipe de niveau international fait de ce sujet en France son principal objet d'étude (laboratoire du Pr. Bégaud à Bordeaux). Aucune étude sérieuse ne permet aujourd'hui de vérifier que les médicaments les plus prescrits, comme par exemple les molécules anticholestérol, expérimentés sur un nombre restreint de sujets sélectionnés, pas toujours représentatifs des futurs usagers, tiennent bien leurs promesses alors que la collectivité consacre à leur remboursement des sommes vertigineuses (les anticholestérols de la famille des statines coûtent chaque année à l'assurance maladie un milliard d'euros). Pourquoi avons-nous pris tant de retard ? Actuellement une seule étude de ce type est en cours : décidée en 2002 par les autorités françaises, à la suite de la délivrance par l'agence européenne de l'AMM de Vioxx, elle n'est toujours pas achevée, quatre mois après le retrait du médicament, alors que même l'AFSSAPS continue de défendre sa mise sur le marché. On a bien essayé, à juste titre, d'intéresser le syndicat des laboratoires pharmaceutiques (LEEM) à cette démarche, avec la signature de l'accord-cadre de juin 2003, mais ceux-ci ne semblent pas encore prêts à financer des études dont le risque potentiel est de remettre en cause l'AMM pour l'obtention de laquelle ils ont mobilisé d'importants moyens financiers et humains. * * * De telles carences et de tels dysfonctionnements, graves et répétés rendent nécessaire l'intervention de la représentation nationale dans sa fonction de contrôle pour clarifier les conditions dans lesquelles sont délivrées les autorisations de mise sur le marché des médicaments et la façon dont est assuré leur suivi. Les impératifs de santé publique nous imposent d'apporter une réponse claire à la question que tout le monde se pose : peut-on encore faire confiance aux agences qui ont pour mission d'évaluer la sécurité d'emploi, l'efficacité et la qualité des produits de santé ? Telles sont les motivations qui conduisent les auteurs de la proposition de résolution à vous proposer la création d'une commission d'enquête.
Jon Snow

Qu'est-ce que le « Projet censuré » ? [Voltaire] - 1 views

  • Dans leur ouvrage La fabrication du consentement [4] Noam Chomsky et Edward S. Herman indiquent que la propriété privée pose une sorte de filtre entre les événements et leur publication dans les médias, ceux-ci cherchant avant tout à augmenter leurs profits, à protéger le marché capitaliste, à éviter toute offense aux puissants et à cultiver l’incrédulité face à toute presse indépendante, rappelle Phillips. « Le panorama actuel a changé par rapport à celui que brossaient ces deux auteurs il y a vingt ans : les vingt grands groupes qui possédaient les médias sont maintenant dix. Les directeurs des médias peuvent se réunir dans un petit salon : il s’agit de 180 personnes, au total, qui influencent toute la gamme des médias nationaux », ajoute le sociologue.
  • Phillips signale que « les directeurs et les propriétaires des médias partagent leur identité avec les puissants. Leur idée de ce qui fait la nouvelle est déterminée par un arrière-plan culturel, et ils partagent le même point de vue sur ce qui est ou n’est pas une nouvelle. Les journalistes, quant à eux, écrivent pour être publiés, pour sortir à l’antenne ou sur les ondes de la télévision. Si leur point de vue ne coïncide pas avec celui des propriétaires, leurs travaux aboutiront aux oubliettes et les portes des médias, des grands médias des Etats-Unis, leur seront irrémédiablement fermées.
Jon Snow

Comment les conflits d'intérêts ont tué la médecine 1.9 - 0 views

  • La médecine est une bonne illustration de ce principe. En France, un médecin peut être à la fois :  chef de service hospitalier,  professeur des universités et donc enseignant,  consultant rémunéré par l’industrie pharmaceutique,  membre d’une agence gouvernementale régulant le marché du médicament,  interviewé dans la presse sur les avantages et inconvénient d’un médicament sans préciser ses liens avec la firme qui le commercialise [9]). Plus banalement, un médecin peut tout-à-fait légalement être invité tous frais payés à Sydney pour assister à une opération promotionnelle sur un nouveau médicament et déclarer ensuite que cela n’influence en rien ses prescriptions. En fait, lorsque l’on pousse un peu la discussion, les plus honnêtes (ou lucides) finissent par faire quelques aveux Par exemple, en réaction à la problématique des conflits d’intérêts, un chirurgien me déclarait récemment : "À titre personnel, j’ai pu aller apprendre plein de choses intéressantes dans des congrès américains grâce à des laboratoires de matériel chirurgical quand j’étais chef de clinique et que j’avais peu de moyens. Ceux qui sont venus me voir ensuite, en me disant "je t’ai envoyé en congrès à tel endroit donc tu dois utiliser mes prothèses plutôt que ceux des autres", ont pris la porte ! Les seuls produits que j’ai utilisés sont ceux que j’aurais utilisés pour ma famille pour leurs qualités." Mais reconnaissait le surlendemain "Que le médecin ne soit pas capable d’avoir un esprit critique, ou confonde publicité et information médicale : c’est lamentable et sur ce point je rejoins votre point de vue ! C’est tellement vrai. Après il ne faut pas être hypocrite, quand j’avais à choisir entre deux boîtes, l’une du labo X et l’une du labo Y, de la même molécule, je reconnais que je choisissais celle du labo dont le (ou la) délégué était la plus sympa." En pratique, la notion de "délégué le plus sympa" est des plus complexes (et d’ailleurs enseignée, cible par cible, aux visiteurs médicaux qui sont fondamentalement des commerciaux). Quant aux médicaments X et Y contenant la "même molécule" ils deviennent progressivement "d’activité identique" puis "d’activité proche".
Jon Snow

Hydrofracked? One Man's Mystery Leads to a Backlash Against Natural Gas Drilling - ProP... - 0 views

  • Meeks used to have abundant water on his small alfalfa ranch, a 40-acre plot speckled with apple and plum trees northeast of the Wind River Mountains and about five miles outside the town of Pavillion. For 35 years he drew it clear and sweet from a well just steps from the front door of the plain, eight-room ranch house that he owns with his wife, Donna. Neighbors would stop off the rural dirt road on their way to or from work in the gas fields to fill plastic jugs; the water was better than at their own homes. But in the spring of 2005, Meeks’ water had turned fetid. His tap ran cloudy, and the water shimmered with rainbow swirls across a filmy top. The scent was sharp, like gasoline. And after 20 minutes — scarcely longer than you’d need to fill a bathtub — the pipes shuttered and popped and ran dry.
  • As a result, drilling was about to happen in states not typically known for oil and gas exploration, including Michigan, New York and even Maryland. It would go from rural, sparsely populated outposts like Pavillion to urban areas outside Dallas, Denver and Pittsburgh. Along the way, a string of calamitous accidents and suspicious environmental problems would eventually make hydraulic fracturing so controversial that it would monopolize congressional hearings, draw hundreds in protests and inspire an Academy-Award-nominated documentary produced for Hollywood.
  • At 540 feet the new well still wasn’t drawing water suitable for the cattle trough, and Meeks’ contractor, Louis Dickinson, shut down the engines and brought the drill bit to a rest. But before Dickinson could finish the job, a distant rumbling began echoing from below. It grew steadily louder, like some paranormal force winding its way through the earth. “Then, holy mackerel,” says Meeks, “it just came on us.” An explosion of white foam and water, chased by a powerful stream of natural gas, shot out of the ground where Meeks had drilled his well. It sprayed 200 feet through the air, nearly blowing the 70-foot-tall drilling derrick off its foundation, crystallizing in the frigid winter air and precipitating into a giant tower of ice. A Suspicious Correlation The blowout, roaring like a jet engine, continued for 72 hours, until a judge ordered EnCana engineers to use their equipment to control it. In that time, according to one estimate a gasfield worker gave Meeks, 6 million cubic feet of natural gas shot out of his 540-foot-deep water well, more than many gas wells in that part of Wyoming produced in an entire month.
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  • As Meeks continued his quest, hydraulic fracturing was transforming the energy industry and unfurling a wave of drilling that rippled quickly across the country. The fracturing technology that was first used commercially by Halliburton in 1949 had been reworked until a sweet spot combination of chemicals and pressure was derived that made it possible to reach gas far deeper in the earth than energy companies had previously been able to. In 1995 hydraulic fracturing was used in only a small fraction of gas wells, and the nation’s gas reserves were around 165 trillion cubic feet. The United States was so desperate for energy that energy companies were scrambling to secure foreign oil and building $300-million ports to import liquefied natural gas from Russia, Qatar and elsewhere.
  • By late 2008, however, fracturing was being used in nine out of 10 of the roughly 33,000 wells drilled in the United States each year, and estimates of the nation’s gas reserves had jumped by two thirds. Drilling was taking place in 31 states, and geologists claimed the United States contained enough natural gas to supply the country for a century. Russia’s president (and former chairman of its state gas company, Gazprom), Dmitri Medvedev, said he would curtail his own nation’s gas drilling efforts because he thought the United States might have so much gas that it wouldn’t buy more from Russia.
  • As more wells were drilled, however, more reports began to emerge from people who had similar experiences to that of Louis Meeks.
  • Much of the land in Sublette County is owned by the federal government, which meant that the Environmental Protection Agency — not just state regulators — was charged with conducting an environmental review before drilling is allowed. As part of that review, in 2007 EPA hydrologists sampled a pristine drinking water aquifer that underlay the region. What they found was a show-stopper: frighteningly high levels of benzene, a known carcinogen, in 88 separate samples stretching across 28 miles. “It was like, holy shit, this is huge,” said Greg Oberley, a groundwater specialist at the EPA’s Region 8 headquarters in Denver. “You’ve got benzene in a usable aquifer and nobody is able to verbalize well, using factual information, how the benzene got there. Nobody understood what caused this.” One thing was clear: There was little industrial activity in the Pinedale area other than drilling, and few other potential causes for the pollution.
  • It wasn’t at all clear that the EPA had the budget, the political fortitude or the impetus to pursue the thorough study that Oberley and other scientists thought was needed. The agency had looked, briefly, at hydraulic fracturing before. In 2004 it published a report examining how it affected water supplies in a type of geologic formation, called coalbed methane, which is different from the rocks being drilled in most of the nation’s new gas fields. The report detailed numerous concerns about the potential for dangerous fluids to migrate underground. But then, in an abrupt turn, it concluded that hydraulic fracturing “poses little or no threat” and “does not justify additional study.” The one exception, it found, was when diesel fuel was used in fracturing fluids. But the industry insisted that it was discontinuing that practice. The EPA’s findings were criticized in some scientific circles at the time, and by an EPA whistleblower, Wes Wilson, for bending to Bush administration dictates and ignoring scientific methods for analyzing contamination complaints.
  • In March 2009, six weeks after President Obama’s inauguration and four years after Meeks first had trouble with his water, a team from the EPA’s Superfund program began collecting 39 water samples from properties around the Pavillion area. It was the first formal investigation into complaints of water pollution in Pavillion after many years of letter writing and phone calls and visits to the governor’s office and even a couple of lawsuits. Across the mountains in Pinedale, Oberley had also continued to collect water samples from the aquifer underneath the Anticline drilling fields — where he’d found the benzene the year before — and was carefully assembling a broader body of data. The EPA scientists preferred to keep a low profile and dodge the political canon fire that was bound to be returned from any perceived assault on the oil and gas industry. But, in effect, the EPA had begun its first robust scientific examination of the environmental effects of natural gas drilling on the nation’s water supply. By this time, complaints about water contamination in drilling areas had become a national issue.
  • In the face of this tornado of worry, the drilling industry remained steadfast in its insistence that fracturing and all the drilling processes related to it were completely safe. They continued to spend tens of millions of dollars lobbying against regulation and peppered websites and publications with pro-gas advertisements. Industry trade groups pointed out that drilling development brings jobs and economic bounty to ailing communities and painted critics as unpatriotic heretics working against U.S. energy independence. They drew support from local businesses and residents whose communities needed the money and needed the jobs.
  • Late that summer Meeks was told that the EPA was ready to reveal its first findings. On August 11, 2009, eager to finally hear what was in his water, Meeks got in his red 1994 Nissan pickup and drove the five miles to Pavillion’s community center, a corrugated steel building with bare walls and poured-concrete floors at the end of one of the two roads that cut through town. He had been anticipating the meeting for six months. Along with 80-some other residents, some who had driven from as far as Riverton, 26 miles away, Meeks took a seat on one of the wooden benches that were lined up facing a folding table and a projection screen, eager to hear the preliminary findings from the EPA’s first round of water testing. With the room quiet and tense, Luke Chavez, the EPA Superfund investigator, started off tentatively. He was shy and non-committal. But he proceeded to make headlines. Of the 39 water samples his team had taken from a smattering of properties around Pavillion, Chavez said 11 were contaminated with chemicals, including some with strong ties to hydraulic fracturing. The EPA found arsenic, methane gas, diesel-fuel-like compounds and metals including copper and vanadium. Of particular concern were compounds called adamantanes — a natural hydrocarbon found in gas — and an obscure chemical called 2-butoxyethanol phosphate. 2-BEp is a compound closely related to 2-BE, a substance known to be used in hydraulic fracturing solutions, and that is known to cause reproductive problems in animals. It was a chief suspect when Colorado regulators investigated the well explosion in Silt. Meeks’ well contained traces of petroleum hydrocarbons, bisphenol A, the adamantanes, and methane. John Fenton’s water, which tasted good and hadn’t even been suspected to have been contaminated, had methane and bisphenols. And Jeff Locker’s water, even after filtering with a reverse osmosis system, contained arsenic, methane and metals.
  • In the fall of 2009, Meeks got a call to meet Randy Teeuwen, the EnCana representative, at the Holiday Inn in Riverton. The company had warned him months earlier that it would stop paying for his water supply and had given him the option to continue the service and pay for it himself. Meeks declined. There was no way he could afford the payments. He was still hoping that a broader settlement might be reached and EnCana would buy him out. If his property was worthless, Meeks wanted them to pay for his entire loss.
  • On September 14, HB Rentals, the global oilfield services supplier EnCana had hired to supply Meeks with water, sent Scott Farrell with a truck to remove the tanker of water from Meeks’ home. Farrell found himself facing a cluster of television crews and reporters. But Meeks, for all his blustery anger, was uncharacteristically quiet. After all these years the wind seemed to have been sucked out of his lungs, and he had nothing to say. He fought tears, and his voice quivered as he told his story to the TV cameras. Taking the water was like issuing a life sentence. Once it was gone, there was no way he would be able to replace it. “I can’t believe someone would do something like that,” he told the reporters. Farrell was visibly affected. “We decided that we were not going to leave Mr. Meeks without any water,” he said, when the cameras turned to him. “We’re going to leave the tank and everything here at no charge.”
  • But a few hours later, HB returned, loaded the tanker, and finally took Louis Meeks’ water away.
  • It’s really easy to say you should just get out of this situation,” says Deb Thomas, Meeks’ friend and the environmental organizer from Clark. “But they are not young. Everything that they have is wrapped up in that place — not just in their home. They’ve got animals and a life here. It’s pretty hard to leave that.” Meeks didn’t drink the water but used it to bathe and clean his dishes. By January he was complaining of ill effects on his health. He suffered of shortness of breath and described lesions and sores on his arms and legs. At the veterans hospital, he was told he had a respiratory infection and prescribed prednisone and moxifloxacin — but the doctors couldn’t say whether it was the water, the stress, or his persistent medical problems that were to blame. While he suffered, EPA took its biggest step on the fracturing issue in more than six years. In March 2010, EPA administrator Lisa Jackson announced that the EPA would undertake a major national study of risks to water supplies from hydraulic fracturing far bigger than the Pavillion study. This time, scientists would broaden their definition of fracturing beyond the energy industry’s version, and examine every aspect of the process, from the transportation and disposal of the chemicals to the water supplies needed to make the process happen. In New York, Gov. Paterson issued an executive order banning one type of hydraulic fracturing until July 1, 2011, by which time he hoped environmental officials would have thoroughly examined its safety. And in several states — including Wyoming — laws were passed to require drilling companies to disclose the chemicals they pump into the ground. A group of Democratic members of Congress ratcheted up the debate by revealing that fracking companies had continued to inject tens of millions of gallons of diesel fuel and diesel mixtures into the ground as part of the fracturing process long after they promised not to in 2005.
  • Whatever the EPA does, its environmental research is guaranteed to go slower than the pace of drilling development. In 2010, another 14,324 new gas wells were drilled in the United States, including in Wyoming. “If things don’t change now it’s going to be just a big polluted dump,” said Meeks Jr.
  • “I think a lot of people look at me and think what did I end up with after five years,” Meeks says. “I’m stupid for going up against a billion-dollar company.” “There is no end in sight,” he adds. “But at least they are listening now.”
Jon Snow

Présence des députés en commission à l'Assemblée nationale - Session 2010 - 2... - 0 views

  • Application des sanctions : un vrai problème de transparence Le président Bernard Accoyer a déjà confirmé implicitement les résultats de notre étude : il a en effet indiqué le 5 juillet 2011 au Nouvel Obs que 30 députés étaient sanctionnés en moyenne chaque mois. Nous obtenons pour notre part une moyenne de 21, ce qui laisse suggérer que nous aurions été plus généreux envers les députés sanctionnables que la présidence. Selon nos deux études, ce sont 160 députés au total sur deux ans qui ont vu leurs indemnités réduites par ces sanctions. Il semblerait normal que les citoyens soient informés des pénalités prises à l'encontre de leurs représentants élus, dès lors que cet article avait été ajouté au règlement en vue de répondre aux critiques récurrentes d'un supposé absentéisme parlementaire. Refusant de réaliser le travail de transparence nécessaire pour permettre l'évaluation de son fonctionnement, l'Assemblée ne publie aucune liste officielle des excuses acceptées ni des sanctions appliquées. Nous avons du en conséquence réaliser ce travail nous-mêmes à partir des informations disponibles publiquement (Journal Officiel, sites de l'Assemblée et des institutions parlementaires internationales) et en sollicitant individuellement les députés durant 4 semaines pour nous enquérir des excuses qu'ils avaient pu présenter. Il est assez surprenant que l'Assemblée refuse de communiquer les éléments permettant de réaliser un tel travail d'évaluation : une institution démocratique comme le Parlement se doit d'être transparente sur l'application de son règlement ainsi que sur son fonctionnement notamment budgétaire.
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    C'est qd meme dingue d'aller faire les couloirs de l'assemblée à la recherche de ses députés. Chapeau à ces internautes en tout cas.
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