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"La jeunesse, en panne de libido ? Entre angoisses existentielles, puritanisme, concurrence des réseaux sociaux et porno sur Internet, le désir se délite."

"Le 15 octobre 2017, l'actrice Alyssa Milano lançait le #MeToo sur les réseaux sociaux, après la révélation d'un scandale sexuel impliquant le producteur Harvey Weinstein. Dans son livre, la sociologue du droit, de la parenté et du genre Irène Théry décrypte la généalogie et les conséquences de ce bouleversement social."

"Premières fois, modes d'emploi… Sur TikTok, les contenus d'éducation sexuelle à destination des adolescents et jeunes adultes se multiplient, avec des communautés d'entraide très actives. Il s'y diffuse une vision de la sexualité bienveillante, qui tranche avec d'autres contenus présents sur les réseaux sociaux."

"En France, entre 6 000 et 10 000 adolescents se font payer contre des prestations sexuelles. Ce phénomène, facilité par les réseaux sociaux, touche tous les milieux. Une proposition de loi a été déposée pour lutter contre ce fléau"

"Sous l'impulsion de l'association Parents Vigilants, l'Institution Saint-Joseph du Moncel a reporté la Semaine de l'Égalité. L'affiche présentant ses ateliers avait fait polémique sur les réseaux sociaux"

Le développement d'Internet a conduit à un développement exponentiel de l'accès à des contenus pornographiques. La pornographie a été longtemps cantonnée dans des revues ou des cinémas spécialisés. Tel n'est plus le cas aujourd'hui et les contenus pornographiques font désormais l'objet d'une consommation de masse : plus de 20 millions de visiteurs uniques par mois en France fréquentent des sites pornographiques. Il était compliqué pour des mineurs d'avoir accès à de tels contenus, en général limité aux revues ou cinémas spécialisés : aujourd'hui plus d'un mineur âgé de plus de 15 ans sur 2 a déjà vu une vidéo pornographique sur internet et de façon plus préoccupante, cette proportion a augmenté pour les mineurs de 37% en 3 ans ½. Il existe une législation, pénale et civile qui permet de prévenir l'accès des mineurs à de tels contenus. L'article 227-24 du code pénal prohibe la diffusion de contenus pornographiques accessibles à des mineurs. La loi pour la confiance dans l'économie numérique impose aux plateformes de vidéos de concourir à la lutte contre la diffusion de contenus pornographiques accessibles aux mineurs et permet de faire bloquer les sites qui ne comportent pas de telles mesures. Pour autant, malgré ce dispositif, nombre de sites de vidéos pornographiques qui sont, dans une écrasante majorité, installés à l'étranger, ne comportent aucune mesure de prévention pour les mineurs. Les réseaux sociaux ont adopté des comportements différents vis-à-vis des contenus pornographiques, certains prohibant pour des raisons de stratégie mondiale tous contenus explicites, d'autres laissant ces images circuler librement, sans aucune mesure de prévention pour les mineurs

"Sur les réseaux sociaux, cette campagne d'éducation sexuelle à destination des jeunes, et diffusée par le Planning familial, a suscité de vives réactions de la part des internautes."

"Par le bais des médias, des réseaux sociaux, les enfants et les jeunes sont exposés à des images sur la sexualité, la séduction, les violences… Ils peuvent être confrontés à des contenus pornographiques, dès l'âge primaire, sans filtre ni décryptage. Les parents constatent le besoin de repères des enfants et des adolescents, mais se sentent souvent démunis. L'équipe de la pastorale des familles du diocèse de Cambrai a choisi de lancer, en réponse à l'enquête aux parents de 2019-2020, un cycle de conférences-débats sur l'éducation affective relationnelle et sexuelle en 2023. L'objectif est d'apporter des repères aux parents, premiers éducateurs de leurs enfants, d'ouvrir le débat, de proposer des ressources, pour nourrir la réflexion. Après les trois premières conférences sur la sexualité, la pornographie, la transidentité, nous nous pencherons sur les homosexuaités et au rôle des parents confrontés à cette situation : Que faire ? Que dire ?."

"« Le premier qui bouge est gay » : ce jeu popularisé par les réseaux sociaux se répand dans les cours de récréation. Mais il ne fait pas rire les syndicats d'enseignants et les associations de lutte contre les discriminations."

Dans « Les choses sérieuses » (Seuil), une longue enquête, la sociologue Isabelle Clair décortique la construction des amours adolescentes dans différents milieux sociaux. Si nos ados restent attachés à la notion du couple, c'est également l'âge où il faut prouver qu'on ne dévie pas de la norme."

"C'est un fait : le christianisme n'a plus la cote auprès des moins de 35 ans. Face à ce constat, les éditeurs du secteur religieux innovent en proposant des ouvrages sur la foi plus dans l'air du temps. Le but : évangéliser des jeunes déchristianisés, mais toujours en quête de spiritualité."

"Prêtre célèbre sur le réseau social TikTok, le père Matthieu Jasseron a suscité de vives réactions après la publication de certaines vidéos. Il revient, sur le fond, sur celles concernant le diable et l'homosexualité."

"À l'heure actuelle, plus de la moitié des personnes souffrant d'un handicap physique ont du mal à atteindre seules le plaisir sexuel. Partant du principe que tout le monde doit pouvoir jouir, Handi a décidé d'y remédier."

"Cette pratique, qui consiste à divulguer des images intimes d'une personne, est un délit. De surcroît, elle rend la victime particulièrement vulnérable. Une arme redoutable aux conséquences parfois fatales."

"Frédéric Rognon est professeur de philosophie à la Faculté de théologie protestante de l'université de Strasbourg. Il revient ici sur l'importance d'associer sexualité et amour à travers l'éducation dispensée dès le plus jeune âge."

"Photos de prière, vidéo sur la chasteté, confidences sur leur foi… De jeunes femmes catholiques osent afficher publiquement leur vie spirituelle sur Instagram. Une manière décontractée pour faire connaître Dieu et évangéliser."

"De plus en plus jeunes, les mineurs sont exposés à des vidéos dont les effets sont dévastateurs."

"Le concept féministe est largement employé à l'aune de ces deux affaires. Suscitant le débat, il décrit ce que nous redoutons de voir : l'implication d'hommes de tous milieux dans des viols qui se révèlent ordinaires."