"«Des centaines de milliers de morts, des millions de malades. Sauve-nous, nous t'implorons, ô Seigneur» : c'est la prière spécialement rédigée pour l'occasion et adressée ce mercredi 22 avril en Israël par les chefs des différentes religions. Des représentants juifs, chrétiens, musulmans et druzes étaient ainsi réunis à Jérusalem pour prier ensemble."
"Il y a trois mois , l'assassinat de Samuel Paty bouleversait la France entière .Mais on s'aperçoit que l'éducation nationale est un grand corps malade, travaillé par l'emprise de l'islamisme. On invoque la laïcité comme seul remède."
"Voici deux ans et demi que le drame de la Syrie a commencé, plongeant le pays entier dans une souffrance indicible, dans un cauchemar quotidien fait de morts (plus de cent mille), et de destructions de villes (Homs), de villages et d'infrastructures (écoles, hôpitaux, dispensaires, routes, ponts, bâtiments publics, habitations, …). Le monde regarde la Syrie avec des yeux apitoyés et pourtant, le drame de ce pays est le nôtre. En effet, ce n'est pas seulement la Syrie qui est malade, c'est le monde entier, et surtout le cœur de l'homme, notre cœur. En effet, le drame de la Syrie nous renvoie à trois péchés qui gisent en chacun de nous et qui doivent faire l'objet d'un combat inlassable contre nous-mêmes, le seul combat qui vaille la peine d'être mené. Ces trois péchés, ce sont nos manques de respect envers les religions, envers les cultures et envers Dieu. Ce sont eux qui aujourd'hui menacent la mosaïque des religions, des cultures et des peuples qui ont cohabité durant des siècles en Syrie."
" Je porte un regard extrêmement inquiet (parce que) l'ancienne UMP organise une première convention sur l'islam à huis clos », a déclaré le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll ce matin. La référence au 6 février 1934 n'est pas clairement assumée, mais on la sent poindre. Car une poignée de factieux de droite - pléonasme - s'apprête à débattre de la place de l'islam en France sous l'autorité d'Henri Guaino, dont on connaît l'islamophobie maladive (rires enregistrés). Pour ne pas gâcher la fête sans doucher les attentes de sa base, Nicolas Sarkozy avait décidé de réduire cette grande conférence à une demi-journée de dialogue à l'abri des journalistes, histoire que rien ne dépasse ni ne dérape. Ces précautions ne suffisent manifestement pas à rasséréner les plus fébriles. Parmi ces derniers, des ministres inquiets et désœuvrés malgré tous les chantiers qui les attendent - au hasard : la crise du capitalisme, la catastrophe écologique, les menaces terroristes, etc."
"De retour d'Erbil, capitale du Kurdistan irakien, le sénateur de Vendée, Bruno Retailleau, a dressé un tableau terrible de la situation qu'il a pu observer sur place. Invité par les patriarches chrétiens de la ville et par une organisation non gouvernementale, il est le premier parlementaire français à s'être rendu compte directement de la terrible catastrophe humanitaire. Celle-ci, a-t-il déclaré, dépasse l'entendement : « L'eau croupit, les gens dorment dans des tentes de fortune, ou entassés dans les églises, les médicaments se font rares, et une tente, divisée en cinq boxes, tient lieu d'hôpital pour les malades et les blessés. » 600 000 déplacés, pour la plupart chrétiens, mais pas exclusivement, sont abandonnés dans des conditions inhumaines."
"'antisémitisme n'est pas de retour en Europe. Car il n'avait pas disparu. Il sommeillait. Il sommeille toujours, entre deux réveils. Il suffit de le voir tomber comme un crachat de la bouche d'un vieil homme indigne, quand l'ancien président du Conseil constitutionnel, Roland Dumas, prétend que Manuel Valls serait « sous influence juive ». Les esprits malades ne changeront pas d'obsession. En revanche, l'antisémitisme change constamment de forme, de vecteur ou de prétexte. Comme un virus sans cesse mutant. Il y a un an à peine, il s'est exprimé en pleine rue, au cours d'un défilé d'extrême droite, « Jour de colère ». Au milieu d'opposants radicaux au mariage pour tous et d'un conglomérat de protestataires anti-Hollande, quelques dizaines de néonazis ont crié « Juif, casse-toi, la France n'est pas à toi ». Six mois plus tard, la haine réapparaissait dans une manifestation d'extrême gauche pour Gaza. Nous avons détourné la tête, gênés."
" Alors que nous célébrons cette semaine la Passion, la mort et la Résurrection de Jésus Christ, notre Seigneur, l'Eglise se souvient qu'il y a 25 ans, dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans le contexte de la guerre civile algérienne, sept moines Cisterciens du monastère de Tibhirine étaient enlevés par un commando, puis assassinés. Seuls deux autres religieux échappèrent à cette rafle. Le choix fait par ces hommes de rester auprès de leurs frères et sœurs Algériens au milieu desquels ils avaient fait le choix de vivre, qu'ils aimaient et servaient, et ce malgré le danger dont ils étaient conscients n'était pas un suicide. Rejoignant le Christ dans le don total qu'il fit de sa vie, et à son exemple, ils n'ont pas choisi de mourir, ils ont choisi d'aimer jusqu'au bout et quel qu'en soit le prix. Ils ont choisi d'être par leur présence, leur proximité, leur amour de ces gens, une puissance de vie, comme Jésus fut lui-même puissance de vie par sa proximité avec les petits, les pauvres, les malades, les rejetés… On a essayé de le faire taire, on l'a mis en croix, et il savait que ce serait le prix à payer pour manifester son amour… Pourtant, cette puissance de vie que les hommes pensaient pouvoir mettre à mort, même mise à mort, débouche sur la résurrection. "
"Tareq Oubrou, imam de Bordeaux et favorable à un islam libéral, rappelle que le Prophète a été souvent moqué de son vivant et préférait ne rien répondre à ses détracteurs."
"Islamologue et frère dominicain installé au Caire, Adrien Candiard vient de publier "Du fanatisme, Quand la religion est malade" (Éditions du Cerf). Il y explique finement qu'il est important de comprendre la rationalité théologique du fanatisme, qui découle de la théologie même." [RDP du 06 novembre 2020]
"QUEER ET CROYANT (1/3). Entre Noël et le Nouvel An, « l'Obs » dresse le portrait de personnalités « queers » qui s'efforcent de faire coexister religion, liberté sexuelle et fluidité de genre. Voici Yacine, qui raconte qu'il y a encore « trop de gens qui se pointent chez un imam pour « changer » car ils seraient malades »."
"La Turquie kémaliste du siècle dernier rêvait d'être partie prenante de l'Europe moderne et laïque. La Turquie d'Erdogan se projette en grande puissance musulmane. "
"Pour poursuivre la réflexion du billet précédent sur l'islam, un texte du philosophe et sociologue Paul Blanquart. Dense, mais stimulant.
Paul Blanquart. Philosophe et sociologue, a enseigné à l'Institut catholique de Paris et à l'université Paris-XII, animé des publications (Politique hebdo, La Gueule Ouverte), dirigé le Centre de création industrielle au Centre Beaubourg, accompagné divers mouvements d'éducation populaire.
NB : Le texte est un peu long. Il peut être lu ci-dessous ou sous forme de fichier Word en cliquant ici."
"Rassemblement évangélique à Mulhouse, juifs ultra-orthodoxes en Israël désobéissant aux consignes de confinement, grande réunion de musulmans en Inde... Partout dans le monde, les religions semblent jouer un rôle dans la propagation du coronavirus, qui a déjà causé la mort de 70.000 personnes à travers la planète." [RDP du 07 avril 2020]
"Dans une lettre ouverte diffusée dimanche 1er novembre, les représentants des différentes religions et confessions chrétiennes de l'Oise rappellent que « la dimension spirituelle collective demeure essentielle » dans le contexte du reconfinement."
"Chers frères et sœurs, en ce deuxième dimanche de juillet, nous célébrons la journée internationale de la mer. J'adresse un salut affectueux à tous ceux qui travaillent sur la mer, en particulier ceux qui sont loin de leurs familles et de leur pays."
"Les représentants français des cultes catholique, protestant, juif, musulman et bouddhiste ont échangé mardi 23 juin au soir au Collège des Bernardins à Paris sur le sens de l'épreuve vécue pendant le confinement. L'occasion pour eux de confronter leur lecture spirituelle de la crise."