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Home/ Relations avec l'Islam/ Group items tagged Radicalisation

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Préfecture de Paris et d'Ile-de-France - Acteurs du sport et de l'animation :... - 0 views

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    Les acteurs du sport et de l'animation n'ont certainement pas choisi leur voie pour lutter contre la radicalisation islamiste. Mais le phénomène est pourtant bien réel et ils doivent en tenir compte (lire ci-contre notre article du 11 mai 2016). Le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports avait ainsi fait de la prévention de la radicalisation l'une de ses priorités pour 2016. Il passe aujourd'hui à l'acte en publiant un guide intitulé "Acteurs du sport et de l'animation, mieux connaître, mieux comprendre et mieux prévenir les phénomènes de radicalisation". Riche de 92 pages, ce document se décline en cinq fiches. Les trois premières posent des questions générales : "Comment définir la radicalisation ?", "Depuis quand parle-t-on de radicalisation ?" et "Comment expliquer et prévenir un basculement dans la radicalisation ?" Les deux dernières en viennent au cœur du sujet : "Comment le champ du sport et de l'animation contribue-t-il à prévenir la radicalisation ?" et "Acteurs du sport et de l'animation : quelles pistes pour prévenir au mieux les phénomènes de radicalisation ?". Pour le champ du sport, le guide souligne que "la pratique sportive, choisie par les adhérents, constitue parfois un microcosme de la société", et qu'"on peut donc y retrouver éventuellement un certain nombre de comportements déviants", tandis que le "champ de l'animation n'est pas a priori propice à la radicalisation". Il rappelle ensuite que "les fédérations sportives sont reconnues d'utilité publique" et que "certains enjeux nationaux peuvent et doivent s'intégrer dans les politiques fédérales". GUIDE EN TELECHARGEMENT
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INJEP - Revue complète - Radicalisations et jeunesses : revue de littérature - 0 views

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    L'enjeu de cette revue de littérature est de recenser les travaux qui appréhendent directement ou indirectement la question des jeunes dans le processus de radicalisation violente. La radicalisation est un phénomène complexe qui nécessite de s'appuyer sur différentes disciplines. Si l'histoire, la science politique, la sociologie sont les principales disciplines recensées, cette revue puise également dans les sciences de l'éducation, la psychologie et la psychanalyse qui n'évacuent pas le rôle complémentaire des sciences sociales dans leur interprétation. Depuis les attentats de janvier et novembre 2015, la radicalisation violente de type djihadiste s'est imposée dans l'agenda médiatique, scientifique comme dans celui des pouvoirs publics. L'existence de programmes de « déradicalisation » pour la jeunesse radicalisée ou en voie de l'être, la prise en charge éducative de ces jeunes par la Protection judiciaire de la jeunesse attestent de l'apparition d'une nouvelle figure « dangereuse » supplantant celle de la délinquance juvénile classique. Pour autant, dans le champ scientifique, la jeunesse de cette radicalisation est peu étudiée comme objet principal, au profit d'une analyse plus générale sur la radicalisation. Cette revue de littérature tente de décloisonner sociologie de la radicalisation et sociologie de la jeunesse en mettant en dialogue les travaux portant sur les jeunes, issus des pays occidentaux, engagés dans des organisations radicales pouvant déboucher sur l'action violente. Comment la radicalisation politique et/ ou religieuse des jeunes a-t-elle été appréhendée historiquement et dans ses formes contemporaines ? Faisant le choix de ne pas se limiter au djihadisme, cette revue de littérature rend compte des formes d'engagement radical au sein desquels les jeunes sont présents (de l'extrême droite à l'extrême gauche et aux indépendantismes). En mettant en lumière la morphologie
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Gouvernement - "Prévenir pour protéger" : plan national de prévention de la r... - 0 views

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    Après la loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, adoptée dès octobre 2017, le Gouvernement présente un plan qui s'inscrit en cohérence avec les autres chantiers gouvernementaux en cours sur les prisons, la politique de la ville et le dialogue avec les musulmans de France. La radicalisation s'est affirmée en France à l'instar d'autres pays européens et au-delà, comme une menace durable pour notre sécurité et notre cohésion sociale. Face à cette menace, une politique publique nouvelle de prévention de la radicalisation, qui articule logiques sociale et de sécurité, a été construite à partir de 2014. Le plan de lutte anti-terroriste (PLAT) du 29 avril 2014 et le plan d'action contre la radicalisation et le terrorisme (PART) du 9 mai 2016 ont développé cette politique de prévention autour de la détection, la formation, la prise en charge en milieux ouvert et fermé et le développement de la recherche. Ce plan, fruit d'une large concertation menée par le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, a mobilisé 20 départements ministériels à partir du retour sur les dispositifs mis en place et expérimentations conduites. Il formule 60 mesures, pour réorienter la politique de prévention suivant 5 axes : - Prémunir les esprits face à la radicalisation - Compléter le maillage détection / prévention - Comprendre et anticiper l'évolution de la radicalisation - Professionnaliser les acteurs locaux et évaluer les pratiques - Adapter le désengagement Pour protéger notre société, il nous faut continuer de lutter contre le terrorisme mais aussi prévenir efficacement la radicalisation. C'est le sens de ce plan "prévenir pour protéger". Son succès repose sur la mobilisation et la coordination entre acteurs de l'État, collectivités territoriales et société civile, en tenant compte des retours d'expérience du t
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INJEP - Synthèse - Radicalisations et jeunesses : revue de littérature - 0 views

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    L'enjeu de cette revue de littérature est de recenser les travaux qui appréhendent directement ou indirectement la question des jeunes dans le processus de radicalisation violente. La radicalisation est un phénomène complexe qui nécessite de s'appuyer sur différentes disciplines. Si l'histoire, la science politique, la sociologie sont les principales disciplines recensées, cette revue puise également dans les sciences de l'éducation, la psychologie et la psychanalyse qui n'évacuent pas le rôle complémentaire des sciences sociales dans leur interprétation. Depuis les attentats de janvier et novembre 2015, la radicalisation violente de type djihadiste s'est imposée dans l'agenda médiatique, scientifique comme dans celui des pouvoirs publics. L'existence de programmes de « déradicalisation » pour la jeunesse radicalisée ou en voie de l'être, la prise en charge éducative de ces jeunes par la Protection judiciaire de la jeunesse attestent de l'apparition d'une nouvelle figure « dangereuse » supplantant celle de la délinquance juvénile classique. Pour autant, dans le champ scientifique, la jeunesse de cette radicalisation est peu étudiée comme objet principal, au profit d'une analyse plus générale sur la radicalisation. Cette revue de littérature tente de décloisonner sociologie de la radicalisation et sociologie de la jeunesse en mettant en dialogue les travaux portant sur les jeunes, issus des pays occidentaux, engagés dans des organisations radicales pouvant déboucher sur l'action violente. Comment la radicalisation politique et/ ou religieuse des jeunes a-t-elle été appréhendée historiquement et dans ses formes contemporaines ? Faisant le choix de ne pas se limiter au djihadisme, cette revue de littérature rend compte des formes d'engagement radical au sein desquels les jeunes sont présents (de l'extrême droite à l'extrême gauche et aux indépendantismes). En mettant en lumière la morphologie
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La lutte contre la radicalisation en quête d'un discours - Localtis.info - Ca... - 0 views

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    "Annoncé au printemps dans le cadre du plan de lutte contre la radicalisation et le terrorisme, le "conseil scientifique de lutte contre la radicalisation" a été officiellement installé par le garde des Sceaux, le 31 août. Cette nouvelle institution rattachée au ministère de la Justice vient renforcer l'arsenal mis en place depuis 2014. Il dressera des ponts entre la justice et l'université pour "construire de puissants contre-discours", comme l'avait laissé entendre le Premier ministre au mois de mai. Il s'agit de mieux comprendre le phénomène et d'éviter les tâtonnements, voire les ratages dans la prise en charge des personnes radicalisées. Il travaillera notamment en "étroite collaboration" avec le Comité de pilotage de lutte contre le terrorisme et la radicalisation violente installé en juillet dernier au ministère de la Justice. Le conseil sera composé d'une douzaine d'universitaires venus de divers horizons : sociologie, psychologie, science politique, droit, sciences cognitives et comportementales, sciences des religions, philosophie… Certains d'entre eux sont habitués à mener des travaux dans les prisons et d'autres non, a indiqué le ministre lors de son installation, sans donner le nom de ces futurs experts. Le conseil devra "évaluer", "coordonner" et "harmoniser" les dispositifs de lutte contre le terrorisme et la radicalisation violente, précise le ministère. Ce qui pourra passer par des travaux de recherche. Il sera aussi chargé de "construire, à partir des différents travaux de recherche et des expériences déjà conduites, une doctrine d'évaluation et de prise en charge unifiée de la radicalisation violente". "L'essor du terrorisme et de la radicalisation violente nous pousse dans nos retranchements. Il fait éclater nos catégories, nos concepts, nos habitudes. Le danger serait de l'appréhender avec des méthodes classiques", a déclaré le garde des Sceaux cité par l'agence AEF."
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The Conversation - Qui sont les « radicalisés » au cœur de l'attention médiat... - 0 views

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    "Détenus radicalisés, déradicalisation, prévention de la radicalisation, mais aussi « gilets jaunes » radicalisés, radicalisation de la CGT ou des anti-masques… Rares sont les notions qui, à l'instar de celle de radicalisation, ont réussi à se hisser en peu de temps au rang de best-seller politico-médiatique. Tandis que s'ouvre ce mercredi 2 septembre le procès des auteurs de l'attentat contre le journal Charlie Hebdo (janvier 2015), il semble pertinent de revenir sur les termes « radicalisation » et « radicalisés », qui ont transcendé les lignes éditoriales et les oppositions politiques et connu une véritable explosion depuis 2015. En 1999, seuls 184 articles de presse mentionnaient le terme radicalisation. En 2016, ils étaient plus de 10 000."
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Sénat - Rapport d'information - Les collectivités territoriales et la prévent... - 0 views

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    Si la lutte contre le terrorisme relève des compétences régaliennes de l'État, les collectivités territoriales ont un rôle important à jouer en matière de prévention de la radicalisation. Cependant, les collectivités, qui s'impliquent progressivement et sont de plus en plus sollicitées par l'État en la matière, sont confrontées, avec la radicalisation, à un domaine nouveau et mal connu, qui désoriente parfois les élus et les personnels territoriaux. La première vocation de ce rapport est de leur donner, avec le recul dont nous disposons à présent, les éléments d'information pertinents pour comprendre, autant que possible, la radicalisation et souligner que l'enjeu est double pour les collectivités : contribuer à la prévention de la radicalisation violente, certes, mais aussi lutter contre un communautarisme hostile à la République qui en constitue le terreau. Les initiatives prises par plusieurs d'entre elles et présentées dans ce rapport montrent que la mise en oeuvre de programmes innovants est possible notamment dans les champs suivants : - informer, former, sensibiliser - détecter, signaler - prendre en charge les personnes suivies - assurer la protection des enfants vivant dans une famille radicalisée En outre, il apparaît nécessaire de renforcer la coopération entre l'État et les collectivités territoriales afin d'améliorer leur information réciproque et de permettre la mise en place d'un travail partenarial équilibré. Au total, 21 recommandations sont faites par MM. Jean-Marie Bockel et Luc Carvounas, co-rapporteurs au nom de la délégation du Sénat aux collectivités territoriales et à la décentralisation, pour améliorer et faciliter concrètement l'action des collectivités en matière de prévention de la radicalisation.
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Sénat - Rapport d'information sur la mission d'information "désendoctrinement... - 0 views

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    Le 16 mars 2016, la commission des lois du Sénat a créé une mission d'information sur le désendoctrinement, le désembrigadement et la réinsertion des djihadistes en France et en Europe, confiée à Mmes Esther Benbassa (Écologiste - Val-de-Marne) et Catherine Troendlé (Les Républicains - Haut-Rhin), afin de procéder à une évaluation des dispositifs de prise en charge de la radicalisation par les services de l'État, y compris les autorités judiciaires et le milieu carcéral, dans un contexte très évolutif au regard des nombreuses initiatives prises par l'exécutif en la matière. Après avoir auditionné une trentaine de personnalités et effectué cinq déplacements sur le terrain, dont une visite à la maison d'arrêt d'Osny (Val d'Oise), au sein de laquelle a été constituée une unité dédiée de prise en charge de la radicalisation, et un déplacement en Indre-et-Loire, à Pontourny, pour visiter le premier centre dédié de prise en charge de la radicalisation, les rapporteurs ont présenté un bilan d'étape le 21 février 2017. Elles y dressent un constat critique des dispositifs et programmes de prise en charge de la radicalisation, constitués à la hâte par les pouvoirs publics, pointant notamment l'échec de l'expérience conduite au centre de Pontourny, ouvert à l'automne 2016 pour une capacité maximale de 25 places, qui n'a accueilli au plus fort de son activité que 9 pensionnaires, et de la politique de regroupement des détenus radicalisés au sein d'unités dédiées, qui a fait l'objet d'une réorientation substantielle à la fin du mois d'octobre 2016. Dans le prolongement de ce rapport d'étape, les rapporteurs entendent mettre à profit les prochaines semaines pour prolonger leurs réflexions et élaborer leurs recommandations. Elles envisagent à cet égard de poursuivre l'analyse des modes de prise en charge de la radicalisation par les associations sur le territoire national, d'étudier les dispositifs mis en place d
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Novo Ideo - De la gouvernance des politiques publiques de lutte contre la « r... - 0 views

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    "Les politiques publiques de lutte contre la radicalisation peuvent être étudiées à partir d'une approche par les acteurs. On constate de plus en plus une diversification des acteurs dans la lutte contre la radicalisation. C'est d'ailleurs ce processus de diversification qui constitue la dimension transversale du PART (Plan d'Action contre la Radicalisation et le Terrorisme). Ce plan, s'il prend en compte un ensemble de mesures sectorielles, associe également différents ministères et des acteurs de cultures professionnelles propres et dotés de savoir-faire singuliers (Manuel Valls, 2016). L'analyse des politiques publiques est généralement traversée par une tension entre une perspective politiste de raisonnements par le haut (top down) et une perspective sociologique de raisonnements par le bas (bottom up). Tandis que la première soutient que les politiques publiques de lutte contre la radicalisation relèvent essentiellement de l'action gouvernementale et des pouvoirs publics, la seconde affirme que les politiques publiques sont le fruit d'interactions entre des acteurs de diverses natures : publics, privés, associatifs (Lascoumes et Le Galès, 2007). C'est à ce titre que la notion de gouvernance multi-niveaux prend tout son sens."
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« La radicalisation dans les mosquées est devenue quasiment impossible » | Di... - 0 views

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    "« La radicalisation dans les mosquées est devenue quasiment impossible » Mohamed-Ali Adraoui, chercheur et enseignant à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, spécialiste de l'islam, replace le parcours d'Alexandre D, qui a reconnu avoir agressé un soldat, dans un contexte plus large de radicalisation d'une frange de jeunes musulmans. Il pointe aussi la difficulté des "communautés" musulmanes à prévenir la dérive de ces individus. Il vient de publier Du Golfe aux banlieues, le salafisme mondialisé (PUF) ; il est co-auteur de Banlieue de la République avec Gilles Kepel (Gallimard, 2012). Il Que vous inspire le cas d'Alexandre D. le jeune homme de 22 ans, qui après sa conversion à l'islam il y a quatre ans et un processus de radicalisation est passé à l'acte, le 25 mai, « au nom de son idéologie religieuse », selon les termes du procureur de Paris?"
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Prévention de la radicalisation : regards sur les expériences internationales - 0 views

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    " Échec », « fiasco », « pseudo-spécialistes »… Les mots ne sauraient être plus durs. Dans un bilan d'étape, rendu public mercredi 22 février, les sénatrices-auteurs remettent complètement en question les approches de l'État français face à la dé-radicalisation des jeunes. Suivant leurs avis, la France est dans l'impasse en matière de traitement de la radicalisation djihadiste. L'une des solutions serait, comme le suggèrent les sénatrices, de mieux développer la prévention. Ce constat est lucide. Si l'on observe l'ensemble des actions de prévention de la radicalisation violente et que l'on compare les expériences internationales qui se déploient depuis de nombreuses années force est de constater que l'Europe est bien en retard."
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Ministère de la justice - Rapport d'activité de la protection judiciaire de l... - 0 views

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    Le rapport « Mission nationale de Veille et d'Information » (MNVI) de la Protection judiciaire de la Jeunesse (PJJ), relève une diminution du nombre des mineurs radicalisés. Ainsi, en juin 2020, la PJJ suivait exactement 471 mineurs pour de tels dossiers, contre 874 en 2016, soit presque deux fois moins de jeunes concernés par la radicalisation. Parmi les 471 situations encore traitées, émergent les enfants de parents fanatisés, ainsi que les mineurs convertis à l'ultra-droite. Dans les dossiers en cours ne figurent plus que 80 mineurs suivis dans un cadre pénal, et 109 signalés alors qu'ils étaient déjà pris en charge, à un autre titre, par la PJJ. « La seule catégorie qui ne connaît pas de baisse est celle des mineurs suivis en protection de l'enfance du fait de la radicalisation de leurs parents », prévient la MNVI. Ils étaient 274 dans ce cas en juin 2020, soit 58 % des situations, contre 17 % en 2016. La PJJ explique cet essor par les retours actuels des « zones de groupements terroristes » tels que la Syrie ou l'Irak, mais aussi par la hausse des « situations inquiétantes de scolarisation à domicile », ainsi que par « une instrumentalisation de la radicalisation dans le cadre de conflits parentaux pour l'obtention de la garde des enfants ». En revanche, globalement, les 129 enfants revenus de Syrie ou d'Irak et suivis par la PJJ « évoluent positivement et s'adaptent bien à leur nouvel environnement, même si persistent des traumatismes importants ». Les référents laïcité-citoyenneté voient aussi surgir « d'autres formes de radicalités, notamment d'ultra-droite », allant des prosélytismes nazis aux violences homophobes
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Mission de Recherche Droit et Justice - La fabrique de l'aumônerie musulmane ... - 0 views

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    Après les attentats de 2015, l'islam est devenu le premier culte financé par l'administration en prison, devant la religion catholique. Cet engagement de l'État résulte de la place attribuée à la radicalisation carcérale dans la survenance de la vague de terrorisme djihadiste, alors même que les pouvoirs publics se trouvaient passablement démunis en dispositifs susceptibles de contrer ce phénomène. Le nombre d'aumôniers et d'aumônières musulman.es s'est en conséquence fortement accru. L'enjeu de la recherche est de saisir comment l'aumônerie musulmane s'est institutionnalisée et inscrite dans le monde carcéral français. Pour ce faire, les auteures se sont appuyées sur une enquête ethnographique principalement menée dans six établissements pénitentiaires, en croisant sociologies de la religion, de l'action publique, des professions et de la prison. Dans le contexte des politiques publiques de lutte contre la radicalisation, les auteures se sont attachées à analyser ce qu'elles nomment l'injonction paradoxale dont les aumôniers et aumônières musulman.es font l'objet : d'un côté, être des acteurs et actrices de lutte contre l'extrémisme religieux et, de l'autre, préserver leur autonomie par rapport aux attentes des pouvoirs publics sous peine de s'aliéner la confiance des détenus indispensable à leur mission spirituelle. Les investigations conduites montrent que l'aumônerie musulmane est une institution désormais bien installée dans le paysage pénitentiaire, où elle s'est « routinisée ». Les étapes de l'institutionnalisation progressive de l'aumônerie et les transformations qui l'ont accompagnée laissent toutefois un bilan mitigé. Le concept même d'une « aumônerie » est étranger à la tradition musulmane, et le développement de l'institution pâtit de la faible organisation des communautés musulmanes. Par ailleurs, la politique pénitentiaire de lutte contre la r
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Observatoire des religions - La rhétorique islamiste des « islams impurs » - 0 views

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    "Il est désormais établi chez les spécialistes des processus de radicalisation à signature religieuse qu'il n'existe pas un parcours type, ni même plusieurs, qui vont mener un individu à se cloîtrer dans une religiosité qui finit par prendre en lui toute la place. Chaque parcours est aussi singulier que les histoires individuelles sont singulières. Même quand on compare des parcours apparemment similaires, on se rend compte que les détails, voire les raisons profondes, ne sont jamais les mêmes. En somme, il y a autant de processus de radicalisation que de vécus différents. Faut-il pour autant que le chercheur dans ce domaine renonce à détecter des invariants dans les modalités de radicalisation religieuse ? Peut-être la solution consiste-t-elle à déplacer la focale de l'analyse…"
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Ministère des Solidarités et de la Santé - Rapport sur la prévention et la lu... - 0 views

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    "Fruit de la mission confiée par le ministre au Dr Pelloux en mars 2021, ce rapport formule une série de recommandations à même de poursuivre les initiatives déjà engagées par les pouvoir publics en matière de lutte contre la radicalisation en établissement de santé, et vise aussi à promouvoir des actions de formation et de sensibilisation à cette thématique, d'accentuer le dialogue au sein des équipes et de définir une gouvernance territoriale de lutte contre la radicalisation."
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Geoffroy Didier amuse le Web en proposant des tests de radicalisation au collège - 0 views

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    "Au concours Lépine des idées visant à contrer la « radicalisation » des musulmans, le conseiller régional LR Geoffroy Didier est sorti du lot en proposant des tests de radicalisation pour les collégiens. Une proposition jugée absurde pour de nombreux internautes, qui se sont lancés dans un concours de questionnaires destinés à juger la prétendue radicalité des élèves. "
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Quelle responsabilité de l'islam dans la radicalisation ? - La Croix - 0 views

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    "« Il ne s'agit pas de la radicalisation de l'islam, mais d'une islamisation de la radicalité ». Cette formule d'Olivier Roy, politologue spécialiste de l'islam, enseignant à l'Institut universitaire européen de Florence (Italie), à propos du djihadisme européen, a suscité d'abondants commentaires. Pour poursuivre le débat sur la dimension religieuse de cette radicalisation, La Croix a invité Olivier Roy à dialoguer avec Haoues Seniguer, maître de conférences en science politique à Sciences-Po Lyon."
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Prévention de la radicalisation : Muriel Domenach répond aux polémiques - Clu... - 0 views

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    "Dans un entretien à la Gazette, la secrétaire générale du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR), Muriel Domenach tire le bilan de la politique de prévention de la radicalisation et précise ce qu'elle attend des élus locaux en 2017. Elle répond également aux polémiques visant certaines associations et structures de déradicalisation."
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La carte de France de la radicalisation djihadiste - Le Point - 0 views

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    "Entre avril 2014 et mai 2015, 4 091 personnes ont été signalées comme étant en voie de radicalisation djihadiste en France. Telles sont les données recueillies par le Centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation (CNAPR). Des chiffres à interpréter "avec prudence", précise le rapport de l'Assemblée nationale sur le suivi des filières djihadistes."
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Comité économique et social européen - Prévention de la radicalisation - 0 views

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    L'avis porte sur la prévention de la radicalisation des jeunes. Dans le cadre de celui-ci, le terme de radicalisation est entendu comme un processus par lequel des individus ou des groupes évoluent vers l'extrémisme en allant jusqu'à utiliser, promouvoir ou défendre la violence pour parvenir à leurs fins. L'avis met en évidence les actions entreprises par la société civile et appelle à la poursuite des efforts sur l'adoption d'une démarche européenne cohérente, comprenant un soutien, un financement et une coordination efficaces et durables de la part de l'UE.
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