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lucky semiosis

CYBER, INFORMATIONNELLE, NUMÉRIQUE… À NOUVELLES ÉCONOMIES, NOUVELLES CULTURES... - 0 views

  • la prémonition de McLuhan, pour qui nous serions ainsi revenus à un âge de « cueillette »… d’information [McLuhan, 1964].
    • lucky semiosis
       
      belle référence...
  • toute information nécessite de l’énergie et, réciproquement, que toute dépense énergétique possède un statut informationnel ; il n’y aurait donc entre information et énergie qu’une question d’échelle et non une différence de nature.
  • un nuage sémantique
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  • Et j’avance tout de suite l’hypothèse que la différentiation entre les trois cultures va s’opérer, en simplifiant un peu les choses, selon trois niveaux de leur appréhension du concept d’information : niveau de surface / intermédiaire / fondamental.
  • De sorte que toute  « information » véhicule toujours avec elle, pour qui veut bien s’y arrêter un peu, la question de son origine, de la distance qu’il a fallu combler pour la détenir.
  • Contrairement en effet à la culture numérique qui, en quelque sorte, se vit sur un mode plutôt spontané, la culture informationnelle se conçoit surtout comme un corpus à enseigner.
  • - il nous faut examiner comment pourtant nous « sortons » (métaphoriquement) de notre lieu d’espace-temps social et physique pour nous interroger et interroger le monde depuis son extérieur, opération qui n’a rien de tellement évident quand on y regarde de près ;
  • «… le devenir humain comme un processus de co-individuation à trois brins : l’individu psychique, l’individu collectif, et l’individu technique » [Stiegler, 2006 ; p. 35].
  • Dans cette démarche, on ne peut alors manquer de faire état de ce que la littérature anthropologique et analytique travaille depuis une quarantaine d’années au moins sur une triade fondamentale : réel/symbolique/imaginaire (RSI).
  • le seul avantage d’une situation devenue si opaque depuis ses débuts dans les séminaires de Jacques Lacan [Lacan, 1974] est qu’elle constitue un humus où s’autoriser à planter quelques graines.
  • Bref, une entité qui se contente d’être… et de persévérer dans sa croissance.
  • On dira donc que la cyberculture, au sens esquissé dans ce texte, tend à représenter le registre symbolique de la construction « culturelle » relative au stade actuel de la société d’information. Et c’est à travers elle, on l’a dit, que peut se mettre en place ce regard extérieur dont l’acuité permet de penser un minimum d’orientation et de pilotage de soi dans le cyberespace.
  • Dans la multiplicité des auteurs, des points de vue, des écoles, qui a produit l’histoire terminologique des trois cultures, il est devenu inévitable que la définition de chacune d’elles puisse interférer avec les autres.
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L'embrayage nature culture: Synthèse du séminaire "L'embrayage nature/culture" - 0 views

  • C’est là une des propriétés fondamentales de tout organisme en général et du cerveau en particulier : la plasticité, qui, comme nous venons de le voir, est à mettre en relation avec leur capacité de modifier et adapter leurs structures internes et à transformer leurs relations synergiques complexes avec les milieux externes. La plasticité est précisément cette relation dynamique complexe de réciprocité, qui se construit à différentes échelles, entre le génotype et le phénotype, entre l’inné et l’acquis, entre la nature et la culture.
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      jardiner c'est jouer avec la plasticité dans le respect des dynamiques internes et externes
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Le jeu de l'intelligence collective - Cairn.info - 0 views

  • Les processus de mutation, reproduction et sélection d’idées, comme l’influence qu’ils ont en retour sur les populations qui les abritent, obéissent évidemment à des rythmes et à des durées multiples et complexes. Ils sont également très dépendants des contextes historiques et géographiques.
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      comment représenter ces évolutions ?
  • Une idée n’est pas bonne ou mauvais « en elle-même ». Mais dans les circonstances où elle intervient, elle favorise ou défavorise la culture qui l’abrite en fonction de la situation particulière d’un système écologique complexe et ultrasensible.
  • cultiver délibérément les écosystèmes d’idées de telle sorte qu’ils évoluent dans le sens d’un accroissement de l’intelligence collective, et donc de la santé, de la prospérité économique et de la richesse culturelle des communautés qui les soignent, les élèvent et les sélectionnent
    • lucky semiosis
       
      il faut cultiver notre jardin
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  • moins coûteuse pour les populations humaines
  • défi de la gestion délibérée des connaissances et de leur évolution
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      attention à la surproduction ! y-a-t-il une culture bio de l'esprit ? la sagesse des idiots ?
  • une démarche délibérée d’intelligence collective consiste, pour une communauté, à « cultiver » de manière optimale l’écologie d’idées avec laquelle elle vit en symbiose et à orienter judicieusement son évolution
    • lucky semiosis
       
      comment mieux parler du jardinnage d'information
  • les œuvres dont la matière même est numérique (musique, images, textes, mondes simulés…) sont en principe virtuellement omniprésentes sur Internet
  • D’une part, la circulation des nouvelles idées est beaucoup plus rapide ; d’autre part, leur évaluation a posteriori par la citation, le commentaire et la référence se fait également plus vite.
  • implémenté sous forme d’un logiciel de « jeu » à sources ouvertes par un réseau international de chercheurs
  • Pour faire de l’intelligence collective un bon objet de connaissance, il semble utile de la rendre visible par des images symboliques.
  • C’est donc tout naturellement que l’on doit envisager la conception de logiciels calculant – à partir de flux de données empiriques provenant des communautés réelles – des représentations visuelles de l’intelligence collective, de ses conditions de développement et de son environnement.
    • lucky semiosis
       
      oui mais ce n'est pas une question d'architecture (cf; ci-dessus) mais de jardinnage !
  • paysage de problèmes
  • La construction et la mise à disposition gratuite sur Internet du JIC veut contribuer à une meilleure « connaissance de soi » des communautés qui désirent s’engager dans l’aventure de l’autotransformation cognitive.
  • un instrument de simulation des écologies d’idées (ou des économies cognitives)
    • lucky semiosis
       
      on y'est !
  • Cette dimension du modèle de l’intelligence collective peut être considérée comme une proposition de cartographie rationnelle de l’espace sémantique.
  • ces principes de cartographie ne peuvent être que conventionnels et non pas absolus
  • la syntaxe du jeu de l’intelligence collective n’est pas complètement indépendante du sens des symboles qu’elle régit, ni des actes accomplis en contexte au moyen de ces symboles : au contraire, elle établit l’interface entre ces deux domaines.
  • La syntaxe du jeu concerne en effet l’algorithme associé à chaque idéogramme, algorithme qui spécifie ses interactions avec les autres idéogrammes et qui exécute effectivement sur eux des opérations analogues à celles que les idées qu’il représente exerceraient sur leurs cibles dans de véritables écosystèmes d’idées.
    • lucky semiosis
       
      la garaine des agents...
  • Si certains pôles sont très spécialisés ou d’autres peu développés, une bonne santé de l’intelligence collective exige que ceci soit compensé par des échanges avec d’autres communautés, de telle sorte qu’aucun des pôles ne se trouve à court de ressources.
  • La fonction de représentation est portée par le signifiant pour la linguistique, les scolastiques médiévaux parlaient de vox tandis que pour C. S. Pierce, il s’agissait de la fondation du signe. Dans mon propre vocabulaire théorique, j’appelle le support de la représentation un « signe » (représenté par un pi dans le schéma ci-dessous).La fonction de référence est portée par le référent (c’est-à-dire la chose désignée par le signe) pour la linguistique, les scolastiques appelaient le référent res tandis que C. S. Pierce l’appelait objet. Ici, j’appellerai « chose » le support de la référence (représenté par un cube dans le schéma ci-dessous).La fonction de conception, finalement, est portée par le signifié pour la linguistique, un signifié que les scolastiques appelaient conceptus et C. S. Pierce interprétant (afin de bien marquer l’opération active d’interprétation qui consiste à relier un signe à d’autres signes et à un référent). Pour ma part, je nomme ce troisième terme « être » (représenté par un bonhomme dans le schéma ci-dessous) car un esprit quelconque doit relier le signe à la chose ; sinon, aucune signification n’a lieu.
  • Aucun archétype n’est un principe absolu et ils doivent coopérer et s’impliquer réciproquement pour permettre le déploiement de l’intelligence collective.
  • fonction d’alimentation (l’énergie cognitive pourrait se mesurer en « quantité d’attention »);fonction de reproduction (réplication et mutation des représentations et des idées);fonction de communication (établissement et entretien des liens entre idées).
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      les idées sont en vie !
  • Notre Jeu utilise une méthode de cartographie sémantique propre à situer les idées et connaissances sur un espace anthropologique universel.
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InaGlobal - Sciences Sociales - Article - Les pratiques culturelles des inter... - 0 views

  • le Web 2.0 engendre en tout cas une diversification des rapports à la culture, créant parfois une « culture mosaïque » : une variété toujours plus importante de formats de réception, de participation et d'action, permettant de reconstituer des bouquets de savoirs traditionnellement dispersés
    • lucky semiosis
       
      il faut redonner de la cohérence, tisser le lien de cette mosaïque...
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Vers une nouvelle écologie relationnelle. Comment les imaginaires contemporai... - 1 views

  • Internet et les nouvelles configurations technologiques figurent probablement les marqueurs d’une mutation profonde. Une mutation qui signale le glissement des dynamiques arborescentes et univoques – descendantes dit-on dans le domaine technologique – vers des énergies d’hybridation.
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      hybride plutôt que rhizome : les modes passent, les idées restent
  • Ce glissement, à la fois de l’imaginaire et des pratiques, génère donc un nouvel écosystème technique et sociétal qui fragilise les grandes institutions et les confronte en permanence à un des groupes qui partagent ses compétences techniques. Chaque élu, chaque institution ou entreprise technologique doit considérer certains adolescents comme son égal.
  • Si l’on pouvait identifier et cartographier ces mutations, on pourrait donc anticiper de manière prospective les évolutions probables des appropriations des outils par les publics.
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  • Le rapport au monde ne serait plus seulement une volonté de maîtrise ou de domestication, mais bien plus une relation de célébration. La notion d’influence serait à repenser. Ceci pourrait constituer la grille invisible des publics d’aujourd’hui.
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UN EXEMPLE DE TRANSLITTÉRATIE : L'ÉVALUATION DE L'INFORMATION SUR INTERNET - ... - 0 views

  • Le mot-clé transversal, dans cette optique, est sans doute le beau terme de discernement, au fondement même de l’évaluation de l’information : discernement des sources et des informations, bien sûr, mais aussi discernement entre les cultures et les compétences mobilisées. Si, comme l’affirme Umberto Eco, « À l’avenir, l’éducation aura pour but d’apprendre l’art du filtrage » 26 , cette perspective éducative de long terme implique une large réflexion collective sur les composants qui fondent cet « art du filtrage ».
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      cultivons donc notre tissu de l'âme
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Yves Jeanneret - 0 views

  • Il existe des méthodes d'analyse des processus de communication, dont certaines ont une pertinence particulière pour décrire la construction de formes de savoir et de relation sociale au savoir. Il existe des concepts permettant de construire de tels questionnements et il est possible d'affiner leur application par un travail systématique sur des corpus du type de la querelle des impostures.
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      de la cartographie des controverses à l'exploration des espaces sémantiques 
  • Cette interdiscipline est un lieu de recherche dans lequel une réflexion sur les relations entre les divers niveaux d'organisation de la trivialité trouve sa pertinence scientifique propre, sans avoir à être justifiée par autre chose. On peut y échapper à la logique de la terre brûlée, qui guette les disciplines où l'usage concret des outils descriptifs rapporte moins que leur contestation.
  • L'interprète de la culture triviale observe certains de ces phénomènes. Il manque beaucoup de choses, car les textes sont troués et les méthodes sont réductrices, mais il saisit quelque chose. Il propose, compte tenu des enjeux qu'il a pu identifier dans tel ou tel contexte de communication, des relations possibles entre ces niveaux d'organisation de la trivialité.
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  • Mon avis est que ce type de travail n'est ni prédictible ni modélisable. Sans doute serait-il utile, à titre de repère méthodologique, de nommer et de structurer les niveaux d'analyse de la trivialité : non pour les hiérarchiser, mais pour soumettre à discussion des exigences de méthode.
  • Définir une grille méthodologique d'analyse de la trivialité, comme on le fait pour les méthodes d'analyse des textes littéraires, pourrait présenter un intérêt pour la conduite et l'évaluation des investigations, et pour la formation des chercheurs. La condition impérative est que cette grille indique par où l'on doit passer, mais non où l'on doit aboutir. La méthode d'investigation peut prétendre à une certaine généralité.
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    Mettant en question et en mouvement l'influence des idées, le jugement des textes et l'évaluation des auteurs, cette querelle fait de la circulation des savoirs à la fois un objet de discours et un espace de démonstration.
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De l'accès aux documents à l'institutionnalisation d'une culture participativ... - 0 views

  • Figure 1 –  Activités hors ligne et en ligne entre deux séances (cycle court)
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      utilisation de la spirale pour montrer un work in progress...
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Le cerveau, objet technologique (4/8) : De nouvelles façons de parler… et de ... - 0 views

  • Richards Heuer précise ainsi qu’il est préférable de chercher à rejeter des hypothèses plutôt que de chercher à les confirmer
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      tailler un arbre plutôt que le faire pousser
  • Ce qui est frappant lorsqu’on lit le livre de Heuer, c’est le peu de place consacré aux émotions.
  • Whorf affirmait que selon le langage qu’elles utilisaient, les différentes cultures pouvaient développer des perceptions et visions du monde qui leur étaient propres jusque dans des catégories aussi abstraites que l’espace ou le temps.
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  • Eco oppose ce projet de “langue philosophique” avec l’autre vision de la langue parfaite, celle des alchimistes, qui imaginaient eux une “langue des oiseaux” basée essentiellement sur la métaphore, dont ils considéraient (à tort) les hiéroglyphes égyptiens comme l’exemple parfait.
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      belle référence
  • si nous pouvions voir comment nos méthodes de manipulation des symboles influencent à la fois notre langage et notre manière de penser, alors nous possèderions une aide précieuse à l’augmentation des capacités humaines
  • Il s’agit, comme le dit Resnick, “de stimulation, pas de simulation”.
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      // J. Cage
  • cartographier et positionner dans un espace sémantique des idées qui s’opposeraient si elles étaient exposées dans une logique linéaire propre au langage traditionnel
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      vision complexe
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Le siècle des Lumières trouve son achèvement dans les technologies web - 0 views

  • Le siècle des Lumières trouve son achèvement dans les technologies web
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      voltaire, spinoza, liebnitz...
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Les Humains Associés » Archive du Blog » Sayed Idries Shah, maître, jardinier... - 0 views

  • le soufisme est comme les abeilles qui butinent toute fleur pour faire leur miel…
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      belle image
  • offrent une structure, une matrice à partir de laquelle peut s’organiser une pensée différente, plus flexible, plus ouverte
  • la source de la Connaissance est unique et que s’il peut y avoir des désaccords apparents au niveau des manifestations, au niveau de l’essence, en revanche, le désaccord est impossible !
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  • Pour ma part quand je pense au soufisme ou à toute philosophie mystique (j’aurais aimé dire methodosophie) Je me les imagine comme des logiciels configurés ds de différentes langues (cultures ?)
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Joël de Rosnay - Articles - Titre Article - 0 views

  • Toute une « cyberpédagogie » reste à inventer ! Plus que jamais - en raison même de sa complexité, la science a besoin d'une forme de communication plus large que les seules publications scientifiques et surtout, d'un enseignement adapté à son évolution foisonnante.
    • lucky semiosis
       
      le jardin des connaissance est fait pour ça...
  • Le "zapping" permanent d'une base de données à une autre ou le "surfing" sur les sites d'Internet réduisent les capacités d'intégration des connaissances, bases d'une véritable culture scientifique. D'où l'importance du rôle des médiateurs susceptibles d'ajouter du sens à toute démarche personnelle d'apprentissage.
  • A la conquête de l'espace, extérieur et sidéral, symbole de la société industrielle et militaire, se substitue aujourd'hui la conquête de l'espace intérieur, celui des connaissances partagées en réseaux.
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  • Sous la protection des pasteurs et guidés par eux, les hommes des sociétés hiérarchisées risquaient de perdre la capacité d'exercer leurs responsabilités. Dans l'ère des réseaux, chacun, tour à tour profane ou initié, conduits par les passeurs à travers les interconnexions, circonvolutions et tourbillons du labyrinthe des connaissances, peut retrouver le plein exercice de sa liberté créatrice.
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Qu'est-ce que le Web Sémantique ? | C/blog - 0 views

  • En prenant pour unité non le document mais la ressource, niveau plus abstrait, irréductible aux fichiers présents sur un serveur, le Web définit des critères d’identité propre et, par-là même, le niveau qui est le sien : celui de l’universel par opposition au local.
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      En ce sens, la ressource vient du ciel et l'interprétation de la terre.
  • « Universel », ici, signifie qu’une ressource est dotée d’un certain sens, qui demeure peu ou prou constant quelles que soient les représentations transmises par un serveur.
  • Il est donc impossible de déterminer si un « document » est un document vivant ou un document mort[7], selon l’expression de Tim Berners-Lee. Autrement dit, le document mort n’est qu’un cas limite, asymptotique, d’un Web qui, dès ses origines, était bel et bien dynamique.
  • ...1 more annotation...
  • Umberto Eco parle à cet égard de « contrat de la référence » pour marquer le fait que l’existence et la cohérence des entités auxquelles il est fait mention à l’aide d’un nom propre (ici, d’une URI), repose sur la crédibilité des interlocuteurs (en partant d’un constat très proche, nous avions évoquédans l’article cité écrit avec Nicolas Delaforge, le « contrat éditorial » à la base du Web).
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Les internautes ont-ils une âme ? - 1 views

  • Nous n’avons jamais cessé d’être ensemble, mais nous ne le sommes le plus souvent, désormais, que pour un temps seulement, un temps extrêmement ténu, celui de l’intérêt que nous éprouvons pour quelque chose et qui disparaît dès lors qu’on passe, précisément, à autre chose. Nous butinons d’idées en idées, de registres en registres, d’espaces numériques en espaces numériques.
    • lucky semiosis
       
      sauf que les abeilles butinent pour faire du miel...
  • Le numérique nous plonge tous – et non pas seulement l’institution scolaire – dans une atmosphère de doute et d’incertitude. Ce n’est pas seulement que nous ne savons pas bien quelles possibilités renferme le numérique, c’est aussi et surtout que nous ne savons plus bien ce que sont « formation » ou « culture ». Et nous ne savons plus bien, non plus, ce que nous sommes en notre être propre ou, pour dire par manière de symétrie, ce que peut être une « ontologie du sujet » ou « égologie ». Notre tâche, si cette condition nouvelle en détermine une, n’est cependant pas de douter. « Douter », ce serait faire silence sur la réalité et dénier à la pensée la puissance de se l’approprier. Ou bien ce serait, plus cyniquement, surfer sur la vague des profits, petits et grands, que les « formidables opportunités » du numérique et des réseaux peuvent offrir aux personnalités les plus entreprenantes. Plus en retrait et, espérons-le, en surplomb, nous nous contenterons d’un impératif à la fois plus simple et plus exigeant : nous jeter, comme à pensée perdue, dans l’effort de comprendre le réel, notre réel et, de la sorte, mettre nos propres doutes en question.
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