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Jon Snow

Témoignage de Norio HIRAI, chaudronnier du nucléaire (1) : « Les centrales nu... - 0 views

  • « En plus, il ne faut pas confondre la sûreté et la sécurité. S’il y a des centrales nucléaires, il n’y a plus rien de sûr. »   Quand Norio a appris qu’il avait un cancer, il a décidé de mettre à jour tout ce qu’il connaissait des centrales nucléaires. Il nous explique entre autres que : - On n’explique pas les dangers dus à la radioactivité aux ouvriers. - Quand il y a un accident nucléaire, peu de personnes sont compétentes pour comprendre ce qu’il se passe. - La surveillance des travaux n’est pas faite par des gens qualifiés. - Les contrôleurs sont souvent des personnes qui ne connaissent rien à l’énergie nucléaire. - Le service de l’inspection nucléaire est assuré par des retraités du ministère du commerce et de l’industrie.
  • En général, nous imaginons que les constructions des centrales nucléaires, du Shinkansen ou des autoroutes sont soumises à des contrôles rigoureux de l’administration. Mais à Kobé, nous avons découvert des coffrages laissés dans les poteaux en béton du Shinkansen. Les armatures de l’autoroute avaient été mal soudées: (elles avaient été collées par le métal de la soudure mais les bords de l’armature eux-mêmes n’avaient pas été fusionnés). Elles ont toutes été disloquées avec le séisme. Pourquoi une telle chose s’est-elle produite ? Parce qu’on a accordé trop d’importance au plan, au bureau, mais on a négligé la surveillance sur le chantier. Si ce ne fut pas la cause directe, on peut dire que cette négligence a provoqué l’ampleur de la catastrophe.
    • Jon Snow
       
      Ce sont des hommes qui construisent sur les chantiers pas des robots, avec tout ce que ça comporte comme conséquences possibles: défauts, malfaçons, oublis, vols, qualité des matériaux douteuse etc.
  • Malheureusement cette maison ce sont les centrales nucléaires japonaises.
    • Jon Snow
       
      Voilà. Pas de bol hein.
  • ...15 more annotations...
  • Ce plan chimérique part de l’idée que ce sont des ouvriers experts qui le réalisent, mais nous ne nous sommes jamais posé des questions sur la qualité des ouvriers et leurs conditions de travail. Pour les centrales nucléaires comme pour les autres chantiers, la main d’œuvre et même les inspecteurs sont constitués par des gens sans qualification suffisante. C’est compréhensible qu’un grave accident se produise dans les centrales nucléaires, les Shinkansen ou sur les autoroutes.
  • Depuis environ 10 ans, il n’y a plus de manœuvres compétents. On ne demande aucune expérience au moment du recrutement. Les ouvriers sans compétence ne savent pas le danger de l’accident. Ils ne savent même pas quels sont les travaux non réglementaires et mal faits. C’est la réalité des centrales nucléaires japonaises.
    • Jon Snow
       
      ça coute moins cher et ça se trouve partout un type pas qualifié, ça accepte tout et ça ne se préoccupe que de peu, surtout s'il ne comprend pas la situation.
  • Par exemple à la centrale de Fukushima de TEPCO, nous avons démarré la centrale en laissant un bout de fil de fer et on a échappé de peu à un grave accident qui aurait pu avoir une répercussion sur le monde entier. L’ouvrier savait qu’il avait fait tomber ce fil de fer mais il ne savait pas à quel point la conséquence de son acte était dangereuse. Dans ce sens, une centrale nucléaire toute neuve construite par ces gens incompétents est aussi bien dangereuse qu’une vieille centrale.
  • Dans la centrale nucléaire, il y a aussi le problème de l’irradiation qui empêche de former les successeurs. Quand on travaille dans la centrale nucléaire, il fait très sombre et chaud et avec la protection c’est impossible de parler. Alors les ouvriers se communiquent par gestes. Comment peuvent ils dans ces conditions transmettre leurs savoir faire? En plus, on envoie d’abord les gens compétents travailler et ils s’exposent très vite à la quantité de radioactivité annuelle autorisée et ne peuvent plus travailler, ça accentue encore l’incompétence des ouvriers. Par exemple pour les soudeurs, ils fatiguent leurs yeux en travaillant. Après 30 ans, ils ne peuvent plus faire de travaux précis et ils ne trouvent plus d’embauche dans la pétrochimie. Et c’est comme ça qu’ils arrivent aux centrales nucléaires.
    • Jon Snow
       
      CQFD.
  • le gouvernement a décidé d’envoyer des conseillers de sécurité spécialisés dans chaque centrale nucléaire pour donner l’autorisation du démarrage après la construction ou du redémarrage après les contrôles réguliers. Je savais que ces conseillers ne connaissaient pas grande chose du nucléaire mais je n’imaginais pas à quel point. Quand j’ai fait une conférence à Mito, il y a un homme du Ministère de la science et la technologie qui s’est présenté en public en disant: « Je me sens tellement mal à l’aise d’avouer ce fait, mais je ne connais rien du nucléaire », et il a continué: « De la peur d’être irradiés, les inspecteurs n’ont pas voulu travailler dans les centrales en marche. Comme on vient de supprimer des places dans le ministère de l’agriculture avec le remaniement gouvernemental, ils ont envoyé des fonctionnaires qui donnaient des conseils aux éleveurs du ver à soie ou de la sériole (poisson), sans aucune formation. Voilà pourquoi les conseillers qui n’y connaissent rien du tout, donnent l’autorisation du démarrage dans toutes les centrales. Le conseiller de la centrale de Mihama, contrôlait la qualité du riz jusqu’à il y a 3 mois».
  • Au-dessous de ces fonctionnaires irresponsables du ministère, dans la hiérarchie nucléaire, il y a le service de l’inspection nucléaire. Ce sont des gens du Ministère du Commerce et de l’Industrie qui ont pris leur retraite et sont embauchés dans ce service. Ils occupent des postes importants et enrichissent le service en demandant des contrats à des anciens subordonnés. Ils n’ont jamais travaillé dans ce domaine. Ils possèdent tous les pouvoirs sur l’inspection de la centrale nucléaire et on ne peut rien faire sans leur autorisation bien qu’ils n’y connaissent rien. Ils viennent au contrôle mais, bien sûr, ils ne font que regarder. Malheureusement, ils ont quand même un pouvoir colossal. Encore au-dessous de la hiérarchie, il y a les compagnies d’électricité et les trois fabricants de réacteurs nucléaires qui suivent: Hitachi, Toshiba et Mitsubishi. Moi, j’ai travaillé chez Hitachi. Après les fabricants, il y a encore des sous-traitants de la construction dont j’ai parlé tout à l’heure. Ca veut dire qu’au dessus des fabricants, ils ne sont pas compétents et au dessous des fabricants non plus, il n’y a pas beaucoup de gens compétents. C’est aussi pour cela que les compagnies d’électricité ne peuvent pas expliquer les détails au moment des accidents.
  • Après le grand séisme de Kobé, on a très vite vérifié le plan antisismique de toutes les centrales nucléaires du Japon. Le résultat absurde publié en septembre 1995 disait que toutes les centrales résisteront aux tremblements de terre de n’importe quel niveau.
    • Jon Snow
       
      Comme sarko l'a dit, le nucléaire c'est la FOI qui le fait tenir debout !!! D'où la religieuse propagande entoure le "phénomène".
  • Je disais toujours, avant et après ma retraite, qu’il faut que ce soient des organismes compétents et indépendants qui s’occupent de l’inspection mais non pas des entreprises nationalisées ou des services où les anciens fonctionnaires du ministère travaillent. Et indépendants de l’influence du Ministère du Commerce et de l’Industrie qui préconise l’installation des centrales nucléaires.
  • Le démarrage du réacteur émet plein de radioactivité et de radiations. Les gens qui y travaillent subissent des radiations. Avant de se rendre auprès du réacteur, ils se déshabillent et se mettent en combinaison de protection. Peut-être vous imaginez que cette combinaison protège le corps de la radioactivité mais en réalité, ce n’est pas le cas. La preuve, on place le radiamètre, sous la combinaison, sur le gilet. La combinaison de protection est un simple vêtement de travail qui sert à ne pas emporter la radioactivité à l’extérieur mais il ne protège pas les manœuvres de l’irradiation. Donc après le travail, ils doivent se mettre en slip pour vérifier s’ils ne sont pas contaminés. Si la radioactivité reste uniquement sur la peau, c’est ce qu’on appelle la contamination externe, on peut l’enlever presque entièrement avec la douche. Ils se lavent minutieusement jusqu’à ce qu’ils ne soient plus radioactifs avant de sortir dehors.      Les manœuvres mettent aussi des chaussures qui ont été préparées par l’entreprise mais on n’est pas sûr de trouver la bonne taille. Alors, leurs pas sont mal assurés. En plus ils doivent mettre un masque qui couvre la tête. Ils travaillent avec ces combinaisons et l’angoisse de la radioactivité. Pratiquement, personne ne peut faire de bon travail avec cet équipement. C’est complètement différent d’un chantier normal. En plus, plus que 95% des personnes qui s’occupent de ce travail n’ont aucune expérience. Ce sont des agriculteurs et des pêcheurs désœuvrés en dehors de la saison. Ces gens qui n’ont pas d’expérience, travaillent sans savoir le danger que ça représente. Par exemple, pour serrer une cheville avec un écrou, on dit au manœuvre «serrez la en diagonale, sinon ça fuit». L’opération se déroule dans une zone de radiations contrôlée, un endroit très dangereux plein de rayonnements. Les manœuvres amènent le radiamètre. Mais comme la quantité de radiations varie d’une pièce à l’autre, la durée du temps acceptable en minutes change chaque fois.
  • Avant de rentrer au chantier, on explique aux ouvriers le travail d’aujourd’hui et la durée de ce travail décidée en fonction de la quantité autorisée journalière d’irradiation. S’ils vont travailler au chantier où on peut rester 20 minutes, on leur donne une minuterie qui sonne au bout de 20 minutes en disant «Vous devez sortir quand ça sonne». Mais ils ne sont pas munis d’une montre car elle serait polluée par la radioactivité. Ils doivent donc deviner le temps restant. C’est comme ça qu’on les envoie au travail.    Là-bas, ils n’arrivent pas à se concentrer pour serrer la cheville car ils se demandent toujours combien de temps est déjà passé. Est ce que c’est 10 minutes? Ou peut-être déjà 15 minutes? Ils ont très peur de l’alarme de la minuterie, cela les fait plus que sursauter. Le bruit de l’alarme est assez fort pour rendre tout pâle quelqu’un qui ne l’a pas jamais entendue. Quand ça sonne, ils ont déjà reçu une irradiation équivalente à des dizaines de radiographies. C’est bien normal qu’ils ne puissent pas fournir des prestations assez correctes comme tout simplement serrer des chevilles en diagonale. Pouvez-vous imaginer les conséquences?
  • Le contrôle régulier se fait souvent en hiver. Mais à la fin du contrôle, on verse dans la mer des tonnes d’eau contaminée par la radioactivité. Honnêtement, il n’y a pas beaucoup de poissons pêchés en bordure des îles nipponnes que l’on peut manger sans craindre le risque de la contamination radioactive. La mer du Japon est déjà contaminée par la radioactivité. Ce n’est pas uniquement au moment du contrôle régulier que l’on effectue le rejet d’eau irradiée dans la mer. Pour baisser la température que la centrale dégage, au Japon, on utilise l’eau de la mer. Elle devient de l’eau chaude qui contient de la radioactivité. Ainsi on rejette des tonnes d’eau par minute à la mer. 
  • l y a quelques années, à l’exposé du procès qui demandait l’arrêt de la centrale de Shiga dans la préfecture d’Ishikawa, une vieille colporteuse de 80 années toute déconcertée, a raconté cette histoire. « Je ne connaissais rien de la centrale nucléaire jusqu’à maintenant. Mais aujourd’hui, une jeune dame qui était toujours fidèle a refusé mes algues. Elle m’a dit « Je suis désolée mais je ne peux plus acheter vos algues ». La centrale de Shiga a démarré aujourd’hui. Je ne connaissais rien au nucléaire, mais maintenant je sais ce que c’est. Qu’est ce que je vais devenir alors? » Même aujourd’hui, on continue de polluer la mer du Japon sans que vous le sachiez.
  • Vous devez le savoir, si vous avez déjà visité une centrale nucléaire, c’est très bien nettoyé où il y a des accès au public. Peut-être le guide vous a même vanté « regardez, comme c’est propre ». Mais c’est bien normal. Ça serait dangereux s’il y avait de la poussière radioactive dans l’air. Moi, j’ai développé un cancer à cause de la contamination interne que j’ai reçu plus que cent fois. Quand le docteur m’a diagnostiqué un cancer, j’avais très peur. Mais je me suis rappelé ce que ma mère disait toujours « rien est plus grand que la mort ». Ca m’a donné envie de faire quelque chose. Alors, j’ai décidé de mettre au jour tout ce que je connais des centrales nucléaires.
  • 9. Rien à voir avec le chantier normal La radioactivité s’accumule. Même si ce sont des petites quantités, si vous travaillez 10 ans dans une centrale, vous accumulez la radioactivité de 10 ans et c’est très dangereux. Le règlement pris par le gouvernement exige de ne pas dépasser la limite de 50 millisiverts (mSv) par an. Cela veut dire que l’on peut tout faire si on respecte cette limitation. Par exemple, les travaux au moment du contrôle régulier demandent environ 3 mois. Donc on divise la limite de 50 mSv par cette durée des travaux pour avoir la limite autorisée journalière. Mais, dans un endroit où il y a beaucoup de radiations, on ne peut travailler que 5 à 7 minutes par jour. On ne peut pas faire grand chose avec si peu de temps. Alors on rassemble les temps de travail sur 3 jours ou une semaine afin de travailler 10 ou 20 minutes de suite, bien que ce soit une méthode inadmissible. Au moins, si les ouvriers savaient qu’il y a un grand risque de leucémie ou du cancer… Mais les compagnies d’électricité n’avertissent d’aucun de ces risques. Une fois, une grande vis qui se trouvait sur le réacteur s’est desserrée quand la centrale nucléaire était en plein fonctionnement. Comme la centrale émet une colossale quantité de radioactivité en état de marche, on a préparé 30 personnes pour serrer une seule vis. Ils ont fait la queue devant la porte. Ils devaient courir jusqu’à la vis qui se situait à environ 7 mètres de là. Après 3 secondes, l’alarme sonnait. Il y eu même des ouvriers qui ont passé tout leur temps ouvrable en cherchant la clé. Finalement, ça a coûté 4 millions de yens, l’équivalent de salaire de 160 personnes, pour faire uniquement quelques tours de vis.  Vous vous demandez peut-être pourquoi on n’a pas arrêté la centrale pour serrer la vis. Mais la compagnie d’électricité veut l’éviter autant que possible car l’arrêt d’une journée de la centrale lui cause des milliards de perte. La radioactivité est quelque chose de très dangereux, mais pour l’entreprise, l’intérêt financier passe avant la sécurité humaine.
    • Jon Snow
       
      On est plus à une absurdité près, mais là c'est grandiose!
  • Le but de ces cours est tout d’abord d’atténuer leur angoisse. On ne leur dit jamais qu’il y a des dangers. L’Etat surveille la quantité de la radioactivité et donc il n’y a pas de danger, « les anti-nucléaires parlent du risque de cancer et de la leucémie à cause de la radioactivité mais ce sont que des gros mensonges, si on respecte bien les normes imposées par le gouvernement il n’y a aucun problème ». Un tel lavage de cerveau dure 5 heures. Les compagnies d’électricité procèdent à ce lavage de cerveau également avec les gens qui habitent à côté des centrales. Elles font venir les personnes connues pour faire des conférences, elles donnent des cours de cuisine, ou insèrent des encarts publicitaires imprimés en couleur dans les journaux. Peut-être les accidents dans les centrales angoissent les habitants, mais grâce à toutes ces propagandes de l’Agence de sécurité nucléaire, ils ne peuvent pas penser autrement que «nous ne pouvons pas nous passer du nucléaire pour avoir suffisamment d’électricité». Moi-même, pendant presque 20 ans en tant que responsable de terrain, j’ai procédé au lavage des cerveaux, une plus grande manipulation mentale que celles d’Asahara et d’Oume, vis à vis des ouvriers. Je ne sais pas combien de personnes j’ai tué. Il y a des gens qui me demandent si les ouvriers ne sont pas inquiets. Mais comme ils ne sont pas avertis des dangers de la radioactivité ou de la contamination, la plupart ne sont pas inquiets. Ils ne pensent même pas que c’est à cause de leur travail dans les centrales, quand ils tombent malades. Tous les ouvriers sont irradiés quotidiennement. Le travail des responsables consiste de cacher cette réalité à ceux-ci et à l’extérieur de la centrale. Si les ouvriers ou même n’importe qui s’inquiète du problème de l’irradiation, vous n’êtes pas digne d’être responsable sur place. Ainsi, sont les conditions de travail dans les centrales nucléaires. J’ai exercé un tel travail longtemps. Il m’arrivait souvent que je ne pouvais plus le supporter sans aide de l’alcool et j’en buvais de plus en plus. Ainsi, je me posais souvent des questions. Pourquoi, et pour qui, il faut vivre des jours plein de mensonges? Au bout de 20 ans, je me suis aperçu que mon corps lui même était déjà gravement détruit par les radiations.
  •  
    1996. C'est un chaudronnier du nucléaire qui parle. C'est franchement bouleversant. Ce qu'il a craint toute sa vie s'est réalisé.
Jon Snow

Témoignage de Norio HIRAI, chaudronnier du nucléaire (2) : « Tant que les cen... - 0 views

  • Heureusement, un ouvrier expérimenté était là, bien que ce fut le samedi.
    • Jon Snow
       
      Holyfuck! : | Est-ce qu'on se rend bien compte de la teneur de cette phrase? Ca veut dire que parfois il arrive que meme un ouvrier expérimenté ne soit pas là le week-end? Il reste qui alors, un gardien de nuit?
  • Cet accident a été causé par une mauvaise installation d’une des entretoises qui sert à tenir les milliers de tuyaux d’un diamètre de 2 mm pour qu’ils ne se touchent pas à cause de la vibration. C’était un défaut de construction. Cet accident a en même temps dévoilé l’incertitude des contrôles systématiques, car personne n’a remarqué cette mauvaise installation pendant plus de 20 ans. On s’est également aperçu que les ouvriers du chantier pratiquaient des choses que le concepteur n’a jamais pu imaginer comme: si c’est trop long on le coupe, si c’est trop court on l’allonge.
    • Jon Snow
       
      Ou des tuyaux en cuivre qu'on fauche et qu'on remplace par du pvc... ou du ciment en moins dans le mortier pour économiser ou arnaquer le maitre d'oeuvre.... ni vu ni connu, de toute façon une fois que c'est posé on le verra pas une fois la maison finie! Ah merde c'est pas le chantier d'une baraque ici, ... fuck... ça pourrait se voir : /
  • Le marché du recyclage nucléaire prend la deuxième place dans l’ensemble des transactions commerciales entre ces deux pays. A quoi cela sert de crier « non aux essais nucléaires » sans savoir cette réalité ? Le Japon avance son statut de seul pays irradié. Mais nous avons certainement contribué indirectement à irradier les habitants de Tahiti et à contaminer l’Océan Pacifique.   La communauté internationale a déjà abandonné le plutonium. Il n’y a que le Japon qui persiste à essayer de produire de l’électricité avec une matière si dangereuse. Ils essaient maintenant d’utiliser le combustible MOX, mélange d’uranium et de plutonium, dans les réacteurs ordinaires. Mais c’est excessivement dangereux, c’est un peu comme brûler de l’essence dans un chauffage à fioul. Les centrales n’ont pas été conçues pour brûler du plutonium. La fission nucléaire du plutonium dégage beaucoup plus d’énergie que celle de l’uranium. C’est pour cette raison qu’on l’utilise pour fabriquer la bombe atomique.  
  • ...14 more annotations...
  • Takehisa Shimamura, ancien chef du Centre du nucléaire, a publié un livre intitulé « Le sermon du nucléaire ». Il y écrit: « Le gouvernement japonais s’amuse à justifier ses actes du passé sans réfléchir. Ce n’est pas qu’il n’y a pas assez d’électricité. C’est qu’il possède trop d’uranium et de plutonium inutiles, l’uranium et le plutonium qu’il n’a pas osé refuser. Et maintenant, pour prouver qu’il ne produit pas des armes nucléaires, il construit de plus en plus de centrales, la démonstration de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire ». Je pense qu’il décrit très bien la nature de ce pays.  
    • Jon Snow
       
      le poids des regrets et de la honte. C'est d'une tristesse.
  • On les a mises en route sans savoir concrètement comment les démonter ni les démolir, ni comment traiter leurs déchets. Le réacteur en acier, bien que d’une grande épaisseur, se fragilise à cause des quantités colossales de radioactivité, on les avait donc construites pour une exploitation de 10 ans, après quoi le démantèlement et la démolition étaient prévus. Mais en 1981, on s’est aperçu que les plans de démantèlement et de démolition de la centrale nucléaire de Fukushima, qui avait alors fonctionné 10 ans, n’étaient pas du tout réalisables. Le Parlement a même discuté sur le fait que ce réacteur ne pouvait plus résister aux rayonnements ionisants.
  • Tout est réalisable sur le papier, mais concrètement, les ouvriers doivent tout faire à la main, avec l’irradiation que cela implique. On ne peut donc rien faire avec cette radioactivité, ni démonter, ni démolir la centrale. Certaines personnes parlent d’envoyer des robots, mais les nombreuses recherches n’ont pas encore réussi à produire des robots qui ne se dérèglent pas à cause de la radioactivité.   Finalement, concernant la centrale de Fukushima, on a conclu que la démolition était irréalisable. Le fabricant américain qui a vendu cette centrale a envoyé des ouvriers au Japon, et il les a fait réparer le réacteur en les exposant à des quantités de radioactivité inimaginables par rapport à la norme japonaise. Aujourd’hui, cette centrale fonctionne toujours.   Alors qu’on avait prévu de l’utiliser 10 ans, elle a déjà fonctionné plus de 30 ans. Au Japon, il y a 11 centrales que l’on exploite toujours malgré leur vieillissement, cela m’inquiète beaucoup.
  • Le réacteur nucléaire de 100 kilowatts destiné à la recherche s’est arrêté suite à une fuite de radioactivité dans l’Université Industrielle Musashi à Kawasaki, dans le département de Kanagawa. On estime qu’il aurait fallu 2 milliards de yens pour la réparation et 6 milliards de plus pour le démantèlement. Le budget annuel de l’Université ne suffit même pas pour la démonter. Ils sont donc obligés de l’arrêter et l’entretenir jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de radioactivité.  
    • Jon Snow
       
      100kW...
  • Pourquoi on ne peut pas démonter une centrale nucléaire ? Comme elle fonctionne avec de l’eau et de la vapeur, on ne peut pas la laisser sans entretien après l’arrêt. Elle se rouillerait très vite et il y aurait des fuites de radioactivité par des trous. Un seul démarrage avec du combustible nucléaire suffit pour polluer la centrale. Et une fois polluée, on ne peut plus la laisser se reposer, ni la démonter, ni la démolir.
  • Mais je me demande si les compagnies d’électricité vont continuer à surveiller sérieusement les centrales fermées qui ne produisent plus d’électricité ni d’argent. D’un autre côté, elles cherchent à construire de nouvelles centrales et à agrandir celles qui sont déjà construites. Par exemple, elles veulent ajouter un 5ème réacteur sur le site de Hamaoka qui se trouve sur un endroit très dangereux par rapport à la faille qui provoque souvent des tremblements de terre dans la région de Tokai. A Fukushima, elles ont ajouté un nouveau réacteur sur le terrain de football. Pour des nouvelles installations, elles veulent construire des centrales à Makimachi dans le département de Nigata, Ashihama du Mie, Kaminoseki du Yamaguchi, Suzu du Ishikawa, et Ooma et Toudu d’Aomori. Elles envisagent d’avoir de 70 à 80 réacteurs d’ici 2010. J’ai peur que mes mots soient brutaux mais je n’arrive pas à m’empêcher de penser que ce pays est devenu fou.  
  • Depuis le démarrage de la première centrale nucléaire au Japon jusqu’en 1969, dans toutes les centrales, on mettait tous les déchets nucléaires dans des fûts et les jetait dans les mers à proximité. A l’époque, c’était normal. Quand je travaillais dans la centrale de Tokai du département d’Ibaraki, les sous-traitants emportaient les fûts en camion et ils les jetaient au large de Chiba en bateau.   Mais justement c’est avec cette histoire que j’ai commencé à douter qu’il y a quelque chose qui n’est pas clair dans les centrales nucléaires. Les fûts métalliques se rouillent au bout de 1 an dans la mer. Je me suis demandé ce qui se passerait avec les déchets nucléaires qui étaient dans les fûts et les poissons qui habitent dans la mer.  
  • Dans tous les autres pays, ils planifient l’enfouissement des déchets nucléaires de haute radioactivité, mais il y en a aucun qui l’a déjà accompli. Personne ne connaît la solution.
  • Il y a environ 5 ans, j’ai été faire une conférence sur mon travail à Hokkaido. Quand j’ai dit « on va continuer à surveiller les déchets nucléaires pendant 50 ans ou 300 ans », une collégienne a levé sa main. Elle a crié « J’ai une question. En parlant de la surveillance des déchets qui dure 50 ou 300 ans, est ce que c’est vous qui allez le faire ? Non, ce n’est pas vous, les adultes d’aujourd’hui, c’est nous, la prochaine génération, et les générations qui suivent. Mais nous, nous n’avons pas envie de le faire ! » Est-ce que quelqu’un peut donner une réponse à cette fille ?
  • Le gouvernement et les compagnies d’électricité ont menti pendant des dizaines d’années en disant que les centrales nucléaires japonaises n’avaient jamais émis de radioactivité à l’extérieur. Mais depuis quelque temps, ils ne peuvent plus continuer leurs mensonges.   Il y a de la radioactivité qui sort des cheminées très hautes des centrales nucléaires. Très précisément, c’est la compagnie qui la rejette volontairement. Comme elle la rejette 24 heures sur 24, les habitants à côté prennent de la radioactivité tout au long de l’année
  • Cette histoire n’est pas arrivée à côté d’une centrale nucléaire. Elle est arrivée à Tokyo. Est-ce que vous pouvez approuver sans aucun souci le mariage entre un homme qui a déjà travaillé dans les centrales nucléaires avec votre fille ou la femme qui a vécu à côté d’une centrale nucléaire comme elle avec votre fils ? Les jeunes doivent également se sentir concernés car vous pouvez très bien tomber amoureux de quelqu’un d’irradié. Je sais qu’en parlant de cette discrimination, je pourrais provoquer encore plus de discrimination. Mais il faut que je vous informe. Pour les gens qui sont déjà opposés aux centrales nucléaires, j’aimerais bien que ce problème soit un de leurs arguments et pas seulement parce qu’ils ont peur des accidents. Ce n’est pas seulement la Nature et la santé humaine que les centrales nucléaires détruisent, elles détruisent aussi le cœur des hommes.
  • « Vous, les adultes qui se sont réunis ce soir, vous êtes tous des menteurs et des hypocrites. Je suis venue ici aujourd’hui pour voir quelle tête vous faites. Les adultes d’aujourd’hui, notamment ceux qui sont là, vous êtes toujours en train de faire semblant d’agir pour les enfants pour tous les choses. Le problème des pesticides, les terrains de golf, les centrales nucléaires. Moi, je vis à Kyowa juste à côté de la centrale de Tomari. Je reçois de la radioactivité sans cesse. J’ai lu qu’à Sellafield en Angleterre, à côté de l’usine nucléaire, il y a plus d’enfants leucémiques qu’ailleurs. Moi, en tant que fille, je rêve de me marier un jour. Est ce que je peux avoir des enfants ? »   Cette fille a demandé en pleurant aux 300 adultes qui se trouvaient devant elle. Mais personne ne pouvait lui répondre.
  • Je lui ai demandé si elle avait déjà confié son inquiétude à sa mère ou à son professeur. Elle m’a répondu « Je sais que ma mère et mon professeur sont ici aujourd’hui. Je ne leur ai jamais posé des questions. Mais entre les filles de la ville on en parle tout le temps qu’on ne peut pas se marier ni avoir des enfants ».   Les professeurs n’étaient pas au courant que leurs élèves ressentaient une telle inquiétude.   Ce ne sont pas uniquement les 8 ou 10 km de rayon autour de la centrale qui sont concernés. Beaucoup de collégiens et lycéens ressentent la même chose dans la zone des 50 ou 100 km autour de la centrale. J’aimerais bien que vous pensiez toujours à ces jeunes.
  • Vous ne devez pas croire qu’un accident dans une centrale nucléaire ne provoque pas des terribles conséquences, ni qu’il n’y a pas de problème si jamais l’accident arrive, ni que c’est une utilisation pacifique !   Non, tout cela n’est pas vrai. Ce n’est pas pacifique s’il y a des ouvriers qui meurent à cause de l’irradiation, comme moi, et des gens qui souffrent à côté des centrales. En plus, il ne faut pas confondre la sûreté et la sécurité. S’il y a des centrales nucléaires, il n’y a plus rien de sûr.   En plus, même si le nucléaire produit de l’électricité en ce moment, l’entretien des déchets nucléaires pour des dizaines de milliers d’années demandera une énorme quantité d’électricité et de pétrole. C’est sûr que ça demandera plus d’énergie qu’on en a produit jusqu’à maintenant grâce au nucléaire. D’ailleurs, ce sont nos descendants qui seront obligés d’entretenir toutes les centrales fermées et leurs déchets.   Pour toutes ces raisons, je vous demande de regarder le visage de vos enfants et vos petits-enfants tous les matins, et réfléchir si le Japon peut continuer à construire des centrales nucléaires. Ce n’est pas uniquement le risque de l’accident, mais il y a aussi le risque du tremblement de terre. Le désastre irrémédiable va arriver si on continue ainsi. Je veux que vous sachiez cette réalité.
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    1996. C'est un chaudronnier du nucléaire qui parle. C'est franchement bouleversant. Ce qu'il a craint toute sa vie s'est réalisé.
Jon Snow

Gravelines : et si on sortait du nucléaire avant l'accident ? - Réseau "Sorti... - 0 views

  • En effet, la plus grosse centrale nucléaire d’Europe de l’ouest (d’une puissance de 5400 MWe) se situe à proximité de 13 sites classés Seveso "seuil haut" dont un dépôt pétrolier situé à 500 m seulement.
    • Jon Snow
       
      Tjs ranger les bâtons de dynamite à proximité d'un feu quelconque: c'est le B-A BA !
  • En l’espace de 11 mois, Gravelines a connu 11 incidents dont plusieurs sont des anomalies et défauts graves. Il apparaît clairement qu’aucun rafistolage ne permettra d’empêcher un accident sur ces réacteurs vieillissants et dangereux.
Jon Snow

Danger mondial : les combustibles usés de Fukushima - Réseau "Sortir du nuclé... - 0 views

  • Deux diplomates japonais tirent la sonnette d’alarme Akio Matsumura, diplomate ayant travaillé trois décennies pour divers organes des Nations-Unies et d’autres institutions internationales, estime qu’un effondrement de la piscine n°4 en cas de séisme "détruirait l’environnement mondial et notre civilisation. Ce n’est pourtant pas sorcier, et ce n’est pas non plus en rapport avec le débat vigoureux pour ou contre les centrales nucléaires. C’est une question de survie de l’humanité." Il insiste : "Il n’est pas exagéré de parler de catastrophe mondiale."
  • Le quotidien nippon Asahi rapporte que l’ex-ambassadeur a par ailleurs déclaré que "L’existence du réacteur n°4 est désormais un enjeu majeur de sécurité nationale pour le monde entier, dont la gravité ne le cède en rien même à la question des missiles nords-coréens." Murata a même estimé que "si un accident devait se produire sur le réacteur n°4, ce pourrait être le début de la catastrophe ultime pour le monde. […] Bien sûr, Tokyo deviendrait inhabitable." L’ex-ambassadeur a envoyé une lettre au Premier Ministre Yoshihiko Noda pour lui demander qu’une action forte soit entreprise. [13] Dans une lettre adressée le 25 mai au secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-moon, Mitsuhei Murata enfonçait le clou : "Il n’est pas exagéré d’affirmer que le destin du Japon et du monde entier dépend du réacteur n°4."
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    Situation critique à Fukushima en cas de séismes.
Jon Snow

RUINÉS PAR LA CRISE, LES HOPITAUX PRIVÉS DE LOS ANGELES JETTENT LITTÉRALEMENT... - 0 views

  • Ayant vu leurs investissements disparaître dans la crise financière (et – pour certains – dans le scandale Madoff) les administrateurs de trois hôpitaux privés de Los Angeles, le Hollywood Presbyterian Medical Center, le Kaiser Permanente  ainsi que le Martin Luther King Jr./Drew Medical Center ont ordonné au personnel de se débarasser des malades indigents en les jettant littéralement à la rue.
    • Jon Snow
       
      Voir Sicko de Mickael Moore
  • Interrogée par le LA Times, Regina Chambers, assistante sociale à la Union Rescue Mission, a expliqué que Mme Reyes “était très désorientée. Elle ne savait pas où elle était ni ce qui lui arrivait. Ils ont profité de son état de désordre mental pour le jetter à la rue et libérer un lit pour un client plus fortuné“
  • Sur ABC News, Marveil Williams, hospitalisé suite à un accident de voiture, a déclaré : “Comme je n’ai qu’une petite assurance santé et que je leur ai dit que je voulais un étalement du paiement des frais médicaux, ils m’ont déclaré que je devais quitter immédiatement mon lit d’hopital et me trouver un autre endroit où me faire soigner.” La tête couverte d’hématomes, presque aveugle par l’enflement de ses paupières, ayant du mal à respirer, Williams a été fourré dans un taxi qui a reçu l’ordre de le débarquer sur Skid Row, sur les marches de la Union Rescue Mission.
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  • Contactées, les administrations des trois hopitaux n’ont pas nié le fait mais ont refusé de commenter. “Nous sommes une entreprise commerciale, a déclaré l’attaché de presse de l’hôpital Kaiser Permanente, “nous avons une obligation d’efficacité et de bonne gestion commerciale vis à vis de notre conseil d’administration et de nos donateurs“.
Jon Snow

- Les contradictions du projet de réforme du système de santé - 0 views

  • Avec la réforme, dans les années 1980, le système de gratuité des soins a volé en éclats : les Chinois ont gagné la liberté économique, mais perdu leur couverture médicale. L’investissement économique a été privilégié au détriment du social. En 1992, une réforme a, en quelque sorte, privatisé la santé comme le reste de l’économie : le désengagement de l’Etat signifiait pour le secteur l’ouverture à une dynamique de marché, et donc de profitabilité. Inévitablement, cette politique a entraîné de graves dysfonctionnements et, avec l’explosion des coûts, le creusement des inégalités dans l’accès aux soins.
  • 30 % des dépenses médicales sont couvertes par des assurances, 52 % directement par les patients. C’est une des raisons pour lesquelles les Chinois économisent entre 40 et 60 % de leurs revenus : en prévision d’un accident de santé.
  • En effet, selon une récente étude de la revue médicale britannique The Lancet (1), « le coût moyen d'une hospitalisation représente le double du salaire annuel moyen des 20% de la population ayant les salaires les plus bas » ; toujours selon la revue, plus de 35 % des foyers urbains et 43 % des foyers ruraux ont des difficultés à payer les soins médicaux et s’en trouvent appauvris, ou s'en passent carrément.
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  • La principale cause de cette situation est l’obligation d’autofinancement imposée aux hôpitaux, entraînant une course au profit, et le développement parallèle de la corruption. Pour boucler leurs budgets, les hôpitaux ont tendance à prescrire plus de médicaments et d’analyses que nécessaire, et à des prix prohibitifs – quand ce ne sont pas les médecins qui le font, pour améliorer leurs fins de mois. Les scandales sont maintenant de plus en plus relayés par la presse.
  • En 2004, le ministre de la santé, Gao Qiang (高强), a publiquement reconnu l'échec de la réforme du système de soin. En 2007, le gouvernement a annoncé une augmentation de sa contribution au système de santé en zones rurales ; un système d'assurance maladie devait couvrir l'essentiel des coûts des soins médicaux dans ces zones.
  • Les quatre interlocuteurs ont cependant été incapables de définir un projet commun, si bien que l’Etat a finalement mandaté huit organisations internationales dont l'Organisation mondiale de la santé,  McKinsey, la Banque mondiale, le Centre de recherche et de  développement du Conseil des Affaires d'Etat et quatre universités chinoises pour soumettre leurs propositions de réforme au ministre de la santé ; celui-ci devait ensuite élaborer un projet final intégrant les parties rédigées par chacun des ministères et une synthèse des propositions remises.
  • Le point le plus important est celui de la couverture médicale universelle. Pour le reste, le projet recentre les activités de santé sur le secteur public en limitant la part dévolue au marché, ce qui semble une manière d’éviter la course au profit qui a entraîné tant de dérives.
  • Ce qui est intéressant, c’est que le projet de réforme a fait l’objet d’un débat public lancé sur le site internet de la Commission nationale pour le développement et la réforme, une première dans ce domaine. C’est peut-être ce qui a suscité le plus de commentaires, jusqu’à maintenant, et sur la forme plus que sur le fond.
  • Le président Hu Jintao a lui-même lancé le mouvement en juin dernier, en déclarant publiquement qu’il utilisait internet pour s’informer de l’actualité, mais aussi des intérêts et des désirs de la population ; il a alors fait la une en échangeant par ce biais, en public, quelques idées avec des internautes. Il a ajouté que sonder ainsi l’opinion publique était une manière de recueillir la sagesse populaire et donc un important moyen d’information
  • La consultation, en l’occurrence, a tourné court car la réponse générale a été celle d’une totale incompréhension du texte ainsi soumis « au peuple ». De toute façon, il n’y avait aucune indication claire sur la manière dont d’éventuelles critiques pourraient être prises en compte.
Fabien Cadet

Le scandale des banques qui créent - effectivement - de l'argent | Blog de Pa... - 0 views

  • Aujourd’hui, le système monnaie participe d’un système économique général dont aucune des tendances n’est soutenable à long terme (ni l’augmentation rapide des inégalités, ni l’accroissement monétaire, ni la croissance économique infinie, ni la disparition de la biodiversité, ni l’exploitation des ressources naturelles, ni…). Il est même possible qu’il soit un des moteurs de cette évolution dangereuse, en instituant par le mécanisme de la dette des promesses sur l’avenir…
  • e me demande donc comment faire pour que la monnaie soit une institution humaine reconnue comme telle et comme elle pourrait servir l’intérêt collectif de la société… Il ne suffit donc pas qu’elle soit “solide” (vis-à-vis de l’inflation par ex.) mais aussi “adéquate” vis-à-vis des objectifs que se donnerait la société humaine, en termes sociaux ou environnementaux par ex. Je n’ai pas de réponse à cette question aujourd’hui…
  • A partir de la monnaie centrale qu’elles contrôlent (sous forme électronique à son compte à la BC, ou en stock via les dépôts de ses clients) ces banques de premier niveau peuvent créer autant de monnaie bancaire que leur permet le « coefficient de réserves obligatoires » fixé par la BC.
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  • En accordant un prêt, la banque crée à son tour, ex-nihilo, de la monnaie bancaire électronique qui s’appelle euro, dollar ou pesos mais qui n’existe pas. Ou plutôt, elle n’en possède sous forme matérielle (billets) que ce pourcentage.
  • ne banque peut donc créer 12 fois plus de monnaie bancaire qu’elle n’a de monnaie centrale !
  • Conclusion intermédiaire : dans un système bancaire à réserves fractionnaires toute banque est en permanence en faillite potentielle !!!
  • un « bank run »
  • Pour conclure ce mot de Henry Ford, au début du 20ème siècle, alors que la FED venait d’être créée (1913) : « si le peuple comprennait comment fonctionne la monnaie fiduciaire et le système bancaire à réserves fractionnaires, il y aurait une révolution avant demain matin ».
  • la monnaie bancaire est la contre-partie de dettes ou plutôt d’emprunts.
  • Le vice du système est que cette monnaie bancaire peut être retirée au guichet sous forme de monnaie centrale fiduciaire, des billets, alors que ceux-ci sont en nombre insuffisant. Et qu’elle utilise la même unité, le même nom.
  • eule la dernière transaction définit le prix d’une chose, donc besoin marginal de monnaie.
  • Si tous les propriétaires de ces choses voulaient vendre pour obtenir de la monnaie, alors les cours (prix) s’effondreraient :
  • il y aurait assez de monnaie pour faire face. Mais la représentation intellectuelle qu’ils en ont est fausse, « l’effet richesse » ne joue que si peu de personnes cherchent à la concrétiser sous forme fiduciaire ; la mauvaise compréhension vient de l’amalgame entre prix et valeur qui utilisent les mêmes unités et pour lesquels l’esprit humain ne fait plus la différence car en situation statistiquement normale, on peut passer facilement de l’un à l’autre. Mais que survienne un accident et la différence se sent, souvent douloureusement.
  • Quant à la garantie de l’Etat, ce n’est que le fait qu’un gouvernement (en général non élu directement !) engage … le contribuable, c’est-à-dire socialise la faillite en allant chercher la monnaie dans la poche du contribuable.
  • Ron PAUL a introduit l’année derière une proposition de loi pour abolir la FED, proposition toujours en attente.
  • Les Américains, et le monde, se retrouvent dans la situation juridique suivante : une monnaie ayant cours légal, mais non convertible en or, l’actuel USdollar, mais … inconstitutionnelle ! En effet la constitution US dispose que seuls ont cours légal le gold-dollar et le silver-dollar (convertibles à vue contre une once de métal fin). La Cour Suprême n’a jamais eu à se prononcer sur ce problème (ou elle a évité d’avoir à se prononcer). C’est la base de l’argument de Ron PAUL.
  • mais plutôt sur le fait que des mécanismes aussi instables aient justement été choisis comme mode d’organisation de la vie en société.
  • Ainsi les banques vont avoir des besoins énormes en monnaie centrale …
  • le système bancaire CREE dans son ensemble de la monnaie ex-nihilo de par le système de réserves fractionnaires
  • en 2002 les seules transactions annuelles sur produits dérivés (dont on parle tant actuellement) étaient 21 fois supérieures au PIB mondial, soit (700 Tdollars pour 33 Tdollars de PIB mondial).
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    Pour conclure ce mot de Henry Ford, au début du 20ème siècle, alors que la FED venait d'être créée (1913) : « si le peuple comprennait comment fonctionne la monnaie fiduciaire et le système bancaire à réserves fractionnaires, il y aurait une révolution avant demain matin ».
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    Mea culpa ! Vous m'avez convaincu que je me suis trompé : si des intérêts sont bien perçus sur de sommes créées de manière ad hoc par les banques commerciales - même si celles-ci sont neutralisées ensuite - il y a bien création d'argent ex nihilo. Comme le dit alors très justement Armand dans son commentaire au billet précédent [...]
Jon Snow

Humour : En raison des risques liés à son utilisation, le drapeau US est reti... - 0 views

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    Si seulement c'etait vrai :)
Jon Snow

Hydrofracked? One Man's Mystery Leads to a Backlash Against Natural Gas Drilling - ProP... - 0 views

  • Meeks used to have abundant water on his small alfalfa ranch, a 40-acre plot speckled with apple and plum trees northeast of the Wind River Mountains and about five miles outside the town of Pavillion. For 35 years he drew it clear and sweet from a well just steps from the front door of the plain, eight-room ranch house that he owns with his wife, Donna. Neighbors would stop off the rural dirt road on their way to or from work in the gas fields to fill plastic jugs; the water was better than at their own homes. But in the spring of 2005, Meeks’ water had turned fetid. His tap ran cloudy, and the water shimmered with rainbow swirls across a filmy top. The scent was sharp, like gasoline. And after 20 minutes — scarcely longer than you’d need to fill a bathtub — the pipes shuttered and popped and ran dry.
  • As a result, drilling was about to happen in states not typically known for oil and gas exploration, including Michigan, New York and even Maryland. It would go from rural, sparsely populated outposts like Pavillion to urban areas outside Dallas, Denver and Pittsburgh. Along the way, a string of calamitous accidents and suspicious environmental problems would eventually make hydraulic fracturing so controversial that it would monopolize congressional hearings, draw hundreds in protests and inspire an Academy-Award-nominated documentary produced for Hollywood.
  • At 540 feet the new well still wasn’t drawing water suitable for the cattle trough, and Meeks’ contractor, Louis Dickinson, shut down the engines and brought the drill bit to a rest. But before Dickinson could finish the job, a distant rumbling began echoing from below. It grew steadily louder, like some paranormal force winding its way through the earth. “Then, holy mackerel,” says Meeks, “it just came on us.” An explosion of white foam and water, chased by a powerful stream of natural gas, shot out of the ground where Meeks had drilled his well. It sprayed 200 feet through the air, nearly blowing the 70-foot-tall drilling derrick off its foundation, crystallizing in the frigid winter air and precipitating into a giant tower of ice. A Suspicious Correlation The blowout, roaring like a jet engine, continued for 72 hours, until a judge ordered EnCana engineers to use their equipment to control it. In that time, according to one estimate a gasfield worker gave Meeks, 6 million cubic feet of natural gas shot out of his 540-foot-deep water well, more than many gas wells in that part of Wyoming produced in an entire month.
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  • As Meeks continued his quest, hydraulic fracturing was transforming the energy industry and unfurling a wave of drilling that rippled quickly across the country. The fracturing technology that was first used commercially by Halliburton in 1949 had been reworked until a sweet spot combination of chemicals and pressure was derived that made it possible to reach gas far deeper in the earth than energy companies had previously been able to. In 1995 hydraulic fracturing was used in only a small fraction of gas wells, and the nation’s gas reserves were around 165 trillion cubic feet. The United States was so desperate for energy that energy companies were scrambling to secure foreign oil and building $300-million ports to import liquefied natural gas from Russia, Qatar and elsewhere.
  • By late 2008, however, fracturing was being used in nine out of 10 of the roughly 33,000 wells drilled in the United States each year, and estimates of the nation’s gas reserves had jumped by two thirds. Drilling was taking place in 31 states, and geologists claimed the United States contained enough natural gas to supply the country for a century. Russia’s president (and former chairman of its state gas company, Gazprom), Dmitri Medvedev, said he would curtail his own nation’s gas drilling efforts because he thought the United States might have so much gas that it wouldn’t buy more from Russia.
  • As more wells were drilled, however, more reports began to emerge from people who had similar experiences to that of Louis Meeks.
  • Much of the land in Sublette County is owned by the federal government, which meant that the Environmental Protection Agency — not just state regulators — was charged with conducting an environmental review before drilling is allowed. As part of that review, in 2007 EPA hydrologists sampled a pristine drinking water aquifer that underlay the region. What they found was a show-stopper: frighteningly high levels of benzene, a known carcinogen, in 88 separate samples stretching across 28 miles. “It was like, holy shit, this is huge,” said Greg Oberley, a groundwater specialist at the EPA’s Region 8 headquarters in Denver. “You’ve got benzene in a usable aquifer and nobody is able to verbalize well, using factual information, how the benzene got there. Nobody understood what caused this.” One thing was clear: There was little industrial activity in the Pinedale area other than drilling, and few other potential causes for the pollution.
  • It wasn’t at all clear that the EPA had the budget, the political fortitude or the impetus to pursue the thorough study that Oberley and other scientists thought was needed. The agency had looked, briefly, at hydraulic fracturing before. In 2004 it published a report examining how it affected water supplies in a type of geologic formation, called coalbed methane, which is different from the rocks being drilled in most of the nation’s new gas fields. The report detailed numerous concerns about the potential for dangerous fluids to migrate underground. But then, in an abrupt turn, it concluded that hydraulic fracturing “poses little or no threat” and “does not justify additional study.” The one exception, it found, was when diesel fuel was used in fracturing fluids. But the industry insisted that it was discontinuing that practice. The EPA’s findings were criticized in some scientific circles at the time, and by an EPA whistleblower, Wes Wilson, for bending to Bush administration dictates and ignoring scientific methods for analyzing contamination complaints.
  • In March 2009, six weeks after President Obama’s inauguration and four years after Meeks first had trouble with his water, a team from the EPA’s Superfund program began collecting 39 water samples from properties around the Pavillion area. It was the first formal investigation into complaints of water pollution in Pavillion after many years of letter writing and phone calls and visits to the governor’s office and even a couple of lawsuits. Across the mountains in Pinedale, Oberley had also continued to collect water samples from the aquifer underneath the Anticline drilling fields — where he’d found the benzene the year before — and was carefully assembling a broader body of data. The EPA scientists preferred to keep a low profile and dodge the political canon fire that was bound to be returned from any perceived assault on the oil and gas industry. But, in effect, the EPA had begun its first robust scientific examination of the environmental effects of natural gas drilling on the nation’s water supply. By this time, complaints about water contamination in drilling areas had become a national issue.
  • In the face of this tornado of worry, the drilling industry remained steadfast in its insistence that fracturing and all the drilling processes related to it were completely safe. They continued to spend tens of millions of dollars lobbying against regulation and peppered websites and publications with pro-gas advertisements. Industry trade groups pointed out that drilling development brings jobs and economic bounty to ailing communities and painted critics as unpatriotic heretics working against U.S. energy independence. They drew support from local businesses and residents whose communities needed the money and needed the jobs.
  • Late that summer Meeks was told that the EPA was ready to reveal its first findings. On August 11, 2009, eager to finally hear what was in his water, Meeks got in his red 1994 Nissan pickup and drove the five miles to Pavillion’s community center, a corrugated steel building with bare walls and poured-concrete floors at the end of one of the two roads that cut through town. He had been anticipating the meeting for six months. Along with 80-some other residents, some who had driven from as far as Riverton, 26 miles away, Meeks took a seat on one of the wooden benches that were lined up facing a folding table and a projection screen, eager to hear the preliminary findings from the EPA’s first round of water testing. With the room quiet and tense, Luke Chavez, the EPA Superfund investigator, started off tentatively. He was shy and non-committal. But he proceeded to make headlines. Of the 39 water samples his team had taken from a smattering of properties around Pavillion, Chavez said 11 were contaminated with chemicals, including some with strong ties to hydraulic fracturing. The EPA found arsenic, methane gas, diesel-fuel-like compounds and metals including copper and vanadium. Of particular concern were compounds called adamantanes — a natural hydrocarbon found in gas — and an obscure chemical called 2-butoxyethanol phosphate. 2-BEp is a compound closely related to 2-BE, a substance known to be used in hydraulic fracturing solutions, and that is known to cause reproductive problems in animals. It was a chief suspect when Colorado regulators investigated the well explosion in Silt. Meeks’ well contained traces of petroleum hydrocarbons, bisphenol A, the adamantanes, and methane. John Fenton’s water, which tasted good and hadn’t even been suspected to have been contaminated, had methane and bisphenols. And Jeff Locker’s water, even after filtering with a reverse osmosis system, contained arsenic, methane and metals.
  • In the fall of 2009, Meeks got a call to meet Randy Teeuwen, the EnCana representative, at the Holiday Inn in Riverton. The company had warned him months earlier that it would stop paying for his water supply and had given him the option to continue the service and pay for it himself. Meeks declined. There was no way he could afford the payments. He was still hoping that a broader settlement might be reached and EnCana would buy him out. If his property was worthless, Meeks wanted them to pay for his entire loss.
  • On September 14, HB Rentals, the global oilfield services supplier EnCana had hired to supply Meeks with water, sent Scott Farrell with a truck to remove the tanker of water from Meeks’ home. Farrell found himself facing a cluster of television crews and reporters. But Meeks, for all his blustery anger, was uncharacteristically quiet. After all these years the wind seemed to have been sucked out of his lungs, and he had nothing to say. He fought tears, and his voice quivered as he told his story to the TV cameras. Taking the water was like issuing a life sentence. Once it was gone, there was no way he would be able to replace it. “I can’t believe someone would do something like that,” he told the reporters. Farrell was visibly affected. “We decided that we were not going to leave Mr. Meeks without any water,” he said, when the cameras turned to him. “We’re going to leave the tank and everything here at no charge.”
  • But a few hours later, HB returned, loaded the tanker, and finally took Louis Meeks’ water away.
  • It’s really easy to say you should just get out of this situation,” says Deb Thomas, Meeks’ friend and the environmental organizer from Clark. “But they are not young. Everything that they have is wrapped up in that place — not just in their home. They’ve got animals and a life here. It’s pretty hard to leave that.” Meeks didn’t drink the water but used it to bathe and clean his dishes. By January he was complaining of ill effects on his health. He suffered of shortness of breath and described lesions and sores on his arms and legs. At the veterans hospital, he was told he had a respiratory infection and prescribed prednisone and moxifloxacin — but the doctors couldn’t say whether it was the water, the stress, or his persistent medical problems that were to blame. While he suffered, EPA took its biggest step on the fracturing issue in more than six years. In March 2010, EPA administrator Lisa Jackson announced that the EPA would undertake a major national study of risks to water supplies from hydraulic fracturing far bigger than the Pavillion study. This time, scientists would broaden their definition of fracturing beyond the energy industry’s version, and examine every aspect of the process, from the transportation and disposal of the chemicals to the water supplies needed to make the process happen. In New York, Gov. Paterson issued an executive order banning one type of hydraulic fracturing until July 1, 2011, by which time he hoped environmental officials would have thoroughly examined its safety. And in several states — including Wyoming — laws were passed to require drilling companies to disclose the chemicals they pump into the ground. A group of Democratic members of Congress ratcheted up the debate by revealing that fracking companies had continued to inject tens of millions of gallons of diesel fuel and diesel mixtures into the ground as part of the fracturing process long after they promised not to in 2005.
  • Whatever the EPA does, its environmental research is guaranteed to go slower than the pace of drilling development. In 2010, another 14,324 new gas wells were drilled in the United States, including in Wyoming. “If things don’t change now it’s going to be just a big polluted dump,” said Meeks Jr.
  • “I think a lot of people look at me and think what did I end up with after five years,” Meeks says. “I’m stupid for going up against a billion-dollar company.” “There is no end in sight,” he adds. “But at least they are listening now.”
Jon Snow

Bactérie E.Coli : les abattoirs industriels sont-ils en cause ? - Agriculture... - 0 views

  • Les méthodes industrielles mises en œuvre actuellement favorisent la prise de risque. Autrefois, les abattoirs traitaient de plus petits volumes. Les bêtes étaient allongées au berceau (petite table, ndlr) sur le dos. Quand la bête était incisée, la peau était déployée vers le bas, limitant le risque de souillure. Aujourd’hui, dans les chaînes d’abattage, les animaux sont suspendus du fait de la mécanisation. Les rythmes de découpe imposés aux travailleurs peuvent provoquer des situations d’anomalie. L’infection peut avoir lieu lors d’un contact entre la viande et des cuirs souillés, ou lors d’un accident d’éviscération de l’animal. Lors d’une rupture du système digestif d’un bovin, le jus du tube digestif se répand dans la cavité abdominale, ce qui souille ainsi la viande. C’est une des possibilités de contamination. La Confédération Paysanne demande donc le maintien des abattoirs « de proximité », près des lieux de production. Ce qui entraîne de plus petits volumes de production. Des initiatives commerciales de vente directe peuvent venir s’y greffer. Les collectivités territoriales et les politiques ont un rôle à jouer pour favoriser ces abattoirs de proximité.
  • L’ensemble de la filière est conditionnée par ce schéma de sélection pyramidale : les critères de résistance aux maladies ou d’adaptation aux milieux n’ont pas été pris en compte par les instituts techniques. Le risque, c’est que les animaux ne manifestent plus de capacités immunitaires pour résister aux maladies. Il faut revenir à une autre façon de concevoir l’élevage dans laquelle ce n’est plus l’institut technique mais l’éleveur qui est au centre des initiatives et des décisions.
  • Une bête risque d’être éliminée d’un troupeau parce qu’elle n’atteint pas un certain niveau de production, alors même qu’elle a développé d’autres qualités comme l’adaptation à la vie pastorale ou la résistance aux maladies. Ce qui est très important pour moi, par exemple, c’est « la longévité de carrière » : une bête qui vieillit est un animal qui a su s’adapter aux aléas de la production ou des dérèglements climatiques.
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  • Quand on banalise l’utilisation des antibiotiques, on favorise l’émergence de souches bactériennes résistantes et mutantes. Notre refus du vaccin contre la FCO est une manière d’interroger la façon dont on soigne, on alimente et on loge les animaux. La maladie traduit un problème lié aux conditions de vie imposées aux animaux. Bien sur, la vaccination peut être une solution pour les éleveurs qui se sentent démunis.
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