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"Un débat a eu lieu ces derniers jours au lycée catholique Saint-Rémy à Soissons autour d'un exercice touchant l'identité sexuelle. Chaque élève et chaque enseignant est accueilli avec son identité sexuelle propre. Cela appelle une culture du respect. Cela n'autorise pas la promotion des minorités sexuelles. Non, la promotion des pratiques LGBT n'est pas entrée dans l'école catholique. Parce qu'il est sensible, un tel sujet de société devra être abordé dans la perspective du projet d'établissement auquel est soumis tout enseignant. La promotion de théories contraires à l'anthropologie chrétienne peut être mise en discussion, mais non pas promue. En revanche, l'école a mission de promouvoir la complémentarité entre la masculinité et la féminité, réalité que nos modes de vie contemporains interrogent. Au diapason de la société, les questions de genre se posent au sein de l'école. Un élève amené à une remise en question de son orientation sexuelle sera accompagné à la lumière de l'anthropologie chrétienne. Le questionnement intérieur peut exister. L'adolescence est une étape de croissance où le questionnement intime peut se manifester avec une acuité particulière, amenant un adolescent à une hésitation sur son identité sexuelle. Dans le cadre de l'enseignement catholique, la responsabilité des adultes vis à vis du jeune concerné consiste à l'accueillir et l'accompagner (en lien avec ses parents) en interrogeant ses questionnements et en le faisant à la lumière d'une anthropologie éclairée par l'Évangile et la foi catholique."

"Parents, enseignants, éducateurs… Quatre-vingt personnes ont assisté à la conférence ouverte à tous, organisée par la commission diocésaine « Laudato Si » et l'Enseignement catholique du Tarn, à la salle du Pigné."

"Déjà épinglé il y a trois ans pour son contenu, un ouvrage d'éducation affective et sexuelle a ressurgi cette semaine dans un établissement catholique de Quimperlé. Cette fois, deux députés demandent au ministère de l'Education nationale d'agir face à ces «dérives»."

"L'enseignement catholique et l'Apel veulent que le futur programme d'éducation à la sexualité prenne mieux en compte la singularité des enfants et reconnaisse la responsabilité première des parents sur ces sujets. Vendredi 29 novembre, la ministre a défendu le texte et déclaré que « la machine » était « lancée »"

"À Pont-Sainte-Maxence, l'Institution Saint-Joseph-du-Moncel avait prévu d'organiser début mars des ateliers autour de l'équité salariale ou encore de l'identité de genre et de l'orientation sexuelle. « Une semaine de propagande », selon le collectif Parents vigilants, proche d'Éric Zemmour. La direction a décidé de « retravailler ses contenus »."

"L'embarras est palpable au sein de l'Enseignement catholique depuis la parution en septembre 2021 d'une circulaire du ministère de l'Éducation nationale concernant « une meilleure prise en compte des questions relatives à l'identité de genre en milieu scolaire », qui enjoint aux adultes de confirmer l'« identité de genre » ressentie des jeunes, et de nommer Jean « Jeanne », s'il (ou elle) le demande. Le sujet est devenu d'une brûlante actualité. « Aucun établissement depuis le fond de la Bretagne jusqu'à Paris ne peut dire que cela ne le concerne pas », estime Jean Matos, chargé de mission sur les questions bioéthiques pour le diocèse de Rennes. Depuis deux ans, il sillonne toute la France pour former les chefs d'établissement au problème de la transidentité à l'école. Ces derniers « sont démunis, ils tâtonnent et demandent de l'aide ». Faut-il accéder aux demandes des enfants d'entamer une « transition sociale », avec les conséquences très pragmatiques que cela implique - prénom, pronom, usage des toilettes, des dortoirs, ou encore port des vêtements ? Faut-il, au contraire, refuser d'office toute demande et se retrancher derrière le caractère propre du privé, si seulement une telle position est possible ?"

"Depuis le début du projet de programme d'éducation à la vie affective, relationnelle, et à la sexualité, de nombreux catholiques et associations liées à l'Église ont exprimé leur opposition, manifestant une sensibilité particulièrement vive sur le sujet."

"Le rapport d'inspection commandé en 2023 par Pap Ndiaye et révélé par Mediapart le 16 janvier constate certaines irrégularités, mais aucun manquement grave. Aucune sanction n'est demandée."

"L'École met en place une formation riche et dynamique destinée à toute personne ayant le désir de s'investir dans l'Education Affective Relationnelle et Sexuelle (EARS) auprès des jeunes dans le cadre de l'Enseignement Catholique."

"3/3. De 1979 à 1984, tous les mercredis, le pape Jean Paul II a donné des catéchèses sur le thème de « l'amour humain dans le plan divin ». En 40 ans, cet enseignement, surnommé « la théologie du corps », s'est imposé comme un incontournable de l'éducation affective et sexuelle"

"Entre 1979 et 1984, le pape Jean-Paul II a proposé chaque mercredi une catéchèse autour du couple, de la sexualité et du mariage. Si des catholiques ont trouvé dans cette « théologie du corps » un enseignement éclairant leur vie conjugale, d'autres en pointent les limites. "

"Selon la commission Sauvé, la « fixation » persistante de la morale catholique sur la sexualité a pu favoriser des confusions et contribuer à la pédocriminalité. Elle recommande un renouvellement de cette doctrine, que de nombreux théologiens moralistes appellent de leurs vœux depuis une cinquantaine d'années. Le rapport Sauvé, et maintenant ? - « Enseignement et formation » (20/23)"

"Une affiche menaçant de « brûler cette usine à fachos » a été placardée sur la chapelle de l'établissement scolaire de l'Union Chrétienne à Poitiers, tenu par des religieuses. Les auteurs de l'intimidation accusent l'établissement d'être « homophobe » et « transphobe ». Une enquête est en cours."

"Depuis août, le ministère de l'éducation refuse de rendre publique l'enquête administrative visant l'établissement privé catholique où sont scolarisés les enfants de la ministre. Discours homophobes, sexisme, humiliations… : le rapport demande à Stanislas de se mettre en conformité avec la loi.  "

"Une circulaire de l'éducation nationale encadre désormais les réponses des établissements face à de nouvelles revendications d'élèves qui refusent de se situer dans l'alternative fille/garçon."

"Le ministre de l'Education nationale Pap Ndiaye a saisi l'Inspection générale et lancé un appel à témoignages visant le prestigieux lycée privé Stanislas à Paris. Cette décision intervient après des accusations de dérives « sexistes, homophobes et autoritaires » relayées dans la presse et dénoncées par l'établissement."

"Sous l'impulsion de l'association Parents Vigilants, l'Institution Saint-Joseph du Moncel a reporté la Semaine de l'Égalité. L'affiche présentant ses ateliers avait fait polémique sur les réseaux sociaux"

"L'établissement privé sous contrat Marcq Institution, dirigé par le futur directeur de Stanislas, figure parmi les meilleurs des Hauts-de-France. Mais derrière cette réussite se cache un univers sexiste et homophobe. La direction ne dément pas nos informations mais assure que « le bien-être [des] élèves constitue la première de [ses] priorités »."

"Dans « Toi mème », Anne Chirol raconte les archétypes numériques de l'époque. Cette semaine, le « PAM », ce croyant qui se réserve pour sa nuit de noces. Défenseur du « slow sex », il ne s'éloigne pourtant pas tant que cela des autres jeunes de sa génération."