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"Oui, il nous faudra beaucoup d'endurance pour refuser de céder à la peur, pour témoigner sans faiblir de notre foi en Jésus-Christ, pour rappeler que le véritable blasphème est d'employer la violence en invoquant le nom de Dieu. Il nous faudra puiser en Dieu la patience et la détermination de toujours tendre la main pour un dialogue avec les croyants de l'Islam, parce que nous avons beaucoup à partager avec eux, parce que leur humanité et leur foi nous inspirent le respect, et parce qu'en Dieu ils sont nos frères. (...) Oui, il nous faudra beaucoup d'endurance pour refuser de céder à la peur, pour témoigner sans faiblir de notre foi en Jésus-Christ, pour rappeler que le véritable blasphème est d'employer la violence en invoquant le nom de Dieu. Il nous faudra puiser en Dieu la patience et la détermination de toujours tendre la main pour un dialogue avec les croyants de l'Islam, parce que nous avons beaucoup à partager avec eux, parce que leur humanité et leur foi nous inspirent le respect, et parce qu'en Dieu ils sont nos frères."

"Les familles des victimes ont fait en sorte que le procès de l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray écarte la haine « qui détruit notre humanité, notre liberté et notre fraternité », selon les mots de Roseline Hamel, sœur du prêtre assassiné."

"Les messages de condoléances affluent du monde entier vers le Vatican après la mort, lundi 21 avril, du pape François. Le grand imam d'Al-Azhar, Ahmad Al-Tayyeb, s'est fendu d'un hommage envers « son frère en humanité »."

"À la suite des événements de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray, Mgr Stenger, évêque de Troyes et président de Pax Christi France, a publié une tribune en août 2016 intitulée « La force intérieure qui mise sur l'"humanité" ». Pour Mgr Stenger, ces événements dramatiques sont des « marqueurs essentiels », le signe « de la présence de la violence aveugle dans notre "faire société" (…) » Rappelant « qu'il n'y a pas de manière spécifiquement chrétienne de gérer la violence », il repère toutefois « quelques dispositions fondamentales » qui peuvent aider à ne pas « se laisser broyer par le choc de cette violence aveugle ». Comme de savoir reconnaître sa propre violence ou ne pas oublier que la haine de soi conduit finalement à l'agression sur l'autre. « L'antidote des conflits, c'est "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" » (Mt 22, 39), explique-t-il."

"À Paris comme à Mossoul, des Juifs et des Chrétiens sont haïs et menacés à cause de leur appartenance religieuse. Et, dans l'un et l'autre cas, l'indignation cède progressivement sa place à la résignation, faisant craindre une banalisation de ce qui relève d'actes de haine contre l'humanité toute entière. A Paris on crie « mort aux juifs », à Mossoul on marque de la lettre « N » les maisons des Chrétiens et à Gaza des civils servent de boucliers humains. On commence par insulter en toute impunité et on laisse mourir dans l'indifférence. Comment notre humanité en est-elle arrivée là ? N'a t-elle pas connu suffisamment de crimes, de guerres et de terreurs pour se lever contre ceux qui véhiculent cette haine ? Sommes-nous à ce point anesthésiés pour ne plus nous mobiliser contre l'activisme antireligieux de quelques fous ?"

"«L'exécution lâche et barbare de l'otage américain Steven Sotloff horrifie la conscience humaine, stupéfie et défie le monde entier. Cet assassinat confirme les motivations criminelles de mouvements terroristes dépourvus de toute humanité et se drapant de la religion. Ce ne peut être l'islam ». Pour la deuxième fois en trois semaines, le Conseil français du culte musulman (CFCM) intervient pour condamner les violences des djihadistes du soi-disant Etat islamique en Irak. Il le fait avec un bref communiqué de l'Institut musulman de la Mosquée de Paris, signé par le recteur, Dalil Boubakeur, qui est aussi président du CFCM. « Le Coran interdit le crime et l'assassinat des innocents. », y est-il affirmé et pour Boubakeur l'interprétation dévoyée du Coran par ces mouvements terroristes « les éloigne du message du Prophète de l'islam et les exclue de la communauté des croyants ». C'est pourquoi les musulmans de France « condamnent sans réserve de tels actes barbares qui suscitent l'horreur et la stupéfaction et demandent que les nations s'unissent pour éradiquer ces exactions mortifères qui dénaturent gravement la religion musulmane »."

"Face àl'atrocité des attentats du 13 novembre à Paris et la manifestation de la puissance inouïe du mal dont ils sont le signe, mépris absolu de la vie, haine de notre monde, la chair de notre humanité s'éprouve douloureusement meurtrie. La tentation est grande de nous laisser anéantir. Nous nous sentons démunis devant une telle barbarie"

En ce printemps 2020 marqué par l'épidémie de Covid-19... ce qui paraissait lointain : la Chine, l'Iran, la Corée... s'est rapproché, ce fut l'Italie, l'Espagne... et voilà que c'est chez nous, en France et dans la monde entier, nous rappelant que nous sommes tous une même humanité et donc tous, toujours plus appelés à une plus grande fraternité. En effet, un peu partout s'inventent de nouvelles formes d'expression de cette fraternité, de multiples gestes de solidarité, d'attention à l'autre tout proche ou plus lointain.

"Les croyants et toutes les personnes de bonne volonté sont invités à s'unir pour panser les plaies d'une humanité bouleversée et meurtrie par la pandémie de Covid-19. Le cardinal Ayuso Guixot revient sur l'appel du Haut Comité pour la Fraternité Humaine qui a reçu le soutien du Pape."

"Vous commencez ces jours-ci votre jeûne du mois du ramadan. Nous tenons à vous dire une fois encore combien ce que vous allez vivre nous édifie et fait du bien à notre monde. Par votre jeûne vous nous invitez à redécouvrir l'essentiel et à nous tourner vers Celui qui est la Source de la vie et l'accomplissement de tout amour. Il contribue aussi à ce que notre humanité soit davantage dans la maîtrise de sa consommation et moins le jouet d'une société de consommation qui nous éloigne de Dieu et de l'humanité telle que le Tout-Puissant l'a créée. Le jeûne nous invite aussi en ce temps de pandémie à prier davantage pour tous ceux qui sont victimes du COVID."

Je ne sais pas dire ce qu'est la vraie manière d'être musulman, mais je veux croire, comme chrétien et comme évêque, à la suite de St François d'Assise, du Bienheureux Charles de Foucauld, des papes St Jean-Paul II et François, et de tant d'autres grandes figures chrétiennes, que les musulmans sont des frères et sœurs en humanité, que je peux rencontrer, mieux connaître, et avec lesquels il doit être possible de bâtir une "amitié sociale", sans avoir peur de leur témoigner de ma foi en Jésus-Christ. Je remercie les autorités musulmanes pour ce qu'elles ont déjà fait en ce sens, et qu'elles veulent poursuivre. J'invite les chrétiens à ne pas se laisser dominer par la peur, la violence, les jugements hâtifs et à l'emporte -pièce ou le découragement. C'est en vivant toujours davantage selon l'évangile de Jésus-Christ, et en se laissant rejoindre et animer par son Esprit que les peurs pourront être dépassées, que le terrorisme pourra être vaincu et que l'avenir sera éclairé. Nous croyons que Dieu a son mot à dire pour la construction de cet avenir de justice, de fraternité et de paix. Soyons, pour notre part, à cause de Jésus, de celles et ceux qui travaillent sous sa conduite.

"6 mai 2020, texte de Mgr Vesco, évêque d'Oran, sur le sens du jeûne Dans un texte publié le 6 mai 2020, Mgr Jean-Paul Vesco, évêque d'Oran (Algérie), tout en constatant combien la pandémie de Covid-19 « s'est invitée dans nos vies, mondialement, et les a bouleversées » (dramatiquement parfois), souligne que pour les croyants, musulmans ou chrétiens, le choc « fut l'impossibilité de se rassembler pour la prière, dans les églises comme dans les mosquées, pour la fête de Pâques comme pour le saint mois du Ramadan ». Une expérience du jeûne qui, tient-il à rappeler, « est fait pour expérimenter le manque et pour réaliser que nous tenons notre vie de Dieu ». Ce jeûne inattendu n'est nullement une punition divine, poursuit Mgr Vesco, qui y voit plutôt « le résultat d'un manque de conscience collective et de l'incapacité du genre humain à auto-limiter sa propre puissance ». « J'y vois aussi une chance de vivre cette épreuve sous le signe du jeûne spirituel, précise-t-il. Une chance de revenir à l'essentiel de notre vocation humaine, à revisiter notre relation à Dieu, aux autres et à nous-mêmes ». Mais pour l'évêque d'Oran, le jeûne est fait pour être rompu. Serons-nous alors capables « de vivre les mois à venir comme une rupture du jeûne ou allons-nous nous contenter avec plus ou moins d'obéissance, plus ou moins de conscience, de suivre les consignes de déconfinement… ». Il conclut son texte en souhaitant un « bon et saint Ramadan à tous nos frères et sœurs en humanité »."

"«Ce qui nous relie, c'est notre humanité.» Nous avons réuni Kahina Bahloul et Delphine Horvilleur, imame et rabbine, pour un échange sans tabou, à la veille du procès des attentats de janvier 2015."

"Le Pape François, toujours poussé par ses références à Saint François d'Assise, comme il l'a été pour Laudato si, consacre sa troisième Encyclique Fratelli tutti à « la fraternité et l'amitié sociale » (n.1) C'est une sorte de mode d'emploi de Laudato si. Les références à la visite de St François au Sultan Malik-el-Kamil et à son amitié personnelle avec l'imam Ahmad Al-Tayyeb vont probablement alimenter un bon nombre de critiques dans un contexte où le monde musulman est malmené tant par certaines puissances occidentales qu'asiatiques. Mais, faisant mention de Martin Luther King et son célèbre « I have a dream », le Souverain Pontife s'interroge et nous questionne sur « Comment construire un monde plus juste et fraternel ? ». Il formule ce vœu : « Rêvons en tant qu'une seule et même humanité, comme des voyageurs partageant la même chair humaine, comme des enfants de cette même terre qui nous abrite tous, chacun avec la richesse de sa foi ou de ses convictions, chacun avec sa propre voix, tous frères. » (n.8) "

"Dans un message publié ce vendredi, le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux revient sur les joies et les épreuves communes qui peuvent être source de rapprochement entre chrétiens et musulmans, au nom d'une commune humanité."

ait-religieux.com : Un islamiste radical en mal de publicité a récemment menacé de détruire les pyramides d'Egypte dans lesquelles il voyait un symbole païen. Pourquoi les conflits d'aujourd'hui mettent-ils en danger les trésors religieux d'hier ? Daniel Rondeau : Ce qui est sûr c'est que ce phénomène existe et qu'il est d'actualité.

"L'historien Alain Besançon réagit aux propos du recteur de la mosquée de Paris sur la parenté entre l'islam et le catholicisme et explique ce qui distingue les religions chrétienne, juive et musulmane."

"L'historien Alain Besançon réagit aux propos du recteur de la mosquée de Paris sur la parenté entre l'islam et le catholicisme et explique ce qui distingue les religions chrétienne, juive et musulmane."

"Alors, déclare solennellement avec moi : « Nous sommes égaux devant Dieu et nous sommes entièrement et volontairement soumis à Lui (musulmans). » *** Abdallah Deliouah est imam à la mosquée de Valence (Rhône-Alpes) et auteur de La Zakât sur les salaires (Maison d'Ennour, 2012). "

"L'avion transportant le Saint-Père et les journalistes a atterri à l'aéroport international de Bagdad vers 11h55 heure de Rome. François entame son 33e voyage apostolique, un déplacement inédit pour un Souverain Pontife sur la terre d'Abraham." Au cours du trajet, s'adressant aux journalistes, le Saint-Père s'est dit «heureux de reprendre les voyages, et c'est un voyage emblématique... c'est un devoir envers une terre qui a été tourmentée pendant tant d'années. Je vous remercie de m'avoir accompagné. Je vais essayer de suivre les instructions, a-t-il déclaré avant de saluer tous les journalistes individuellement, et de ne serrer la main à personne, mais je ne veux pas rester à l'écart, je passerai pour vous saluer de plus près».