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Si les internautes sont des abeilles, à qui appartiennent les ruches ? « Inte... - 0 views

  • C’est le grand retour de l’analogique
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      // Desola : le web comme analogisme
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owni.fr, digital journalism » Article » Vers un web sans sites web - 0 views

  • C’est le desktop qui agrège les flux, se charge du rendu. Suivant les desktops, nous aurons des philosophies différentes. Des templates s’y grefferont. Tout changera encore en fonction du device de lecture (ordinateur, téléphone, reader…)
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      ouais en fait il parle d'agrégateur de flux...
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Joël de Rosnay - Articles - Titre Article - 0 views

  • Toute une « cyberpédagogie » reste à inventer ! Plus que jamais - en raison même de sa complexité, la science a besoin d'une forme de communication plus large que les seules publications scientifiques et surtout, d'un enseignement adapté à son évolution foisonnante.
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      le jardin des connaissance est fait pour ça...
  • Le "zapping" permanent d'une base de données à une autre ou le "surfing" sur les sites d'Internet réduisent les capacités d'intégration des connaissances, bases d'une véritable culture scientifique. D'où l'importance du rôle des médiateurs susceptibles d'ajouter du sens à toute démarche personnelle d'apprentissage.
  • A la conquête de l'espace, extérieur et sidéral, symbole de la société industrielle et militaire, se substitue aujourd'hui la conquête de l'espace intérieur, celui des connaissances partagées en réseaux.
  • ...1 more annotation...
  • Sous la protection des pasteurs et guidés par eux, les hommes des sociétés hiérarchisées risquaient de perdre la capacité d'exercer leurs responsabilités. Dans l'ère des réseaux, chacun, tour à tour profane ou initié, conduits par les passeurs à travers les interconnexions, circonvolutions et tourbillons du labyrinthe des connaissances, peut retrouver le plein exercice de sa liberté créatrice.
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affordance.info: Questions d'écosystèmes. - 0 views

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      voilà un beau schéma...
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John Libbey Eurotext : Éditions médicales et scientifiques France : revues, m... - 0 views

  • Nous défendons l’idée que le but principal de la modélisation n’est pas de mimer la réalité mais d’essayer de la comprendre.
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      oui, générer un potentiel de connaissance...
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March Madness Bracketology | FlowingData - 0 views

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      double arbo mais pas de "machine abstraite" de mise en relation
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Appel du 22 mars - THETRANSITIONER - 0 views

  • J’imagine une organisation pollinisatrice, qui butine les idées, les transporte et féconde d’autres parties du corps social avec ces idées.
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      même les politiques s'en mèlent...
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Automates Intelligents : Biblionet - Spinoza avait raison - Antonio Damasio - 0 views

  • Antonio Damasio est une référence, non seulement dans le domaine des neurosciences, mais pour tout ce qui concerne la simulation du moi et de la conscience sur des artefacts.
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      comment donner vie aux ontologies...
  • la prise en considération des sentiments dans la compréhension des relations entre le corps, le cerveau et l'esprit.
  • Les organismes vivants se caractérisent d'abord, avant même leur capacité à se reproduire et à muter, par l'existence d'un "corps" assurant la permanence d'un milieu interne protégé de l'extérieur par une barrière.
  • ...12 more annotations...
  • ils n'ont pu survivre qu'en maintenant ce milieu interne à l'abri des agressions de l'environnement.
  • Spinoza, rappelle Damasio, a qualifié de "conatus" la tendance, propre à la vie, de chaque organisme à persévérer dans son être, en faisant appel aux ressources nécessaires.
  • Les cerveaux, pour ce faire, disposent de multiples cartes corporelles (body-map) qui permettent la synthèse des signaux provenant du corps.
  • les indicateurs internes ou externes signifiant le danger (le Mal) ou au contraire l'obtention d'un état d'équilibre (le Bien)
  • "le sentiment est la perception du corps réel modifié par l'émotion"
  • La conscience se construit principalement, dans le cerveau conscient, par le jeu des échanges langagiers et symboliques entre individus au sein des groupes.
  • Entrer dans la vaste construction collective qu'est la science suppose de laisser sur le seuil le plus grand nombre de problèmes personnels possibles. Sinon les orientations ou les résultats des recherches risquent d'y perdre l'objectivité nécessaire
  • Aucun individu ne prend de décision qui soit indépendante de l'état de son corps et de ses émotions, mais il est soumis à tant d'influences que l'hypothèse d'un déterminisme linéaire n'aurait pas de sens. Nous sommes au contraire dans le domaine de la causalité chaotique, ni exhaustivement descriptible ni exhaustivement prédictible.
  • 'ambition de proposer une physiologie sociale intégrative n'est pas irréaliste
  • Existe-t-il un cerveau collectif qui correspondrait à ce corps collectif. Pourrait-on identifier des émotions, des sentiments collectifs, des idées collectives ?
  • Rappelons aussi la thèse controversée de Rupert Sheldrake(6), concernant l'existence de champs morphogénétiques s'établissant entre individus, champs qui n'ont pu encore être mis en évidence
  • En fait, ce qui manque à des travaux pourtant aussi remarquables que ceux présentés par Looking for Spinoza, c'est qu'ils ne s'intègrent pas dans ce que pourrait appeler une théorie des méta-systèmes auto-évaluateurs intégrant l'observateur dans le système.
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Données publiques ouvertes : comment faire ? « InternetActu.net - 0 views

  • Si on compare tous ces flux de données à des ruisseaux, le défi consiste à créer un “lac”, un écosystème actualisé en permanence autour duquel se développera une multitude de “jardins”, de petits services, comme l’illustre la présentation d’Hugues Aubin.
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      la métaphore est explicite
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Les enjeux de la grammatisation des relations - Christian Fauré - 0 views

  • La « double hélice » de la grammatisation
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      De la double hélice d'ADN en passant par les spirale conique de Papus...
  • L’enjeu de la grammatisation des relations via les technologies relationnelles reste donc de ne pas se faire déposséder du nécessaire réajustement qui est en train de se faire.
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Pourquoi nous n'apprendrons plus comme avant. Michel Serres et Bernard Siegler - 0 views

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      pensée algorithmique : 32:32
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FADBEN - 0 views

  • Nous tra­vaillons ici (à l’IRI) à déve­lopper des tech­no­logies pour pro­duire ce que j’appelle des « orages séman­tiques », c’est à dire des conflits d’interprétation : le savoir n’avance que quand il y a des désac­cords.
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      comment un jardin peut-il résister à un orage ?
  • Nous tra­vaillons actuel­lement à des logi­ciels qui per­mettent d’inscrire des points de vue dans un film, de l’annoter, d’inscrire des manières de regarder le film, sorte de lecture, d’écoutes ou de regards signés.
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Penser le futur du web » OWNI, News, Augmented - 0 views

  • Brassage des données dans un “jardin fermé”
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      hortus conclusus quand tu nous tiens
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Et si on appliquait (enfin) Edgar Morin ? - Blogs Intelligence économique - 0 views

  • Concernant, les principes d’une connaissance pertinente, poursuit Edgar Morin, il est devenu nécessaire de promouvoir une connaissance capable de saisir les problèmes globaux et fondamentaux pour y inscrire les connaissances partielles et locales.
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      du local au global comprendre les relations cohérentes
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Qu'est-ce que le Web Sémantique ? | C/blog - 0 views

  • En prenant pour unité non le document mais la ressource, niveau plus abstrait, irréductible aux fichiers présents sur un serveur, le Web définit des critères d’identité propre et, par-là même, le niveau qui est le sien : celui de l’universel par opposition au local.
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      En ce sens, la ressource vient du ciel et l'interprétation de la terre.
  • « Universel », ici, signifie qu’une ressource est dotée d’un certain sens, qui demeure peu ou prou constant quelles que soient les représentations transmises par un serveur.
  • Il est donc impossible de déterminer si un « document » est un document vivant ou un document mort[7], selon l’expression de Tim Berners-Lee. Autrement dit, le document mort n’est qu’un cas limite, asymptotique, d’un Web qui, dès ses origines, était bel et bien dynamique.
  • ...1 more annotation...
  • Umberto Eco parle à cet égard de « contrat de la référence » pour marquer le fait que l’existence et la cohérence des entités auxquelles il est fait mention à l’aide d’un nom propre (ici, d’une URI), repose sur la crédibilité des interlocuteurs (en partant d’un constat très proche, nous avions évoquédans l’article cité écrit avec Nicolas Delaforge, le « contrat éditorial » à la base du Web).
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Vers une informatique contemplative ? « InternetActu.net - 0 views

  • Par exemple, croire que la rapidité est un signe d’intelligence. Unanimement rejetée par le monde de l’informatique, la lenteur est pourtant bien souvent signe de compétence : il n’existe pas de sport ou de jeu où la vitesse soit une fin en soi, celle-ci n’est qu’un moyen en vue d’accomplir son but. Dans un jeu vidéo, un bon joueur tape exactement sur la bonne touche, contrairement à un débutant, qui va multiplier les actions : le bon joueur est donc souvent plus lent et plus précis.
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      patience et longueur de temps...
  • “Un jour, tous les objets auront peut-être leur adresse Internet. Ajoutez à cela les jeux en ligne, la pub, les GSM… La situation peut devenir ingérable si nous n’apprenons pas à développer la contemplation.”
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Faire levier de l'intelligence collective « InternetActu.net - 0 views

  • Tyze est un système qui permet d’approfondir les relations sociales plutôt que les étendre, comme le proposent la plupart des réseaux sociaux, en s’intéressant à comment approfondir les réseaux de soutien de personnes dépendantes comme les handicapés ou les personnes âgées.
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      en étendue, en profondeur ou les deux...
  • Le silence permet aussi de réfléchir. Il nous faut des technos qui nous aident à retrouver le silence et aussi des technos qui nous aident à accélérer le flux de données. Nous avons besoin d’être à la fois rapides et lents, ouverts et fermés, tout le temps connectés et déconnectés.
  • Beaucoup de choses ne vont pas fonctionner dans l’intelligence collective. Ces initiatives doivent accepter l’échec, expérimenter. L’intelligence collective comme toutes les intelligences a besoin de grammaires, de structures… Et c’est à nous de comprendre celles qui fonctionnent le mieux.”
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L. Boi, Morphologie de l'invisible - 0 views

  • Les opérateurs d'une pensée plastique sont ici conçus comme des dispositifs d'une sémiodynamique de l'espace et du temps qui, dès lors, peut être envisagée comme l'étude des analogies et des homologies complexes entre les formes et leurs significations.
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      comment dire mieux le credo de l'ingénieurie des connaissances
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La chaîne alimentaire des médias » OWNI, News, Augmented - 0 views

  • L’analogie entre chaînes alimentaires et médias résisterait-elle à une analyse plus détaillée des mécanismes spécifiques ? Bien sûr que non. Mais la métaphore est toujours intéressante pour décrire l’environnement médiatique de plus en plus inter-connecté et la double nature de ses acteurs.
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      oui, il convient de cerner au mieux les contours de l'interprétation
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Compte-rendu de Mathématiques et sciences de la nature ; la singularité physi... - 0 views

  • On voit donc que l'extension du cadre épistémologique mathématico-physique à la biologie n'est pas simplement un exercice d'école de la part des deux auteurs : il relève bien d'une nécessité propre à l'évolution des sciences de la nature et à leurs problèmes épistémologiques internes, en particulier celui de l'articulation problématique du déterminisme prédictif et du déterminisme non-prédictif auquel il faut faire appel pour rendre compte de l'idée de forme.
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      cette même idée est aussi valide pour l'extension au science de l'information et permet une boucle méthodique : math -> physique -> bio -> info -> math ???
  • En termes de diagnostic tout d'abord, c'est bien sur le terrain de la biologie que se situe aujourd'hui la forme la plus aigue de cette incompatibilité puisque les deux points de vue y sont appliqués aux mêmes objets : tout ce qui est susceptible de s'apparenter à du codage dans le vivant relevant du déterminisme prédictif d'une part et tout ce qui a trait au développement environnemental des formes vivantes relevant déterminisme non-prédictif de l'autre.
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      d'où l'intêret du jardin pour mettre en jeux cette relation paradoxale
  • L'articulation entre l'espace-temps continu du repérage géométrique externe et les variations énergétiques discrètes dépendant du système de coordonnées interne pose problème, comme en témoignent les effets de non-localité des particules quantiques identifiées à des champs de matière, effets qui défient complètement l'intuition. Le problème vient de ce que les mesures des évolutions physiques sont explicitées, de façon classique, par des nombres réels et que les évolutions sont bien, de ce fait, localement déterminées mais que ce sont des nombres complexes qui gouvernent les probabilités associées aux états quantiques discrets, et qui, de ce fait, ne se raccordent pas aux mesures continues des évolutions locales dans l'espace-temps puisque les champs de matière ne s'y réduisent pas à des singularités.
  • ...17 more annotations...
  • La fonction de régulation engage un temps de type itératif qui est celui des horloges internes propres à un individu, une espèce ou même un phylum. Il s'agit des cycles métaboliques, des battements cardiaques, des cycles de respiration, des durées de gestation et même de la durée de vie à travers tout le règne animal, qui semblent obéir à une loi d'échelle dans laquelle la durée d'un cycle se calcule en puissance ¼ de la masse de l'organisme considéré.
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      constante naturelle pour un cycle vital
  • La différence capitale qui se fait jour entre la conception physique et la conception biologique du temps est donc que, dans le cas de la physique, la situation présente et future d'un système dépend exclusivement de la situation passée, et ce, même dans le cas des processus irréversibles, alors que, dans le cas biologique, intervient un tout autre régime temporel qui, loin de s'écouler selon une direction, semble plutôt actualiser des compossibles : c'est dans cette mesure que le temps est bien un observable, surplombant en quelque sorte toute transformation, qu'elle soit passée, présente ou à venir et non pas un simple paramètre qui rendrait compte d'un déroulement linéaire. Cette conception du temps permet de rendre explicite une dimension capitale de l'organisation propre au vivant : le champ des forces qui rend compte de l'apparition de formes vivantes n'est pas donné mais il est lui-même en voie d'auto-constitution.
  • il est par exemple possible de reproduire physiquement dans un champ magnétique au moyen de supraconducteurs sur un treillis l'arrangement spatial des feuilles sur la tige des plantes - selon la suite de Fibonacci, comme le veut la description phyllotaxique standard -, mais on ne donne encore, ce faisant, aucune raison de la dynamique évolutive qui a présidé à sa constitution.
  • D'une part, un argument empirique : encoder en une suite binaire la structure tridimensionnelle de toutes les protéines échangées dans les cascades post-synaptiques ou les flux biochimiques dans le système nerveux ou bien encore les déplacements de 1015 synapses dans le cerveau n'a proprement aucun sens informatique, compte tenu du nombre d'événements en jeu et sans même mentionner le problème physique de la dynamique évolutive des formes évoqué à l'instant. D'autre part, un argument physique : si le codage binaire doit aller jusqu'au niveau micro-physique, alors le niveau supposé ultime est celui de la mécanique quantique. Mais dans ce cas, on doit quitter le domaine du déterminisme prédictif et on perd, du même coup, tout le bénéfice d'une stratégie réductionniste qui fait de la détermination prédictive son idéal épistémologique.
    • lucky semiosis
       
      comment expliquer plus clairement le leurre de l'intelligence artificielle !!!
  • c'est la dimension topologique de l'élémentaire qui doit orienter la recherche des principes transcendantaux rendant compte de l'espace-temps propre au vivant.
  • S'il y a une leçon sur l'espace et le temps que les sciences de la nature contemporaines peuvent nous apprendre, c'est bien la modernité des recherches finales du Kant de l'Opus posthumum (1804) qui retrouvait l'idée leibnizienne selon laquelle l'espace et le temps ne s'opposent pas, respectivement, comme les formes du sens externe et du sens interne mais que le partage doit dorénavant être conçu autrement : l'espace et le temps possèdent en eux-mêmes des formes intrinsèques, ce qui implique de concevoir le rapport externe / interne au sein même de l'objet, le sens externe régissant les relations entre objets et le sens interne les conditions de possibilité de l'individuation de l'objet.
  • épistémologiquement, le renouvellement de la distinction entre sens interne et sens externe fait que l'espace-temps n'apparaît plus sous l'aspect d'une intuition homogène propre aux conditions de possibilité de la détermination de l'objet en général mais qu'il relève lui-même d'une construction, variable selon le type d'outils théoriques sollicités.
  • un premier groupe d'invariants biologiques composé de deux types apparaît : analogique quand des organes différents convergent par pression de sélection vers des formes semblables ayant des fonctions identiques et homologique quand un même organe évolue dans des formes différentes mais dont l'origine commune reste pourtant reconnaissable.
  • les auteurs caractérisent tout organisme vivant à partir de quatre points de vue : le point de vue topologique fondé sur la distinction entre intérieur et extérieur ; le point de vue énergétique fondé sur la notion de métabolisme ; le point de vue informationnel fondé sur la notion de patrimoine génétique ; le point de vue que l'on pourrait qualifier d'aptatif-adaptatif fondé sur la possibilité d'une transmission de ce patrimoine tout en restant doté d'une aptitude à l'évolution.
  • l'idée de patrimoine informationnel ne se retrouve évidemment pas en physique
  • Le pivot de l'arithmétisation prédictible du monde repose donc sur l'idée que l'effectivité du calcul au niveau informatique correspond à la matérialité des processus présents dans la réalité physique.
  • Et si l'on s'en tient, dans la mesure des conditions initiales, à des valeurs exactes réitérables parce que c'est ce qu'impose la discrétisation arithmétique propre à l'informatique, alors on assure une trop grande stabilité de l'évolution des systèmes physiques et on perd radicalement en intelligibilité dans la description de certains phénomènes critiques qui deviennent proprement invisibles  : qu'on songe aux orbites trop régulières du système solaire reconstruit informatiquement ou même aux oscillations pour toujours identiques d'un double pendule, à partir de conditions initiales à jamais inchangées, alors qu'il s'agit en réalité d'un système chaotique.
  • Le rôle de l'informatique et des mathématiques discrètes qui en constituent l'ossature est donc bien de simuler des phénomènes physiques mais elle ne peut jouer de rôle constituant, au sens que ce terme prend en physique, dans la mesure où l'informatique ne rend pas intégralement raison des différents régimes de causalité propres à la physique.
  • Les auteurs proposent alors, pour la rendre intelligible, une schématisation dynamique composée de trois types d'éléments : des domaines-sources, qui représentent les organes mobilisables en vue d'un but ; des domaines-cibles qui sont les buts à remplir et des flèches qui représentent les modes de fonctionnement des organes en vue des buts assignés.
    • lucky semiosis
       
      on retrouve les trois niveaux spinozistes ?
  • Le schéma général topologico-métrique décrit un ensemble-cible composé de domaines-cibles, tous atteints par une flèche au moins, et un ensemble-source composé de domaines-sources d'où partent au moins une flèche vers un ou plusieurs domaines-cibles (le terme d'« ensemble » n'a pas ici de signification technique pas plus que celui de « flèche », qui ne représente pas une fonction au sens mathématique du terme). Plusieurs domaines-sources peuvent contribuer à un même domaine-cible au moyen de flèches assurant des transferts ; par exemple, les deux métabolismes, oxygène et glucose, assurent la régulation du tissu musculaire du cœur par des moyens de transport différenciés, plus important dans le cas du transfert d'oxygène que dans celui du glucose (outre le nombre et la direction des flèches, leur épaisseur peut donc varier pour un même domaine-cible). Un même domaine-source peut aussi contribuer à plusieurs domaines-cibles, comme dans le cas des cellules-souches et plus généralement, dans tous les cas où des potentialités vont finir par s'exprimer au cours du développement.
    • lucky semiosis
       
      la représentation allégorique de ce schéma semble correspondre à une cardinalité naturaliste...
  • La notion de finalité contingente peut alors être représentée comme une structure abstraite, composée d'un triplet (domaines-source, flèches, domaines-cible), munie d'une mesure indexée sur les nombres réels (rendant compte de l'épaisseur relative des flèches) et assurant une stabilité structurelle des domaines-cible (c'est-à-dire pour lesquels l'épaisseur des flèches est non nulle). Le schéma peut alors servir à décrire les grands processus dynamiques du vivant, en particulier le régime de « développement » et le régime « stationnaire » : le début du développement se caractérise par la prévalence des flèches partant d'un domaine-source vers plusieurs domaines-cible qu'elles contribuent à créer (comme dans le cas de la différenciation des tissus, ou des systèmes anatomique et physiologique) ; ces flèches maigrissent au fur et à mesure du développement tandis que commencent à prendre de l'importance les flèches partant de plusieurs domaines-source pour aboutir à un domaine-cible (établissement des fonctions). Une fois la maturité atteinte, c'est-à-dire une fois une topologie stabilisée, le vieillissement se manifeste de façon métrique par la variation de l'épaisseur des flèches. On remarque alors que les flux allant dans le sens source-cible ont principalement un caractère énergétique (transferts de matière ou d'énergie), tandis que les flux allant dans le sens cible-source ont un caractère d'information (gradients, différence de pression) rétroagissant sur la source, la direction des flèches permettant de représenter cette différence de sens.
    • lucky semiosis
       
      voilà une belle sémantisation des principes de croissance de l'agent allégorique
  • Ces propositions relèvent de la science en train de se faire et elles seront, en tant que telles, soumises à discussion, réélaboration et critique, comme toutes les propositions conceptuelles nouvelles dans le cadre de l'élaboration scientifique. Sans préjuger de leur destin qui appartient à la communauté en question, ce travail de commentaire a eu pour but de participer à leur mise en circulation.
    • lucky semiosis
       
      faut-il parler d'une science allégorique ?
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