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julien camacho

Grand résumé de Ce que travailler veut dire. Une sociologie des capacités et ... - 2 views

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    Alors que la flexibilité transforme le travail en profondeur, les réformes sur la « flexicurité », tout en s'employant à redéfinir le compromis entre travail et capital au fondement de l'État social, restent essentiellement centrées sur l'emploi, laissant le travail à leurs marges. Faire de la sécurisation des parcours professionnels par l'employabilité la nouvelle pierre de touche de l'État social revient pourtant à lier, au moins pour partie, la sécurité des salariés aux possibilités de développement professionnel qu'ils peuvent trouver dans le travail et l'entreprise. Or, étonnement, le rôle de l'entreprise en la matière n'est guère interrogé par ces réformes qui imputent au travailleur la responsabilité de son employabilité, mais laissent en suspens une question décisive : le salarié a-t-il accès aux moyens pour exercer une telle responsabilité et où peut-il les trouver ?
Aurialie Jublin

QVT et collectifs « heureux » : le rôle du manager - Metis - 0 views

  • la déconnexion des dirigeants au terrain, une problématique déjà évoquée par Michel Crozier et approfondie aujourd'hui par l'un de ses continuateurs, François Dupuy, auteur notamment de La fatigue des élites, Lost in management et La faillite de la pensée managériale. On retrouve justement la problématique de la quantophrénie et du chiffre. En effet, plus les dirigeants s'éloignent des processus de travail et ont du mal à les cerner et plus ils demandent du reporting, des données. Il y a alors une grande partie de l'énergie des opérateurs qui est dérivée, déviée vers la production de chiffres.
  • on est en France dans ce contexte particulier d'un taylorisme dont on a des difficultés à sortir. En même temps, ces vingt dernières années il y a eu un effort extrêmement important sur l'éducation : le niveau moyen s'est considérablement élevé et de plus en plus de jeunes sortent de l'université. Ainsi, des personnes de mieux en mieux formées se trouvent confrontées à des marges de manœuvre de plus en plus réduites. D'où cet intérêt vis-à-vis de l'entreprise libérée qui existe aussi en Belgique, mais nulle part à ce point ailleurs en Europe. D'où aussi le nombre important de jeunes qui veulent créer leur startup, préférant la liberté et le dynamisme à la contrainte. Cet esprit entrepreneurial est l'aspect positif, mais il y a un gros revers, c'est le désengagement d'autres personnes dans l'entreprise et ce que l'on appelle « la grève du zèle ». Quand tout le monde suit les consignes à la lettre, cela bloque le travail et les organisations. Cela prouve que l'hyper-prescription du travail n'est pas un gage de performance, ni sur le plan économique ni sur le plan humain.
  • En France, on a souvent une vue assez critique sur le management, on a même tendance à le diaboliser. Mais, pour moi, il ne faut pas aller dans le sens de ce que voudrait nous faire croire l'entreprise libérée qui développe son « modèle idéal » : dialogue direct entre le chef d'entreprise - le libérateur - et ses collaborateurs. J'estime au contraire que ce modèle est détestable dès que l'entreprise atteint une certaine taille et doit composer avec la complexité. L'étude de Technologia que j'ai mentionnée montre à quel point la fréquence et la qualité de la relation avec le manager de proximité sont déterminantes pour construire la QVT. Lorsqu'il y a un désaccord ou un conflit, on doit trouver les moyens de les résoudre. S'il n'y a plus personne pour le faire les tensions montent et les risques psychosociaux (RPS) avec. Même si les machines et algorithmes peuvent apporter un certain nombre d'informations, la dimension humaine est irremplaçable.
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    "La QVT qu'est ce que c'est ? Qu'est-ce qui pousse les dirigeants à s'en emparer ? Et pourquoi ne pas aller vers l'entreprise libérée ? Les collectifs sont-ils morts ? Dans un entretien croisé, une conversation entre Yves Grasset, sociologue du travail et auteur de Nourrir le collectif - sortir de l'individualisation pour sauver le travail et Martin Richer spécialiste de la Responsabilité Sociale des Entreprises et co-auteur du rapport Qualité de vie au travail : un levier de compétitivité, ces questions vont trouver réponse... et le manager sa juste place."
abrugiere

Refonder l'entreprise : entretien avec Armand Hatchuel et Blanche Ségrestin -... - 1 views

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    entretien vidéo
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    Notes brutes sur la vidéo USA : gouvernance actionnariale/rachat d'action (équivalent au budget R&D) / gestion des capitaux au lieu de gestion de l'entreprise / Création et innovation collective sous-évaluée Pas de modèle de l'entreprise (ni juridique, ni théorique), d'où importance de la corporate gouvernance // pas de droit de l'entreprise en tant que tel (droit du travail, droit des contrats, droit commercial ...) Entreprise différent de société commerciale : 1874-Valras-"entrepreneur"-loue des territoires, des services, .../1932-Mills-"modern cooperation", "manager"/1880-1910, luttes syndicales, 1898 "chef d'entreprise" responsable en cas d'accident du travail, contrat de travail apparait 1881-business school apparait 3 caractéristiques de l'entreprise : 1) dynamique de création collective (domestiquer l'innovation)-> subordnation/contrat de travail/nouveaux métiers/figure du chef d'entreprise, manager différent du propriétaire et du créateur // 2) collectif organisé // 3) figure de gestion Théorie de l'agence : focalisation de la shareholder value / mangement par objectif / décomposition du collectif / surveillance des dirigeants / stockoptions interdits jusqu'au début des années 80 Perspectives (refonder l'entreprise qd responsabilité sociale des entreprises inssufisante et shareholder value prépondérante) : 1) refonder l'entreprise autour de l'idée de la création collective : nouveaux usages des ressources mobilisées pour créer qq chose de nouveau / parler de potentiel plutôt que de capital 2) nécessité d'une personne pour inventer ces nouveaux usages (ne représentant aucune entité ou groupe) / parler d'habilitation plutôt que de mandat / renoncer à biaiser leur jugement (par ex avec des stock options) 3) céder son autonomie de gestion : les salariés aussi assument des risques (pas que les actionnaires) puisqu'ils renoncent à une partie de leur autonomie 4) règle de solidari
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