« Tout se passe comme si la validité des mesures de la puissance développée par les cyclistes était devenue un enjeu essentiel pour l’analyse du dopage dans ce sport ».
Le sport et le cyclisme en particulier sont les « seuls spectacles de masse à théâtraliser le mariage harmonieux de la concurrence et de la justice », disait Alain Erhenberg. En raison de son rôle social, on lui doit donc un débat qui accepte de rendre intelligible ses ressorts complexes.Voilà, les choses sont dites. Et, pour ce faire, parlons de cet autre sujet qui me tient à cœur : l’opendata (*). En effet, puisqu’il s’agit de transparence, pourquoi ne pas évoquer la libération des données de puissance. Celles-là même qu’Antoine Vayer réclame à-cor-et-à-cris. Car ce bon vieux entraîneur à la triste figure n’échappe pas à sa propre auto-critique.
« Nous sommes obligés, hélas, de calculer de manière indirecte nos watts à nos radars. Pourtant, sans résoudre un homme à une équation, nous sommes entourés d’éminents savants en 2013 qui, par le menu, pourraient nous donner des formules simples, pour nous rassurer. »
Pour tout ou partie, le peloton est désormais équipé de ces calculateurs intégrés à leur boîtier de pédalier. Ouvrons dès lors la cage aux oiseaux, en se gardant bien de jeter la clé.