D’autre part, l’entreprise libérée ne se présente pas seulement comme une innovation managériale; c’est un engagement social du chef d’entreprise. Oui, les salariés ont leurs mots à dire. Oui les salariés doivent prendre part aux projets d’entreprises pour se sentir impliqués. Donnons-leur la possibilité de contribuer davantage… en leur donnant davantage de responsabilités… et que fait-on de la notion de compétences ? D’aptitude ? De reconnaissance ? De salaire ? Avoir des responsabilités, ce n’est pas seulement pouvoir porter des projets… mais c’est également les assumer. Tâche très compliquée, qui peut être ingrate, qui fait partie du « jeu ». Jeu délimité par un contrat de travail, une fiche de fonction, un salaire. L’entreprise libérée, paradoxalement, contraint ses collaborateurs à assumer des responsabilités pour lesquelles ils ne mesurent pas toujours les conséquences sur le long terme et pour lesquelles ils ne sont pas reconnus contractuellement.
Pourquoi sommes-nous opposés au concept de « l'entreprise libérée » ? » Géomé... - 0 views
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En bref, le concept d’entreprise libérée, poussée à son paroxysme, ne nous séduit pas, et nous inquiète. Nous privilégions une approche davantage basée sur la collaboration, la mutualisation, et l’échanges de pratiques. Pour nous l’entreprise réellement libérée est une entreprise qui sécurise autant l’employeur que le salarié, sécurisation qui passe par un corpus de règles organisationnelles, partagé et appliqué par tous. Et qui est le mieux placé pour être le vecteur de ce corpus ? Le manager opérationnel.
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"Deux points de vus sont cependant négligés par cette approche : - Le management est présenté comme une problématique. Ne faisons pas l'amalgame entre le management et sa pratique. Quand vous voyez jouer Lionel Messi ou votre collègue Patrick, vous jugez leurs pratiques du football respectives, leurs différences de « niveau », et non le football en soi. Idem pour le management. - Résoudre un problème en l'excluant ne le fait pas disparaitre, bien au contraire. N'oubliez pas que la nature a horreur du vide; supprimer officiellement le management intermédiaire et/ou transverse renforcera la légitimité et les pratiques de certains… officieusement. Mêmes problèmes donc, sauf que les solutions (légales) ne sont plus à votre portée. A quand l'entreprise libérée face aux conflits ?"
Les auteurs de BD se cachent pour mourir - Le nouvel Observateur - 0 views
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La transformation de l’auteur de bande dessinée en couteau suisse vivant, capable d’assurer le dessin, le scénario, la couleur et à présent sa propre promotion, n’a pas plu à certains auteurs expérimentés ayant connu un petit âge d’or. Une époque où le statut des auteurs était d’autant mieux défini qu’ils bénéficiaient de la carte de presse en tant que participant aux journaux de BD.
L'entreprise de demain : BYOD, DYOJ et CYOB ? | Le Blog de Claude Super - 1 views
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Avec les schémas d’organisation qui se profilent, le rôle sera probablement plus valorisé que la fonction mettant ainsi à bas une longue tradition d’appréciation de la personne au regard de sa position dans un organigramme et c’est un énorme chantier notamment pour les personnes travaillant dans les RH.
Le contrat de génération - 1 views
Lettre ouverte à Axelle Lemaire - Non à l'exploitation du #travailgratuit en ... - 1 views
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Sous couvert d'une dynamique start-up qui a les faveurs de la presse, l’ensemble des sociétés fonctionnant sur le principe du perverted crowdsourcing construisent leur offre commerciale sur les épaules d'une main d’œuvre qu'ils ne payent pas. Professionnels mais aussi particuliers par milliers y travaillent sans contrats ni statuts au mépris des plus élémentaires obligations légales. Dévoyant à leur seul avantage les fondations de l'économie collaborative, elles mettent en péril une part importante du tissu économique représenté par les indépendants et les petites structures, détruisant bien plus d'emplois qu'elles n'en créent.
Création : ce que les auto-entrepreneurs ont changé - 1 views
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Second groupe de créateurs : ceux qui profitent de l'auto-entreprise pour créer leur propre emploi. On retrouve ici les « non-diplômés débutants » (souvent dans le commerce) qui déclarent à 49 % qu'ils ne se seraient pas lancés sans l'auto-entrepreneuriat. Sont également représentés ici les « consultants en Île-de-France » (jeunes très diplômés, salariés ou chômeurs), qui se lancent dans le soutien aux entreprises ou l'information et la communication, à 42 % sous forme d'entrepreneurs classiques.
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Alors que 2013 a cristallisé nombre de tensions autour de l'auto-entrepreneuriat, cette étude souligne qu'un des apports de ce nouveau régime a été d'attirer vers la création d'activité des publics qui n'auraient pas créé d'entreprise sans lui. De quoi apporter de l'eau au moulin de ses défenseurs !
Une nouvelle allocation pour inciter les entreprises à embaucher - 0 views
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Comme l'explique Éric Gérard, président-fondateur de France Défis, le principe de l'ACE consiste à «donner à l'allocataire la faculté d'apporter à l'entreprise qui l'embaucherait en contrat à durée indéterminée, une partie de l'indemnité qu'il aurait continué à percevoir s'il était resté au chômage.»
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Pour la collectivité, enfin, le coût du chômage pourrait être réduit d'au moins 30%, selon les calculs de l'association. Soit une économie de près de 5 milliards d'euros par an pour Pôle Emploi si un demandeur d'emploi sur trois bénéficiait de ce dispositif original.
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